Pourquoi devons-nous attendre dans la vie ?

Il n’est pas agréable d’attendre; et l’impatience prévaut dans une société consumériste. Découvrez, dans cet article d’astrologie, les significations des périodes de latence que nous expérimentons tous.

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On doit attendre, par exemple, une décision officielle, un nouveau travail, un logement ou un contrat, etc. Dans la vie, certains délais sont à prévoir avant d’obtenir ce qu’on souhaite, souvent pour des raisons pratiques. Cependant, on subit parfois une attente qui nous semble anormale.

« Plus on désire une chose, plus elle se fait attendre. » (proverbe français)

On attend parce qu’on est un individu à l’intérieur d’une société, et qu’on doit adapter ses exigences personnelles à une situation collective, impliquant des délais. En ce sens, l’attente est un fait que l’on doit accepter ; elle fait partie de l’éducation à la tolérance. A cet égard, l’attente contribue à réduire la propension de chacun à la dépendance psychologique ; et elle libère l’individu de ses tendances infantiles à la « toute-puissance ».

Au contraire, dans la société moderne, les gens ne veulent plus beaucoup attendre et revendiquent la satisfaction immédiate de leurs désirs -souvent matériels. C’est la société de consommation, qui favorise l’intolérance, l’infantilisme et la violence.

D’ailleurs, s’il y a tant d’attente, c’est souvent parce que les gens veulent la même chose en même temps. Ils sont animés des mêmes envies et succombent aux mêmes convoitises, mus par un effet de mode provoqué par la publicité. La personne, dans une telle société, garde un instinct grégaire, de « troupeau », et elle ne s’individualise pas réellement.

D’ailleurs, le comble est que faire la queue dans des files d’attente est devenu un métier à part entière aux Etats-Unis, pour obtenir des produits recherchés, comme des billets de concert ou le dernier smartphone. Il existe aussi une option « coupe-file » payante, dans certains aéroports ou certains musées (etc.) Le moins qu’on puisse dire est qu’il s’agit d’un service opportuniste et rentable pour lutter contre les temps d’attente ! Il peut aussi paraître immoral et cynique, voire absurde -si tout le monde choisit l’option « coupe-file », celle-ci perd son sens. Qu’on se rassure (ironie) : il s’agit d’un service qui repose avant tout sur l’inégalité entre ceux qui paient et ceux qui ne paient pas leur droit de passer devant les autres ! Dans une société à la dérive, de nouveaux services éclosent …

« Le véritable travail, c’est de savoir attendre. » (Jean Rostand)

Si l’attente est autant décriée, c’est parce qu’elle est considérée comme un moment de vide inutile.

En astrologie, certains phénomènes comme la rétrogradation des planètes, ou certains symboles comme Saturne, correspondent souvent à des phases d’attente. En effet, les rétrogradations remettent en question nos plans, et la planète Saturne ralentit le rythme des événements. On peut anticiper ces périodes, ce qui est bénéfique psychologiquement. De même, dans la société, le fait de prévenir les personnes qui doivent attendre de la durée de leur immobilisation favorise plus de sérénité ; il a été prouvé que cette information aide à mieux accepter l’attente.

De plus, si nous devons attendre plus que de raison une réponse, une décision, un feu vert, cette expérience languissante a assurément une signification. Elle peut correspondre à la nécessité, pour nous, de faire des prises de conscience. Il s’agit souvent de relier ce que nous vivons extérieurement à notre état intérieur, par exemple, une peur, un doute profond, etc. L’attente nous pousse à méditer, pour mieux comprendre le sens de notre vie et peut-être, nous recentrer, ce qui est positif.

L’attente est un temps de maturation. En effet, la satisfaction de nos désirs est différée, ce qui nous construit, nous rend plus patients, donc plus capables de faire des réalisations importantes et de créer -plutôt que de consommer passivement des produits.

En outre, l’attente parfois donne plus de valeur au résultat. Elle permet de construire notre vie sur des bases plus solides. Le temps d’attente devient alors un temps d’approfondissement qui nous renforce. Le temps qui passe peut donc être mis à profit pour réévaluer l’importance de ce que nous recherchons.

L’attente est parfois un moment de remise en question personnelle. D’ailleurs, cette période de latence peut être rattachée à la notion de karma, la loi de cause à effet, et elle peut nous donner l’occasion de mener une réflexion, par exemple sur des choix que nous avons faits dans le passé, qui étaient trop impulsifs, inconsidérés, imprévoyants, etc. Il s’agissait des excès jupitériens, par exemple, de Jupiter, le principe opposé à Saturne.

L’attente demande aussi de développer de la souplesse et un sens de l’adaptation aux circonstances. En effet, parfois, l’attente induit du doute quant à la satisfaction future de nos désirs. On n’est plus certain de recevoir ce qu’on convoite : il s’agit dans ce cas d’un apprentissage au détachement. Nos attentes nous rappellent que rien n’est acquis. Par ailleurs, comme nos attentes ont souvent comme présupposé une exigence, elles nous réapprennent l’humilité.

Quand on attend, on gère sa frustration, son amertume et parfois sa colère. On doit prendre en considération son impuissance -et on peut le faire tout en développant en même temps une forme de sérénité.

Souvent, dans ces situations, nous recontactons des blessures anciennes qui n’ont pas été guéries (des blessures personnelles et des blessures de notre arbre généalogique, voire de nos vies antérieures -si nous admettons la thèse de la réincarnation des âmes.) Nous revivons par exemple des mémoires de tristesse, d’absence, de peurs et de langueur.

Par ailleurs, l’attente implique un état d’esprit d’anticipation. Elle repose sur l’imagination et sur le désir. En cela, les sages d’Extrême-Orient nous rappellent que seul l’instant présent est réel ! L’attente est un état illusoire. On est donc invité à ne pas trop cultiver les émotions qui accompagnent l’attente en vivant trop dans l’imaginaire.

« A qui sait attendre le temps ouvre ses portes. » proverbe chinois

Enfin, l’attente peut s’inscrire dans une fin de cycle : on attend parfois parce qu’on doit clore un chapitre de sa vie. L’attente donne la possibilité de faire ce travail plus en profondeur. Il s’agit d’effectuer un bilan de la période qui s’achève et des expériences que l’on a vécues (dans un emploi, dans un lieu, etc.) L’état d’impuissance, et l’obligation de ne pas agir tout de suite, incitent à se tourner vers l’intérieur, pour faire une introspection. L’attente en ce cas est une porte vers la connaissance de soi.


Anne L jesuisjecree.com

3 clés pour débloquer un problème persistant

Nous sommes tous confrontés à des problèmes que nous n’arrivons pas à résoudre, et qui durent. Ils se perpétuent pendant des mois, pendant des années, ou la vie entière. Ce sont des problèmes constants, opiniâtres et permanents, qui ne nous abandonnent pas 😉 . Ils sont fidèles.


Notre problème peut impacter n’importe quelle sphère de notre vie. Ce peut être un petit fardeau personnel qui nous rend la vie compliquée. On a aussi l’impression qu’il gâche notre existence, qu’on ne peut pas vraiment profiter des bons moments, avec ces chaînes !

Devant cet écueil dressé devant nous, et sur lequel on bute constamment (dans la profession, par exemple), on ne peut pas se réaliser ; et notre existence, à nos yeux, manque de sens.

Nos relations (familiales) nous empêchent d’être vraiment à l’aise, d’exprimer ce que nous sommes. Ou bien nos problèmes financiers nous privent de la sécurité et de la confiance dont nous voudrions profiter sereinement !

Certes, on peut apprécier l’instant présent malgré nos soucis. De nombreux articles sur ce site développent ce sujet. Dans celui-ci, il est question de faire face à notre problème pour lui trouver une solution bien concrète. (On prend le Taureau par les cornes !)

La question qui se pose donc est : pourquoi ne parvenons-nous pas à régler certains de nos problèmes ?

Cet article propose 3 clés pour comprendre ce qui rend nos problèmes chroniques, et comment débloquer la situation.

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Première clé : le découragement.

Nous avons effectué diverses tentatives pour résoudre notre problème (de manque d’argent, par exemple), mais nous n’y sommes pas parvenus : nous avons alors tiré des conclusions sur notre expérience, et nous avons émis des pensées négatives : « je ne suis pas doué(e) ! » « Je n’y arriverai jamais. » « A quoi bon essayer encore. » « Je me suis résigné(e). »

Ce sont ces explications, formulées après nos tentatives pour remédier à notre embarras, qui ont provoqué des sentiments négatifs, de la tristesse, de la démoralisation et de l’amertume.

