Donnez toutes leurs chances à vos trigones !

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En astrologie, l’aspect le plus puissamment bénéfique est le trigone. En général, quand on connaît l’astrologie, on est transporté de joie devant les lignes vertes (ou bleues) de notre carte du Ciel, car elles représentent NOS trigones ! 🙂

A savoir :

-Nos traits de caractère positifs …

-Un capital de karma positif, comme rétribution de nos bonnes actions antérieures, selon certaines thèses.

-Des « chances » qui vont jalonner notre route sur cette Terre.

Dans la prévision astrologique, le trigone jouit de la même réputation. Lorsqu’une planète de notre thème va être transitée par trigone, l’espoir renaît. L’horoscope annonce de bonnes choses pour nous. Parfois, nous escomptons à l’avance les bénéfices que nous pourrions recevoir : LA rencontre amoureuse avec Vénus, la réussite et l’argent avec Jupiter, par exemple …

Pourtant, le trigone qui nous a rempli d’espoir agit parfois comme un pétard mouillé et il ne se passe rien. C’est un peu rageant parce que les satanés carrés, eux, ont des effets bien visibles et tonitruants. Ils font de notre vie une traversée du désert, ou une saison en enfer d’un jour, d’un mois, d’un an.

Alors, notre idée avantageuse du trigone est-elle une légende ?

Le trigone est bel et bien un aspect bénéfique et il nous apporte beaucoup, mais nous n’en avons pas toujours conscience. Par exemple, il agit comme un rayonnement ou une foi qui nous apaisent, et que nous émettons. Sans le savoir, nous profitons de son effet protecteur et facilitant.

Le trigone est un aspect de « chance passive », un aspect détendu, ce qui a fait dire dans la littérature astrologique qu’il est aussi l’aspect qui domine le thème de ceux qui ne voient pas l’intérêt de faire des efforts. Alors -selon les mêmes sources- le trigone perd son effet positif pour ces natifs, et devient synonyme de passivité. Les chances potentielles sont gâchées, faute d’être soutenues par des actes. Ce n’est pas faux, mais développons ce point…

Certes, le manque de dynamisme ou de courage peut nous porter préjudice et desservir l’entourage qui en subit les effets. Il nous fait parfois passer à côté d’opportunités de la vie. Toutefois, l’être humain n’est pas voué à s’agiter continuellement. La prééminence accordée à l’action et, surtout, à l’extériorité est ancrée dans l’esprit de l’homme moderne; et nous en voyons chaque jour les effets destructeurs sur l’environnement naturel, dans les rapports entre les êtres humains ou le supposé progrès, par exemple.

Alors, certes, il faut agir lorsque cela est nécessaire. Cependant, la frénésie de l’action, et l’obsession pour les choses extérieures nous font aussi passer à côté des opportunités de la vie … et souvent !

Avec l’aspect astrologique de trigone, et pour laisser aux trigones toute leur puissance bienfaisante, il nous faut renouer avec le calme, la réceptivité, l’ouverture … Le trigone est un puissant sédatif naturel : il fait : « Ouf ! »

Les trigones nous apportent l’inspiration, un sentiment de joie, une profonde compréhension. Pour comprendre le trigone, mieux vaut être moins obnubilés par les faits, les événements, car le trigone agit au mieux lorsque nous cessons de vouloir imposer à la vie ce qu’elle doit nous apporter -croyons-nous- pour notre bonheur.

Le trigone nous souffle une bonne idée, nous inspire un geste généreux qui a un effet incommensurable.

Dans nos rapports avec l’environnement, le trigone nous apporte aussi le soutien d’autres personnes, de bonnes nouvelles, des solutions à nos difficultés. Et parfois, il s’agit aussi de l’événement que nous attendions, la rencontre, la promotion, par exemple …

L’état d’esprit adéquat pour recevoir les grâces du trigone est peu actif, sans trop de certitudes, ni fermeture mentale, un état qui rend apte, aussi, à voir les bienfaits que nous offrent la vie et les autres autour de nous. Nous attirons en fait la « chance passive » par magnétisme.

Lorsque Norman Cousins -dont le thème natal comporte un grand trigone, soit trois planètes dessinant un superbe triangle sur sa carte du Ciel- lorsque cet homme a vaincu une maladie grave, il a d’abord mis en oeuvre une stratégie, certes, mais il a aussi exprimé une foi, et opéré un profond lâcher prise. C’est ainsi qu’il est parvenu à se délivrer de son mal. Cela est bien l’effet caractéristique du trigone.

L’aspect de trigone est donc particulièrement puissant et bénéfique si nous sommes moins actifs, et plus réceptifs.

 

Anne L jesuisjecree.com

Les transits de Pluton, ou la mue plutonienne

Lorsqu’on connaît l’astrologie et qu’on sait que Pluton va transiter une planète ou un point de notre thème natal, on est inquiet, angoissé parfois … On se demande quelle calamité va s’abattre sur nous.

