Ari Boulogne et Delon

Ari Boulogne était-il le fils d’Alain Delon ? Toute sa vie, il a demandé à être reconnu par l’acteur qu’il pensait être son père biologique. L’astrologie n’élucide pas cette question, mais elle révèle la relation entre les deux hommes.

Cet article, non exhaustif, met en évidence les données astrales les plus remarquables dans la comparaison de thèmes. Elles parlent surtout d’Ari Boulogne dans sa relation à Delon…

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famille – crédit photo : Pixabay

Ari Boulogne est né sous le nom Christian Aaron Päfgenn, peut-être à la suite d’une relation brève entre Alain Delon et Christa Päfgenn, dite Nico, mannequin et égérie d’Andy Warhol et du Velvet Underground dans les années 60-70.

Deux demandes de reconnaissance en paternité ont été entreprises, l’une par Nico, l’autre par Ari, mais elles ont rencontré des obstacles légaux. Nico avait d’ailleurs oublié de déclarer Ari au consulat d’Allemagne à Paris, au moment de sa naissance.

Lorsqu’elle est enceinte, elle informe son compagnon, le réalisateur de cinéma Nikos Papatakis, de la situation et celui-ci rompt avec elle. Aujourd’hui, toutefois, le débat autour de la paternité d’Alain Delon se poursuit, en raison des déclarations de son biographe, qui cite Nikos Papatakis, comme possible père d’Ari Boulogne.

Ari a eu une enfance particulière : d’abord élevé par sa grand-mère maternelle, il a été pris en charge ensuite par Edith, la mère d’Alain Delon, qui était persuadée qu’il était le fils d’Alain. Nico devait se consacrer à sa carrière, sur fond de consommation de drogues dures.

On sait, si l’on a suivi les événements fondateurs de la vie d’Alain Delon, que ses parents se sont séparés alors qu’il était très jeune, et que sa mère s’est remariée avec un charcutier de Bourg-la-Reine. Alain Delon lui-même a été placé dans une famille, ce qu’il a très mal vécu, se sentant abandonné. Le manque de son père, en particulier, a été intense. Il a passé ses jeunes années à Fresnes, développant un sentiment d’appartenance en côtoyant les occupants de la prison. C’est de cette façon qu’il a tissé une affinité durable avec les milieux du banditisme.

Edith Boulogne a éduqué Ari en vouant un culte à Alain Delon, faisant miroiter sa venue, un jour, pour le reconnaître … Toutefois, au moment de l’affaire Markovic, pour l’éloigner des photographes, soit disant, elle l’a placé dans un pensionnat catholique de Montfort-l’Amaury, où il est resté 9 ans (de l’âge de 6 à 15 ans) et où se pratiquaient les châtiments corporels.

Sur le plan inconscient, sa prise en charge du jeune Ari apparaît comme une compensation, une réparation de l’abandon (relatif) d’Alain durant son enfance. Par la suite, elle reproduit le comportement qu’elle a eu avec Alain quand il était petit, en éloignant Ari dans un pensionnat où il n’est pas heureux, pendant 9 ans, comme Alain a été envoyé à Fresnes. Ari explique d’ailleurs dans une interview d’Ardisson qu’elle confondait beaucoup les prénoms, appelant souvent Ari « Alain ».

Au cours de son enfance, Ari voit tout de même sa mère à certaines périodes, et joue dans des films.

Alors qu’il était en pension, la mère d’Ari le cherchait, mais Edith avait tendance à soustraire le garçon de son influence, et la dénigrait parfois devant l’enfant -aux dires de celui-ci. Sur le plan psychologique, ce rejet d’Edith à l’égard de la mère d’Ari, Nico, la « mauvaise mère », est manifestement une projection inconsciente de son propre sentiment de culpabilité, en tant que mère.

Nico est revenue vivre en France à partir de 1972 et elle est devenue la compagne du cinéaste Philippe Garrel. Cet homme a été une figure positive pour Ari, qui a d’ailleurs joué dans un de ses films.

Aux seize ans d’Ari, cependant, la mère de Delon et son mari, qui semblent vouloir protéger ou s’approprier Ari, l’adoptent et lui donnent leur nom. Ils lui font faire un apprentissage de cuisinier. A ce moment-là, Ari fugue pour retrouver sa mère.

Durant toutes ces années, Ari n’a eu presque aucun contact avec Alain Delon. D’ailleurs, Alain Delon s’était fâché durablement avec sa mère à cause d’Ari (mais aussi à cause d’un lointain contentieux qui datait de son enfance).

A la suite d’une rencontre fortuite, Delon a eu l’occasion de dire à Ari : « T’es mon pote, mais tu n’as pas mes cheveux, ni mes yeux ; tu ne seras jamais mon fils. » Dans l’interview d’Ardisson, Ari explique aussi qu’il a eu un seul contact avec le fils d’Alain Delon, Anthony, qui lui a raconté qu’étant plus petit, en visite chez ses grands-parents, il a joué avec une voiture à pédales, sans qu’on lui dise à qui elle appartenait. Ari Boulogne se décrit comme « l’enfant du placard ».

Ari Boulogne – carte du ciel

Dans le thème d’Ari Boulogne, le Lion ressort, puisque le Soleil et l’Ascendant se situent dans ce signe. Le signe du Lion donne de l’importance à la relation du natif avec le père, et à sa recherche d’une reconnaissance. Le Soleil, situé en maison XII, évoque cependant un enfermement, une exclusion, et une « épreuve » liée au père (selon la terminologie des anciens astrologues). Ces données correspondent à l’expérience vécue par Ari Boulogne, « l’enfant du placard ». On voit que le rapport d’Ari à son père est avant tout inconscient. Au cours de sa vie, son individualisation passait par une recherche intérieure, et par la compréhension de son inconscient -c’est le sens de la maison XII.

Le carré Soleil-Neptune suggère qu’Ari a beaucoup idéalisé la figure paternelle -on l’y a poussé, et cela a été d’autant plus facile que son père est une légende reconnue publiquement. Cependant, l’enfant a fait l’expérience d’une terrible déception.

D’après ces données astrales, Ari devait également, au cours de sa vie, accomplir une quête d’identité. Neptune, dans son thème, indique des racines brouillées et incertaines. Le problème rencontré avec Alain Delon n’explique pas à lui seul la nécessité de cette quête d’identité : Neptune parle aussi de son hérédité maternelle, par exemple de son grand-père opiomane, de sa mère également dépendante aux drogues dures et, sans doute, d’importants secrets de famille, comme la participation d’un des membres au régime d’Hitler, comme Ari en a fait état lui-même. On comprend que l’inconscient familial est puissant – ce qui explique par exemple les oublis et les complications liées à la déclaration de la naissance d’Ari.

L’opposition Soleil-Saturne est à mettre en correspondance aussi avec l’absence du père, qui a été vécue douloureusement. Sur la carte du ciel, on constate une superposition de cette opposition et des Noeuds lunaires, ce qui donne au manque paternel un sens karmique. Cela signifie que cette expérience est reliée au passé, aux générations précédentes, voire aux vies antérieures, si l’on admet l’idée de la réincarnation des âmes.

Comme cela a déjà été dit, l’astrologie n’est pas l’outil idéal pour déceler une paternité biologique. Par ailleurs, une preuve de paternité ne résout pas tout : un homme qui n’a jamais accepté l’idée de sa paternité ne change peut-être pas sa prise de position avec une preuve biologique.

Alain Delon – carte du ciel

Cependant, la synastrie (la comparaison des deux thèmes) d’Ari Boulogne et d’Alain Delon présente une curiosité : le Soleil d’Alain Delon se situe à la même place que Neptune dans le thème d’Ari, dans la maison IV. Le Soleil est le symbole paternel. Or, le Soleil d’Alain Delon se situe dans le secteur des origines, pour Ari. C’est évidemment troublant. On peut en conclure l’idée suivante : qu’Alain Delon ait été ou non le géniteur d’Ari Boulogne, il apparaît comme le père archétypique (le père « idéal ») dans le psychisme d’Ari Boulogne. Il incarne aussi le « problème père » d’Ari Boulogne. C’est tout ce que l’on peut assurer.

En effet, les Soleils des pères biologiques ne sont pas systématiquement dans la maison IV de leurs enfants ; ce serait simpliste. Généralement, il est assez rare que le Soleil du père tombe dans la maison IV de son enfant – car le Soleil peut se trouver dans les onze autres maisons astrologiques. En revanche, quand quelqu’un rencontre un individu dont le Soleil tombe dans la maison IV de son propre thème, les deux personnes partagent des expériences intimes et familiales, et la notion de « père » est au cœur de leur relation. La personne représentée par le Soleil peut même avoir des comportements paternels.

Un rapport parental entre Ari Boulogne et Alain Delon est donc signifié ici, mais ce rapport est psychologique, et pas forcément biologique. Alain Delon est donc une figure paternelle pour Ari ; il lui semble familier et ils partagent ensemble des préoccupations familiales, liées aux racines et à l’inconscient (en effet !)

Dans l’histoire d’Ari, on remarque que la paternité d’Alain Delon est exprimée uniquement dans le discours des proches -sa propre mère et la mère d’Alain Delon. Un lien fort a donc été créé entre Ari et Alain Delon, de cette manière, mais de façon unilatérale.

D’ailleurs, on peut remarquer que l’histoire que l’on connaît est inscrite sur le plan astrologique -en effet, dans la synastrie entre les deux personnes, le thème d’Alain Delon parle beaucoup moins que celui d’Ari. L’interaction entre les deux personnes semble déséquilibrée.

père – crédit photo : Pixabay

Par ailleurs, le Soleil d’Alain Delon est également en carré du Soleil, de Saturne (approximativement) et des Noeuds lunaires du thème d’Ari.

Pour Alain Delon, Ari est un inconnu et il ne souhaite pas le connaître davantage. Les Soleils des deux hommes en aspect de carré montrent deux personnes qui se dérangent mutuellement, car leurs volontés sont en désaccord. Chacun désapprouve ce que l’autre est, ce qu’il prétend être, et ce qu’il recherche : Ari, avec le Soleil en Lion, a en lui un orgueil blessé, et il demande à être reconnu au grand jour. (Le Soleil en maison XII et les aspects dissonants au Soleil signifient que cela ne va pas de soi.) Au contraire, Alain Delon, à travers un Soleil en Scorpion, privilégie le secret et le mystère. Il ne veut pas qu’on parle de cette histoire dans les médias. Il considère qu’il n’a pas à se justifier auprès des autres et encore moins auprès du public. Il se comporte comme s’il détenait un savoir qu’il ne livre pas complètement. Ce comportement est aussi lié à la tendance du Scorpion à la manipulation. De plus, la situation stagne car deux signes fixes comme le Lion et le Scorpion restent sur leurs positions.

Sur le plan psychologique, Alain Delon perpétue lui aussi l’abandon qu’il a connu jeune, en refusant de reconnaître son fils (supposé). Certes, il a peut-être fait des recherches à ce sujet et a de bonnes raisons de penser qu’Ari n’est pas de lui. Cependant, s’il est certain de ne pas être son géniteur (ou s’il considère qu’il n’a pas de responsabilité envers lui), il ne lui donne pas d’explications claires. Ainsi, le flou neptunien demeure. Ce refus de parler clairement peut s’expliquer par du rejet, de l’hostilité. Il provient de toute façon de raisons situées dans l’inconscient. Ce silence fait durer, à la fois le lien entre les deux personnes et la situation sans issue.

En effet, la conjonction entre le Soleil d’Alain Delon et Neptune du thème d’Ari évoque la puissante projection inconsciente qui scelle leur relation : Ari est privé d’une partie de son histoire et de son identité, et il recherche (vainement) la reconnaissance d’un père. De son côté, la projection inconsciente d’Alain Delon est qu’il rejoue avec Ari sa propre problématique de recherche du père, qui n’est pas résolue. Alain et Ari souffrent en fait du même problème et réactivent ensemble leurs conflits intérieurs.

Dans la relation entre Ari et Delon, le carré approximatif de Saturne du thème d’Ari au Soleil d’Alain Delon démontre qu’Ari manifeste de la dureté envers Delon, au fond pour se défendre et se protéger. Les témoignages d’Ari ne font pas état de cette dureté, mais ces sentiments personnels peuvent être projetés sur Alain Delon qui les exprime face à Ari, en ayant une attitude sèche et fermée, (si l’on en croit le témoignage d’Ari). Sur le plan astrologique, cet aspect montre qu’au fond, Ari veut contrôler Alain Delon. Il voudrait (par exemple) l’empêcher d’agir selon sa propre volonté, d’être libre et de rayonner ; il peut éprouver une hostilité à l’égard de sa créativité, sa célébrité, ou de son pouvoir (sa richesse). Ce fond d’hostilité vient du fait qu’il ressent un manque personnel, et qu’il est moins à l’aise sur ces points.

L’ étude précise de cette partie de son thème permet de révéler une importante blessure narcissique d’Ari Boulogne. L’attitude fermée de Delon à son égard (et dont j’ai dit plus haut qu’elle fait durer le problème) est manifestement une projection inconsciente : Ari éprouve un sentiment d’insuffisance face à Delon. Cependant, c’est un sentiment qui le concerne, au fond (Delon n’y peut rien). On peut dire que Delon est pour lui une image idéalisée et inaccessible, tandis qu’Ari a une douloureuse conscience de ses propres manques. Si on se limite à parler de la vie d’Ari pour expliquer l’origine de ce problème, on peut dire que l’enfant qui n’a pas été reconnu, en a conclu qu’il n’était pas digne d’amour, qu’il n’était pas à la hauteur de ce père idéal.

Le carré Saturne-Neptune, qui est relié à son Soleil, correspond à la poursuite d’un idéal inaccessible, de manière irréductible. Globalement, ce carré est projeté inconsciemment : Ari exprime Neptune qui cherche une fusion parfaite avec son père idéal, pour être sauvé, et Delon joue Saturne qui reste dur et sans cœur. Ari veut que quelqu’un lui apporte ce qui lui manque ; ce quelqu’un est Delon, mais il ne veut pas de lui. Ce carré peut également être mis en correspondance avec la lutte d’Ari contre sa dépendance aux drogues -le processus est le même. Dans l’éducation d’Ari, le carré Saturne-Neptune peut également être mis en correspondance avec le contraste entre une famille ordinaire, les Boulogne, qui veulent faire de lui un gars stable, quitte à le reclure, et la vie d’artiste (passionnante et terriblement malsaine) de sa mère. Ainsi, pour schématiser, on peut dire que les Boulogne sont représentés par Saturne, et Nico est symbolisée par Neptune. Cependant, pour résoudre ce conflit, Ari devait faire un travail sur lui-même, de connaissance de soi, et d’acceptation de soi.

Il est évident qu’Alain Delon vit également une problématique proche, même si son thème ne comporte pas les mêmes aspects planétaires et s’exprime différemment.

Epilogue : Ari a pris le parti de sa mère. Celle-ci est décédée en 1988 d’un accident de vélo, alors qu’elle avait réussi à se libérer de la drogue et menait une vie saine. Ari, dans sa quête d’identité, a déclaré qu’il aurait souhaité, finalement, s’appeler Päffgen.

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Ari Boulogne, « l’enfant du placard », a été le point focal de l’inconscient de ses proches – dont la famille d’Alain Delon. Cependant, lui aussi a fait des projections inconscientes; on le voit avec Alain Delon, qui a été un mirage pour lui. Dans cette histoire, on peut constater que chacun des acteurs a joué son rôle, souvent en automate, en reproduisant des schémas du passé. (C’est évidemment plus facile à percevoir de l’extérieur et dans une étude astrologique.) Certes, la vie d’Ari Boulogne a été marquée par une recherche de paternité, qui est restée vaine, mais il s’agissait surtout pour lui de trouver sa propre identité -une quête plus essentielle pour lui. Le rapprochement d’Ari et d’Alain Delon montre qu’ils partageaient tous les deux la même problématique.

Chacun hérite d’un ensemble de conflits qui viennent du passé, et qu’il doit comprendre plus en profondeur. Les relations que l’on a dans la vie sont des occasions de mieux comprendre ces conflits – à condition de les analyser. En effet, ce qui est inconscient en nous-même, est manifesté par les autres (ce sont les projections inconscientes, dont je parle dans cet article). L’astrologie est un moyen de comprendre ses propres conflits intérieurs et ses relations.

Anne L jesuisjecree.com

Si vous ressentez le besoin de mieux vous comprendre, ou de mieux comprendre une relation, vous pouvez demander une étude astrologique. Je propose aussi des études d’astrologie psycho-généalogique. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à écrire à : anne@jesuisjecree.com. Consultez la page des consultations en cliquant ICI.

Pourquoi devons-nous attendre dans la vie ?

Il n’est pas agréable d’attendre; et l’impatience prévaut dans une société consumériste. Découvrez, dans cet article d’astrologie, les significations des périodes de latence que nous expérimentons tous.

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On doit attendre, par exemple, une décision officielle, un nouveau travail, un logement ou un contrat, etc. Dans la vie, certains délais sont à prévoir avant d’obtenir ce qu’on souhaite, souvent pour des raisons pratiques. Cependant, on subit parfois une attente qui nous semble anormale.

« Plus on désire une chose, plus elle se fait attendre. » (proverbe français)

On attend parce qu’on est un individu à l’intérieur d’une société, et qu’on doit adapter ses exigences personnelles à une situation collective, impliquant des délais. En ce sens, l’attente est un fait que l’on doit accepter ; elle fait partie de l’éducation à la tolérance. A cet égard, l’attente contribue à réduire la propension de chacun à la dépendance psychologique ; et elle libère l’individu de ses tendances infantiles à la « toute-puissance ».

Au contraire, dans la société moderne, les gens ne veulent plus beaucoup attendre et revendiquent la satisfaction immédiate de leurs désirs -souvent matériels. C’est la société de consommation, qui favorise l’intolérance, l’infantilisme et la violence.

D’ailleurs, s’il y a tant d’attente, c’est souvent parce que les gens veulent la même chose en même temps. Ils sont animés des mêmes envies et succombent aux mêmes convoitises, mus par un effet de mode provoqué par la publicité. La personne, dans une telle société, garde un instinct grégaire, de « troupeau », et elle ne s’individualise pas réellement.

D’ailleurs, le comble est que faire la queue dans des files d’attente est devenu un métier à part entière aux Etats-Unis, pour obtenir des produits recherchés, comme des billets de concert ou le dernier smartphone. Il existe aussi une option « coupe-file » payante, dans certains aéroports ou certains musées (etc.) Le moins qu’on puisse dire est qu’il s’agit d’un service opportuniste et rentable pour lutter contre les temps d’attente ! Il peut aussi paraître immoral et cynique, voire absurde -si tout le monde choisit l’option « coupe-file », celle-ci perd son sens. Qu’on se rassure (ironie) : il s’agit d’un service qui repose avant tout sur l’inégalité entre ceux qui paient et ceux qui ne paient pas leur droit de passer devant les autres ! Dans une société à la dérive, de nouveaux services éclosent …

« Le véritable travail, c’est de savoir attendre. » (Jean Rostand)

Si l’attente est autant décriée, c’est parce qu’elle est considérée comme un moment de vide inutile.

En astrologie, certains phénomènes comme la rétrogradation des planètes, ou certains symboles comme Saturne, correspondent souvent à des phases d’attente. En effet, les rétrogradations remettent en question nos plans, et la planète Saturne ralentit le rythme des événements. On peut anticiper ces périodes, ce qui est bénéfique psychologiquement. De même, dans la société, le fait de prévenir les personnes qui doivent attendre de la durée de leur immobilisation favorise plus de sérénité ; il a été prouvé que cette information aide à mieux accepter l’attente.

De plus, si nous devons attendre plus que de raison une réponse, une décision, un feu vert, cette expérience languissante a assurément une signification. Elle peut correspondre à la nécessité, pour nous, de faire des prises de conscience. Il s’agit souvent de relier ce que nous vivons extérieurement à notre état intérieur, par exemple, une peur, un doute profond, etc. L’attente nous pousse à méditer, pour mieux comprendre le sens de notre vie et peut-être, nous recentrer, ce qui est positif.

L’attente est un temps de maturation. En effet, la satisfaction de nos désirs est différée, ce qui nous construit, nous rend plus patients, donc plus capables de faire des réalisations importantes et de créer -plutôt que de consommer passivement des produits.

En outre, l’attente parfois donne plus de valeur au résultat. Elle permet de construire notre vie sur des bases plus solides. Le temps d’attente devient alors un temps d’approfondissement qui nous renforce. Le temps qui passe peut donc être mis à profit pour réévaluer l’importance de ce que nous recherchons.

L’attente est parfois un moment de remise en question personnelle. D’ailleurs, cette période de latence peut être rattachée à la notion de karma, la loi de cause à effet, et elle peut nous donner l’occasion de mener une réflexion, par exemple sur des choix que nous avons faits dans le passé, qui étaient trop impulsifs, inconsidérés, imprévoyants, etc. Il s’agissait des excès jupitériens, par exemple, de Jupiter, le principe opposé à Saturne.

L’attente demande aussi de développer de la souplesse et un sens de l’adaptation aux circonstances. En effet, parfois, l’attente induit du doute quant à la satisfaction future de nos désirs. On n’est plus certain de recevoir ce qu’on convoite : il s’agit dans ce cas d’un apprentissage au détachement. Nos attentes nous rappellent que rien n’est acquis. Par ailleurs, comme nos attentes ont souvent comme présupposé une exigence, elles nous réapprennent l’humilité.

Quand on attend, on gère sa frustration, son amertume et parfois sa colère. On doit prendre en considération son impuissance -et on peut le faire tout en développant en même temps une forme de sérénité.

Souvent, dans ces situations, nous recontactons des blessures anciennes qui n’ont pas été guéries (des blessures personnelles et des blessures de notre arbre généalogique, voire de nos vies antérieures -si nous admettons la thèse de la réincarnation des âmes.) Nous revivons par exemple des mémoires de tristesse, d’absence, de peurs et de langueur.

Par ailleurs, l’attente implique un état d’esprit d’anticipation. Elle repose sur l’imagination et sur le désir. En cela, les sages d’Extrême-Orient nous rappellent que seul l’instant présent est réel ! L’attente est un état illusoire. On est donc invité à ne pas trop cultiver les émotions qui accompagnent l’attente en vivant trop dans l’imaginaire.

« A qui sait attendre le temps ouvre ses portes. » proverbe chinois

Enfin, l’attente peut s’inscrire dans une fin de cycle : on attend parfois parce qu’on doit clore un chapitre de sa vie. L’attente donne la possibilité de faire ce travail plus en profondeur. Il s’agit d’effectuer un bilan de la période qui s’achève et des expériences que l’on a vécues (dans un emploi, dans un lieu, etc.) L’état d’impuissance, et l’obligation de ne pas agir tout de suite, incitent à se tourner vers l’intérieur, pour faire une introspection. L’attente en ce cas est une porte vers la connaissance de soi.


Anne L jesuisjecree.com

3 clés pour débloquer un problème persistant

Nous sommes tous confrontés à des problèmes que nous n’arrivons pas à résoudre, et qui durent. Ils se perpétuent pendant des mois, pendant des années, ou la vie entière. Ce sont des problèmes constants, opiniâtres et permanents, qui ne nous abandonnent pas 😉 . Ils sont fidèles.


Notre problème peut impacter n’importe quelle sphère de notre vie. Ce peut être un petit fardeau personnel qui nous rend la vie compliquée. On a aussi l’impression qu’il gâche notre existence, qu’on ne peut pas vraiment profiter des bons moments, avec ces chaînes !

Devant cet écueil dressé devant nous, et sur lequel on bute constamment (dans la profession, par exemple), on ne peut pas se réaliser ; et notre existence, à nos yeux, manque de sens.

Nos relations (familiales) nous empêchent d’être vraiment à l’aise, d’exprimer ce que nous sommes. Ou bien nos problèmes financiers nous privent de la sécurité et de la confiance dont nous voudrions profiter sereinement !

Certes, on peut apprécier l’instant présent malgré nos soucis. De nombreux articles sur ce site développent ce sujet. Dans celui-ci, il est question de faire face à notre problème pour lui trouver une solution bien concrète. (On prend le Taureau par les cornes !)

La question qui se pose donc est : pourquoi ne parvenons-nous pas à régler certains de nos problèmes ?

Cet article propose 3 clés pour comprendre ce qui rend nos problèmes chroniques, et comment débloquer la situation.

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Première clé : le découragement.

Nous avons effectué diverses tentatives pour résoudre notre problème (de manque d’argent, par exemple), mais nous n’y sommes pas parvenus : nous avons alors tiré des conclusions sur notre expérience, et nous avons émis des pensées négatives : « je ne suis pas doué(e) ! » « Je n’y arriverai jamais. » « A quoi bon essayer encore. » « Je me suis résigné(e). »

Ce sont ces explications, formulées après nos tentatives pour remédier à notre embarras, qui ont provoqué des sentiments négatifs, de la tristesse, de la démoralisation et de l’amertume.

De plus, ces idées sont à présent enregistrées et automatisées en nous-même. Elles agissent comme un programme bloquant – ce sont des croyances limitantes. Ces idées, ce sont les « prompts » de notre vie sous Intelligence Artificielle (les « prompts » sont les instructions données à une I-A générative pour obtenir un texte ou une image, par exemple.) Ces idées génèrent donc des limitations, dans le domaine financier, par exemple.

Les questions à se poser de toute urgence sont : avions-nous vraiment identifié notre problème ? Avions-nous choisi la bonne solution pour le résoudre ? Avons-nous essayé différentes solutions ? Pourquoi cela n’a-t-il pas fonctionné ?

Actuellement, notre plus grand blocage est ce découragement. Il est plus important que le problème que nous avions au départ ; il agit comme un virus informatique qui a été mis en place dans notre logiciel, par nous-même, et qui nous limite.

Pour travailler sur cette difficulté, il peut être nécessaire de faire le point sérieusement, probablement de faire appel à un professionnel, car on ne change pas un programme élaboré et maintenu pendant plusieurs années en quelques minutes (et encore moins en lisant des articles ou en regardant des vidéos sur internet, car il faut passer à l’action). On peut demander une consultation ou un accompagnement, afin de détricoter les croyances erronées, ce qui prend du temps et nécessite l’appui d’une personne extérieure.

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Deuxième clé : une mauvaise identification du problème

Nous n’arrivons pas à résoudre notre problème, parce que nous ne l’avons pas vraiment identifié. Nous n’utiliserons donc pas la bonne stratégie pour lui apporter une solution.

Si nous n’arrivons pas à identifier notre problème correctement, nous pouvons faire un travail pour identifier notre propre désir. Pour pouvoir faire cette recherche, il faut se baser sur les sentiments de frustration que l’on éprouve. Pendant quelques semaines ou quelques mois, on peut prendre des notes à chaque fois que l’on éprouve de la frustration. On note sur un carnet le jour, l’heure, le contexte. Par exemple, si l’on ressent de la frustration quand on est seul, ou si c’est lorsqu’on pense à sa famille que l’on se sent mal, ou si c’est aller au travail qui nous ronge (etc.), nous pouvons diagnostiquer le problème, formuler notre désir, et ensuite dire ce que nous souhaitons faire pour nous sentir plus en paix.

Cette méthode est également intéressante pour les personnes qui ne savent pas ce qu’elles veulent dans la vie ; elles peuvent apprendre à se connaître et à identifier leurs désirs en partant du sentiment de frustration qu’elles ressentent. (Ces personnes ont souvent été dirigées par de fortes personnalités durant leur enfance, et elles ignorent leurs propres envies. Voir à ce sujet l’article « Esprit de décision, es-tu là ? »)

Par ailleurs, nous pensons peut-être avoir des manques et des besoins, mais ceux-ci ne correspondent pas vraiment à la réalité. Par exemple, nous croyons peut-être avoir besoin de plus d’argent, ou bien nous pensons avoir besoin d’un partenaire dans votre vie pour atténuer certains sentiments de mal-être.

Dans le cas où le problème est mal identifié, il est nécessaire de nous appuyer uniquement sur les faits : si nous pensons avoir besoin d’argent , on peut prendre note de nos rentrées d’argent et de nos dépenses pendant au moins un mois, et nous pourrons (avec l’aide d’un professionnel) tirer les conclusions les plus exactes. Notre besoin réel est peut-être d’apprendre à mieux gérer nos finances, etc.

Si nous pensons guérir un mal-être en nous liant avec quelqu’un, on procède de la même façon, on s’appuie sur du factuel : on peut se remémorer nos relations passées, l’harmonie qui y régnait et notre état intérieur. On ne fixe pas notre mémoire uniquement sur les débuts de la relation, mais aussi sur la période qui a suivi. Même si chaque relation est différente, le climat des relations passées nous donne une idée de la relation que nous pouvons établir avec quelqu’un. En réalité, la présence d’un partenaire dans notre vie ne nous permettra pas forcément d’apaiser notre mal-être, si nous avons une relation difficile avec nous-même. Notre besoin réel est peut-être de développer davantage la connaissance de soi, pour pouvoir établir de meilleures relations avec une autre personne.

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Troisième clé : les bénéfices secondaires

Nous ne résolvons peut-être pas notre problème, parce que la situation dans laquelle nous nous trouvons nous apporte des bénéfices secondaires, et ces avantages dépassent la frustration que nous ressentons, aussi forte soit-elle.

C’est une certitude établie : si nous ne profitions pas de certains avantages dans cette situation, nous l’aurions déjà changée !

Cependant, pour bien comprendre cette idée de « gains » secondaires, il faut savoir que l’évaluation des bénéfices induits dans la situation est subjective. Elle est construite sur des croyances que nous avons sur nous-même, de longue date, sur des croyances que nous avons sur les autres, et sur des conditionnements que nous perpétuons comme un programme immuable.

=> L’être humain n’agit pas selon des critères objectifs et raisonnables, comme il le croit, mais il agit en fonction de ses schémas internes, dont la plupart sont enfouis au fond de son inconscient.

Ce sont ces programmes qui nous poussent à agir de façon inappropriée, et selon des critères inadéquats (enfin, cela dépend du point de vue auquel on se place !) Par exemple, nous restons avec notre partenaire alors que la relation est à bout de souffle, parce qu’elle nous permet de perpétuer un état de dépendance, comme avec un de nos parents durant notre enfance. Autre exemple : nous manquons d’argent parce que nous perpétuons un sentiment de pénurie et des peurs, que nous avons déjà bien connus dans le passé, et/ou que nos ancêtres familiaux ont connus dans les époques passées … Les « gains », dans ce cas, sont notre attachement à l’habitude, notre dépendance au connu, ou notre fidélité à notre famille.