De plus, ces idées sont à présent enregistrées et automatisées en nous-même. Elles agissent comme un programme bloquant – ce sont des croyances limitantes. Ces idées, ce sont les « prompts » de notre vie sous Intelligence Artificielle (les « prompts » sont les instructions données à une I-A générative pour obtenir un texte ou une image, par exemple.) Ces idées génèrent donc des limitations, dans le domaine financier, par exemple.

Les questions à se poser de toute urgence sont : avions-nous vraiment identifié notre problème ? Avions-nous choisi la bonne solution pour le résoudre ? Avons-nous essayé différentes solutions ? Pourquoi cela n’a-t-il pas fonctionné ?

Actuellement, notre plus grand blocage est ce découragement. Il est plus important que le problème que nous avions au départ ; il agit comme un virus informatique qui a été mis en place dans notre logiciel, par nous-même, et qui nous limite.

Pour travailler sur cette difficulté, il peut être nécessaire de faire le point sérieusement, probablement de faire appel à un professionnel, car on ne change pas un programme élaboré et maintenu pendant plusieurs années en quelques minutes (et encore moins en lisant des articles ou en regardant des vidéos sur internet, car il faut passer à l’action). On peut demander une consultation ou un accompagnement, afin de détricoter les croyances erronées, ce qui prend du temps et nécessite l’appui d’une personne extérieure.

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Deuxième clé : une mauvaise identification du problème

Nous n’arrivons pas à résoudre notre problème, parce que nous ne l’avons pas vraiment identifié. Nous n’utiliserons donc pas la bonne stratégie pour lui apporter une solution.

Si nous n’arrivons pas à identifier notre problème correctement, nous pouvons faire un travail pour identifier notre propre désir. Pour pouvoir faire cette recherche, il faut se baser sur les sentiments de frustration que l’on éprouve. Pendant quelques semaines ou quelques mois, on peut prendre des notes à chaque fois que l’on éprouve de la frustration. On note sur un carnet le jour, l’heure, le contexte. Par exemple, si l’on ressent de la frustration quand on est seul, ou si c’est lorsqu’on pense à sa famille que l’on se sent mal, ou si c’est aller au travail qui nous ronge (etc.), nous pouvons diagnostiquer le problème, formuler notre désir, et ensuite dire ce que nous souhaitons faire pour nous sentir plus en paix.

Cette méthode est également intéressante pour les personnes qui ne savent pas ce qu’elles veulent dans la vie ; elles peuvent apprendre à se connaître et à identifier leurs désirs en partant du sentiment de frustration qu’elles ressentent. (Ces personnes ont souvent été dirigées par de fortes personnalités durant leur enfance, et elles ignorent leurs propres envies. Voir à ce sujet l’article « Esprit de décision, es-tu là ? »)

Par ailleurs, nous pensons peut-être avoir des manques et des besoins, mais ceux-ci ne correspondent pas vraiment à la réalité. Par exemple, nous croyons peut-être avoir besoin de plus d’argent, ou bien nous pensons avoir besoin d’un partenaire dans votre vie pour atténuer certains sentiments de mal-être.

Dans le cas où le problème est mal identifié, il est nécessaire de nous appuyer uniquement sur les faits : si nous pensons avoir besoin d’argent , on peut prendre note de nos rentrées d’argent et de nos dépenses pendant au moins un mois, et nous pourrons (avec l’aide d’un professionnel) tirer les conclusions les plus exactes. Notre besoin réel est peut-être d’apprendre à mieux gérer nos finances, etc.

Si nous pensons guérir un mal-être en nous liant avec quelqu’un, on procède de la même façon, on s’appuie sur du factuel : on peut se remémorer nos relations passées, l’harmonie qui y régnait et notre état intérieur. On ne fixe pas notre mémoire uniquement sur les débuts de la relation, mais aussi sur la période qui a suivi. Même si chaque relation est différente, le climat des relations passées nous donne une idée de la relation que nous pouvons établir avec quelqu’un. En réalité, la présence d’un partenaire dans notre vie ne nous permettra pas forcément d’apaiser notre mal-être, si nous avons une relation difficile avec nous-même. Notre besoin réel est peut-être de développer davantage la connaissance de soi, pour pouvoir établir de meilleures relations avec une autre personne.

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Troisième clé : les bénéfices secondaires

Nous ne résolvons peut-être pas notre problème, parce que la situation dans laquelle nous nous trouvons nous apporte des bénéfices secondaires, et ces avantages dépassent la frustration que nous ressentons, aussi forte soit-elle.

C’est une certitude établie : si nous ne profitions pas de certains avantages dans cette situation, nous l’aurions déjà changée !

Cependant, pour bien comprendre cette idée de « gains » secondaires, il faut savoir que l’évaluation des bénéfices induits dans la situation est subjective. Elle est construite sur des croyances que nous avons sur nous-même, de longue date, sur des croyances que nous avons sur les autres, et sur des conditionnements que nous perpétuons comme un programme immuable.

=> L’être humain n’agit pas selon des critères objectifs et raisonnables, comme il le croit, mais il agit en fonction de ses schémas internes, dont la plupart sont enfouis au fond de son inconscient.

Ce sont ces programmes qui nous poussent à agir de façon inappropriée, et selon des critères inadéquats (enfin, cela dépend du point de vue auquel on se place !) Par exemple, nous restons avec notre partenaire alors que la relation est à bout de souffle, parce qu’elle nous permet de perpétuer un état de dépendance, comme avec un de nos parents durant notre enfance. Autre exemple : nous manquons d’argent parce que nous perpétuons un sentiment de pénurie et des peurs, que nous avons déjà bien connus dans le passé, et/ou que nos ancêtres familiaux ont connus dans les époques passées … Les « gains », dans ce cas, sont notre attachement à l’habitude, notre dépendance au connu, ou notre fidélité à notre famille.

Prendre conscience de ces parts de soi-même oubliées ou méconnues est essentiel. C’est pour cela que la connaissance de soi, le travail sur soi et l’auto-observation, mis en perspective à l’aide du symbolisme astrologique (interprété par un astrologue compétent) est une démarche non seulement utile mais indispensable.

Les consultations d’astrologie et les accompagnements par téléphone ont cette fonction. Principalement, l’astrologie peut nous aider à développer plus de conscience, progressivement (nous sommes sur Terre pour faire ce travail, en tant qu’âmes).

A court terme, nous pouvons également travailler pour dépasser nos limitations et réaliser nos (véritables) objectifs, en nous permettant de nous développer et de nous épanouir.
En consultation ou en accompagnement d’astrologie, on travaille à partir du problème que vous rencontrez actuellement, pour vous amener à le résoudre concrètement, tout en travaillant la connaissance de soi (tout est relié.)

Ecrivez-moi à anne@jesuisjecree.com. Regardez la page des consultations en cliquant ICI

Anne L jesuisjecree.com

Jupiter-Saturne : le gagnant et le perdant, deux tendances intérieures à harmoniser

Cet article d’astrologie propose une réflexion en accord avec les nombreux aspects formés par Jupiter et Saturne dans le ciel, du sextile de 2023-2024 au trigone de 2025-2026, en passant par le carré (en 2024-2025).

En effet, nos expériences peuvent donner lieu à des prises de conscience sur ces deux énergies.

Cet article réconciliera également les Saturniens dissonants et les Jupitériens adaptés … 🙂

Nous avons l’habitude d’opposer les gagnants et les perdants, comme s’il s’agissait de catégories séparées. Nous vivons dans une société qui les distingue nettement, comme deux types sociaux.

Celui qui occupe la place de président en France a dit qu’il y avait « ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien. » Evidemment, le propos est particulièrement caricatural ; cependant, les propos d’un président -aussi peu légitime paraisse-t-il encore aux yeux de certains- représentent forcément une idée et une problématique présentes dans la société.

Il peut également polariser les idées collectives dans un sens qui lui convient pour des raisons politiques- en tant que personne qui détient le pouvoir, et représente d’autres tenants du « pouvoir ».

Le symbolisme astrologique est aussi un support de réflexion, et dans le langage de l’astrologie, ces deux tendances -les gagnants et les perdants- ne sont pas séparées.