Pluton en astrologie est un principe de transformation, à un niveau profond. Il opère par une destruction, suivie d’une régénération.

Pluton est un principe de transcendance; il ne se préoccupe pas des besoins de sécurité de notre ego.

Ensuite, son transit sur un point de notre thème dure longtemps, plusieurs années : l’énergie plutonienne travaille en profondeur et, pour une part, de façon inconsciente.

Quoi qu’il arrive, nous allons assurément connaître une métamorphose.

Ce genre d’expérience nous fait peur parce qu’il nous rappelle la plus grande transformation (a priori), la mort. Rien de bien réjouissant, parce que nous associons la peur et la souffrance à l’idée de notre fin.

Cependant, dans le symbolisme astrologique (et dans tous les systèmes symboliques traditionnels, d’ailleurs), il n’y a pas de mort définitive : il y a toujours transformation d’un état à un autre, c’est-à-dire une renaissance.

Je vous propose de nous tourner vers la Nature pour mieux comprendre l’énergie plutonienne :

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Il ne s’agit pas de l’image d’un insecte mort. C’est une enveloppe, une dépouille, les restes d’une ancienne forme. L’insecte, lui, s’est métamorphosé; il a changé de peau et il est né sous une autre forme.

De nombreux insectes connaissent la métamorphose.

De l’oeuf, ils passent à l’état de larve ou de chenille, plutôt active et vorace. Puis, ils se transforment en nymphe immobile, qui ne mange plus du tout. Dans certains cas, cet état est celui de la chrysalide dans un cocon de soie, cachée dans une crevasse, ou suspendue à une branche. Ensuite, un insecte (ou, du moins, un insecte tel que nous le concevons généralement) naît.

En fait, la vie de cet insecte adulte est courte. C’est même l’état dont la durée est la plus courte, le temps nécessaire à la reproduction … Le cas le plus poignant est celui des éphémères, ces insectes dont la vie adulte ne dure que quelques heures.

La vie des insectes nous rappelle que la vie en elle-même est une suite de métamorphoses physiques et psychologiques. Nous traversons tous les mêmes étapes : la naissance, la puberté, le vieillissement, la mort. Ces étapes ne sont pas faciles à vivre. De plus, dans notre vie personnelle, de nombreuses expériences, plus ou moins intenses, ont une tonalité plutonienne : par exemple, le départ d’une personne importante, un divorce, la perte d’un travail, un revers financier, une maladie.

Ensuite, la métamorphose des insectes peut également suggérer la réflexion suivante : nous sommes obligés de reconnaître qu’il n’est pas possible d’accepter seulement de vivre des états stables, et d’exclure, de nier ou de refuser l’expérience des changements profonds. Nous sommes attachés à la vie, à notre vie, mais à quelle « vie » ? Cette vie qui nous est chère est un état stable, non la vie dans sa globalité, dans tous ses aspects.

Notre peur réelle est la peur du changement, de la transformation. Si quelqu’un qui est marié depuis vingt ans doit accepter contre son gré un divorce, son univers s’écroule, parce qu’il s’est attaché à cet état stable. La personne doit se défaire d’une identité, et de toutes ses identifications, et cela est très douloureux. Pourtant, il est certain qu’après un certain temps, cette personne renaîtra à elle-même, transformée.

Spirituellement, Pluton, sur le chemin de l’éveil demande un détachement et l’acceptation d’un vide. C’est la fameuse « mort de l’ego », bien que je ne sois pas certaine que l’ego meure … C’est en tout cas la cessation du contrôle que l’ego exerce, avec ses certitudes. C’est la fin de ses identifications, justement, pour dégager l’être authentique. Pluton symbolise ce dépouillement pour l’essentiel.

Dans l’univers collectif, les pertes importantes, qui nécessitent un deuil, sont très souvent un sujet tabou. On détourne le regard. Notre société a peur et refuse encore cette réalité. Par ailleurs, bien souvent, la mue fait désordre dans la société. Sur internet par exemple, on voit que certaines crises plutoniennes engendrent parfois des jugements : untel a des torts puisqu’il lui arrive malheur, ou il s’y est mal pris, etc. Ce lynchage, très en vogue actuellement, révèle cependant (de nouveau) la peur collective des transformations profondes, considérées comme des erreurs ou des échecs -voire des châtiments bien mérités … Ce phénomène a son corollaire : ces condamnations (mais parfois aussi certaines formes de compassion) rendent justement la crise pénible à vivre. Plus de tolérance, en réalité, nous rendrait à tous les métamorphoses plus faciles.

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Si nous acceptions un peu plus la réalité des transformations profondes et de la mort, je suis certaine que nous considérerions la vie autrement. Nous ferions d’autres choix. Car cette conscience nous pousse à aller davantage à l’essentiel : que voulons-nous faire de notre vie, pour les autres, pour nous-même ? Quelles sont nos priorités en tous domaines ? Quels sont nos rêves ? Les réalisons-nous ?

Cette lucidité nous rend plus humain … et pas forcément triste.

Je répète, mais c’est important, que l’énergie plutonienne est aussi celle par laquelle on sort, régénéré, d’une période difficile. C’est l’énergie de la renaissance …

Il n’y a pas de « mort » sans renaissance, ni de renaissance sans « mort » …

Cet article évoque seulement un aspect (certes important) de l’énergie plutonienne. Pluton, en effet, est la dernière planète qui a été découverte. De ce fait, en astrologie, les chercheurs sérieux savent que nous n’avons pas encore tout compris du principe plutonien. Nous avons à intégrer progressivement cette énergie, en tant qu’êtres humains.

Alors ses manifestations sont certes parfois incompréhensibles, douloureuses et révoltantes.

Uranus, Neptune, Pluton représentent des énergies qui ne font pas partie des expériences humaines ordinaires. Ils représentent la possibilité d’une évolution très profonde de l’humanité.

Anne L jesuisjecree.com

Une autre vision des transits planétaires (2)

Les transits planétaires ont potentiellement un rôle évolutif. Par ailleurs, ils reflètent parfaitement ce que nous émettons, et souvent, ce sont des aspirations contradictoires…

Lors du transit de l’une des trois planètes transaturniennes, Uranus, Neptune ou Pluton, par exemple, nous vivons des expériences qui échappent à notre volonté et qui bouleversent, à des degrés divers, notre vie.

Une initiation spirituelle

Ces planètes remettent en question notre égo tel qu’il s’est construit. Ce sont donc des expériences « difficiles », plus ou moins douloureuses, puisque nous avons créé notre égo et la vie qui va avec, pour nous protéger, résister, refouler, masquer (etc.) des éléments indésirables, des peurs, des blessures de toutes sortes.

Quand Uranus, Neptune ou Pluton viennent casser, dissoudre, ou brûler (au moins partiellement) cette carapace de l’égo, nous souffrons, nous libérons des « mémoires », dit-on parfois.

Pourtant, sur un plan spirituel, ces expériences nous font évoluer car elles nous ouvrent, nous éveillent. Nous pouvons effectuer des prises de conscience. Pour l’égo, il y a situation fâcheuse, déception, perte, traumatisme, chagrin, etc.

Il est vrai que ces expériences sont parfois très difficiles à vivre, et dans cet article, l’objectif n’est pas de vous dire qu’elles ne sont pas graves, ni de les minimiser !

Aspirations profondes et peur du changement

Supposons que vous viviez une perte dans la vie courante : vous perdez de l’argent ou votre emploi. Il est évident qu’en pareil cas, personne n’a envie de sauter de joie. On peut tout de même (au moins à certains moments) développer un sentiment de confiance, et se dire que cette expérience est la fin de quelque chose, et aussi le début d’autre chose. Ce qui est angoissant, c’est que l’on vit la fin, sans savoir quel sera l’avenir. Il y a un sentiment très inconfortable d’insécurité (une des formes de la peur).

Ce sont deux étapes : la crise, et la fin de cycle, que l’astrologie symbolise magnifiquement par :

– le signe du Scorpion et la maison VIII : on « perd », on se dépouille de la matière et on se transforme, on mute, on vit une initiation.

– le signe des Poissons (le douzième et dernier signe) et la maison XII : on est à la fin et le renouveau n’est pas encore là. On est obligé de lâcher prise, de développer une foi. Ce signe et cette maison sont pourtant symboles d’expérience spirituelle, et de possibilité d’éveil.

 Nous avons aussi une entière liberté dans le choix de l’interprétation de ces expériences. Alors, on peut se demander :

  • Cette perte d’argent ou de travail aura-t-elle une importance énorme dans 3 ans, 10 ans, 20 ans ?
  • Quelle nouvelle opportunité nous donne-t-elle ? (celle de faire autre chose ? de nous donner plus de liberté ?) 
  • Si vous aviez un travail stable et bien payé, quels étaient cependant les points négatifs de ce travail (l’ennui, la stagnation) ?
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  En fait, le transit d’Uranus (par exemple) exauce un souhait niché au fond de vous-même, une aspiration que vous avez ressentie. Cependant, vous aviez, en même temps, peur de le réaliser. Cette peur, c’est ce que vous vivez actuellement, avec le transit d’Uranus : le sentiment d’insécurité, la crainte de l’avenir ou du changement.

En fait, toute situation a deux faces et nous avons tendance à ne voir que la perte, parce qu’elle nous affecte. Mais quand on perd ce qu’on avait, on gagne aussi la possibilité de réinventer quelque chose de nouveau.

Anne L jesuisjecree.com

Une autre vision des transits planétaires (1)

Notre thème natal est un cliché, un arrêt sur image de la position des planètes dans le ciel au moment de notre naissance. Ensuite, les planètes poursuivent leur cours immuable dans le ciel et se déplacent dans différents secteurs de notre thème natal. Tantôt elles vont former des aspects en accord avec nos planètes natales, tantôt elles formeront des aspects en dissonance avec nos planètes natales. Ce phénomène astrologique se nomme les transits planétaires.

Les transits planétaires sont aussi la principale méthode prévisionnelle employée en astrologie : on peut formuler des hypothèses sur l’avenir en lisant les transits qui se formeront dans le futur sur un thème natal.

Je vous propose maintenant une réflexion plus poussée à propos des transits planétaires :

eb-main-cielD’abord, entre le Ciel et la Terre, il y a une synchronicité. Rien ne peut permettre d’affirmer que les transits planétaires provoquent des états ou des événements, mais ils en témoignent comme un miroir. Il y a une analogie entre le Ciel et la Terre. Cette idée parle seulement à l’hémisphère droit du cerveau … 🙂

Ensuite, lorsque les planètes circulent dans le ciel et qu’elles transitent, elles marquent des étapes, des rythmes, de façon assez neutre, somme toute. Ce que nous ressentons et ce qui se produit, comme événements, correspond au contenu de notre thème natal, activé par le transit et à notre façon d’animer ces énergies, selon notre état de conscience.

Notre thème natal est un cliché de nos schémas comportementaux, une carte de notre personnalité et de notre parcours possible. La construction de notre personnalité unique, et les événements de notre vie correspondent à ce thème natal (nos schémas) avec ces transits planétaires, et à nos propres choix, plus ou moins libres.

La preuve en est que deux personnes nées avec le même thème natal ne seront pas des clônes psychologiques et leurs expériences de vie seront sensiblement différentes, malgré quelques grandes lignes similaires, certainement décelables pour un astrologue. Ce qui va avoir un impact décisif sur la formation de la personnalité et sur le déroulement du parcours de chacun des deux natifs, c’est notamment l’éducation reçue, et comment chacun va vivre ses expériences, y réagir, personnellement, durant son enfance et ensuite.

Conclusion : je crée. Je crée ma vie. Il n’y a pas de planètes (entre autres) qui me dirigent. Cela signifie que les transits planétaires activent les schémas comportementaux qui m’appartiennent, en fonction de mon thème natal et de ce que j’en ai fait au fil de mon expérience de vie.

Si cette idée vous fait bondir, surtout en pensant à certaines expériences de votre vie que vous n’avez évidemment pas souhaitées, je vous propose en guise de réponse cette illustration :

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Un iceberg …

Ce que nous connaissons de nous-même, notre « conscient », c’est la partie qui émerge. Elle semble petite …

L’autre partie, plus grande et immergée, crée aussi notre vie.

De quoi cette partie immergée est-elle composée ? Je dirai pêle-mêle, selon différentes théories, toutes intéressantes :

  • C’est l’inconscient : tout ce qui n’est pas conscient. Voilà une définition large, à méditer.
  • L’inconscient, c’est aussi tout ce que nous avons mis « sous le couvercle » pour nous protéger, résister, survivre (etc.) lors d’expériences difficiles, et pour créer notre égo.
  • En plus de l’inconscient personnel, selon le psychiatre Jung, il existe un inconscient collectif, un ensemble de contenus psychiques, d’archétypes universels que nous partageons tous. Evidemment, cette théorie est en concordance parfaite avec l’astrologie, puisque les interprétations astrologiques sont sous-tendues par des mythes (qui sont des archétypes).
  • L’hérédité psychologique. La psycho-généalogie étudie notamment comme nous reproduisons l’histoire de nos ancêtres familiaux. (L’astrologie donne d’ailleurs des indices de cet héritage psycho-généalogique).
  • Le karma, la loi de cause à effet. La théorie de la réincarnation veut en outre que nous poursuivions dans cette vie certaines expériences de vies antérieures. Nous naissons avec un « bagage », qui est une autre forme d’hérédité, qui nous impose certaines expériences et certaines rencontres, dans un but d’apprentissage. L’astrologie karmique donne aussi des informations à ce sujet.

Alors, pour être un créateur conscient, il faut être … conscient, laisser émerger ce bloc mis sous le couvercle…

Astrologiquement parlant, et dans l’idéal, si nous accédons à un état de conscience plus élevé, les « mauvais » aspects (certaines conjonctions, les carrés, les oppositions, par exemple) ne sont plus désagréables à vivre …

Anne L jesuis jecree.com

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