Prendre conscience de ces parts de soi-même oubliées ou méconnues est essentiel. C’est pour cela que la connaissance de soi, le travail sur soi et l’auto-observation, mis en perspective à l’aide du symbolisme astrologique (interprété par un astrologue compétent) est une démarche non seulement utile mais indispensable.

Les consultations d’astrologie et les accompagnements par téléphone ont cette fonction. Principalement, l’astrologie peut nous aider à développer plus de conscience, progressivement (nous sommes sur Terre pour faire ce travail, en tant qu’âmes).

A court terme, nous pouvons également travailler pour dépasser nos limitations et réaliser nos (véritables) objectifs, en nous permettant de nous développer et de nous épanouir.
En consultation ou en accompagnement d’astrologie, on travaille à partir du problème que vous rencontrez actuellement, pour vous amener à le résoudre concrètement, tout en travaillant la connaissance de soi (tout est relié.)

Ecrivez-moi à anne@jesuisjecree.com. Regardez la page des consultations en cliquant ICI

Anne L jesuisjecree.com

Le couple Adriana Karembeu et Marc Lavoine est marqué par le duo Lune-Uranus. Et le vôtre ?

Le couple de célébrités le plus remarqué en cet été 2024 est Adriana Karembeu et Marc Lavoine. Cet article d’astrologie commente l’aspect planétaire majeur entre les thèmes des deux amoureux, donnant à cette relation son caractère propre, et son sens évolutif. Et vous, connaissez-vous les énergies qui animent votre couple ?

 Les faits

Le journal Paris Match a révélé cette nouvelle histoire d’amour récemment, et les autres journaux « people » en parlent beaucoup. On en est informé au détour d’une recherche sur internet. On apprend par la même occasion que le chanteur Marc Lavoine sort un nouvel album et qu’Adriana Karambeu vient de publier un livre autobiographique …

Cette aventure sentimentale étonnante a donc commencé le 4 mai quand Adriana Karembeu a révélé dans une émission de télévision (50′ Inside) qu’elle avait appris le français grâce aux chansons de Marc Lavoine, déclarant même : « Je suis amoureuse de ce mec, en plus. Il ne le sait pas. Chut ! »

Sur ces entrefaites, Marc Lavoine a fait un commentaire, dans la même émission : « Evidemment que ça m’a fait plaisir. La vie vous apporte parfois des satisfactions. Celle-ci en est une. » Puis les deux personnes ont fait connaissance et le 20 juin (jour du solstice d’été), les amoureux ont été surpris par des paparazzis en train de s’embrasser à Saint-Germain-des-Prés -haut lieu mythique, parisien, français, à la fois romantique et chargé d’histoire intellectuelle, littéraire, artistique …

On apprend qu’Adriana Karembeu avait depuis longtemps un faible pour Marc Lavoine, qu’elle avait entendu lors d’une interview, toujours dans la même émission (50′ inside, décidément).

Parlant de son livre qui vient de sortir, elle a aussi déclaré dans Paris Match qu’à plus de cinquante ans, après son divorce, elle pensait sa vie de femme terminée, « et puis j’ai rencontré cet homme-là, et peu importe son nom, il m’a fait réaliser que tout ne faisait que commencer. Et que ça peut être encore mieux qu’avant… » Pour les journaux people, il semble que c’est bien de Marc Lavoine qu’elle parlait (c.q.f.d.)

Lune-Uranus, l’aspect planétaire principal entre les deux thèmes

D’emblée, en comparant les thèmes natals des deux amoureux, on remarque l’élément majeur de la synastrie : des conjonctions Lune-Uranus réciproques. Elles seront commentées dans cet article; toutefois, il y a beaucoup d’autres aspects qui tissent cette relation.

Dans le thème natal d’Adriana Karembeu, la Lune est située à 27°45 du Lion, et dans le thème natal de Marc Lavoine, Uranus est à 29°46 de ce signe. Il s’agit d’une conjonction, car les deux planètes sont presque à la même place -à 2° d’écart (d’orbe). Ce qui est particulier, rare, insolite, est que la Lune du thème de Marc Lavoine, positionnée à 15°31 de la Balance, est également en conjonction d’Uranus d’Adriana Karembeu, à 12°40 du même signe. Le même aspect s’effectue de façon mutuelle dans les deux thèmes. (Les Lunes noires sont aussi concernées par ces aspects réciproques).

C’est donc clairement une relation placée sous le signe de cette conjonction planétaire truculente.

Une rencontre choc et médiatique

Elle est à mettre en correspondance avec le côté inattendu, surprenant de la relation.

La conjonction Lune-Uranus est aussi significatrice d’une histoire d’amour médiatique qui s’est nouée à la télévision et sur les réseaux sociaux, à travers des confidences – exposées publiquement (Lune-Uranus). La conjonction Lune-Uranus associe en effet vie privée et médias ; de plus, le Lion est un signe d’extériorisation sociale. La conjonction inter-thèmes Lune-Uranus dans le thème natal d’Adriana Karembeu s’effectue dans ce signe qui met les événements en pleine lumière.

Selon un point de vue plus négatif, les aspects Lune-Uranus évoquent deux célébrités qui exposent leur vie privée. Et l’on peut remarquer un à-propos étonnant entre ces révélations sentimentales et l’actualité promotionnelle qui est associée. Leur amour n’est sans doute pas factice, mais une évidente intrication entre vie privée et vie publique ressort, et ils en jouent. Le niveau émotionnel, privé, et la promotion s’entremêlent pour former une sorte d’écosystème propice à une influence maximale.

Sous l’influence des conjonctions Lune-Uranus entre les thèmes de naissance, Marc Lavoine et Adriana Karembeu forment évidemment un couple médiatique dont on parlera beaucoup à l’avenir, c’est certain ! Les deux amoureux pourraient aussi concevoir des projets communs à la télévision ou au cinéma, par exemple, à moins que leur « story », dans les journaux « people » et sur les réseaux sociaux, fasse office de feuilleton pour leurs fans …

Un principe féminin lunaire libéré par Uranus

Dans cette histoire sentimentale, on voit la femme qui prend l’initiative en déclarant sa flamme et l’homme répond à son invite. Ceci est caractéristique de la conjonction Lune-Uranus, puisque la Lune est le principe féminin, et Uranus symbolise une originalité, dans le symbolisme de l’astrologie. C’est une femme « libre » qui est donnée à voir au public. C’est aussi le titre du livre d’Adriana Karembeu, Libre.

On voit aussi, avec les conjonctions Lune-Uranus, que la relation entre Marc Lavoine et Adriana Karembeu est un cadre dans lequel ils peuvent parler facilement de ce qu’ils ressentent, face au public ou dans l’intimité. Cette expression de soi est rendue possible, parce que chacun arrive à prendre ses distances avec ses propres affects -effet « magique » d’Uranus.

=> Une relation est un contexte qui donne à chacun des possibilités nouvelles pour s’exprimer différemment. (A l’inverse, la relation à autrui peut également limiter l’expression des individus.)

Cette rencontre Lune-Uranus fait redécouvrir à Adriana Karembeu que l’amour n’est pas fini à cinquante ou soixante ans. Ce sentiment doit être partagé par Marc Lavoine, puisque les conjonctions Lune-Uranus évoquent une rupture avec les modes de pensée et les modes de vie figés, fades.

Les points plus critiques du contact Lune-Uranus

Attention, les conjonctions Lune-Uranus entre deux thèmes peuvent être délicates à manier, en raison des contradictions que ces planètes représentent. Les amoureux peuvent ressentir tour à tour de la dépendance affective et un besoin de liberté (mais pas en même temps, évidemment) -Marc Lavoine a d’ailleurs divulgué dans les médias qu’il ressent une mélancolie et de la dépendance.

On imagine que l’implication des deux personnes dans la relation pourra être irrégulière. Les besoins d’intimité, les besoins d’habitudes de l’un peuvent être dérangés par les excentricités de l’autre.

Ce sont des penchants qui seront vécus en alternance, chacune des deux personnes faisant tour à tour l’expérience de ces tendances, soit plus attachée à ses habitudes, soit plus indépendante. Ceci leur permettra d’apprendre beaucoup sur eux-mêmes à travers la relation, s’ils sont ouverts à la connaissance de soi.

Il peut aussi y avoir du rejet familial, par exemple si l’une des personnes, dans le couple, n’a pas envie de faire connaissance avec la famille de son/sa partenaire, pour vivre une relation plus libre – cette attitude pourrait ne pas être comprise, par le conjoint ou par la famille.

Les conjonctions Lune-Uranus pourraient aussi évoquer un couple préférant la vie amicale à la vie familiale. Les amoureux pourront accueillir de nombreux amis, si l’on en croit les médias people, puisque Adriana Karembeu possède un luxueux palais à Marrakech, le « palais Ronsard », avec vingt-huit chambres, dont six pavillons privés de 175 m2 chacun, au minimum. Celui-ci lui vient de son mariage avec le richissime hommes d’affaires, Aram Ohanian.

La relation comme opportunité d’évoluer

La Lune d’Adriana Karembeu dans la maison XI évoque une adaptation à la vie sociale, tandis que celle de Marc Lavoine en maison IV est plus intimiste. L’originalité uranienne peut devenir plus difficile à vivre pour lui.

Par ailleurs, il est possible qu’inconsciemment, Adriana Karembeu perçoive son partenaire comme une figure parentale ; à travers Uranus, elle peut manifester un besoin d’être maternée, et un besoin d’affirmer son indépendance vis à vis de cette image parentale du passé. Ainsi, une autre synchronicité (et celle-ci n’a rien à voir avec la promotion de son livre) apparaît : sa rencontre avec Marc Lavoine coïncide avec l’évocation de ses souvenirs familiaux dans un texte autobiographique. Cette relation devrait réveiller certaines mémoires, que la belle doit affronter face à son partenaire -ce qui est un cas classique. Il est évident que, par son Uranus tombant dans la maison IV de Marc Lavoine, Adriana Karembeu va aussi pouvoir l’aider à se libérer de quelques blessures d’enfance …

En raison des conjonctions Lune-Uranus dans la synastrie, la relation d’Adriana Karembeu et de Marc Lavoine restera originale et étonnante ; elle réserve donc encore d’autres surprises, pour les deux personnes impliquées dans la relation, et pour le public !

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Si les comparaisons de thèmes vous intéressent, vous pouvez commander une synastrie complète pour vous et la personne de votre choix. Vous aurez alors des clés de compréhension, et d’évolution au sein de votre relation. Vous pourrez acquérir plus d’objectivité, afin de ne plus « compter les points » pour savoir qui est « en tort » dans la relation. Vous pourrez passer au niveau évolutif, en apprenant à vous connaître à travers la relation à autrui, et en pacifiant vos blessures. Ecrivez-moi à : anne@jesuisjecree.com / Pour aller à la page des études et consultations, cliquez ICI.

Voici trois commentaires spontanés, de mes clients, après avoir reçu des synastries :

«  Je viens de terminer la lecture de la synastrie, très intéressante et surtout d’une vérité étonnante. Merci pour cette étude très détaillée et de vos explications d’une limpidité surprenante, j’ai l’impression que votre sensibilité (…) est entrée en télépathie avec nous…..bluffant. Mais qui confirme votre sérieux et vos connaissances approfondies en astrologie. (Mme C.G.)

« Ouahhhh c’est beau dis donc…je nous reconnais bien, je vais le relire ce soir à tête reposée sur mon ordinateur. Faites-vous beaucoup de synastrie pour les flammes jumelles ? La nôtre y fait un peu référence non?  (…)Votre synastrie est très claire et très juste, je suis bluffée. Merci beaucoup, je vais la relire encore je pense. » (Mme F.C.)

«  J ai pris le temps , de lire et relire la synastrie. Cela ne me surprend pas que la maison 6 ressorte autant sur mon thème. Je travaille pour lui, avec lui , on se complète bien , je suis son auxiliaire de vie. (…) Je dois vous avouer que vous êtes très forte , vous avez bien cerné la relation. Je serai tentée plus tard par mon thème astral car (…) (Mme S.S.)

Anne L jesuisjecree.com

sources des infos : portail.free.fr, marie-france.fr

crédits photos : Pixabay

Jupiter-Saturne : le gagnant et le perdant, deux tendances intérieures à harmoniser

Cet article d’astrologie propose une réflexion en accord avec les nombreux aspects formés par Jupiter et Saturne dans le ciel, du sextile de 2023-2024 au trigone de 2025-2026, en passant par le carré (en 2024-2025).

En effet, nos expériences peuvent donner lieu à des prises de conscience sur ces deux énergies.

Cet article réconciliera également les Saturniens dissonants et les Jupitériens adaptés … 🙂

Nous avons l’habitude d’opposer les gagnants et les perdants, comme s’il s’agissait de catégories séparées. Nous vivons dans une société qui les distingue nettement, comme deux types sociaux.

Celui qui occupe la place de président en France a dit qu’il y avait « ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien. » Evidemment, le propos est particulièrement caricatural ; cependant, les propos d’un président -aussi peu légitime paraisse-t-il encore aux yeux de certains- représentent forcément une idée et une problématique présentes dans la société.

Il peut également polariser les idées collectives dans un sens qui lui convient pour des raisons politiques- en tant que personne qui détient le pouvoir, et représente d’autres tenants du « pouvoir ».

Le symbolisme astrologique est aussi un support de réflexion, et dans le langage de l’astrologie, ces deux tendances -les gagnants et les perdants- ne sont pas séparées.

En effet, quand on étudie les thèmes de personnes qui représentent une forme de réussite (qu’on a une expérience dans ce domaine), on trouve des aspects jupitériens harmonieux, liés à la thématique de la réussite de la personne. Toutefois, et cela devient intéressant, on trouve également des aspects dissonants de Saturne, également en rapport avec les activités de la personne concernée …

A priori, les aspects facilitants impliquant Jupiter et les aspects durs avec Saturne représentent justement des tendances opposées, Jupiter souligne le succès, tandis que Saturne signe les échecs.
Et pourtant, l’expérience prouve que ce n’est pas systématique : les aspects dissonants de Saturne se manifestent aussi en réussites sociales (notamment) remarquables.

On parlera en ce cas d’une réussite basée sur une compensation psychologique. On en conclut que le natif a su dépasser un sentiment de manque personnel, pour parvenir à une réussite indéniable. Pour les personnes qui ont des aspects « positifs » de Jupiter, dans leur thème, on évoquera une réussite liée à une excellente confiance en soi, sans chercher à approfondir sur quelle base celle-ci se fonde …

Toutefois, les principes de Jupiter et Saturne fonctionnent toujours de concert en nous-même : l’expansion jupitérienne et la restriction saturnienne sont deux forces complémentaires. Nous ressentons intérieurement le sentiment d’être confiant et compétent, et nous ressentons également un sentiment de manque, d’incompétence ou d’impuissance. Il est tout à fait normal pour un être humain de ressentir ces deux sentiments.

Ces deux tendances sont dualisées, avec deux pôles opposés aux extrémités – ce phénomène est une constante dans notre monde de dualité, d’ailleurs. En tant qu’humains, nous nous identifions tour à tour à un pôle ou à un autre, en fonction de nos expériences. C’est un mode de pensée universel.

Selon le principe Jupiter, nous ressentons nos possibilités aussi loin que notre imagination les porte -nous sommes optimistes (voire naïfs, orgueilleux, irréalistes, etc.) Avec Saturne, nous percevons les limites de nos capacités, en raison du réel, des règles, des lois, ou de croyances limitantes.

Nos réalisations sont la manifestation d’un équilibre entre les deux dynamiques. Et contrairement à ce qu’on entend souvent, les deux tendances sont légitimes : il est légitime d’être confiant. Il est légitime de tenir compte de certaines lois.

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On peut dire -d’abord- que ceux qui réussissent, ce sont ceux qui font des expériences jugées remarquables, selon les critères d’une majorité de personnes dans une certaine société, à un moment donné. Autrement dit, la réussite est un jugement social subjectif.

Ensuite, les personnes qui réussissent ont pu développer une confiance suffisante pour réaliser un de leurs souhaits sans qu’intervienne une limitation qui invalide leur chance de succès.


Ainsi, les personnes qui atteignent une réussite personnelle, avec un aspect de Saturne dans leur thème, ont su travailler sur leur sentiment de manque et leur pessimisme naturels, pour réussir.

Les personnes qui aboutissent heureusement avec un aspect de Jupiter dans leur ciel de naissance ont davantage travaillé sur leur tendance à la facilité -leur manque de réalisme, leur confiance aveugle, leurs petites négligences, leur paresse. Elles sont également admirables car elles ont su se remettre en question pour évoluer.

Ce travail intérieur est facilité en cas de trigone et de sextile (de Saturne ou de Jupiter). Ce travail est plus ardu pour ceux qui ont dans leur thème un carré ou une opposition d’une de ces deux planètes ; en effet, ces aspects demandent davantage de remises en question, et celles-ci sont plus douloureuses. Ils n’interdisent cependant pas la réussite.

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Cet article rappelle que les « winners » et les « loosers » ne sont pas deux catégories séparées. Il s’agit plutôt de deux tendances présentes en nous-mêmes. Nous nous identifions à l’une ou à l’autre, en fonction des circonstances.

Pour parvenir à une réussite quelconque, il est nécessaire de développer des qualités associées à deux principes complémentaires, Jupiter et Saturne, en prenant conscience de nos tendances peu évolutives, et de les corriger. En trouvant l’équilibre entre les potentiels à explorer et le sens des limites, nous pouvons aboutir à de belles réalisations.

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Le sextile Jupiter-Saturne de 2023-2024 a permis de créer un équilibre raisonnable entre les deux énergies.

Le carré de 2024-2025 commence dès juillet août 2024. Il permettra de prendre conscience de certaines tensions entre ces deux principes.

Ensuite, forts des leçons assimilées précédemment, nous pourrons manifester une nouvelle harmonie entre eux, dès 2025-2026, pendant le trigone Jupiter-Saturne.

Anne L jesuisjecree.com

Faut-il « attirer » l’abondance ?

On parle souvent « d’attirer » l’abondance. Certes, un sentiment de manque ne favorise pas l’abondance dans notre vie. Toutefois, il semble erroné d’attirer l’abondance de l’extérieur de nous-même ; en effet, l’argent et les biens matériels ne sauraient combler le manque. Cet article fait appel au symbolisme de l’astrologie et à la pensée de grands maîtres spirituels, pour mieux comprendre la source de l’abondance. Ainsi, notre rapport à l’argent peut être clarifié …

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Le symbole de l’abondance en astrologie : un mythe spiritualisant

En astrologie, la planète qui symbolise l’abondance est Jupiter. Cette planète, en fonction de sa position dans notre thème natal, souligne toujours un secteur où règne une abondance … Zeus, l’équivalent de Jupiter dans la mythologie grecque, durant sa tendre enfance, est allaité par la chèvre Amalthée, tandis que des abeilles le nourrissent de miel. Des cornes d’Amalthée coule l’ambroisie, la nourriture des dieux qui rend immortel … Ce détail donne un sens spirituel au mythe, qui évoque une évolution intérieure.

Selon certaines versions, un jour, Amalthée casse accidentellement une de ses cornes, puis la ramasse et la remplit de fruits, de lait et de miel. Elle devient la corne d’abondance, qui symbolise une source inépuisable de bienfaits ; car elle ne se vide jamais.

La corne d’abondance est liée à différentes qualités, dont la prudence qui est donc à la racine de l’abondance.

En astrologie, il est possible de rapprocher la chèvre Amalthée du signe du Capricorne, qui peut représenter cette qualité de prudence -a priori contraire à l’abondance. Cependant, cette tendance à opposer abondance et retenue est une erreur. Les lecteurs pourront lire un article dont le sujet est proche de cette idée : « Equilibre confiance/responsabilité (Jupiter/Saturne) » en cliquant ICI.

Jan Brueghel,

L’abondance, un état indépendant du degré de richesse matérielle

Pour les maîtres spirituels, l’abondance et le manque d’abondance sont des états d’esprit.

Les maîtres expliquent que c’est la méditation qui peut nous placer dans l’abondance.