En effet, quand on étudie les thèmes de personnes qui représentent une forme de réussite (qu’on a une expérience dans ce domaine), on trouve des aspects jupitériens harmonieux, liés à la thématique de la réussite de la personne. Toutefois, et cela devient intéressant, on trouve également des aspects dissonants de Saturne, également en rapport avec les activités de la personne concernée …

A priori, les aspects facilitants impliquant Jupiter et les aspects durs avec Saturne représentent justement des tendances opposées, Jupiter souligne le succès, tandis que Saturne signe les échecs.
Et pourtant, l’expérience prouve que ce n’est pas systématique : les aspects dissonants de Saturne se manifestent aussi en réussites sociales (notamment) remarquables.

On parlera en ce cas d’une réussite basée sur une compensation psychologique. On en conclut que le natif a su dépasser un sentiment de manque personnel, pour parvenir à une réussite indéniable. Pour les personnes qui ont des aspects « positifs » de Jupiter, dans leur thème, on évoquera une réussite liée à une excellente confiance en soi, sans chercher à approfondir sur quelle base celle-ci se fonde …

Toutefois, les principes de Jupiter et Saturne fonctionnent toujours de concert en nous-même : l’expansion jupitérienne et la restriction saturnienne sont deux forces complémentaires. Nous ressentons intérieurement le sentiment d’être confiant et compétent, et nous ressentons également un sentiment de manque, d’incompétence ou d’impuissance. Il est tout à fait normal pour un être humain de ressentir ces deux sentiments.

Ces deux tendances sont dualisées, avec deux pôles opposés aux extrémités – ce phénomène est une constante dans notre monde de dualité, d’ailleurs. En tant qu’humains, nous nous identifions tour à tour à un pôle ou à un autre, en fonction de nos expériences. C’est un mode de pensée universel.

Selon le principe Jupiter, nous ressentons nos possibilités aussi loin que notre imagination les porte -nous sommes optimistes (voire naïfs, orgueilleux, irréalistes, etc.) Avec Saturne, nous percevons les limites de nos capacités, en raison du réel, des règles, des lois, ou de croyances limitantes.

Nos réalisations sont la manifestation d’un équilibre entre les deux dynamiques. Et contrairement à ce qu’on entend souvent, les deux tendances sont légitimes : il est légitime d’être confiant. Il est légitime de tenir compte de certaines lois.

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On peut dire -d’abord- que ceux qui réussissent, ce sont ceux qui font des expériences jugées remarquables, selon les critères d’une majorité de personnes dans une certaine société, à un moment donné. Autrement dit, la réussite est un jugement social subjectif.

Ensuite, les personnes qui réussissent ont pu développer une confiance suffisante pour réaliser un de leurs souhaits sans qu’intervienne une limitation qui invalide leur chance de succès.


Ainsi, les personnes qui atteignent une réussite personnelle, avec un aspect de Saturne dans leur thème, ont su travailler sur leur sentiment de manque et leur pessimisme naturels, pour réussir.

Les personnes qui aboutissent heureusement avec un aspect de Jupiter dans leur ciel de naissance ont davantage travaillé sur leur tendance à la facilité -leur manque de réalisme, leur confiance aveugle, leurs petites négligences, leur paresse. Elles sont également admirables car elles ont su se remettre en question pour évoluer.

Ce travail intérieur est facilité en cas de trigone et de sextile (de Saturne ou de Jupiter). Ce travail est plus ardu pour ceux qui ont dans leur thème un carré ou une opposition d’une de ces deux planètes ; en effet, ces aspects demandent davantage de remises en question, et celles-ci sont plus douloureuses. Ils n’interdisent cependant pas la réussite.

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Cet article rappelle que les « winners » et les « loosers » ne sont pas deux catégories séparées. Il s’agit plutôt de deux tendances présentes en nous-mêmes. Nous nous identifions à l’une ou à l’autre, en fonction des circonstances.

Pour parvenir à une réussite quelconque, il est nécessaire de développer des qualités associées à deux principes complémentaires, Jupiter et Saturne, en prenant conscience de nos tendances peu évolutives, et de les corriger. En trouvant l’équilibre entre les potentiels à explorer et le sens des limites, nous pouvons aboutir à de belles réalisations.

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Le sextile Jupiter-Saturne de 2023-2024 a permis de créer un équilibre raisonnable entre les deux énergies.

Le carré de 2024-2025 commence dès juillet août 2024. Il permettra de prendre conscience de certaines tensions entre ces deux principes.

Ensuite, forts des leçons assimilées précédemment, nous pourrons manifester une nouvelle harmonie entre eux, dès 2025-2026, pendant le trigone Jupiter-Saturne.

Anne L jesuisjecree.com

Faut-il « attirer » l’abondance ?

On parle souvent « d’attirer » l’abondance. Certes, un sentiment de manque ne favorise pas l’abondance dans notre vie. Toutefois, il semble erroné d’attirer l’abondance de l’extérieur de nous-même ; en effet, l’argent et les biens matériels ne sauraient combler le manque. Cet article fait appel au symbolisme de l’astrologie et à la pensée de grands maîtres spirituels, pour mieux comprendre la source de l’abondance. Ainsi, notre rapport à l’argent peut être clarifié …

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Le symbole de l’abondance en astrologie : un mythe spiritualisant

En astrologie, la planète qui symbolise l’abondance est Jupiter. Cette planète, en fonction de sa position dans notre thème natal, souligne toujours un secteur où règne une abondance … Zeus, l’équivalent de Jupiter dans la mythologie grecque, durant sa tendre enfance, est allaité par la chèvre Amalthée, tandis que des abeilles le nourrissent de miel. Des cornes d’Amalthée coule l’ambroisie, la nourriture des dieux qui rend immortel … Ce détail donne un sens spirituel au mythe, qui évoque une évolution intérieure.

Selon certaines versions, un jour, Amalthée casse accidentellement une de ses cornes, puis la ramasse et la remplit de fruits, de lait et de miel. Elle devient la corne d’abondance, qui symbolise une source inépuisable de bienfaits ; car elle ne se vide jamais.

La corne d’abondance est liée à différentes qualités, dont la prudence qui est donc à la racine de l’abondance.

En astrologie, il est possible de rapprocher la chèvre Amalthée du signe du Capricorne, qui peut représenter cette qualité de prudence -a priori contraire à l’abondance. Cependant, cette tendance à opposer abondance et retenue est une erreur. Les lecteurs pourront lire un article dont le sujet est proche de cette idée : « Equilibre confiance/responsabilité (Jupiter/Saturne) » en cliquant ICI.

Jan Brueghel,

L’abondance, un état indépendant du degré de richesse matérielle

Pour les maîtres spirituels, l’abondance et le manque d’abondance sont des états d’esprit.

Les maîtres expliquent que c’est la méditation qui peut nous placer dans l’abondance.

Ce qui crée le manque d’abondance, c’est l’état d’esprit mental.

Pour « attirer l’abondance », ou pour « vivre dans l’abondance », il faut cesser de créer une distance entre soi et l’abondance. Il est nécessaire de prendre conscience que l’abondance est un sentiment intérieur, et qu’elle est en nous-même. Nous ne pouvons pas la créer avec des biens de consommation ou avec de l’argent.

S’ils n’arrivent pas à ressentir le sentiment d’abondance, les pauvres ressentent la peur de manquer (d’argent), et les riches ressentent la peur de perdre (leur argent).

On sait pourtant qu’il existe des personnes qui ont peu d’argent et peu de confort, et qui sont parfaitement heureuses et sereines. Parfois, on découvre même que des personnes qui ne connaissent pas le confort moderne sont bien plus heureuses que celles qui « ont tout » (traduisez : qui ont une grande quantité d’objets matériels.)

L’argent peut provoquer des tensions intérieures, corrompre notre esprit et gâcher notre bien-être. Jean de la Fontaine a très bien expliqué cela dans sa fable « Le savetier et le financier », qui présente un modeste savetier vivant dans la joie, face à un financier toujours soucieux. Le savetier finit par rendre le trésor que le financier lui a donné pour pouvoir continuer à vivre heureux.

L’effort spirituel qui favorise l’abondance

Jiddu Krishnamurti explique que la pensée est le temps pendant lequel opère le mouvement (intérieur) entre ce qui est et ce qui devrait être. C’est la pensée qui crée le sentiment de manque.

La pensée est une division intérieure entre deux pôles. On peut la nommer également l’état d’esprit mental. On peut aussi dire que c’est l’ego qui crée cette division. Peu importent les mots employés ; le principe de division, en nous-même crée une perception d’être séparé des choses.

Pour cette raison, les maîtres spirituels ont préconisé d’arrêter la pensée, ou de dissoudre l’état d’esprit mental, en méditant. La méditation interrompt le flux de pensées, et nous permet d’être présent à nous-même. Ainsi, un état d’esprit sans division intérieure émerge. On peut comparer cet état à ce qu’on ressent pendant une promenade silencieuse dans la nature, par exemple.

Dans la vie, un certain confort est nécessaire ; et l’on peut chercher à gagner plus d’argent si on le souhaite, en s’intéressant aux secrets des personnes riches. Cependant, l’abondance ne pourra pas croître avec nos revenus, car elle est une qualité de l’esprit.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, comme d’autres chrétiens, dit aussi qu’il faut donner pour s’enrichir : « Débarrassez-vous de cette déplorable habitude de prendre, toujours prendre… Faites des efforts pour penser à donner. Essayez au moins de regarder les autres avec amour, de leur sourire, d’arracher de votre cœur quelques particules bénéfiques pour les projeter vers eux. À ce moment-là, c’est vous qui allez vous sentir riches et heureux.
Les humains ont toujours peur de perdre quelque chose, de s’appauvrir, ils ne comprennent pas que c’est justement par cette attitude fermée qu’ils s’appauvrissent. Pour s’enrichir, il faut donner. Oui, en prenant on s’appauvrit, et en donnant on s’enrichit, parce qu’on déclenche en soi des forces inconnues qui somnolaient, qui stagnaient quelque part dans les profondeurs ; en voulant les projeter, elles commencent à circuler, à jaillir, et on se sent alors tellement enrichi qu’on est étonné, on se dit : « Mais comment cela se fait-il ? J’ai donné, j’ai donné, et je suis plus riche ? » Eh oui, c’est cela la nouvelle vie. »

En effet, nous avons tous ressenti cette sensation de libération intérieure et de bien-être quand nous faisons un pas pour nous ouvrir à quelqu’un avec qui nous étions en froid, par exemple.

Jiddu Krishnamurti ne dit pas autre chose : « Entre deux solutions, opte toujours pour la plus généreuse. »

L’abondance, c’est donc s’éveiller et cesser de prendre, pour se mettre à donner véritablement, sans calcul ni attente particulière.

Ce qui est intérieur ne peut pas être perdu

De plus, Omraam Mikhaël Aïvanhov explique qu’il n’est pas possible de perdre ce qui fait partie de nous …

« Vous ne pouvez pas perdre ce que vous possédez réellement ; vous ne pouvez perdre que ce qui ne vous appartient pas, c’est-à-dire ce qui ne fait pas encore partie de vous.
Un moment vous avez la foi et ensuite vous doutez… Un moment vous êtes dans la lumière et un moment après vous êtes dans l’obscurité… Un moment vous aimez et ensuite vous perdez votre amour… C’est que ni la foi, ni la lumière, ni l’amour ne vous appartiennent. Il faut que vous deveniez vous-même la foi, la lumière, l’amour. Comme Jésus qui disait : « Je suis la lumière du monde. » Il s’identifiait à la lumière. Il n’a pas dit que la lumière était en lui ou avec lui, mais qu’il était la lumière. Il y a dans cette formule toute une science à méditer. »

L’abondance est en nous, que l’on soit pauvre ou que l’on soit riche. Dans l’idéal, nos situations financières n’entament pas ce que nous sommes -la pauvreté et la richesse n’ont pas d’incidence sur ce que nous sommes à l’intérieur. Nous sommes complet, quoi qu’il arrive. C’est cet état que nous recherchons.

Anne L jesuisjecree.com

crédit photos : Pixabay

Pour résoudre (vraiment) problèmes et blocages

Les problèmes de la vie courante peuvent paraître complexes et insolubles. Cet article d’astrologie évoque leur cause intérieure. Il explique comment nous dépassons ces situations labyrinthiques. En effet, des moments déclencheurs font démarrer un processus de transformation.

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Nous traversons des crises dans notre profession, des difficultés de couple, des problèmes familiaux, ou de voisinage, etc.

Chacun est confronté à des situations bloquées, à des routes barrées, à des portes verrouillées.

Ces situations sont d’autant plus pénibles que l’on ne comprend pas ce qui se passe. Pris au piège, nous nous sentons impuissant à résoudre nos problèmes.

Nous souhaitons sortir du marasme. Une question lancinante nous vient régulièrement en tête : comment faire ?

Nous ressentons de la douleur dans ce genre de situation; la douleur vient du fait que nous ne la comprenons pas.

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Pourquoi vivons-nous des problèmes et des blocages ?

Ces situations bloquées ont une explication.

D’une part, on reste dans l’impasse parce qu’on ressasse les mêmes pensées. Nos pensées influencent nos conditions de vie, alors les schémas de pensée répétés automatiquement, avec des croyances enracinées, génèrent la même réalité.

C’est mathématique. Nous ne remettons pas en question notre façon de penser, qui est comparable à un programme enregistré => rien ne change à l’extérieur.

D’autre part, on ne parvient pas à résoudre les problèmes, parce qu’on ne connaît pas notre propre monde intérieur et on ne l’accepte pas. Ce monde intérieur renferme, entre autres, des blessures du passé et des mécanismes de défense.

Enfin, on se sent piégé dans les problèmes, comme dans une toile d’araignée, parce qu’on est sous l’emprise de l’inconscient. Notre propre inconscient, qui est aux commandes, nous fait tourner en rond, sans nous laisser entrevoir la porte de sortie.

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Quand vient la révélation

A un moment, nous faisons l’expérience d’un événement déclencheur. Une lumière apparaît; nous avons une vision; une idée surgit.

Il s’agit d’une prise de conscience ; la lumière dissipe le voile de l’inconscient.

Elle est pour nous une révélation, et cette révélation est un point de bascule entre un état et un autre. La révélation ouvre la porte de sortie qui nous permet de nous transformer.

La révélation n’est pas une information que l’on saisit mentalement. En effet, une information comprise de façon intellectuelle n’a aucun impact profond sur nous.

Il s’agit d’un déclic plus décisif, une ouverture de conscience. Le filtre mental que notre ego applique généralement sur la réalité a été comme fissuré.

Nous avons alors le sentiment de comprendre le sens ou la finalité de ce que nous vivons. Nous apprenons une vérité sur nous-même, sur notre vie, sur la situation. Nous comprenons mieux certaines lois de l’univers, certains principes qui régissent la vie …

Quel qu’il soit, ce déclencheur ouvre une porte de sortie, et nous libère des programmations. Il est le catalyseur de transformations, car seuls les éléments dont nous sommes conscient peuvent être changés. Sans conscience, aucune libération n’est possible, aucun déblocage n’a lieu.

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Comment favoriser la révélation ?

Sur le plan astrologique, la planète en correspondance avec les prises de conscience est principalement Uranus. Le Soleil, également, symbolise la dissipation de l’inconscient. Les transits de ces deux planètes en particulier favorisent le déclic.

Ce déclencheur est un signe, une discussion, une lecture, une découverte, un événement, peu importe …

Il survient quand on lâche prise, quand on pense à autre chose, quand on fait une promenade dans la nature, par exemple.

On peut aussi demander une prise de conscience, la programmer. Une demande formulée mentalement, par exemple le soir au coucher, après une petite méditation, peut déclencher une réponse. On peut la formuler plusieurs fois, et surtout apprendre à observer les signes qui viendront ensuite.

On peut vivre une prise de conscience en consultant un astrologue, un voyant, un thérapeute.

Le symbolisme astrologique, qui permet de comprendre le sens d’un transit ou d’une situation, est propice à la prise de conscience.

L’astrologie est également un support de connaissance de soi et de son monde intérieur – cela est valable, si on ne la réduit pas à un savoir intellectuel.

Anne L jesuisjecree.com

Aller vers l’inconnu et cueillir les opportunités

Peur de l’inconnu, peur de prendre des risques, peur d’échouer, autant de freins qui peuvent nous bloquer. Les souvenirs de guigne nous reviennent à l’esprit et nous retiennent. Cet article d’astrologie délivre des secrets d’initiés pour percevoir les opportunités et attirer la « chance ».

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Avoir la foi

On peut aller vers l’inconnu avec une certaine confiance. On peut être ouvert à la situation telle qu’elle se présente, dans sa globalité, même si sa nouveauté fait un peu peur. La situation, quoi qu’il en soit, nous mènera quelque part. Nous pouvons avoir la foi, être certain d’être guidé vers une certaine destination. Cette destination peut d’ailleurs être intérieure -ce peut être le fait de dépasser la peur.

En allant vers l’inconnu, on prend des risques, sans garantie de « réussite ». On ne peut pas non plus la prédire avec certitude. Aucune science exacte n’existe dans le domaine de l’humain. Nous devons d’ailleurs nous en réjouir…

Certes, nous pouvons échouer. Cependant, nous le savons, nous sommes tous amenés à vivre certaines expériences « désagréables », de temps à autres. En fait, celles-ci sont instructives, évolutives, si on les considère d’un point de vue plus global et spirituel. Pourquoi ne pas s’ouvrir à la compréhension de cette dimension de l’existence ?

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Définir ses objectifs et ses valeurs

Le lâcher prise devant l’inconnu ne signifie pas qu’on est dénué d’objectifs, ou de valeurs, et qu’on se laisse ballotter par le vent. Pour concrétiser des projets, il faut savoir ce que l’on veut. Cela implique d’avoir un but et de définir nos souhaits essentiels, reliés à ce que nous sommes.

Notre capacité à réaliser des objectifs dépend donc de la connaissance de nous-même. Si notre sens des valeurs et nos croyances sur nous-même sont erronés, ils agissent comme de véritables freins limitant la réalisation de nos souhaits. L’astrologie est idéale pour résoudre ce problème : elle est le support d’une véritable connaissance de soi.

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Percevoir l’opportunité dans l’inconnu

Aller vers l’inconnu est indispensable pour évoluer : les situations que l’on ne contrôle pas sont celles qui renferment les opportunités et les germes de la réussite.

Au contraire, des conditions d’existence que l’on contrôle bien, plus calmes et rassurantes, ne présenteront pas de nouvelles perspectives …

Les personnes chanceuses sont celles qui savent « voir le verre à moitié plein » dans ces situations nouvelles. Elles comprennent que les situations plus mystérieuses et inédites comportent des opportunités insoupçonnées, des graines de réussite et des possibilités d’innovation.

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Observer la loi des séries

Apprivoiser l’inconnu et obtenir le succès peut tenir à un simple détail, concernant notre comportement.

Ce détail fait toute la différence et il mène à la réussite.

Les personnes satisfaites quant à l’accomplissement de leurs buts sont celles qui ont compris que la « chance » et les opportunités arrivent selon une cadence, selon un rythme.

Tandis qu’un comportement inadéquat provoque de la malchance à répétition, une façon d’agir plus intuitive permet d’attirer des aubaines, et parfois un enchaînement de bonnes fortunes.

Pour preuve, il existe une loi des séries, que nous connaissons tous : on peut chercher à réaliser un objectif pendant des mois sans y parvenir. Au bout d’un certain temps, non seulement notre souhait se réalise, mais plusieurs opportunités « tombent » au même moment. Cela paraît complètement magique, et devrait éveiller l’attention des gens, les faire réfléchir …

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S’adapter aux rythmes de la manifestation

Les personnes qui semblent mieux traitées par la destinée
ont une attitude différente des autres. En fait, elles savent ressentir quand de bonnes occasions s’offrent à elles. Ces personnes n’agissent pas en force; ce sont des personnes sensibles, intuitives.

Les personnes « malchanceuses » ne comprennent pas pourquoi le sort s’acharne sur elles (apparemment). Quelle erreur commettent-elles, en réalité ? Elles ne tiennent pas compte des signaux que les événements leur envoient. Les choses ne se déroulent pas très bien; cependant, ces personnes continuent d’agir de la même façon, alors qu’elles devraient arrêter, faire une pause. Elles s’entêtent à agir quand la chance n’est pas au rendez-vous.

La chance, comme la malchance, dépend du moment où l’on agit. Tandis que le chanceux écoute sa voix intérieure, les malchanceux insistent, sans réaliser qu’ils créent leur malchance. Ils poursuivent leur activité sans voir les signaux, pourtant évidents, leur indiquant qu’il n’est pas opportun de continuer.

Un « couac », une malchance, doit nous faire lever le pied immédiatement et dire : « Je vois qu’il n’est pas temps de décider et d’agir actuellement. »

Au contraire, une circonstance heureuse doit être un signal, qui montre que c’est le bon moment pour tenter de réussir et de gagner dans un domaine quelconque.

Ainsi, la chance vient selon un rythme, une cadence, ou par vagues, sur lesquelles il faut apprendre à surfer.

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Prévoir les moments de chance et d’opportunité


Les périodes favorables sont liées aux cycles des planètes, étudiés en astrologie. L’univers entier est rythmé selon un tempo unique, dans le Ciel et sur la Terre. Tout se manifeste selon une synchronicité globale (les astrologues la connaissent).

Pour aborder l’inconnu et réussir dans ses projets, on peut apprendre à glisser sur les lames cosmiques, s’abstenir d’agir quand ce n’est pas le moment ou, au contraire, à poser des actes importants pour courir sa chance quand le climat ambiant nous y invite.

Evidemment, un travail préalable est souvent nécessaire avant les périodes fastes … Ces périodes de préparation peuvent également être mises en correspondance avec les rythmes cosmiques.

Les cycles planétaires présentent un avantage incroyable : ils indiquent les périodes fastes non seulement dans le présent, mais aussi pour le futur.

Ils permettent donc d’anticiper les périodes durant lesquelles nous sommes susceptibles de récolter les fruits de notre travail, et les périodes où il est bienvenu de les préparer …

Dans l’idéal, quand on se lance dans des projets (en tout domaine), il faut, dans un premier temps, se renseigner sur le climat astral général, sur une assez longue période. Les livrets de prévisions annuelles (vendus dans la boutique ICI) donnent ces indications générales sur le climat de l’année. Il ne s’agit pas d’astrologie populaire pour distraire le public, mais d’une description exacte des cycles planétaires. Tout est expliqué pour qu’une personne qui ne connaît pas l’astrologie puisse comprendre sans problème. Pour connaître le climat de façon plus précise, il existe aussi différentes études plus personnalisées, effectuées sur-mesure, que les personnes intéressées peuvent demander sur ce site.

Lorsque le climat général de l’année attire votre attention sur des périodes favorables, vous pouvez faire faire une recherche supplémentaire, pour préciser les périodes favorables à l’échelle de semaines, de jours (et même de moments). Ainsi, vous pouvez optimiser la chance, en agissant de manière à caler (le plus possible) vos actes sur les rythmes cosmiques, en correspondance avec les grandes vagues d’opportunités positives.

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Equilibre confiance/responsabilité (Jupiter-Saturne)

Dans cet article, il ne sera pas question de « booster sa confiance en soi », un classique du développement personnel, mais de modérer sa confiance. En effet, en astrologie, certains astres invitent chacun à trouver une harmonie entre assurance personnelle et rigueur. De plus, la conjoncture actuelle (sur le plan astral) est propice à cet ajustement.

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« Prudence est mère de sureté. »

Jupiter et Saturne, deux principes complémentaires

Dans le domaine du développement personnel, on aide les individus à gagner en confiance, pour être heureux et réussir dans leurs projets.

Cependant, dans certains cas, la confiance en soi -si elle est exagérée- peut représenter un problème.

En effet, nous avons tous, un jour, péché par excès ou par manque de réalisme. Et nous avons tous constaté les mauvais résultats de nos présomptions. (Si les lecteurs n’ont pas souvenance de leurs bévues, ils ont à coup sûr vu des personnes de leur entourage pécher par manque de prévoyance 🙂 )

Dans le symbolisme astrologique, il y a une idée bien connue, qui dit qu’il est important, non de développer systématiquement sa confiance en soi, mais surtout de trouver le bon équilibre entre deux principes, Jupiter et Saturne. Jupiter représente la confiance, l’optimisme, l’expansion, tandis que Saturne est un principe de restriction -de sagesse et de prudence.

L’expansion jupitérienne correspond aux nombreuses possibilités que nous envisageons. Cette expansion est contrebalancée par un principe limitant, qui est Saturne.

Le langage astrologique est très instructif si l’on médite : il nous permet de découvrir que le principe de limitation saturnien est ce qui permet de concrétiser dans le réel les possibilités entrevues à travers Jupiter !

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« Les problèmes sont des opportunités en vêtements de travail . » (H. H. Kaiser)

Conseils pour … modérer sa confiance en soi

Certes, prôner la confiance en soi dans les articles de développement personnel, est nécessaire aux personnes timides. Elle réajuste aussi nos attitudes les plus pessimistes. La confiance en soi, liée à l’estime de soi, est pourvoyeuse de satisfaction et de bien-être. Elle génère de l’enthousiasme, indispensable pour vivre et réaliser ses objectifs. C’est le sens que prend en astrologie Jupiter, la planète de l’expansion.

Toutefois, ce principe astrologique, comme les autres, a un sens qui est double : il peut favoriser la réussite de ses objectifs, mais il peut également entraîner des échecs retentissants.

Sur jesuisjecree.com, les lecteurs ont été mis en garde depuis longtemps contre cette simplification, qui consiste à dire que Jupiter est « la planète de la chance ». Certes, Jupiter peut apporter des opportunités et des chances, mais, et cela est également une idée largement défendue sur jesuisjecree.com depuis bientôt 10 ans : nous sommes l’artisan de notre propre chance. Les planètes ont une signification, certes, mais notre comportement influence l’expression des principes planétaires dans notre vie.

Ainsi, Jupiter, principe de confiance en soi, de chance et de réussite, peut également correspondre à du laisser-aller, ou à un manque de réalisme. Dans ces cas « négatifs », lorsque le principe jupitérien est exprimé de façon faussé, il est générateur d’échecs.

En définitive, notre optimisme peut être exagéré, parce qu’il ne repose pas sur des bases solides. Le principe de réalité peut nous faire défaut. On peut donc s’illusionner sur soi, ou sur la faisabilité de ses objectifs. On peut aussi manquer de prévoyance ou d’organisation, qui sont des qualités saturniennes.

La confiance en soi ne se suffit pas à elle-même. Elle doit reposer par exemple sur de la modération, sur de l’humilité. Dans nos activités , elle s’appuie sur un savoir, sur du travail, sur de l’expérience (etc.) : il s’agit de données saturniennes, encore.


La confiance en soi jupitérienne peut même être associée à de la fierté, à de l’autosatisfaction, à de l’autoritarisme -des travers jupitériens. Ces attitudes suffisantes et inconséquentes peuvent donner de mauvais résultats, nous pousser à commettre des erreurs, et des abus dans les rapports avec les autres.

Enfin, dans un état de confiance en soi béate, on ne pense pas à faire des remises en question. Par conséquent, on ne peut pas évoluer.

Avec un peu moins de confiance en soi, on peut davantage voir ses propres défauts et se corriger soi-même. Dans les projets, on peut tenir compte de ses faiblesses, et faire des améliorations et des rectifications. Le principe Saturne est celui par lequel on fait preuve de cette sagesse et de cette réflexion. Le perfectionnement n’est possible que grâce à une autocritique, car une personne satisfaite et sure d’elle n’éprouve pas le besoin de changer. Elle progresse moins et peut stagner, voire échouer, que ce soit dans sa vie personnelle ou dans ses activités professionnelles.

La confiance en soi peut également aller de pair avec un manque de travail et de discipline. Le sentiment d’insatisfaction saturnien pousse à faire des efforts, à faire mieux, à corriger ce qui ne va pas.

Ainsi, un bon équilibre entre optimisme et esprit de restriction est le savant dosage qui permet de progresser au mieux dans sa vie. Il s’agit au fond de trouver le juste milieu entre esprit de facilité et acceptation des difficultés.

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« La chance aide parfois, le travail toujours. » (proverbe brahman)

Jupiter-Saturne : l’actualité du développement personnel dépend des astres !

Cet équilibre entre les principes Jupiter et Saturne est particulièrement intéressant en 2024.

En effet, ces deux astres, comme en 2023, seront en harmonie les six premiers mois de l’année. Ensuite, à partir de juillet, ils seront en dissonance. Nous travaillons donc sur cet équilibre Jupiter-Saturne depuis quelques mois, et pour tout le reste de l’année.

Dès juillet, la balance Jupiter-Saturne sera plus difficile à gérer, et ce sera le temps d’affronter les désaccords entre ces deux principes, et de passer à l’action pour notre évolution !

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Connaissance de soi contre culpabilisation (et thème de Michèle Torr)

Le regard que l’on porte sur soi peut engendrer sentiment de culpabilité et blâme. Cette attitude de condamnation est pourtant dommageable. Cet article d’astrologie suggère quelles réponses nous pouvons apporter à nos propres erreurs. Il fait allusion aussi au vécu de la chanteuse Michèle Torr, qui illustre le sentiment de culpabilité. On pourra voir en quoi le thème natal met en perspective les événements de la vie de la native, et invite à entreprendre une démarche de connaissance de soi plus intime.

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L’introspection et l’auto-observation – nous les pratiquons tous à des degrés divers- permettent de faire des découvertes importantes sur soi.

On voit quels comportements on adopte par habitude. On perçoit certaines de nos motivations profondes. On décèle quels motifs nous ont amenés à commettre des erreurs. On découvre quels bénéfices secondaires nous font accepter des situations peut-être inacceptables (etc.)

Les transits des planètes, d’ailleurs, nous permettent d’effectuer cette observation et cette prise de conscience, pour évoluer.

La connaissance de soi est un apprentissage. On l’affine progressivement, à mesure que l’on se met à l’écoute de soi.

L’étude de notre thème de naissance, en astrologie, permet notamment d’approfondir cette compréhension de nous-même tout au long de notre vie.

L’écueil que la personne introspective doit éviter quand elle apprend à se connaître est le blâme et le sentiment de culpabilité.

En effet, on est porté à se blâmer quand on découvre ses propres automatismes et ses conditionnements, ou quand on comprend ses motivations, sa recherche de pouvoir, ses faiblesses, ses auto-sabotages, et qu’on constate ce qu’ils engendrent comme déboires, éventuellement. On peut ressentir un sentiment de culpabilité si l’on considère que l’on a nui à quelqu’un et si l’on se sent responsable d’événements qui ont eu des répercussions.

Toutefois, se faire des reproches à longueur de temps nous maintient dans un état d’immobilité ; et cette attitude d’auto-inculpation bloque tout progrès, tout changement.

En effet, l’auto-flagellation et le sentiment de culpabilité sont des rigidités qui nous empêchent d’évoluer. Les reproches incessants bloquent toute possibilité d’apprendre et de créer une autre réalité.

De plus, les comportements auto-accusateurs peuvent également être un prétexte de l’ego pour ne pas se remettre en question.

Par parenthèse, on peut ajouter : les reproches adressés non à nous-même, mais à autrui, ont les mêmes effets nocifs, sur nous-même et sur l’autre personne. Les rancoeurs sont des poisons que nous portons, et notre perception malveillante des autres bloque toute possibilité de modifier les relations que nous entretenons avec eux.

Si l’on a fait des erreurs, il vaut mieux s’inscrire dans une démarche d’évolution que de rester dans le statisme des jugements et des condamnations.

Face à nos propres attitudes inconscientes et à nos erreurs, nous pouvons développer une attitude bienveillante. Nous pouvons apprendre à nous manifester à nous-même de la compréhension, comme celle qu’on peut exprimer à un enfant ou à un ami cher.

Il s’agit de rechercher l’acceptation de soi, c’est-à-dire l’acceptation de notre imperfection.

Avec de l’entraînement et une plus grande ouverture sur le plan mental, on peut même dédramatiser et voir nos erreurs avec humour !

En effet, l’acceptation de notre imperfection est une forme d’humilité, car nous réalisons que nous ne sommes pas parfaits. En tant qu’êtres imparfaits, nous avons le droit de faire des erreurs, et nous pouvons voir les incartades des autres avec plus d’indulgence.

Certes, nous avons commis des erreurs, mais soyons sûrs que … ce n’est pas terminé : nous en commettrons d’autres dans le futur 🙂 !

Ce constat n’est pas laxiste. Nous ne sommes pas des êtres accomplis ni parfaits. Lors de notre incarnation sur Terre, nous venons faire des expériences, et apprendre sur ce plan physique, qui est marqué par la dualité. C’est donc un plan de vie où la perfection n’existe pas.

Devant le constat des faux-pas que nous avons accomplis, l’attitude constructive consiste à voir nos erreurs, à reconnaître que l’on n’a pas agi de façon appropriée, puis à décider de changer de comportement (ni plus, ni moins).

Nos errements constituent en fait un apprentissage. Il s’agit de tirer les leçons de nos expériences insatisfaisantes. On ne voit plus une faute commise, mais simplement une erreur, qui nous donne l’occasion de faire un pas en avant, en remettant en question vraiment un comportement ou des pensées.

Plutôt que de cultiver la réprobation pour les griefs que nous nous faisons, nous pouvons nous libérer d’une habitude peu évolutive, et ouvrir dans notre vie une nouvelle voie.

L’étude du thème, en astrologie, permet de connaître les schémas psychiques qui nous habitent. Ceux-ci modèlent notre comportement, et même les événements de notre vie. Ainsi, ce que nous considérons comme des erreurs ou des manquements, réside dans des schémas dont nous sommes responsables, qui demandent notre compréhension, et qui sont des apprentissages majeurs dans notre vie.

Selon l’approche spiritualiste, nous nous sommes incarnés pour faire ce travail.

Michèle Torr

La chanteuse Michèle Torr, originaire du Lubéron, a révélé dans la presse qu’elle ressentait un profond sentiment de culpabilité vis à vis de sa mère. En effet, alors que Michèle Torr remportait ses premiers succès, elle a appris un soir – le 28 décembre 1965-, où elle se produisait à l’Alcazar à Marseille, le décès de sa mère dans un accident de voiture, à l’âge de quarante ans.

C’est la chanteuse qui avait offert cette voiture quelques mois plus tôt à sa mère avec ses premiers cachets.

Sa mère, de condition modeste, était passionnée de chanson, et elle avait toujours rêvé d’être chanteuse. Elle avait inscrit sa fille très jeune à des concours et à des radio-crochets, et l’ambition s’était communiquée entre la mère et la fille. Ainsi, le décès de la mère adorée a donné à la chanteuse un sentiment amer, comme si elle avait réalisé le rêve de toute une vie de sa propre mère qui, elle, n’avait pas connu ni le succès ni la richesse, et était partie trop tôt …

On voit sur la carte du ciel de Michèle Torr une Lune, symbole de la mère, dans le signe du Scorpion, en maison V. Elle est en carré de Saturne et surtout de Pluton, tous deux situés en Lion.

La Lune en maison V confirme bien l’affection de la mère et de la fille. De plus, elle dénote une créativité artistique commune, le goût du spectacle, notamment, et elle fait référence à un fort besoin de reconnaissance.
Le signe du Scorpion, toutefois, est son lieu de chute. De plus, la Lune est en carré du maître du Scorpion, Pluton, et même d’un duo de planètes obscur, Saturne-Pluton. Dans le thème de Michèle Torr, la féminité et la maternité sont liées à des sentiments sombres, comme la culpabilité, par exemple. Le décès de la mère est évidemment symbolisé, également, par le Scorpion et les carrés, qui évoquent de grandes crises.

En outre, on remarque une conjonction Lune-Chiron, qui souligne l’existence d’une blessure, à laquelle la native doit se confronter au cours de sa vie. Cette conjonction montre que la blessure concerne le rapport à la mère; elle impacte aussi le vécu de la native en tant que mère.

Il est évident que la non-reconnaissance, par le chanteur Christophe, du fils que Michèle Torr et lui ont eu, et qu’elle a déplorée dans les médias au moment du décès du chanteur, est également à mettre en correspondance avec la blessure symbolisée par Chiron dans son thème, qui est liée à la maternité.

Ainsi, on peut conclure qu’une personne comme Michèle Torr pourrait dépasser les sentiments de culpabilité qu’elle nourrit contre elle-même, et ses récriminations contre autrui. Elle pourrait travailler avec un astrologue expérimenté sur la blessure symbolisée par la conjonction Lune-Chiron de son thème natal, en carré du duo Saturne-Pluton. Ce schéma très dissonant était déjà présent dans son thème astral à sa naissance. Les événements de sa vie sont venus appuyer sur cette blessure, pour qu’elle en prenne conscience et travaille à sa propre guérison.

Si vous aussi, vous souhaitez entreprendre une démarche de connaissance de soi et approfondir la compréhension de vos expériences, vous pouvez voir la page des consultations en cliquant ICI et me contacter : anne@jesuisjecree.com

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Le choix que l’humanité doit faire (Capricorne et Verseau)

Depuis 2020 (jusque 2024 au moins), plusieurs faits astraux sont liés au symbolisme astrologique du Capricorne et du Verseau. Ils correspondent au climat « révolutionnaire » actuel, période de changement radical, les énergies en jeu étant colossales.

2020, l’année des trois conjonctions

Deux grandes conjonctions planétaires se sont effectuées en Capricorne en 2020, Saturne et Pluton, puis Jupiter et Pluton. La troisième ayant marqué cette année de transition majeure est la conjonction Jupiter-Saturne en Verseau. Elle initie une nouvelle période marquée par l’élément « air », après une époque régie par la « terre », depuis le XVIIIème siècle. Ces événements signifient que nous abordons un âge qui devrait être marquée par moins de matérialisme (terre). Elle a déjà été commentée sur ce site, par exemple ICI.

Le carré Saturne-Uranus

Au cours de l’année 2020, le carré Saturne-Uranus qui s’est formé est également une dissonance entre les maîtres du Capricorne et du Verseau. Cet aspect a insisté pendant trois ans (2020-2023) sur le conflit entre les valeurs saturniennes du Capricorne, d’une part, et celles d’Uranus et du Verseau, d’autre part. Ainsi, nous avons dû opter entre la poursuite de schémas anciens et l’ouverture à une inspiration libératrice qui se développe à présent. Nous avons également choisi de nouvelles bases, de nouveaux repères pour le futur.

Le choix, pour l’essentiel, n’est pas intellectuel, contrairement à ce que l’on croit généralement dans les mouvances spiritualistes. Il est intérieur, et s’effectue en vivant nos expériences, quand nous sommes vrais, sans fard et sans les masques de l’ego. Ces choix ont pour enjeu, soit de rester dans la peur, résister au changement, conserver ses habitudes, soit de dépasser ces limitations. L’astrologie offrait de merveilleuses clés pour vivre en conscience ce grand choix proposé lors de la dissonance Saturne-Uranus. J’ai eu plaisir à les partager lors des « coachings » téléphoniques qui ont été proposés sur ce site de 2020 à 2023. Je remercie les personnes qui se sont lancées et m’ont demandé une séance d’accompagnement ; je me souviens avoir fait de très belles rencontres 🙂

Pluton en Verseau et ses rétrogradations

Actuellement, Pluton aborde le Verseau après un long passage en Capricorne. Ce transit majeur renvoie également au XVIIIème siècle, la dernière période historique durant laquelle l’astre a traversé le signe du Verseau.

Bien que Pluton soit entré en Verseau le 23 mars 2023, il oscille entre le Verseau et le Capricorne pendant un an et demi, en raison du phénomène de rétrogradation. Son entrée ferme dans la constellation du « Porteur d’eau » ne s’effectuera qu’en novembre 2024.

Par conséquent, au cours de cette période de 18 mois, nous effectuons également des choix cruciaux, entre l’ancien et le nouveau, entre la tradition et la modernité, surtout entre le matériel et le spirituel. A la fin de l’année 2024, il y aura une part d’irrévocable. Pluton en Verseau déploiera à partir de cette date ses significations en fonction du degré de conscience de l’Humanité, et de l’état de conscience de chacun (individuellement) dans une certaine mesure également.

Sur le plan collectif, nos errements mentaux se manifestent par les mensonges politiques et les manipulations. La révolution est menée par « une élite néfaste ». Ces errements se manifestent aussi à travers les leurres de la révolution virtuelle, de l’intelligence artificielle et du transhumanisme présentés comme le progrès (comment ne pas accepter le progrès ?!)

Le virtuel singe le monde spirituel, poussant l’humanité dans les abimes du matérialisme, de l’électrification et des ondes nocives, tout en niant et en occultant les réalités subtiles (du Verseau).

Pourtant, de nombreux initiés disent depuis longtemps que l’Humanité, après une phase d’involution (qui a duré des milliers d’années), doit opérer un retour vers les mondes spirituels. Elle doit donc se dégager de la matière et affiner son niveau de conscience. C’est d’ailleurs la voie que prend la Terre elle-même, selon certains mouvements de pensée. La Terre serait en voie d’éthérisation, basculant dans un plan de manifestation plus subtil.

Le « métavers », monde virtuel et artificiel en 3D, devant lequel une partie de la population se pâme, est une illustration parfaite du leurre que l’Humanité se donne à elle-même (en s’accrochant à ses peurs). La fascination de l’individu pour la vie de son « avatar » dans les limbes du virtuel, mode de vie dont les effets affaiblissants pour le corps et l’esprit ne tarderont pas à apparaître, imite certaines réalités spirituelles sur l’incarnation de l’âme, tout en les niant.

Que dire du transhumanisme, vu comme l’aboutissement du progrès humain, à travers des hommes « augmentés » technologiquement, acquérant des « super pouvoirs » : infantilisme, … bêtise ?

En cette période très spéciale, le développement de la conscience (par la connaissance de soi), de l’amour et des valeurs humaines, l’ouverture à ses propres perceptions intuitives, aux énergies spirituelles qui inondent la Terre, aux plans subtils, deviennent un enjeu vital. De surcroît, cette façon d’être et de vivre peut contribuer à résorber des problèmes « modernes » : mal-être, violence, pollution de l’environnement, déséquilibres sociaux et économiques, etc.

L’oscillation de Pluton entre le Capricorne et le Verseau nous interroge aussi sur l’autorité et la hiérarchie : qui décide pour nous-même ? A quelle condition la hiérarchie est-elle légitime ? Les conditions du contrat sont-elles respectées de part et d’autre ?

L’oscillation de Pluton entre le Capricorne et le Verseau nous interroge sur la liberté : qu’est-ce qu’être libre ? Faut-il faire quelque chose ou est-ce un état ?

L’oscillation de Pluton entre le Capricorne et le Verseau nous interroge sur notre sens collectif. La participation sociale consiste-t-elle à se connecter aux médias ou à dépasser les préoccupations nombrilistes ? Comment manifester son intérêt pour les autres personnes de la société, et pour les générations suivantes ? Le Verseau nous offre la possibilité de développer la conscience d’appartenir à l’humanité, et de la manifester de façon bien vivante.

Si les médias déploient le programme de mise sous contrôle des peuples à travers un narratif centré sur les crises : le terrorisme, les guerres, les pandémies, les restrictions, l’effondrement économique, le désastre climatique, nous pouvons participer à un autre mouvement collectif en dépassant les peurs, le besoin de confort psychologique, le statisme des habitudes.

Notre choix (toujours en fonction des énergies astrales) consiste, soit à donner passivement notre énergie au monde matérialiste et liberticide, voire suicidaire, qui a été préparé et qui se met en place, soit à nous en dégager pour développer notre identité véritable, notre créativité personnelle et unique. Nous pouvons développer une façon de vivre plus conforme à ce que nous sommes, pour générer un autre équilibre collectif, ce qui peut d’ailleurs passer par la redécouverte de savoirs ancestraux oubliés.

On attend, par exemple, le sextile Saturne-Uranus de 2025-2026 pour voir comment les choix de l’Humanité se mettent en place.

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Benny Hill et sa solitude : comprendre l’origine de nos blocages

L’astrologie est un langage symbolique qui permet de comprendre l’origine de nos blocages et de nos difficultés : ainsi, dans cet article, il sera question de l’acteur Benny Hill et de ses amours malheureuses …

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L’acteur britannique Benny Hill, de son vrai nom Alfred Hauthorn Hill, est né le 21 janvier 1924 à Southampton, et mort le 21 avril 1992. Il a connu un grand succès populaire avec The Benny Hill Show de 1955 à 1989, produit d’abord par la BBC, puis par Thames Television.

En France, il est surtout connu à partir des années 80 ; en effet, son émission a été diffusée de 1980 à 2000, tous les dimanches soir à 20 heures, sur la chaîne FR3. Doublé par le comédien Roger Carel, Benny Hill propose un comique populaire, composé de gags, de musiques, et d’images en accéléré. A travers cet humour très simple, basé sur les déguisements, les gestes et les mimiques, on reconnaît sans doute l’influence du père et du grand-père d’Alfie (le surnom de Benny Hill) qui ont été, avant lui, clowns au cirque.

Dans un documentaire consacré à Benny Hill, sur Youtube, Mais qui était réellement Benny Hill ? portrait intime de star (intégré au bas de cet article), on apprend, entre autres, un secret sur sa vie privée : la vie sentimentale de l’acteur n’a guère été heureuse. En effet, il est resté célibataire, et a mené sa vie seul malgré son succès. Il a déclaré publiquement que cette solitude découlait du fait qu’il avait été brutalement éconduit à deux reprises durant sa jeunesse lorsqu’il avait fait des demandes en mariage.

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Benny Hill

On remarque sur le thème de l’acteur un carré Vénus-Mars qui est sans aucun doute en correspondance avec ces refus malheureux.

En effet, ce carré accentue la possibilité de connaître des désaccords dans les relations et les unions. Si l’on en reste là, Benny Hill n’a pas eu de chance : un carré Vénus-Mars dans son thème natal a été un obstacle à ses espoirs de mariage.

Toutefois, c’est inexact. On peut aller plus loin dans la recherche du sens de cet aspect planétaire et expliquer les circonstances qu’a vécues Benny Hill. Effectivement, si l’on se réfère au champ des significations de ce carré, on remarque qu’il peut accentuer la confusion entre l’amour et le désir, ce qui trouble la vie sentimentale du natif. Cette tendance à assimiler le désir sexuel à de l’amour, très présente dans notre culture actuelle, a un impact destructeur sur les relations. Nous ne pouvons pas faire durer nos relations qui s’établissent sur les désirs de l’ego et, fatalement, se rompent précocement -en effet, seul l’amour du cœur peut permettre de faire durer la relation. Ainsi, l’acteur Benny Hill a peut-être été sujet à cette confusion porteuse d’illusions.

Avec le carré Vénus-Mars, le natif ne parvient pas à aimer et à désirer la même personne, ce qui peut favoriser l’infidélité, ou tout simplement une frustration amoureuse, ou une frustration sexuelle, ressentie au sein du couple, pour différentes raisons (ou bien dans le célibat).

Au fond, le carré Vénus-Mars peut aussi donner l’impression au natif que la relation de couple limite (ou limiterait) ses possibilités d’affirmation personnelle et son autonomie. Dans le thème de Benny Hill, on voit que la relation l’empêche de se réaliser professionnellement, qu’elle est un obstacle, comme s’il lui fallait choisir entre sa réalisation personnelle dans une carrière et son épanouissement au sein d’un couple. Il s’agit évidemment d’une projection inconsciente du natif, qui est effectuée sur l’union, parce qu’il ne parvenait pas à intégrer une partie de lui-même, avide d’autonomie.

Plus généralement, dans la vie de toute personne marquée par cet aspect planétaire, le carré Vénus-Mars peut également favoriser des troubles et des doutes dans les initiatives. Dans les situations qu’il traverse, le natif ne parvient pas toujours à s’affirmer. Il se dit qu’il aurait voulu agir à sa guise, sans être influencé par les autres … Il se sent en porte-à-faux, par exemple bloqué dans une situation, parce qu’il est obligé de tenir compte de quelqu’un ou de respecter ses obligations découlant de la relation. A l’inverse, il se sent également frustré dans ses aspirations à la relation et à l’amour, car ses partenariats sont marqués par une rudesse. Benny Hill prétend avoir essuyé les refus assez brutaux de deux femmes à ces demandes en mariage; en réalité, il a effectué par deux fois une projection inconsciente de son désir d’affirmation personnelle et de son ambition professionnelle. Ce désir se manifestait en lui-même en conflit avec l’union et l’amour !

Ce carré Vénus-Mars renvoie aussi à un autre conflit qui a certainement animé Benny Hill lorsqu’il était jeune. Ce conflit se jouait entre son aspiration à une activité artistique et son désir d’une intégration sociale plus académique. C’est ce genre de conflit que les personnes qui veulent se réaliser dans l’art expérimentent quand elles n’arrivent pas à percer -par manque d’opportunités, manque d’argent, manque de reconnaissance de leur talent, etc. (a priori) Ces obstacles sont des projections inconscientes.

Ainsi, