La Lune, le rapport à la nourriture et les besoins de douceur(s)

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Que l’on soit confiné ou bien calfeutré, en hiver ou en été, la Lune, en astrologie, nous invite de temps en temps à faire une régression, à travers la nourriture !

On peut mener une guerre avec soi-même,  au sujet de la nourriture, ou bien effectuer un retour au berceau assumé. L’idéal est de procéder à une reconnexion avec soi-même pour prendre conscience de ses émotions.

 

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– « T’es pas une maman si tu sais pas tout réparer » (B. Watterson)-

 

 

candy-4062174_960_720Un déséquilibre dans le rapport que nous entretenons avec la nourriture peut devenir compulsif ; il est en effet lié à un stress. Ce stress s’auto-alimente si l’on fait intervenir constamment l’intellect. La petite voix intérieure dit : « je ne devrais pas, mais… ».

On calcule à quelle quantité on a droit, on fixe la limite à ne pas dépasser.

On évite de s’exposer à la tentation, parce qu’on a peur de perdre le contrôle, donc peur de son désir.

caramel-4157088_960_720Toutes ces attitudes divisent intérieurement et, pour notre bien-être, il vaut mieux les abandonner : elles entretiennent la guerre interne.

Elles sont pourtant entretenues par la publicité, qui crée des besoins artificiels, et par les magazines féminins qui publient des articles sur les régimes amincissants au printemps … Si l’on ne coupe pas court à cette voix oppressive, on subit un conditionnement dont on ne peut sortir. Chaque individu est soumis à des stratégies publicitaires qui confisquent sa liberté, absorbent son énergie, pour l’inciter à réagir d’une certaine façon, et donner une réponse unique à l’ensemble de ses besoins : acheter, et consommer.

chocolate-2911127_960_720Ne plus se tourner vers la consommation, ce n’est pas « s’empêcher de … », mais se mettre à l’écoute de ses besoins réels, au lieu de les ignorer.

Pour ce qui est de la nourriture, si l’on aime (par exemple) le chocolat, on en mange, de façon à ne plus plaquer sur notre aliment préféré une notion d’interdit (propice à la tentation).

On choisit en ce cas du bon chocolat, au beurre de cacao ; c’est très bon pour la santé, contrairement aux sucreries industrielles, véritable poison.

 

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fille image vintageSur le plan astrologique, c’est le principe Lune qui est impliqué. En effet, notre rapport à la nourriture est lié à notre relation à la mère, et à l’association qui a été créée entre la nourriture et les émotions.

Si la réponse aux pleurs du bébé ou aux chagrins d’un enfant est de la nourriture physique, l’adulte aura davantage tendance à compenser un mal-être avec des aliments.

 

moon-4546977_960_720La Lune nous ramène à cette relation première, au rapport à la mère. Elle symbolise à la fois le besoin, et la réponse à ce besoin, car elle a aussi un rôle nourrissant.

La Lune-Mère fait grandir les jeunes pousses. Elle leur donne un aliment physique, mais aussi affectif. Elle prend soin d’elles, pourvoit à leurs besoins et les entretient, les ménage et les protège, comme une poule couve ses œufs.

Si les gourmands aiment manger, c’est que les aliments leur rappellent le bien-être associé à l’ingestion, à l’absorption, et leur apportent un plaisir des sens. Le goût du sucre est lunaire, car il évoque une douceur, de même que les gâteaux faits maison qui sentent bon la vanille et le chocolat.

bed-2932284_960_720Mais les valeurs lunaires s’expriment aussi dans le lait, liquide nourrissant pour le petit enfant, ou bien encore dans tous les plats mitonnés et bien mijotés.

La Lune aime la vie à la maison et suggère une envie de régression, un retour aux origines, vers le passé, car avant, c’était mieux.

Le désir de manger et les excès de nourriture sont liés à cette envie de retrouver un sentiment de bien-être, de confort et de sécurité, de ressentir la chaleur,  comme de bien dormir sous sa couette, ou de porter ses chaussons bien doux, enveloppé de coton ou de laine, de s’épanouir dans du molleton, de recevoir et de donner des câlins 🙂 .

nouveau né sommeilC’est une façon de retourner au berceau …

La tendance à être trop gourmand, à grignoter, cache généralement une frustration. Elle peut provenir notamment de l’ennui. Si l’on ne développe pas ses propres potentiels, un vide s’installe, et on a alors besoin de se remplir inlassablement, pour combler un manque de relations significatives, un désœuvrement, une colère ou une tristesse.

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L’excès de nourriture compense un manque, que l’on ne comprend pas, en raison d’une coupure avec soi-même, et notamment avec ses propres émotions.

Pour comprendre sa gourmandise, sa tendance à la boulimie et ses excès de nourriture, il faut prendre conscience des émotions négatives qui nous habitent, ne pas les fuir, ne pas les refouler.

 

 

Anne L jesuisjecree.com

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L’Amour, principe de cohésion de Tout

gthiDans la tradition orphique, à l’origine du monde, il y a la Nuit et le Vide. La Nuit enfante un Oeuf, d’où sort l’Amour. Les deux moitiés de la coquille brisée donnent la Terre et le Ciel.

Sur le plan cosmique, encore, l’être explose en de multiples êtres, et l’amour est la force qui dirige le retour à l’unité, la réintégration de l’univers. Ce mouvement de retour suppose « le passage de l’unité inconsciente du chaos primitif à l’unité consciente de l’ordre définitif ».

L’Amour est en fait ce qui assure la cohésion de l’Univers.

Le moi de l’individu suit le même processus que l’univers : l’amour est la recherche d’un centre unificateur, qui synthétise ses virtualités.


gthuL’amour entre deux êtres les élève à un degré supérieur, à condition que cet amour soit réellement union.

Si l’amour est détourné, égoïste, il devient possessivité, appropriation, et consiste à détruire la valeur de l’autre, pour l’asservir.

L’union peut aussi être limitée à un seul niveau, généralement au niveau des corps, de la sexualité. Ce n’est pas un don total. Au lieu d’enrichir les deux êtres, il les divise intérieurement.

L’amour suppose d’enrichir l’autre par un don réciproque et généreux. Ainsi, devient-il « meilleur que lui-même » et, en même temps, « davantage lui-même » …


telescope-2826470_960_720En astrologie et dans de nombreuses disciplines ésotériques, ou non, nous parlons des « symboles ». Le mot « symbole » vient du grec sumbolon, qui est dérivé du verbe sumballesthaï, signifiant « mettre ensemble ».


Le symbole, ou plutôt l’actualisation du symbole,  est Amour.  En effet, le symbole est la réunion de deux parties séparées de la connaissance, mais aussi de l’être.

Le symbole (Un), perverti, détourné, devient « dia-bole » (deux). Le sym-bolique, devient « dia-bolique » : il divise au lieu d’unir.


AmoureuxL’Amoureux est la sixième carte du Tarot, le chiffre 6 étant aussi associé symboliquement à Vénus, planète de l’Amour. L’Amoureux symbolise l’épreuve du choix, comme la Balance, le signe du Zodiaque gouverné par Vénus.

L’amoureux, au centre de la carte, est entouré de deux personnages féminins, qui symbolisent son hésitation. Le choix est en effet un antagonisme, et cette carte symbolise aussi le désir de le surmonter par l’union. Au-dessus de l’amoureux, le Soleil et l’ange qui tient la flèche, symbole de lumière spirituelle, montrent la direction pour accéder au bonheur. Il s’agit de « trouver le juste milieu », ou plutôt de réaliser une unification, par la Conscience (Soleil), et l’Amour, ré-union.


Anne L jesuisjecree.com

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Pourquoi faisons-nous de mauvaises rencontres ?

La conjonction Saturne-Pluton , actuellement formée dans le ciel, réunit deux astres liés à « l’ombre ». Pour nous aider à aborder et à comprendre le côté obscur, cet article d’astrologie aborde un sujet sensible, dans l’air du temps, celui des mauvaises rencontres -ou de la difficulté à faire les bonnes rencontres.arctic-tern-2357123_960_720

 

Nous le savons, personne n’est à l’abri de ce genre d’expérience. Que ce soit au travail, dans nos relations avec notre supérieur hiérachique, un collègue, dans une relation amicale, amoureuse, dans tous types de rapports humains, nous avons tous fait de mauvaises rencontres. Ces relations ont donné lieu à un conflit quelconque, et nous ont laissé un mauvais souvenir.

Parfois, nous accumulons simplement des rencontres qui ne sont pas les bonnes, en amour, en amitié, dans la sphère professionnelle, aussi.

On peut collectionner des rencontres sentimentales décevantes, avoir l’impression d’être abonné aux personnes fuyantes, ou qui ne veulent pas s’engager pour diverses raisons.

Sous l’angle de l’évolution, les rencontres sont toujours une invitation à la connaissance de soi. Alors …

Pourquoi attirons-nous des relations (peu ou prou) négatives ?

shark-4724989_960_720Les « mémoires » inconscientes

Il existe une multitude de raisons et de cas différents mais, pour comprendre le principe des rencontres, il faut savoir que des souvenirs d’expériences plus ou moins douloureuses sont nichés dans notre inconscient. Si nous attirons une personne qui ne nous convient pas, ou qui a un comportement négatif, il est certain que ce n’est pas par hasard, mais parce que nous portons en nous-même quelque chose, une « mémoire », qui répond à ce que cette personne manifeste (et à ce qu’elle porte en elle-même, sa « mémoire » à elle).

Ces mémoires pourraient aussi appartenir à des vies antérieures, et être plus anciennes, si l’on adopte le point de vue de la réincarnation.

Elles sont bien, dans tous les cas, présentes en nous-même, et proviennent du passé. Ainsi, les mauvaises rencontres contribuent à nous faire prendre conscience des aspects de nous-mêmes que nous avions refoulés.

Les sentiments négatifs enfouis dans notre inconscient

Lorsque nous étions petits, par exemple, et dès nos premières expériences comme nourrisson, nous avions une perception de nos parents, ou plutôt un ensemble de perceptions. Ces perceptions ne sont pas toutes positives, loin de là, et sont même parfois très négatives. Des expériences difficiles, voire traumatisantes, des colères, de la rage et de la haine sont encloses en chacun de nous, mais nous les avons fait basculer dans l’inconscient, parce qu’elles étaient trop douloureuses, ou trop inacceptables. Alors, nous pouvons les projeter inconsciemment lors d’une mauvaise rencontre.

En grandissant, l’être humain doit apprendre à faire des deuils affectifs très importants, accepter ses parents comme de simples êtres humains imparfaits, avec des défauts et des qualités. C’est un long chemin.

 

La fixation à une image positive (ou l’idéalisation)

fly-4708534_960_720Parfois, nous faisons une « mauvaise rencontre », par exemple en amour, en raison d’une fixation à une image positive et idéalisée de nos parents, qu’il s’agisse de notre père ou de notre mère.

En effet, il nous arrive de nous lier avec une personne qui ne nous convient pas, avec qui nous ne parvenons pas à bâtir une relation saine, parce qu’inconsciemment, nous voulons obtenir la confirmation qu’aucun(e) partenaire ne sera jamais aussi beau, belle, que notre parent idéalisé.

Nous pouvons toute notre vie rester en lien avec notre image parentale idéalisée, et refuser (sans le savoir) de nouer une relation avec un(e) partenaire -tout en souffrant de cette situation, parce que nous ignorons que nous sommes dans un état de dépendance. Dans ce genre de rencontre, qui est parfois associée à une relation idéalisée et décevante, il s’agit d’une dépendance envers l’image du parent adoré.

Il n’est pas nécessaire d’avoir eu une excellente relation avec notre père ou notre mère pour qu’il y ait cette idéalisation du parent. Au contraire, l’absence d’un parent, que cette absence soit physique, ou qu’elle soit psychique, provoque d’autant plus d’idéalisation et de dépendance que la relation a donné lieu à une frustration chez l’enfant.

La perception que nous avons de nos parents est la nôtre. Elle nous appartient, qu’elle soit proche, ou non, de ce que nos parents étaient réellement, ou de la façon dont ils se considéraient eux-mêmes, n’est pas important. Deux enfants élevés par les mêmes parents, n’ont pas exactement la même perception d’eux. Chacun retient certains aspects, plutôt que d’autres. De plus, chaque enfant est né dans des circonstances familiales différentes, et occupe sa propre place. Ces images parentales correspondent au programme inscrit dans notre thème de naissance.

En astrologie psychologique, l’approche symbolique tend aussi à concevoir le « Père » et la « Mère » comme des archétypes, et nos perceptions de nos parents en sont des représentations plus concrètes mais, en tout cas, ces images sont en nous-mêmes. Elles sont d’ailleurs nécessaires à chacun d’entre nous, pour nous construire, non sans blessures et sans renoncements à effectuer

Se libérer

Si l’on fait une rencontre assez conflictuelle, le dialogue est parfois possible avec notre partenaire -amour, ami, collègue ou chef. Entre personnes qui sont en mesure à ce moment-là de leur vie de communiquer, de grands progrès peuvent être effectués dans la relation, et sur le plan intérieur.

Cependant, quand on prend conscience que la relation est négative, ou dans des cas graves, il faut rompre la relation.

Quand une rencontre se termine mal, il est préférable, lorsqu’on se sent prêt, d’effectuer un travail sur soi, pour comprendre que la personne nous renvoie à un vécu antérieur, et à une image que nous portons en nous-même. Dans le cas d’une rencontre extrêmement « toxique », il est nécessaire de consulter un thérapeute.

Lorsqu’on a compris ce qui se joue si on va de déception en déception, en amour par exemple, notre « travail » consiste souvent à prendre conscience de notre fixation à une image idéalisée, et à nous libérer progressivement, au cours de notre vie, de cette puissante dépendance.

Anne L jesuisjecree.com

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Mieux connaître la chance, la « bonne étoile »

La chance est-elle un heureux hasard, un karma positif, le résultat de notre formation psychologique, de notre attitude ? Quoi qu’il en soit, les lignes de chance sont inscrites dans notre thème natal …

– « La chance d’avoir du talent ne suffit pas ;

il faut encore avoir le talent d’avoir de la chance. » (Hector Berlioz) –

chance désLe hasard et la chance

Le mot « chance » vient du latin « cadentia », qui signifie « tombant ». Ce mot était employé pour parler de la chute des osselets. En ancien français, on retrouve au XIIIème siècle, « la caanche », pour évoquer la chute des dés.

Ainsi, la chance désigne la manière dont les dés vont tomber, la façon dont les événements vont tourner. Comme pour la fortune, symbolisée en astrologie par la Part du même nom, il est possible qu’ils tombent bien, ou non ! Dans tous les cas , on voit que la fortune et la chance tiennent … du hasard (apparemment). On n’a donc plus rien à faire, qu’à se souhaiter « bonne chance ! »

-« Une chance c’est le cadeau du pardon. »

(Grégoire Delacourt)-

Une conception du karma tend aussi à percevoir la chance comme une récompense pour de bonnes actions antérieures. Quoi qu’il en soit, la chance peut être vue, avant tout, comme le reflet naturel d’une harmonie, ou d’une réconciliation …


En fait, l’éducation qui nous a été donnée durant notre enfance, notre façon de percevoir nos éducateurs, ont une influence sur notre façon de nous percevoir nous-même ensuite, chanceux ou non.

Ainsi, certaines personnes se sentent « nées sous une bonne étoile ». D’autres n’ont « pas d’chance ».

De fait, l’astrologie est une donnée supplémentaire et passionnante pour déterminer notre « bonne étoile ». Notre thème natal présente des secteurs dans lesquels ce que nous nommons « la chance » va se développer au cours de notre vie, soit ponctuellement, soit tout au long de notre existence, comme un acquis constant et favorable -dont parfois nous n’avons pas conscience, tant cela nous paraît évident. C’est le cas des aspects de trigone dans notre thème natal, qui nous procurent une chance passive, dont nous bénéficions souvent comme si elle était normale …

D’autres secteurs seront plus problématiques, des secteurs dans lesquels les choses n’iront pas de soi (et là, nous allons le remarquer ! ). Astrologiquement, les aspects de carré, par exemple, sont à mettre en rapport avec ces « difficultés ».

En astrologie, Jupiter est sans doute l’astre porteur de chance, même si ce n’est pas sa seule attribution, et qu’il ne donne pas systématiquement des bienfaits. Néanmoins, des chercheurs en astrologie ont souligné que la chance octroyée par Jupiter est intrinsèquement liée à l’attitude confiante que nous cultivons !

Là où se trouve Saturne dans notre thème natal, nous sommes au contraire plus pessimiste, et nous attirons parfois des expériences difficiles …

Certes, les données essentielles de notre chance sont inscrites dans notre thème natal, et on peut les identifier, à condition de mesurer, de soupeser la chance, de définir avec précision les couleurs et les modalités qu’elle recouvre pour chacun.

Les transits planétaires offrent aussi des potentialités de chance, car certains points de notre thème sont plus réceptifs à l’abondance …

-« la chance, c’est toujours ce qu’on croit qu’on n’a pas. »

(Patrice Leconte)-

chance trèfleCertains chercheurs, des psychologues notamment, disent que la chance n’est en fait qu’une représentation. La réalité effective de la chance dépend avant tout de nos croyances, et de notre façon de concevoir l’origine de nos succès.

Certains perçoivent le pouvoir à l’intérieur d’eux-mêmes, tandis que d’autres le voient à l’extérieur. Ces deux tendances sont d’ailleurs liées -aussi- aux dominantes de notre thème natal … Les premiers sont plus rationnels et, en général, plus actifs. Ils provoquent les événements. Les seconds ont une attitude plus passive, attentiste, ou cultivent une attitude superstitieuse, irrationnelle. Ils croient en une force magique, qui tient des autres et du hasard; ils croient en un don des anges ou de Dieu.

En général, nous sommes chanceux selon le réseau complexe de nos tendances personnelles : la chance se présente dans certains domaines, tandis que sur d’autres plans, nous expérimentons des blocages. Notre attitude fondamentale est liée au programme contenu dans notre thème natal, qui détermine les grands axes de notre chance, et notre « destin » …


-« Si vous avez un rêve, donnez-lui une chance de se réaliser. » (Richard Devos) –

Ainsi, les personnes qui n’ont pas de chance se programment pour ne pas en avoir.

En effet, les croyances et les discours négatifs sont auto-prédictifs, comme la pensée positive. Si, au plus profond de nous-même, nous ne pensons pas mériter mieux dans certains domaines, nous adoptons un comportement en conformité avec cette croyance : nous ne sommes pas bienveillants envers nous-même, et nous faisons de mauvais choix, ou plutôt de bons choix pour continuer à être ce que nous croyons, malchanceux … Nous prenons des risques insensés, et nous échouons. Ou bien, nous ne tentons rien, pour ne pas nous donner d’occasions de réussir, ou bien nous choisissons le mauvais partenaire, etc.

Le principe Saturne, surtout, est associé à cette tendance, même si d’autres données astrales entrent en jeu pour expliquer ce type de comportement.

Ces comportements d’auto-sabotage sont souvent liés à une faible estime de soi, ou à des tendances autodestructrices, qui sont inconscientes…

-« La chance est comme une femme.

Plus on la supplie, moins elle vous regarde. » (Chantal Renaud)-

chance féeEn ce sens, nos « malchances » sont aussi des cadeaux ( 🙂 ). Elles nous permettent de mieux nous connaître : là où nous n’avons pas de chance, il y a probablement, selon les psychologues, une faille dans l’estime de soi, ou un nœud psychologique, dont on peut prendre conscience.

-« Chaque crise est une chance. » (Victoria Principal)-

Parfois, ce sont tout simplement les circonstances du moment, un contexte passager qui expliquent la malchance. Nous « échouons » parce que le moment n’est pas favorable, parce que certaines conditions ne sont pas réunies. D’autres occasions, souvent bien plus satisfaisantes, se présenteront par la suite.

Il nous faut souvent de la patience, car certaines réalisations, au cours de notre vie, demandent du temps … Certains souhaits, des rêves et des projets de vie, se réalisent parfois 10 ou 20 ans après avoir été conçus dans notre esprit !

 

-« La chance doit rendre humble. »

(Christine Latour)-

Savoir reconnaître la chance est aussi une qualité, un art que l’on peut apprendre … Bien souvent, dans la vie quotidienne, de nombreuses opportunités se présentent à nous, et nous ne les voyons pas toujours. Pour les voir, une attention et une perception innovante de la vie peuvent être adoptées :  Il s’agit d’exercer notre regard pour percevoir toutes les « petites » chances qui s’offrent à nous subtilement. A ce propos, quelques clés sont données dans l’article Votre vie est-elle trop « saturnisée » ?

-« L’adversité contient toujours le ferment d’une nouvelle chance. »

(W. Clement Stone) –

Il arrive aussi que la chance vienne après une période sombre et désespérante, durant laquelle nous avions l’impression qu’aucune issue n’existait. Accepter l’échec est en ce cas une leçon d’humilité qui précède le moment où la roue tourne …

Anne L jesuisjecree.com

Si vous vivez loin de votre lieu de naissance, lisez cet article !

Lorsqu’on s’intéresse à l’astrologie -et à la connaissance de soi-, il faut connaître la relocalisation ! Cette technique permet de comprendre la signification de vos changements de lieu, au cours de votre vie …

En effet, les changements de lieu supposent un type d’expérience bien précis, sur le plan astrologique.

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En changeant de lieu, vous modifiez certaines données de votre thème natal …

De nombreuses personnes vivent loin de leur lieu de naissance. Elles sont nées dans une maternité éloignée du domicile parental, ou alors la famille a déménagé dans une region éloignée, ou bien le natif s’est expatrié … Les situations sont nombreuses !

Mais si l’on s’intéresse à l’astrologie, on ne peut pas ignorer une information très importante : le lieu où vous vivez a une influence; il modifie certaines données de votre thème de naissance. Toutes les données ne sont pas changées, notamment celles qui dépendent du Ciel à votre naissance, autrement dit, les positions des planètes dans les signes du Zodiaque, et les aspects entre les planètes. Cependant, la position des maisons est modifiée, car leur calcul dépend du lieu géographique (terrestre).

De façon claire, cela signifie que votre thème de naissance est bien-sûr toujours valable ; rassurez-vous, il n’est pas question de vous révéler que votre Ascendant Lion, ou que votre Vénus en maison IX, par exemple, sont des erreurs (Ouf!) En revanche, en raison de votre changement de lieu (de région, de pays), il est nécessaire d’établir aussi votre carte du Ciel en fonction de ce lieu. Vous découvrirez alors que les maisons ne sont plus placées au même endroit ; les quatre points cardinaux, avec votre Ascendant, changent de position, et certaines planètes sont placées dans des secteurs différents.

En fait, il s’agit de comparer, selon la symbolique astrologique (par un interprète précis) votre nouveau thème, afin de voir en quoi votre déménagement influence votre thème de naissance.

Comment relocalise-t-on un thème ?

Si vous vivez loin de votre lieu de naissance, si vous avez vécu quelque temps à l’étranger, ou si vous projetez de partir vivre dans une région éloignée du lieu où vous êtes né, vous pouvez faire relocaliser votre thème.

Prenons un exemple, pour quelqu’un qui est né le 15 janvier 1978, à Lyon, à 21H 00, et qui réside à New-York : il faut calculer sa nouvelle carte pour le 15 janvier 1978, à 21H 00, à New-York.

La nouvelle carte du ciel est votre thème natal relocalisé selon votre lieu de vie. En comparant le thème natal et le thème relocalisé, on peut dégager des différences, et les interpréter.

Une remarque : si vous vivez à quelques kilomètres de votre lieu de naissance, ou dans un région voisine, votre thème natal n’est pas foncièrement modifié. Il n’est pas nécessaire d’effectuer une relocalisation.

évolution danseNos changements de lieu ont-ils un sens plus profond ?

En relocalisant votre thème de naissance, vous pourrez découvrir le sens de votre changement de lieu de vie.

Vous pourrez découvrir en quoi votre changement de lieu influence votre comportement et votre vécu.


Attention, l’astrologie fournit des informations qui se situent bien au-delà de vos impressions personnelles sur l’endroit où vous vivez, car elle délivre des indices beaucoup plus profonds, liés à ce que nous venons tous expérimenter sur Terre, dans les relations avec les autres, ou bien en apprenant à développer certaines qualités, etc.

Les changements de lieu, comme les déménagements ou les voyages, que nous pensons motivés par toutes sortes de raisons familiales, professionnelles, par exemple, sont aussi, et surtout, liés à une volonté plus profonde : il s’agit de travailler sur un problème psychologique, ou d’expérimenter quelque chose de spécifique sur le plan spirituel, en relation avec notre chemin de vie, ou même de résoudre un karma.

Anne L jesuisjecree.com

L’ambition (avec le décryptage de la formule : « les gens qui ne sont rien »)

ladder-2194235_960_720Dans un monde qui valorise la performance, les termes « ambition » et « ambitieux » tendent à devenir positifs. Pourtant, le mot « ambition » désigne bien un excès : l’ambition est en fait le signe d’un conflit interne, et d’une souffrance psychologique. 

Cet article d’astrologie décrypte en outre la célèbre formule : « les gens qui ne sont rien », et propose de brefs commentaires sur le thème natal de Macron.

 

Vous avez dit « ambition » …

Vouloir « réussir dans la vie » est a priori un objectif sain, qui révèle un état d’esprit positif, et du dynamisme. C’est d’ailleurs ainsi que la notion d’ambition est comprise dans ses rares acceptions positives, fournies dans le dictionnaire (cntrl.fr) : l’ambition est synonyme de « vif désir » quand le mot est employé dans un sens valorisant. L’ambition serait une qualité, puisque l’ambitieux est une « personne qui manifeste dans l’action une force d’âme exceptionnelle », un certain courage, de l’ardeur et de la ténacité, donc.

Pourtant, l’ambition est avant tout une passion; sa première définition est  : le « désir immodéré de la domination et des honneurs ».

Elle a même fait l’objet d’études dans certaines pathologies psychiatriques, pour lesquelles elle  traduit   » les aspirations du vaniteux et de l’orgueilleux à la réalisation d’un projet flatteur ». Elle « accompagne la tendance euphorique dans certains états comme la manie aiguë et devient un élément dominant du délire (…) dans les psychoses avec mégalomanie (…) »  ( Porot 1960) .

On voit que l’ambition est liée à un désir de puissance, et suppose une tendance maniaque, obsessionnelle …

L’ambition est également désapprouvée moralement. Dans la théologie, c’est un « péché par lequel on recherche l’honneur d’une manière déréglée, soit qu’on ne le mérite pas, soit qu’on ne le rapporte pas à Dieu, mais uniquement à son avantage personnel.«  (Théol. cath. t. 1, 1 1909).

D’ailleurs, des traces de soufre demeurent dans le « coaching » destiné aux personnes ambitieuses. Sur le site cadre-dirigeant.com, on explique « comment être ambitieux sans se faire détester de ses collègues ». Autrement dit : comment donc éliminer tous ces mauvais regards ?  (La réponse est ici , sur jesuisjecree.com   🙂 )

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En astrologie

Dans la symbolique astrologique, le principe Mars est engagé dans l’ambition, en tant que désir, et comme affirmation de soi. De même, les valeurs saturniennes sont en rapport avec l’ambition, puisque Saturne se rapporte à l’ascension sociale. Enfin le Soleil, ego et conscience de soi, tient un rôle certain dans la recherche d’une « réussite dans la vie ».

Mais les principes planétaires ont tous (au moins) deux faces  : le désir de Mars est en réalité une compensation; c’est d’ailleurs pour cela que Mars, s’il est frustré, se transforme en colère.

Quant à Saturne, qui peut offrir une sagesse liée à l’expérience, il est avant tout un système de défense.

Enfin, le Soleil, l’ego, peut développer orgueil et vanité …

Les appréciations positives de l’ambition sont en fait basées sur des critères extérieurs, et elles font l’économie de la recherche intérieure, de la connaissance de soi.

 


L’ambition n’est-elle pas un besoin d’échapper à ce qui est ? Pourquoi avons-nous si peur de ce qui est ? (…)

Toute activité tendant à fuir ce qui est ne peut que provoquer la douleur et l’antagonisme. » (Jiddu Krishnamurti)-

presentation-3652554_960_720Psychologie de l’ambition

Au niveau individuel, l’ambition est en réalité le signe d’un conflit psychologique.

En effet, l’intensité de l’ambition qui anime une personne révèle dans quelle mesure son identité a été étouffée. L’individu démontre sa réussite, ses performances, en raison d’une coupure avec sa propre identité. Il a souvent besoin de les montrer socialement.

Comme il est inconscient de cette problématique psychologique, de cette coupure avec sa propre identité personnelle, il recherche une reconnaissance de la part des autres.

Certains parents veulent la réussite de leurs enfants, et « les poussent », mais sans respecter leur identité. On voit aussi, et de plus en plus, des adolescents qui rêvent de devenir célèbres. Les programmes de télévision donnent également à des personnes ordinaires des occasions de briller, en leur offrant une forme de reconnaissance. Dans ce cas, il s’agit moins d’ambition que de devenir connu de tous, mais le problème de fond est le même : dans tous ces exemples, des personnes recherchent une reconnaissance sociale. Combien de fois la vie de « business men » ou de « stars » a-t-elle révélé leur souffrance secrète, derrière des apparences flatteuses ?

L’ambitieux, en fait, est animé d’un manque, et souffre d’une dépendance. La raison en est que, dans son enfance, il n’a pas eu le statut d’une personne à part entière au sein de sa famille (même si, rappelons-le, les problématiques inscrites dans notre thème de naissance révèlent un programme qui est le nôtre). Ainsi, l’ambition est un comportement compensatoire à une difficulté de nature psychologique.

L’ambition, en tant que recherche d’honneur pour son « avantage personnel », et qu’on ne « rapporte pas à Dieu » montre en fait une blessure qui parasite l’énergie de l’ambitieux, et qui ne lui permet pas d’agir « mieux » qu’en cultivant son ambition. Il est occupé à compenser une faille psychologique (sans y arriver).

Pour trouver le bien-être qu’il recherche, il devrait renouer avec lui-même …

Les « gens qui ne sont rien »

– « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »

(E. Macron) –

En juillet 2017, à la Station F, un campus géant, dédié aux start-up et initié par Xavier Niel, lorsque Macron a parlé des « gens qui ne sont rien », par opposition à « ceux qui réussissent », beaucoup de personnes ont failli s’étrangler (ou l’étrangler !)

emmanuel macronAvec Mars dissonant en maison VII dans son thème natal, Macron présente au monde une personnalité martienne, qui se veut dynamique, défendant des valeurs libérales (au sens économique), agressive, et sans finesse.

Les défauts de Mars sont toujours très visibles pour autrui, et ce genre de propos révèle un aspect important de la psychologie de Macron : un clivage entre « réussir » et « n’être rien ». Ce clivage est justement le conflit intérieur de l’ambitieux, qui cultive une réussite sociale, faute d’identité propre. Il semble donc que Macron n’ait pas été reconnu en tant que personne étant enfant, et/ou qu’il a subi un conditionnement qui a détruit son identité. Ainsi, il projette inconsciemment sa propre problématique  psychologique, sur les « gens ordinaires », ou les « pauvres », en les nommant les « gens qui ne sont rien » …

En outre, la conjonction Soleil-Mercure de son thème natal présente un Mercure combuste, et en exil, puisqu’il est situé en Sagittaire. Ces éléments favorisent plutôt l’ego au détriment des facultés intellectuelles, d’où une tendance  à commettre de temps en temps de grosses bourdes dans la communication. Ce placement peut suggérer éventuellement des préjugés, car Mercure est dans le signe de la synthèse, le Sagittaire. L’ensemble appuie la possibilité d’un élitisme de mauvais aloi – par compensation, manifestement.

L’ambition dans nos vies

L’ambition concerne en premier lieu le champ social, la carrière, le domaine professionnel. Elle est souvent associée, dans nos sociétés, à l’avidité matérielle, la soif d’argent, sans tout à fait se confondre avec.

L’ambition peut cependant se manifester dans d’autres contextes : les engagements politiques, les militantismes, et tant du côté de ceux qui manifestent les valeurs de l’ambition (le libéralisme, par exemple), que du côté de ceux qui affichent un engagement contre ces valeurs, et s’activent pour la défense de l’opprimé, pour combattre les injustices ou l’inégalité.

L’ambition peut se manifester dans toutes les activités humaines, même celles à caractère privé, par exemple dans le choix d’un conjoint.

En fait, elle peut être présente dans toutes sortes d’objectifs de vie, et même dans le développement personnel, ou dans les démarches spirituelles.

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startup-593341_960_720Ambition et besoin d’accomplissement

 L’ambition n’est pas la même chose que le besoin d’accomplissement de soi. Chaque être humain recherche la satisfaction de ses besoins fondamentaux :  l’accomplissement personnel est un de ces besoins. C’est la recherche du bonheur, ou bien d’une sagesse, qui soient adaptés à sa propre personnalité et à son caractère.

Pour mener cette recherche, il est préférable de bien se connaître. L’étude du thème astral, qui révèle nos tendances conscientes et inconscientes, est d’ailleurs d’une formidable aide pour celui qui entreprend cette démarche.

En effet, la connaissance de soi, c’est non seulement celle de notre personnalité, mais aussi celle de nos conflits intérieurs. Nous découvrons ainsi ce qui relève du masque dans notre personnalité, et qui ne correspond pas à notre véritable identité.

En effet, notre ego s’est construit sur des mécanismes de défense pour compenser des manques et des blessures. Alors, si l’individu n’en a pas conscience, son accomplissement sera plus difficile.


– « Il existe une efficience basée sur l’amour, qui va bien plus loin, et qui est beaucoup plus grande que l’efficience de l’ambition. »

(Jiddu Krishnamurti)-

 Guérir l’ambition, en « la rapportant à Dieu »

 

artisan L’enseignement de Krishnamurti assimile aussi l’ambition à un conflit, qui se manifeste comme une compétition.

Renoncer à l’ambition suppose de ne pas nous comparer aux autres, ni d’envier qui que ce soit. C’est possible lorsque nous nous accordons du respect, lorsque nous sommes suffisamment sûrs de nous, et que nous sommes conscients de notre identité.

Krishnamurti explique que l’ambition et la compétition sont un instinct de pouvoir et un instinct destructeur.

Aspirer à l’accomplissement de soi, ce n’est pas nuire à quoi que ce soit, ni détruire autrui.

Il préconise de retrouver notre pouvoir de vivre de manière créative. En effet, la clé est de rechercher et de reconnaître toutes les contraintes qui sont à l’intérieur de nous-même, afin de les relâcher.

Le travail sur soi consiste à rechercher avec honnêteté (envers nous-même) si ce que nous faisons, c’est-à-dire notre métier, provient d’une envie qui est réellement la nôtre en tant qu’individu, ou si elle est le résultat d’une obligation, pour obéir à nos parents, ou bien par réaction à des pressions sociales, ou seulement pour gagner notre vie, ou encore dans le but d’être reconnu, etc.

En fait, à partir du moment où l’on « fait ce qu’on nous dit » dans un sens très large, il y a une « contradiction », et c’est cela le conflit.

La découverte de notre propre identité, c’est faire ce qu’on aime réellement. Cela implique de découvrir qui on est, et ce que l’on aime. Il est évident que l’astrologie est un formidable accompagnement, car le thème astral n’est pas en conflit avec ce que ressent la personne, et il révèle des éléments intéressants pour cerner la sphère professionnelle et sociale qui correspond au natif.

Enfin, il existe une autre clé : c’est d’aimer ce que l’on fait. Sans amour, rien de ce que l’on gagne n’a de sens. Krishnamurti dit que ce ne sont que « des cendres », alors que la magie opère lorsque l’amour s’exprime dans ce que l’on fait.  

Anne L jesuisjecree.com

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Rétablir le silence …

 Quand Mercure rétrograde, ou quand il progresse dans son sens direct, ne nous privons pas du silence …

 

milkyway-891888_960_720Pour s’affirmer, ou prouver qu’il existe, l’ego veut disputer, argumenter, parler fort et faire du bruit, en se faisant remarquer par les autres.

Mais si l’ego parle beaucoup, il ne dit pas tout; il ment, il se ment à lui-même, pour se préserver, se masquer, et se tromper.

Au contraire, l’être se révèle dans le silence.

Selon les traditions, le silence a précédé la création, et à la fin des temps, il y aura le silence …

Se taire, s’abstenir de parler est considéré, souvent, comme une attitude sage. Pindare dit que le silence est « la plus haute sagesse de l’homme ». Toutefois, il ne faut pas confondre le silence et le mutisme. En effet, le mutisme est toujours une fermeture, alors que le silence est une ouverture.

Cette ouverture a été expérimentée notamment par des êtres engagés dans un cheminement spirituel, dans une voie de contemplation.

 En effet, le silence tient une place importante dans de nombreuses traditions spirituelles …


 – « Il y a des moments dans la vie où, pour certaines choses, nous n’avons pas besoin de preuves extérieures. Une petite voix à l’intérieur de nous nous dit : « Tu es sur la bonne voie, ne déplace pas ton pied à droite ou à gauche, mais reste sur ce chemin droit et étroit. »

(Mahatma Ghandi) –

Dans l’hindouisme, cette pratique se nomme la mauna, et Ghandi l’observait en pratiquant le silence un jour par semaine.

Les moines bénédictins, les Cisterciens et les Trappistes observent le silence, le recueillement. Quant aux Chartreux, ils font vœu de silence. En effet, le silence est une voie de pureté spirituelle, pour ne pas pécher par la langue, et pour entendre la voix de Dieu.

Le père Louis, de son nom civil Thomas Merton, peu connu en France, était un moine cistercien-trappiste engagé, qui a écrit de nombreux ouvrages de spiritualité. Il a observé un silence contemplatif, mais il lui a donné un sens militant : « Je fais du silence monastique une protestation contre les mensonges des hommes politiques, des propagandistes et des agitateurs … »

 Le silence est indissociable de la méditation dans le bouddhisme, et dans la tradition des moines zen. L’état contemplatif se situe au-delà de la pensée raisonneuse : « Le Zen dit que la nature de Bouddha commence là où les niveaux rationnels finissent. L’enseignement chrétien est identique. L’on doit y pratiquer une prière sans paroles et sans pensées afin de percevoir la présence divine. » (James Conner)


–   « Seuls ceux qui savent regarder un arbre, les étoiles, les eaux scintillantes d’un torrent, dans un état de complet abandon,

savent ce qu’est la beauté. Cet état de vision réelle est l’Amour. »

(Jiddu Krishnamurti) –

cool-2304975_960_720C’est dans le silence que surgit l’inspiration ; Le silence est essentiel dans le processus de création, quel que soit le domaine dans lequel on crée.

Le silence et la méditation ont des vertus curatives sur le corps et l’esprit, tant à une échelle individuelle que collective. C’est d’ailleurs pour cela que de nombreux moines, ou bien des mystiques méditent, prient et observent le silence pour l’ensemble des hommes.

– » L’amour n’est pas dans le champ de l’ego. Là où est l’amour, le moi n’est pas. « 

(Jiddu Krishnamurti) –

Le silence est bien connu des amoureux de la nature. En effet, la nature est LE lieu du silence. C’est parce que les bruits et les sons de la nature, le vent, l’eau, le chant des oiseaux, ne brisent pas le silence …

–  » La vérité naît lorsqu’il y a cessation complète de la pensée ;

et la pensée ne disparaît que lorsque le moi est absent.  »

(Jiddu Krishnamurti) – 


Le silence nous donne accès à un monde d’harmonie. Pour notre propre équilibre, pour l’harmonie universelle, nous pouvons penser à rétablir le silence intérieur … Le silence, qui suppose une absence de paroles, de pensées, ne se limite cependant pas à cette définition : pour trouver le silence, le secret est de ne rien rechercher, mais de se mettre simplement à l’écoute du silence intérieur.

– « Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence. »

(Euripide) –

Dans la symbolique astrologique, ce processus d’ouverture est neptunien. Le long transit de Neptune dans le signe des Poissons, son domicile, a lieu actuellement, et il ne peut que favoriser notre ouverture au Silence … Dans le silence, on s’ouvre à une immensité océanique, à l’espace. L’ego se dissout, et l’on ressent une paix, une légèreté.

La conscience habite alors le temple intérieur. Et si l’on parle tout en restant relié au silence intérieur, on parle moins, et mieux 😉 .

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Les crises sont-elles négatives ? (à propos des positions et des transits planétaires difficiles)

Est-il anormal de traverser des crises personnelles -difficultés en tous genres, maladies, pertes, dépression ? Les crises sont-elles négatives ?

Difficiles à vivre, les crises sont cependant des appels au changement, qui offrent, si on le veut bien, l’opportunité d’une réconciliation avec soi-même. Ce processus est confirmé par le symbolisme de l’astrologie, et par les crises traversées par Richard Bohringer, et Eben Alexander, un chirurgien américain, dont les thèmes sont brièvement commentés …

-”Le changement du monde n’est pas seulement création, progrès,

il est d’abord et toujours décomposition, crise.” ( A.Touraine) –

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La crise est une rupture d’équilibre, un moment difficile, marqué par un trouble. Elle se déclenche dans de nombreux domaines, économique, financier, moral  (etc.) Elle touche autant les individus que les collectivités. La crise est une période marquée par des problèmes qui semblent enchevêtrés; il n’y a pas de solution. On est confronté à une dégradation, à une perte tragique, à une situation inédite; on vit une plongée dans la dépression …

Les crises font partie intégrante du symbolisme de l’astrologie; ce sont des étapes à franchir. En effet, le Zodiaque des signes, et la roue des maisons sont des processus ponctués de crises.

Certains aspects planétaires de notre thème natal, notamment ceux qu’on qualifie de « difficiles », de « mauvais », ou de « tendus », comme les carrés, les oppositions et certaines conjonctions (etc.) correspondent aussi à des crises que nous traversons au cours de notre vie. En fait, toute position planétaire dans un signe et une maison est potentiellement liée à une telle expérience. Nos états changeants, nos crises petites et grandes répondent au ballet des transits planétaires qui sont continuels …

Qu’en conclure ? Que la crise est (presque) permanente, que la crise fait partie de la vie. Elle n’est donc pas anormale. Généralement, nous nommons « mauvais » ce qui est inconfortable ou désagréable. Ce qui pose problème, en fait, c’est la distance qui existe entre l’idée que nous nous faisons d’une situation « normale » ou « agréable », et … la réalité. Cette distance est de notre fait ; elle vient de notre rigidité face à la vie, que nous avons parfois la prétention de toujours diriger selon notre désir. Cette distance provient de notre division interne, de cet écart entre les choses telles qu’elles sont, et les choses telles qu’elles devraient être (selon notre point de vue).La seule chose à faire en cas de crise est de modifier notre propre regard, car la crise, en fait, ne se gère pas; elle se « subit », ou plutôt suggère un lâcher prise.

La crise (ce pourrait être sa définition), a lieu quand les ressources habituelles -nos ressources mentales, notamment- ne suffisent plus. Elles sont inefficaces parce que le processus qui a cours est au-delà des solutions toute faites, du prêt-à-penser, et des recettes données par les spécialistes ; alors autre chose peut prendre le relais, une forme d’intelligence différente, une intuition, une sensibilité …

Le symbolisme astrologique suggère que les moments de crise, au cours des cycles, ont lieu lors de phases de réorientation : ce sont de nouveaux départs, des changements d’orientation, des transformations de la conscience …

Tous ces passages d’une forme de conscience à une autre s’accomplissent à travers une crise qui induit un changement. Les crises modifient nos habitudes et brisent nos certitudes : ce sont des moments de blocage, des périodes de latence, un retour vers notre intériorité, vers l’inconscient, vers l’âme …

La nature, l’art, l’astrologie (etc.) permettent d’appréhender ces rythmes intimes, et de relativiser leurs “désagréments”. La crise n’obéit pas aux critères de la norme collective. La société, d’ailleurs, ne tient pas beaucoup compte des crises, qui sont pourtant des réalités humaines. La société, dérangée par la crise et les crises, exerce une pression, impose des contraintes, des règles de conduite, ou des impératifs d’efficacité (etc.). La société est le reflet de notre attitude mentale.

-« Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade. »

(Jiddu Krishnamurti) –

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Les crises nous annoncent une mutation. Ce sont des points de passage dans notre évolution personnelle, des moments charnières, qui induisent un changement intérieur, et préparent une autre période de notre vie, comparable à un passage initiatique, symbolisé par Pluton.

D’ailleurs, de façon générale, en astrologie, les aspects planétaires dissonants sont plus évolutifs que les aspects faciles. Un « bon » aspect planétaire fonctionne bien naturellement, et spontanément. Il est créateur, mais il n’induit pas d’évolution significative entre les deux principes impliqués. En revanche, en cas de position ou d’aspect planétaire “difficile”, des efforts sont à fournir pour résoudre les problèmes qui se posent à nous, et qui concernent la relation entre les deux planètes. Ainsi, les points délicats de notre thème, ou les transits planétaires difficiles peuvent permettre, au-delà des situations difficiles, une transformation personnelle et, si l’une des trois planètes trans-saturniennes (Uranus, Neptune, Pluton) est impliquée, peuvent correspondre à une ouverture du champ de notre conscience …

Le mot “crise” vient du latin crisis, employé dans le contexte de la maladie : la crise est donc principalement associée à un trouble de la santé, au moment où les symptômes se manifestent fortement. Cependant, en grec, krisis signifie “jugement, décision” : la crise semble être un moment conflictuel durant lequel un choix opère à l’intérieur

En effet, les crises renferment des potentialités. Elles entraînent des résultats divers, parfois mitigés et, souvent en même temps, une dégradation, ET un changement d’orientation significatif et « positif ».

– “Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes.”

(François-René de Chateaubriand) –

A quoi aboutissent les crises ?

La crise nous pousse à faire des changements ou des corrections que nous aurions dû faire depuis longtemps, auxquels nous avions pensé, mais que nous avions repoussés, oubliés, craints, etc.

Elle nous rappelle aussi des vérités essentielles, comme la valeur des choses simples, la valeur de la vie.

Une crise nous libère de tout ce qui est superflu en nous-même, du regard des autres (comme nous l’imaginons), du poids du conditionnement familial que nous avions intégré en nous-même. Elles remet en question toutes les « fausses » valeurs que nous avons adoptées, et qui ne sont pas celles de notre être essentiel, pour faire ce qui compte vraiment à nos yeux, et pour être nous-même.

Guérir physiquement ou moralement, ce n’est pas faire disparaître nos maux et nos blessures, mais c’est ne plus rester sous leur contrôle. On lâche prise de la peur, des résistances qui sont à l’origine de la douleur. En se délestant de notre attachement à ce qui est connu, on accède à une liberté. Aux confins de la crise, on découvre qu’aucune épreuve ne peut nous empêcher de vivre et d’aimer.

Les personnes qui se sont rapprochées d’un essentiel, d’une perception plus sensible de la vie, et qui ont développé les dons qui leur sont propres, ont bien souvent connu une crise, une maladie, un mal-être.

Si l’on adopte un point de vue spirituel, libéré des conformismes dans lesquels nous sommes habituellement enfermés, c’est un peu comme si la vie était venue frapper à leur porte, pour leur offrir une opportunité précieuse …


richard bohringer
Richard Bohringer, 16 janvier 1942, 18 H 00, Vichy

Richard Bohringer

L’acteur Richard Bohringer a traversé une crise majeure durant quatre ans. En 2014, il a dû interrompre les représentations qu’il donnait avec sa fille, et jusque 2018, il a affronté un cancer du système nerveux.

Le transit d’Uranus au carré de la conjonction Soleil-Lune en Capricorne en maison VI (le secteur de la santé) est à mettre en correspondance avec sa maladie.

Agé de 76 ans, il estime aujourd’hui que l’amour de ses proches, et le théâtre, qu’il a repris alors qu’il était encore faible, lui ont permis de retrouver des forces et de rebondir. Son attitude est assez conforme à son thème natal, dans lequel la planète Pluton est puissante, et située à l’Ascendant.

Richard Bohringer a développé son courage, et un esprit de gratitude : « L’accident m’a permis des mois et des mois, des nuits et des jours de gamberge. J’ai pris conscience que j’étais très heureux et j’avais été un peu ingrat avec la chance que j’avais, ça a remis les choses à leur place et ça m’a rendu satisfait de mon sort. »(gala.fr)


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Eben Alexander, 11 décembre 1953, Charlotte (heure inconnue)

Eben Alexander

Eben Alexander est un neurochirurgien américain qui a révélé dans son livre avoir effectué une expérience de mort imminente (EMI en anglais). Atteint d’une méningite bactérienne qui l’a plongé dans le coma durant sept jours, en état de mort cérébrale, en 2008, il a quitté son corps consciemment.

Esprit scientifique, posant un regard strictement matérialiste sur la vie humaine, il avait toujours nié les expériences de mort imminente avant d’en faire une. Il ne s’y intéressait pas le moins du monde, certain que les patients étaient victimes d’hallucinations.

Durant son expérience, il a rencontré sur un autre plan une soeur biologique dont il ignorait l’existence, décédée 10 ans plus tôt, ce qui lui a permis d’apprendre, aussi, qu’il était lui-même un enfant adopté (ce qu’il ignorait …)

Sa vision de la vie a complètement changé après son EMI, puisqu’ il parle à présent du “royaume spirituel”, et engage les scientifiques à ne pas se limiter aux connaissances apprises à l’école il y a 50 ans, puisque la physique quantique a fait depuis de grandes découvertes sur la conscience. L’ancien scientifique rationaliste, qui bornait sa vision du monde à celle de la matière, déclare maintenant : “Les EMI aboutissent généralement à la pleine réalisation que l’amour est la grande force de liaison dans l’univers. Nous sommes tous inconditionnellement aimés par Dieu/la Source et nos âmes sont éternelles.” (blogs.médiapart.fr)

Il recommande à tous de méditer pour “tisser des connexions avec la conscience”, en vertu du principe essentiel que l’amour est le principe de liaison dans tout l’univers …

On voit qu’en 2008, les astres lents étaient en phase de trigone à leurs positions respectives dans le thème natal d’Eben Alexander. Et surtout, le Noeud nord de la Lune et Neptune transitaient en Verseau, juste sur sa Lune natale, qui est contenue dans un grand trigone, avec Jupiter et une conjonction Mars-Neptune. De plus, avec le Soleil et Pluton, ces planètes forment un dessin planétaire nommé une « enveloppe », qui favorise les communications et, parfois, permet de transmettre un message …

Anne L jesuisjecree.com

Votre vie est-elle trop « saturnisée » ?

Saturne est un principe de restriction, absolument nécessaire pour vivre l’incarnation, pour avoir une colonne vertébrale et des structures, ou pour dégonfler Jupiter avant qu’il ne pète …

Cependant, si Saturne a pris le pas sur les autres principes planétaires, ou si son expression est déviée, voici le paysage :

monotonieVous faites la même chose à la même heure tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, chaque année.

Vous pensez la même chose à chaque fois que vous vivez telle ou telle situation, invariablement.

Vous achetez toujours les mêmes choses, de la même couleur, au même prix.

Vous avez raison. Vous détenez la vérité.

Vous employez des expressions comme : « Il faut », « Je dois », ou bien même : « Tu dois », « Vous devez », « Tu devrais », « Ils devraient » …

Votre vie est douce et sucrée comme un pot de fiel.

Vous n’y êtes pour rien, réellement, il faut se rendre à l’évidence : tout va mal. Le monde est triste, et puis on ne peut plus faire confiance à personne.

Votre sérénité réside dans une solitude bienfaisante, solidement barricadé derrière vos murs, isolé du monde grâce à une bonne distance teintée d’orgueil.

Vous êtes bon, alors qu’il y en a d’autres … hum … hum…

Vous êtes moral, puisque vous jugez et condamnez les autres.

Vous vous souvenez de vos échecs, de vos erreurs et, dans la vie, vous songez avant tout à votre devoir et aux fautes que vous avez commises …

Vous travaillez dur, comme vos parents travaillaient dur, et vous maudissez ceux qui se la coulent douce.

Vous avez renoncé à tout espoir dans un domaine (amour, travail, etc.) ,à la suite d’un échec ou d’un événement très difficile de votre vie.

Les mots que vous prononcez souvent : « impossible », « difficile », « dur », « trop tard », « c’est fini », « foutu ».

Vous pensez qu’un plaisir, c’est interdit, ou qu’un plaisir, ça se mérite.

Quand quelque chose se passe mal, vous n’êtes pas étonné ; c’est toujours comme cela ! Que les choses aillent bien, c’est cela qui serait étonnant.

Soyons honnête : qui d’entre nous ne se reconnaîtra pas dans telle ou telle description ? Alors, voici dix exercices simples pour se « désaturniser » :

jaune soleil poisETRE POSITIF

1) Notez sur votre petit carnet tout ce qui va bien dans votre vie. Passez en revue les besoins vitaux, la santé, l’argent, le travail, l’amour, les amis, la famille.

2) Pratiquez la gratitude : chaque jour, notez trois choses positives et toutes simples que vous avez vécues, et remerciez ! Remerciez la vie, remerciez votre ami, les gens, Dieu, remerciez tout court. La gratitude crée l’abondance dans votre vie.

jaune soleil13) Appréciez les choses simples : un rayon de soleil, un paysage, un parfum, une jolie mélodie, un bon repas, un bain chaud, danser.

4) Repérez vos pensées négatives, vos généralisations, votre tendance à ne voir les choses qu’en deux couleurs : ou noir, ou blanc. Ne vous en offusquez pas, mais cessez de vous identifier à cette petite voix interne, pour vous élever vers la pleine conscience. Modifiez vos pensées, en les nuançant.

5) Dans une situation pénible, ou lors d’un conflit avec quelqu’un, prenez le temps de formuler les bons côtés de la situation ou de la personne. Notez 1, 2 ou 3 avantages que vous procure la situation difficile que vous vivez. Si une personne vous horripile, notez 1, 2, 3 qualités que vous lui reconnaissez malgré tout. A partir d’une dure épreuve passée, et avec le recul, notez en quoi cette expérience vous a fait évoluer par la suite.

jaune soleil2SE DECONDITIONNER

1) Décidez de modifier trois de vos habitudes ou des automatismes dans votre vie quotidienne : la première chose que vous faites quand vous vous levez le matin, le plat que vous commandez au restaurant, ou le chemin que vous prenez en rentrant du travail.

2) Promenez-vous et laissez-vous inspirer par le moment présent. Prenez une décision : téléphoner à un ami, acheter des gâteaux et un bouquet de fleurs, pour ce soir, … Cet exercice est encore meilleur quand on le pratique juste après avoir subi une contrariété.

3) Faites un achat inhabituel : plutôt qu’un énième pantalon noir avec une coupe qui vous va comme un gant, décidez de flâner pour aller à la rencontre de votre nouveau vêtement, celui qui vous procurera une joie, un coup de foudre ! Cette robe si féminine, par exemple !

jaune soleil34) Le maître spirituel Gurdjieff disait : « STOP ! » à ses élèves et quoi qu’ils fissent, ceux-ci s’immobilisaient dans leur action et s’auto-observaient en conscience. Comme Gurdjieff avec ses élèves, pratiquez de temps en temps le « rappel de soi », pour prendre conscience de votre corps, pour vous désidentifier de vos pensées, de vos actions, de votre personnage. Gurdjieff disait que la vie ordinaire des êtres humains est un très profond sommeil.

5) Dans une situation bien précise, dites ou faites EXACTEMENT le contraire de ce que vous dites ou faites habituellement. Choisissez la réaction opposée. Appréciez ensuite ce que cette expérience vous apprend … ( exercice à éviter quand on conduit sa voiture, tout de même !)

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Egoïste !

Y a-t-il des signes du Zodiaque qui sont réputés pour être égoïstes ? Le symbolisme astrologique est assez nuancé sur ce genre de question.

Les signes égoïstes, et ceux qui ne le sont pas 🙂

Des tendances égocentriques peuvent se manifester dans les signes du Bélier et du Lion. Le Bélier, en effet, s’exprime avant tout de façon personnelle, de même que le Lion, qui est le signe du Soleil, donc de l’ego. Les signes de Terre, également, par la concentration qu’ils expriment, peuvent manifester un égoïsme, assez proche de l’avidité pour le signe du Taureau, ou d’un sens de la parcimonie caractéristique de la Vierge, ou bien une tendance à l’avarice, pour le Capricorne.

Les signes a priori plus altruistes sont la Balance, le Verseau et les Poissons. Toutefois, le sens du partage de la Balance, la solidarité du Verseau, et l’abnégation des Poissons reposent, parfois, sur diverses formes d’attachement et de dépendance, au même titre que l’égoïsme. Alors il convient d’éviter de formuler des jugements de valeur sur nos douze signes du Zodiaque.

L’égoïsme est aussi un jugement proféré contre une personne qui ne satisfait pas les désirs d’une autre personne (d’un autre égoïste). En effet, l’égoïste, c’est toujours l’autre, qui ne pense pas aux autres, qui demande toujours qu’on lui rende service, ou qui refuse d’en rendre …

La réalité, c’est que nous exprimons les qualités des douze signes du Zodiaque selon notre niveau de conscience, et, quoi qu’il en soit, avec notre ego.

– « L ‘égoïsme ne consiste pas à vivre comme on en a envie,

mais à demander aux autres de vivre comme on a soi-même envie de vivre. »

(Oscar Wilde)-

egoisteLiberté, Egalité, Egoïsme

L’égoïsme se définit en fait comme un « attachement excessif à soi-même, qui fait que l’on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnels ». Selon le symbolisme astrologique, nous agissons par nous-même et pour nous-même, à travers le principe Mars. Dans cette perspective martienne, nous pouvons avoir tendance, pour diverses raisons, à occulter les intérêts des autres, ou l’intérêt commun …

Des chercheurs ont montré que la tendance à l’égoïsme est accentuée quand on se sent moins dépendant des autres : dans une société moderne, qui procure le confort, les individus tendent à devenir égoïstes. Dans l’étude qui avait été menée, les chercheurs avaient noté que les personnes jouissant d’une plus grande aisance matérielle, d’un plus grand pouvoir, se préoccupaient moins des autres dans les gestes de la vie quotidienne, et avaient un comportement égoïste (sur la route, notamment).

L’égoïsme, en effet, est associé au sentiment d’être libre. Mais en mettant en valeur le « moi » singulier, on peut aussi lui donner trop d’importance. L’égoïsme est rattaché, dans la société, à la recherche du plaisir, à la jouissance matérielle, qui sont privilégiées au détriment du partage avec les autres, de l’amitié, de l’amour. On oublie la prise en considération de la collectivité, de la société, ou du monde entier.

Il existe en outre un égoïsme de groupe, familial, social, qui consiste à privilégier les intérêts du groupe auquel on appartient au mépris de ceux des autres individus ou des autres groupes. Dans la société actuelle, ce type de comportement est présent. De ce fait, les valeurs Verseau de solidarité, de fraternité ne s’expriment pas (souvent) dans les groupes, qui forment plutôt des clans, des lobbies et des groupes d’influence, qui n’expriment aucun altruisme. Au contraire, chaque groupe tire la couverture à soi. Cet égoïsme de groupe est même une arme contre les autres, une façon de leur mener une guerre psychologique …

-« Donner de l’amour, les lâches ne peuvent pas.

C’est la prérogative des humains courageux. » (Gandhi) –

L’égoïsme passé à la loupe

La conscience d’être un individu n’est pas un défaut, ni penser à soi et à ses intérêts. Savoir se faire respecter et avoir des frontières personnelles suffisantes, en amour, comme dans toutes les relations, est sain. C’est la notion d’ « attachement », d’ « excès » qui suggère une distorsion dans le comportement, et qui peut être nommé de l’« égoïsme ».

L’égoïste, trop centré sur lui-même, pense que seuls ses propres problèmes ont de l’importance. Il ne se préoccupe pas des problèmes des autres.

En fait, il ne ressent aucune joie à partager avec les autres et préfère jouir de son amour pour lui-même. L’égoïsme, dans certains cas, peut aussi être associé à une avidité, à un besoin de prendre aux autres. Il est lié, d’après la psychologie, à un sentiment profond de manque, et à une impossibilité, pour l’individu, de ressentir sa propre valeur.

Dans son enfance, disent les psychologues, il a pu être un enfant adoré par ses parents, qui s’est construit en pensant qu’il était vraiment plus important que les autres. Dans d’autres cas, l’égoïsme peut aussi être de type défensif : si ses parents l’ont forcé à donner ou à produire, alors l’individu se sent, plus tard, agressé par les demandes qu’on lui fait.

Tout jeune, l’enfant ne connaît que ses propres besoins ; il doit assurer sa survie. Puis, peu à peu, il apprend l’autonomie ; il s’ouvre au monde. Cet apprentissage s’effectue correctement avec de l’amour et par le développement d’une confiance en soi. À cette condition, l’individu apprend à aimer en retour. Si cet apprentissage a été difficile, l’individu peut conserver ses attitudes de jeune enfant dépendant, et avoir l’impression d’être le centre, ne se préoccupant que de lui-même, en prenant et en demandant aux autres, sans jamais les comprendre, ni donner.

 

– « L’égoïsme n’est pas l’amour de soi,

mais une passion désordonnée de soi. » (Aristote)

Les thèmes de personnalités suspectées d’égoïsme

Le mot « égoïste » a été employé à propos de ces trois hommes célèbres; il s’agit de l’auteur dramatique Sacha Guitry (1885-1957), du philosophe Michel de Montaigne (1533-1592), et du perchiste Renaud Lavillenie (1986). Leurs thèmes natals en diront un peu plus à ce sujet …

sacha guitry
Sacha Guitry

Sacha Guitry

Le surnom de Sacha Guitry était « Monsieur Moâ », nous disent Alain Paucard et André Bernard dans leur ouvrage (Sacha Guitry). Cette réputation d’être égoïste, narcissique et cabotin, ajoutent -ils, vient presque toujours d’altruistes : « des gens intolérants, fanatiques, désoeuvrés, incapables de trouver du plaisir dans leur propre compagnie et qui ne trouvent de salut qu’en répondant autour d’eux la contagion de leur altruisme (…) en empêchant [les solitaires] de jouir de leur vie intérieure, en les embrigadant dans leurs bonnes oeuvres, la politique, la pétanque, le bridge, les ragots, la sociabilité. » ( 🙂 )

Dans le thème de Sacha Guitry, on remarque un Ascendant dans le signe de la Vierge, assez sélectif et éventuellement solitaire. Dans la maison I,  apparentée à l’Ascendant, au « moi », est placé Uranus : Sacha Guitry se sent différent des autres et cultive sa singularité. Cette position planétaire n’incite pas du tout à se fondre dans la masse, au contraire.

Par ailleurs, le Soleil est conjoint à Mars et il est en opposition à Jupiter, ce qui suggère la possibilité de quelques accès d’égocentrisme (avec Mars), et un ego volontiers imposant (avec Jupiter).

Montaigne
Michel de Montaigne

Michel de Montaigne

Certains ont accusé Montaigne d’être égoïste. Il a déclaré en effet que « sa véritable profession, dans cette vie, était de vivre mollement, et plutôt lâchement qu’affaireusement. »

Montaigne s’est retiré de la vie publique, a vécu dans son château pour écrire ses Essais, ouvrage dans lequel il parle de lui-même. Cependant, à travers lui-même, c’est de l’humanité tout entière que le philosophe parle.

La conjonction Soleil -Neptune en Poissons, dans son thème, illustre bien une vie menée « lâchement » plutôt qu’« affaireusement ». En effet, cet aspect indique une forme de relâchement, une rêverie, une indétermination.

Par ailleurs, la présence de Saturne et d’Uranus dans la maison I (encore) renforce l’intérêt pour soi-même, car la maison I, qui est l’Ascendant, correspond au « moi ». Dans le cas de Montaigne, on remarque qu’il est centré sur lui-même, ce qui explique son caractère introspectif. Par ailleurs, Saturne peut évoquer un repli sur soi, et Uranus signale que le natif se sent foncièrement différent des autres.

Ainsi, Montaigne illustre une forme d’individualisme, assez peu courant à son époque, et la recherche de la connaissance de soi qui peut, dans une certaine mesure, être perçu comme un égoïsme. On voit que le goût de la solitude et l’égoïsme se touchent.

renaud lavillenie
Renaud Lavillenie

Renaud Lavillenie

Le grand champion (de saut à la perche) Renaud Lavillenie est -dit-on, dans les milieux autorisés- assez égoïste. Il a déclaré dans une interview au Monde : « La part d’égoïsme est nécessaire pour réussir. Si l’on ne pense pas à soi, on n’est pas apte à prendre certaines décisions difficiles. Une carrière d’athlète dure 15 ans au maximum. Il n’y a pas de place pour les erreurs et la perte de temps».

On voit dans le thème de ce grand sportif une répartition planétaire particulière. Une majorité de planètes sont situées dans l’hémisphère Est (à gauche), et notamment dans les maisons I, II et III. Ces maisons concernent nos motivations exclusivement personnelles. Renaud Lavillenie, dans la vie, agit par lui-même et pour lui-même.

Par ailleurs, Pluton, maître de l’Ascendant (la maison I) est situé en maison I, ce qui accentue, le centrage sur soi et l’affirmation personnelle, notamment pour conserver et exercer un pouvoir sur soi (Pluton), et peut-être sur les autres. 🙂 

On remarque d’ailleurs la force de travail du sportif dans cette position planétaire, et grâce à son attitude concentrée. Ce genre de thème montre aussi quelqu’un, après tout, qui compte avant tout sur lui-même …

Vénus, également, maître de la maison VII,  est située en maison I : le natif attire,  ramène vers lui-même l’énergie qui provient de l’extérieur et des autres.


Déjouer le piège de l’égoïsme …

– « Les anges viendront avec les prophètes et vous donneront ce qui vous appartient.

Donnez-leur ce que vous tenez, et dites-vous ceci : quand viendront-ils recevoir ce qui leur appartient ? »

(Jésus-Christ, St-Thomas) –

L’égoïste s’expose, plus qu’une autre personne, à la solitude et la dépression. Il peut prendre conscience de sa tendance à prendre aux autres sans donner, de son isolement, de sa recherche excessive d’auto-protection, ou de son égocentrisme à travers ses expériences, et rectifier son comportement. Il est vrai toutefois que dans une société de consommation et de distraction, les prises de conscience sont parfois difficiles, car les moyens de compensation et de fuite sont nombreux (et les marchands s’en réjouissent).

L’égoïste peut apprendre à donner, plutôt que toujours demander et prendre. En outre, il peut apprendre à donner gratuitement, c’est-à-dire sans rien attendre en retour, ce qui a un effet libérateur.

 Mathieu Ricard dans Plaidoyer pour l’altruisme explique qu’il s’agit d’accéder au détachement, d’élargir et d’approfondir le sens que l’on a de soi-même. L’égoïsme en effet est lié à une conception étroite de soi-même, celle d’un « moi » séparé des autres et du monde extérieur, ce qui est une vision limitée (et provisoire) de l’être humain. Toutes les sagesses spirituelles, le bouddhisme notamment, l’ont dit. Tout l’enseignement du Christ est explicite à ce sujet aussi.

Nous pouvons faire une découverte essentielle : les attitudes altruistes et la compassion apportent une joie et une plénitude à celui qui les exprime. Elles sont un remède aux souffrances des autres, mais aussi à notre propre souffrance, aux maux qui souvent rongent l’homme moderne …

Cependant, exercer une pression sur soi pour dépasser l’égoïsme n’est pas une solution, et ne sert qu’à ajouter un masque altruiste aux autres masques de l’égo. Krishnamurti dit que l’ego « peut varier d’un moment à l’autre, mais il reste toujours le moi, cette activité séparatrice et centrée sur soi, qui espère devenir un jour ce qu’elle n’est pas. »

Krishnamurti, dans ses méditations, suggère simplement de vivre totalement l’instant présent, de l’accepter totalement, et de cesser de se protéger contre la vie … 🙂

– « Ce qui vous appartient viendra à vous. » –


Anne L jesuisjecree.com

crédit photo : Pixabay