Ce qui crée le manque d’abondance, c’est l’état d’esprit mental.

Pour « attirer l’abondance », ou pour « vivre dans l’abondance », il faut cesser de créer une distance entre soi et l’abondance. Il est nécessaire de prendre conscience que l’abondance est un sentiment intérieur, et qu’elle est en nous-même. Nous ne pouvons pas la créer avec des biens de consommation ou avec de l’argent.

S’ils n’arrivent pas à ressentir le sentiment d’abondance, les pauvres ressentent la peur de manquer (d’argent), et les riches ressentent la peur de perdre (leur argent).

On sait pourtant qu’il existe des personnes qui ont peu d’argent et peu de confort, et qui sont parfaitement heureuses et sereines. Parfois, on découvre même que des personnes qui ne connaissent pas le confort moderne sont bien plus heureuses que celles qui « ont tout » (traduisez : qui ont une grande quantité d’objets matériels.)

L’argent peut provoquer des tensions intérieures, corrompre notre esprit et gâcher notre bien-être. Jean de la Fontaine a très bien expliqué cela dans sa fable « Le savetier et le financier », qui présente un modeste savetier vivant dans la joie, face à un financier toujours soucieux. Le savetier finit par rendre le trésor que le financier lui a donné pour pouvoir continuer à vivre heureux.

L’effort spirituel qui favorise l’abondance

Jiddu Krishnamurti explique que la pensée est le temps pendant lequel opère le mouvement (intérieur) entre ce qui est et ce qui devrait être. C’est la pensée qui crée le sentiment de manque.

La pensée est une division intérieure entre deux pôles. On peut la nommer également l’état d’esprit mental. On peut aussi dire que c’est l’ego qui crée cette division. Peu importent les mots employés ; le principe de division, en nous-même crée une perception d’être séparé des choses.

Pour cette raison, les maîtres spirituels ont préconisé d’arrêter la pensée, ou de dissoudre l’état d’esprit mental, en méditant. La méditation interrompt le flux de pensées, et nous permet d’être présent à nous-même. Ainsi, un état d’esprit sans division intérieure émerge. On peut comparer cet état à ce qu’on ressent pendant une promenade silencieuse dans la nature, par exemple.

Dans la vie, un certain confort est nécessaire ; et l’on peut chercher à gagner plus d’argent si on le souhaite, en s’intéressant aux secrets des personnes riches. Cependant, l’abondance ne pourra pas croître avec nos revenus, car elle est une qualité de l’esprit.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, comme d’autres chrétiens, dit aussi qu’il faut donner pour s’enrichir : « Débarrassez-vous de cette déplorable habitude de prendre, toujours prendre… Faites des efforts pour penser à donner. Essayez au moins de regarder les autres avec amour, de leur sourire, d’arracher de votre cœur quelques particules bénéfiques pour les projeter vers eux. À ce moment-là, c’est vous qui allez vous sentir riches et heureux.
Les humains ont toujours peur de perdre quelque chose, de s’appauvrir, ils ne comprennent pas que c’est justement par cette attitude fermée qu’ils s’appauvrissent. Pour s’enrichir, il faut donner. Oui, en prenant on s’appauvrit, et en donnant on s’enrichit, parce qu’on déclenche en soi des forces inconnues qui somnolaient, qui stagnaient quelque part dans les profondeurs ; en voulant les projeter, elles commencent à circuler, à jaillir, et on se sent alors tellement enrichi qu’on est étonné, on se dit : « Mais comment cela se fait-il ? J’ai donné, j’ai donné, et je suis plus riche ? » Eh oui, c’est cela la nouvelle vie. »

En effet, nous avons tous ressenti cette sensation de libération intérieure et de bien-être quand nous faisons un pas pour nous ouvrir à quelqu’un avec qui nous étions en froid, par exemple.

Jiddu Krishnamurti ne dit pas autre chose : « Entre deux solutions, opte toujours pour la plus généreuse. »

L’abondance, c’est donc s’éveiller et cesser de prendre, pour se mettre à donner véritablement, sans calcul ni attente particulière.

Ce qui est intérieur ne peut pas être perdu

De plus, Omraam Mikhaël Aïvanhov explique qu’il n’est pas possible de perdre ce qui fait partie de nous …

« Vous ne pouvez pas perdre ce que vous possédez réellement ; vous ne pouvez perdre que ce qui ne vous appartient pas, c’est-à-dire ce qui ne fait pas encore partie de vous.
Un moment vous avez la foi et ensuite vous doutez… Un moment vous êtes dans la lumière et un moment après vous êtes dans l’obscurité… Un moment vous aimez et ensuite vous perdez votre amour… C’est que ni la foi, ni la lumière, ni l’amour ne vous appartiennent. Il faut que vous deveniez vous-même la foi, la lumière, l’amour. Comme Jésus qui disait : « Je suis la lumière du monde. » Il s’identifiait à la lumière. Il n’a pas dit que la lumière était en lui ou avec lui, mais qu’il était la lumière. Il y a dans cette formule toute une science à méditer. »

L’abondance est en nous, que l’on soit pauvre ou que l’on soit riche. Dans l’idéal, nos situations financières n’entament pas ce que nous sommes -la pauvreté et la richesse n’ont pas d’incidence sur ce que nous sommes à l’intérieur. Nous sommes complet, quoi qu’il arrive. C’est cet état que nous recherchons.

Anne L jesuisjecree.com

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Pour résoudre (vraiment) problèmes et blocages

Les problèmes de la vie courante peuvent paraître complexes et insolubles. Cet article d’astrologie évoque leur cause intérieure. Il explique comment nous dépassons ces situations labyrinthiques. En effet, des moments déclencheurs font démarrer un processus de transformation.

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Nous traversons des crises dans notre profession, des difficultés de couple, des problèmes familiaux, ou de voisinage, etc.

Chacun est confronté à des situations bloquées, à des routes barrées, à des portes verrouillées.

Ces situations sont d’autant plus pénibles que l’on ne comprend pas ce qui se passe. Pris au piège, nous nous sentons impuissant à résoudre nos problèmes.

Nous souhaitons sortir du marasme. Une question lancinante nous vient régulièrement en tête : comment faire ?

Nous ressentons de la douleur dans ce genre de situation; la douleur vient du fait que nous ne la comprenons pas.

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Pourquoi vivons-nous des problèmes et des blocages ?

Ces situations bloquées ont une explication.

D’une part, on reste dans l’impasse parce qu’on ressasse les mêmes pensées. Nos pensées influencent nos conditions de vie, alors les schémas de pensée répétés automatiquement, avec des croyances enracinées, génèrent la même réalité.

C’est mathématique. Nous ne remettons pas en question notre façon de penser, qui est comparable à un programme enregistré => rien ne change à l’extérieur.

D’autre part, on ne parvient pas à résoudre les problèmes, parce qu’on ne connaît pas notre propre monde intérieur et on ne l’accepte pas. Ce monde intérieur renferme, entre autres, des blessures du passé et des mécanismes de défense.

Enfin, on se sent piégé dans les problèmes, comme dans une toile d’araignée, parce qu’on est sous l’emprise de l’inconscient. Notre propre inconscient, qui est aux commandes, nous fait tourner en rond, sans nous laisser entrevoir la porte de sortie.

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Quand vient la révélation

A un moment, nous faisons l’expérience d’un événement déclencheur. Une lumière apparaît; nous avons une vision; une idée surgit.

Il s’agit d’une prise de conscience ; la lumière dissipe le voile de l’inconscient.

Elle est pour nous une révélation, et cette révélation est un point de bascule entre un état et un autre. La révélation ouvre la porte de sortie qui nous permet de nous transformer.

La révélation n’est pas une information que l’on saisit mentalement. En effet, une information comprise de façon intellectuelle n’a aucun impact profond sur nous.

Il s’agit d’un déclic plus décisif, une ouverture de conscience. Le filtre mental que notre ego applique généralement sur la réalité a été comme fissuré.

Nous avons alors le sentiment de comprendre le sens ou la finalité de ce que nous vivons. Nous apprenons une vérité sur nous-même, sur notre vie, sur la situation. Nous comprenons mieux certaines lois de l’univers, certains principes qui régissent la vie …

Quel qu’il soit, ce déclencheur ouvre une porte de sortie, et nous libère des programmations. Il est le catalyseur de transformations, car seuls les éléments dont nous sommes conscient peuvent être changés. Sans conscience, aucune libération n’est possible, aucun déblocage n’a lieu.

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Comment favoriser la révélation ?

Sur le plan astrologique, la planète en correspondance avec les prises de conscience est principalement Uranus. Le Soleil, également, symbolise la dissipation de l’inconscient. Les transits de ces deux planètes en particulier favorisent le déclic.

Ce déclencheur est un signe, une discussion, une lecture, une découverte, un événement, peu importe …

Il survient quand on lâche prise, quand on pense à autre chose, quand on fait une promenade dans la nature, par exemple.

On peut aussi demander une prise de conscience, la programmer. Une demande formulée mentalement, par exemple le soir au coucher, après une petite méditation, peut déclencher une réponse. On peut la formuler plusieurs fois, et surtout apprendre à observer les signes qui viendront ensuite.

On peut vivre une prise de conscience en consultant un astrologue, un voyant, un thérapeute.

Le symbolisme astrologique, qui permet de comprendre le sens d’un transit ou d’une situation, est propice à la prise de conscience.

L’astrologie est également un support de connaissance de soi et de son monde intérieur – cela est valable, si on ne la réduit pas à un savoir intellectuel.

Anne L jesuisjecree.com

Aller vers l’inconnu et cueillir les opportunités

Peur de l’inconnu, peur de prendre des risques, peur d’échouer, autant de freins qui peuvent nous bloquer. Les souvenirs de guigne nous reviennent à l’esprit et nous retiennent. Cet article d’astrologie délivre des secrets d’initiés pour percevoir les opportunités et attirer la « chance ».

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Avoir la foi

On peut aller vers l’inconnu avec une certaine confiance. On peut être ouvert à la situation telle qu’elle se présente, dans sa globalité, même si sa nouveauté fait un peu peur. La situation, quoi qu’il en soit, nous mènera quelque part. Nous pouvons avoir la foi, être certain d’être guidé vers une certaine destination. Cette destination peut d’ailleurs être intérieure -ce peut être le fait de dépasser la peur.

En allant vers l’inconnu, on prend des risques, sans garantie de « réussite ». On ne peut pas non plus la prédire avec certitude. Aucune science exacte n’existe dans le domaine de l’humain. Nous devons d’ailleurs nous en réjouir…

Certes, nous pouvons échouer. Cependant, nous le savons, nous sommes tous amenés à vivre certaines expériences « désagréables », de temps à autres. En fait, celles-ci sont instructives, évolutives, si on les considère d’un point de vue plus global et spirituel. Pourquoi ne pas s’ouvrir à la compréhension de cette dimension de l’existence ?

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Définir ses objectifs et ses valeurs

Le lâcher prise devant l’inconnu ne signifie pas qu’on est dénué d’objectifs, ou de valeurs, et qu’on se laisse ballotter par le vent. Pour concrétiser des projets, il faut savoir ce que l’on veut. Cela implique d’avoir un but et de définir nos souhaits essentiels, reliés à ce que nous sommes.

Notre capacité à réaliser des objectifs dépend donc de la connaissance de nous-même. Si notre sens des valeurs et nos croyances sur nous-même sont erronés, ils agissent comme de véritables freins limitant la réalisation de nos souhaits. L’astrologie est idéale pour résoudre ce problème : elle est le support d’une véritable connaissance de soi.

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Percevoir l’opportunité dans l’inconnu

Aller vers l’inconnu est indispensable pour évoluer : les situations que l’on ne contrôle pas sont celles qui renferment les opportunités et les germes de la réussite.

Au contraire, des conditions d’existence que l’on contrôle bien, plus calmes et rassurantes, ne présenteront pas de nouvelles perspectives …

Les personnes chanceuses sont celles qui savent « voir le verre à moitié plein » dans ces situations nouvelles. Elles comprennent que les situations plus mystérieuses et inédites comportent des opportunités insoupçonnées, des graines de réussite et des possibilités d’innovation.

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Observer la loi des séries

Apprivoiser l’inconnu et obtenir le succès peut tenir à un simple détail, concernant notre comportement.

Ce détail fait toute la différence et il mène à la réussite.

Les personnes satisfaites quant à l’accomplissement de leurs buts sont celles qui ont compris que la « chance » et les opportunités arrivent selon une cadence, selon un rythme.

Tandis qu’un comportement inadéquat provoque de la malchance à répétition, une façon d’agir plus intuitive permet d’attirer des aubaines, et parfois un enchaînement de bonnes fortunes.

Pour preuve, il existe une loi des séries, que nous connaissons tous : on peut chercher à réaliser un objectif pendant des mois sans y parvenir. Au bout d’un certain temps, non seulement notre souhait se réalise, mais plusieurs opportunités « tombent » au même moment. Cela paraît complètement magique, et devrait éveiller l’attention des gens, les faire réfléchir …

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S’adapter aux rythmes de la manifestation

Les personnes qui semblent mieux traitées par la destinée
ont une attitude différente des autres. En fait, elles savent ressentir quand de bonnes occasions s’offrent à elles. Ces personnes n’agissent pas en force; ce sont des personnes sensibles, intuitives.

Les personnes « malchanceuses » ne comprennent pas pourquoi le sort s’acharne sur elles (apparemment). Quelle erreur commettent-elles, en réalité ? Elles ne tiennent pas compte des signaux que les événements leur envoient. Les choses ne se déroulent pas très bien; cependant, ces personnes continuent d’agir de la même façon, alors qu’elles devraient arrêter, faire une pause. Elles s’entêtent à agir quand la chance n’est pas au rendez-vous.

La chance, comme la malchance, dépend du moment où l’on agit. Tandis que le chanceux écoute sa voix intérieure, les malchanceux insistent, sans réaliser qu’ils créent leur malchance. Ils poursuivent leur activité sans voir les signaux, pourtant évidents, leur indiquant qu’il n’est pas opportun de continuer.

Un « couac », une malchance, doit nous faire lever le pied immédiatement et dire : « Je vois qu’il n’est pas temps de décider et d’agir actuellement. »

Au contraire, une circonstance heureuse doit être un signal, qui montre que c’est le bon moment pour tenter de réussir et de gagner dans un domaine quelconque.

Ainsi, la chance vient selon un rythme, une cadence, ou par vagues, sur lesquelles il faut apprendre à surfer.

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Prévoir les moments de chance et d’opportunité


Les périodes favorables sont liées aux cycles des planètes, étudiés en astrologie. L’univers entier est rythmé selon un tempo unique, dans le Ciel et sur la Terre. Tout se manifeste selon une synchronicité globale (les astrologues la connaissent).

Pour aborder l’inconnu et réussir dans ses projets, on peut apprendre à glisser sur les lames cosmiques, s’abstenir d’agir quand ce n’est pas le moment ou, au contraire, à poser des actes importants pour courir sa chance quand le climat ambiant nous y invite.

Evidemment, un travail préalable est souvent nécessaire avant les périodes fastes … Ces périodes de préparation peuvent également être mises en correspondance avec les rythmes cosmiques.

Les cycles planétaires présentent un avantage incroyable : ils indiquent les périodes fastes non seulement dans le présent, mais aussi pour le futur.

Ils permettent donc d’anticiper les périodes durant lesquelles nous sommes susceptibles de récolter les fruits de notre travail, et les périodes où il est bienvenu de les préparer …

Dans l’idéal, quand on se lance dans des projets (en tout domaine), il faut, dans un premier temps, se renseigner sur le climat astral général, sur une assez longue période. Les livrets de prévisions annuelles (vendus dans la boutique ICI) donnent ces indications générales sur le climat de l’année. Il ne s’agit pas d’astrologie populaire pour distraire le public, mais d’une description exacte des cycles planétaires. Tout est expliqué pour qu’une personne qui ne connaît pas l’astrologie puisse comprendre sans problème. Pour connaître le climat de façon plus précise, il existe aussi différentes études plus personnalisées, effectuées sur-mesure, que les personnes intéressées peuvent demander sur ce site.

Lorsque le climat général de l’année attire votre attention sur des périodes favorables, vous pouvez faire faire une recherche supplémentaire, pour préciser les périodes favorables à l’échelle de semaines, de jours (et même de moments). Ainsi, vous pouvez optimiser la chance, en agissant de manière à caler (le plus possible) vos actes sur les rythmes cosmiques, en correspondance avec les grandes vagues d’opportunités positives.

Anne L jesuisjecree.com

crédit photos : Pixabay

Le Soleil et les plans subtils

Cet article d’astrologie propose de réfléchir aux liens subtils qu’entretiennent les êtres humains avec les planètes, notamment avec le Soleil.

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Le Soleil, dispensateur de vie

Le Soleil n’est pas la seule étoile ; la Voie lactée compte plus de cent millions d’étoiles de type spectral identique à « notre » Soleil. Les scientifiques relèvent que c’est donc une étoile « assez banale » au sein de la galaxie. En outre, l’humanité est vouée à dépasser son niveau de conscience axé sur le système solaire, pour accéder au « niveau de conscience galactique », selon la formule de Dane Rudhyar. Malgré ce relativisme, on peut encore dire que le Soleil, centre du système solaire, demeure la source de toute vie, dispensant lumière, chaleur, énergie :

« Le soleil symbolise la véritable essence de la vie. C’est la force irradiante qui donne la lumière et la vitalité à tout ce qui se trouve dans l’univers. Le soleil est la lumière de notre vie et le signe dans lequel il se trouve est la couleur spécifique de notre expression vitale. C’est l’essence même de notre (maintien en) vie, notre force, notre puissance et la richesse de notre être dans le moment présent.» (Le karma du présent, M. Schulman)

D’ailleurs, certains mystiques nous ont révélé que l’homme reçoit l’énergie du Soleil à travers un corps subtil …

L’astrologue Max Heindel (fondateur de la Rosicrucian Fellowship, l’Association Rosicrucienne) était en mesure de voir le corps humain avec la vision spirituelle. Il a expliqué * que le corps éthérique (qu’il nomme corps vital) capte l’énergie du Soleil et la transforme. Il explique que c’est cette force vitale qui donne vie à tous les organes du corps et qui les fait fonctionner.

D’une certaine façon, le corps éthérique (ou corps vital) anime le corps physique, qui n’est, sans sa contrepartie éthérique, qu’un amas de matière inerte. Heindel explique que le corps éthérique (ou vital) pénètre le corps physique de la naissance à la mort de tout être humain. Ce corps vital s’insère dans les atomes physiques et les fait vibrer à une fréquence supérieure.

Pendant le jour, le corps vital spécialise l’énergie du Soleil à l’aide de la rate. C’est cet organe qui transforme l’énergie du Soleil. Ainsi, cette énergie peut imprégner le corps entier à travers le corps éthérique. La rate est pour Heindel la « porte d’entrée » du corps éthérique (vital), faisant pénétrer l’énergie solaire en un courant continu dans notre corps.

Au fil de la journée, le fluide vital coule moins rapidement, la fatigue s’installe progressivement. Nous éprouvons le soir le besoin de dormir. (Lire à ce sujet l’article Le cycle du Soleil dans votre quotidien en cliquant ICI)

On pense généralement que le sommeil permet de dissiper la fatigue de la journée. Toutefois, ce n’est pas la version des spiritualistes, qui disent que, pendant la nuit, la conscience se retire du corps physique endormi (notamment avec les corps astral et mental). Le corps physique est régénéré en son absence, par le truchement du corps éthérique (vital).

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L’incarnation des âmes

Stephen Arroyo (Astrologie, karma et transformation) note que les Vedanta, livres de sagesse ancestraux, parlent de plans d’existence différents du plan matériel que nous connaissons, des plans subtils se situant entre le plan physique et le plan causal ( : le plan des causes, à l’origine de tout ce qui existe). Il est question des « Mondes du Soleil » et des « Mondes de la Lune », comportant eux-mêmes de nombreux sous-plans inclus à l’intérieur. On doit comprendre que le Soleil et la Lune, tels que nous les voyons et tels que nous les connaissons, sont en fait les projections matérielles de Mondes subtils, de plans de vie.

Les Veda et les Shastra, ouvrages dont l’origine est perdue aux confins des temps, disent que les âmes s’incarnent en descendant des régions astrales vers notre monde matériel « le long des rayons du Soleil et de la Lune ». Il semble, pour Arroyo, que les âmes s’orientant en fonction des positions de la Lune et du Soleil, passent alors de l’Unité des mondes divins, à notre monde, qui est celui de la dualité : notre monde est en effet structuré selon des polarités opposées (bien/mal, jour/nuit, mâle/femelle, etc.)

Max Heindel explique qu’au moment de la conception de l’enfant, au niveau subtil, son corps éthérique (ou vital) est logé dans le ventre maternel. Ce corps éthérique nourrit le corps physique tout au long de la vie grâce à l’énergie en provenance des plans du Soleil, comme nous l’avons vu précédemment. Le corps éthérique, à la conception de l’enfant, a un rôle comparable à celui d’un moule. Ce « moule » attire les éléments qui formeront le corps physique de l’individu à naître. En fait, le corps éthérique émet une certaine vibration, qui attire les éléments physiques correspondant à la tonalité de l’âme individuelle qui s’incarne. Cette vibration est au diapason de « l’atome-germe », qui est la mémoire de toutes les vies de l’âme. Les éléments du corps physiques sont donc en correspondance avec son niveau de conscience et avec son programme de vie, préparé avant son incarnation sur Terre.

(Lire à ce sujet les articles La vie de l’âme et les séjours planétaires en cliquant ICI, et La position des planètes dans notre thème natal est déterminée avant notre naissance en cliquant ICI)

Anne L jesuisjecree.com

* Santé et guérison, M. Heindel

L’incompatibilité relationnelle (comparaison Jean Reno-Tom Cruise)

L’astrologie permet d’évaluer toute relation, à travers une comparaison de thèmes -ou synastrie. En effet, on peut dire, pour les néophytes, que la position des planètes au moment de la naissance influencent nos rapports humains. Dans cet article, les points de friction entre les thèmes de naissance de Tom Cruise et Jean Reno sont répertoriés. Ils confirment une relation difficile entre les deux acteurs …

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Récemment, dans une émission de radio, Jean Reno s’est confié à l’animateur Naguy au sujet des stars d’Hollywood.

En effet, l’acteur du grand Bleu, de Léon et des Visiteurs connaît quelques légendes du cinéma américain, puisqu’il a participé à de grandes productions comme Mission impossible, Godzilla, French kiss

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Tom Cruise

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Il a notamment évoqué ses expériences décevantes et son manque d’affinité avec Tom Cruise. Ce n’est pas la première fois qu’il se confie sur cet acteur, dont il a jugé l’attitude « méprisante ».

La super star américaine est natif du Cancer, avec un Ascendant Vierge, deux signes qui démontrent une part de fragilité chez l’acteur de Top gun.

Le Soleil en Lion, joint à Pluton, dans le thème de Jean Reno, évoque un caractère plus affirmé, cherchant à rayonner et à détenir un pouvoir. A travers l’Ascendant Cancer, la part de sensibilité de l’acteur ressort également.

Jean Reno

Au vu de leurs thèmes, on ne s’étonne pas que les deux hommes aient connu quelques déboires relationnels.

On voit, par exemple, un premier interaspect très problématique ! Il s’agit d’un aspect réciproque, puisque le Soleil de chacun forme un carré avec Neptune dans le thème de l’autre. Il est très difficile pour ces deux personnes d’établir une relation de confiance, car chacun adopte des attitudes fuyantes, et se montre décevant envers l’autre. Cette relation réveille des souvenirs traumatisants, nichés dans le psychisme de chacun, qui leur inspirent plutôt l’envie de partir pour échapper à l’autorité de leur partenaire, ou pour ne pas subir ses attitudes égocentriques. En définitive, les deux personnes ont beaucoup de mal à rester en présence l’une de l’autre, car ces deux aspects mutuels agissent comme des répulsifs.

A cet égard, Jean Reno a évoqué à la télévision le mauvais souvenir (*) qu’il a gardé du tournage de Mission impossible, en raison d’un caprice de Tom Cruise : un jour, on avait demandé à Reno de venir expressément sur le lieu du tournage -il a fait un voyage de 6000 kilomètres. Cependant, après quelques essais, la star américaine a déclaré à Brian de Palma : « Non, on ne va pas tourner ça aujourd’hui » et il est simplement parti à 9 heures du matin, sans se soucier du déplacement de Jean Reno …

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La conjonction Soleil-Pluton en Lion, dans le thème de Jean Reno, qui peut évoquer une part d’orgueil, d’autoritarisme et un besoin de détenir un pouvoir sur autrui, entre en dissonance avec un carré Saturne-Neptune, présent dans le thème de Tom Cruise. Ce carré Saturne-Neptune évoque, chez l’acteur américain, une difficulté à vivre certains idéaux, à les manifester harmonieusement, à les concilier avec le réel. On peut mettre en correspondance cet aspect planétaire avec les liens de Tom Cruise avec l’Eglise de scientologie; et l’on peut supposer qu’il a un rapport particulier à la religion, par exemple. Cet aspect démontre une souffrance psychologique, et une difficulté à intégrer certains éléments inconscients.

Ces traits psychologiques chez les deux individus entrent en conflit : par le duo Soleil-Pluton, Jean Reno rayonne et recherche une reconnaissance avec une certaine radicalité, une intensité émotionnelle (et un peu de rancune si ce besoin de reconnaissance n’est pas satisfait). Toutefois, à travers Saturne, Tom Cruise refroidit sans ménagement le Lion trop ardent, mettant un terme à son besoin d’effusions et de reconnaissance. Ce fut notamment le cas un jour, quand Jean Reno a fait un cadeau à Tom Cruise. Jean Reno a raconté à Naguy que la star a dédaigné un présent qu’il avait choisi pour lui : « Ils nous a invités pour son anniversaire. Je lui ai offert toutes les éditions de Molière, une édition que j’ai trouvée qui était vraiment bien pour moi, à mes yeux.  » Il explique : « Il a regardé ça comme si c’était un paquet de chewing-gum. Il l’a filé à son adjoint derrière en deux secondes ». Pour lui, il a été « totalement méprisant » (**)

L’analyse astrologique des thèmes permet de montrer cette situation selon une autre perspective : Mercure, qui symbolise en astrologie les livres et la littérature, se situe dans le signe des Gémeaux dans le thème de Tom Cruise. Cette planète forme une opposition exacte avec Jupiter en Sagittaire dans le thème de Jean Reno ! Il n’est pas certain que le mépris soit seul à l’origine du manque de considération de Tom Cruise pour le cadeau de Jean Reno … En effet, avec le lien Mercure-Jupiter, un rapport élève-professeur est symbolisé ici, Tom Cruise apparaissant comme un étudiant superficiel aux yeux de son maître, tandis que celui-ci rappelle à Tom Cruise une autorité sévère … La biographie de l’acteur américain nous révèle qu’il est dyslexique et que, durant son enfance, il a suivi des cours adaptés, étant, précise-t-on, « illettré » (***). Ceci a été vécu douloureusement par l’enfant, on s’en doute. L’attitude de Tom Cruise devant les éditions de Molière peut donc prendre une signification très différente de ce qu’a perçu Jean Reno qui, lui, de son côté, attendait des remerciements et une validation sociale.

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La relation entre les deux acteurs a décidément un sens conflictuel… Un violent carré Mars-Uranus, dans le thème de Tom Cruise, aspecte Saturne dans le thème de Jean Reno. Ce point de discorde évoque le risque de relations négatives entre les deux personnes, parce que les affirmations personnelles, voire agressives, de Tom Cruise se heurtent à un censeur tout aussi impitoyable et dur, Saturne.

De même, Mars, dans le thème de Jean Reno, en carré du Soleil de Tom Cruise signifie que les deux ego entrent en conflit, car Jean Reno refuse, avec une certaine agressivité, de se plier aux exigences de la star américaine : la relation pourrait dégénérer en pugilat.

Entre Tom Cruise et Jean Reno, la relation est éminemment conflictuelle. Même si d’autres aspects moins négatifs sont présents dans la synastrie, les dissonances l’emportent largement et, de mon point de vue, ne permettent pas d’établir une relation équilibrée …

Pour confirmer, hélas, leur mésentente, on remarque que la Lune en Taureau du thème de Jean Reno forme un carré avec Vénus en Lion dans le thème de Tom Cruise. Ces planètes de polarité féminine ont un sens plus affectif : les valeurs familiales, maternelles et nourricières de Jean Reno entrent en conflit avec la façon dont Tom Cruise vit ses relations. Cet interaspect peut se manifester à travers des désaccords concernant les expériences des deux natifs avec les femmes.

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En conclusion, cet article est moins complet qu’une synastrie, mais il pointe les zones de friction entre deux individus. Celles-ci sont nombreuses, parfois assez violentes, et nous amènent à conclure que les coopérations entre Tom Cruise et Jean Reno sont à éviter. Toutefois, un réalisateur souhaitant travailler sur des énergies très conflictuelles pour les besoins d’un film peut éventuellement s’y frotter !

Même si l’on est porté généralement à vouloir améliorer les rapports humains en faisant des efforts, il faut prendre conscience que nous sommes en présence d’une relation dissonante, qui peut devenir épuisante pour les personnes concernées, chacun souhaitant s’en abstraire pour se sentir plus serein ! Le seul intérêt d’une relation conflictuelle est qu’elle pousse chacun à apprendre beaucoup de choses sur lui-même, par exemple grâce à l’astrologie.

Quand on ne comprend pas pourquoi une relation ne fonctionne pas, on a du mal à l’accepter, on veut forcer ou on se dit qu’en faisant des concessions, tout s’arrangera… 

Si vous souhaitez savoir si votre relation est viable, cher lecteur, commandez une étude relationnelle en astrologie. (page des consultations ici)

Vous découvrirez aussi les schémas psychologiques à l’oeuvre dans la relation, vous pourrez mieux vous connaître, et même travailler pour que la relation devienne plus évolutive.

Les gens rêvent tous d’avoir des relations harmonieuses, non ? Vous-même accordez beaucoup d’importance à vos rencontres et à vos échanges, n’est-ce pas ? Par conséquent, devenez conscient du formidable apport de l’astrologie dans la compréhension de vous-même et de vos liens avec les autres !

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** www.programme-tv.net

*** Wikipedia

Anne L jesuisjecree.com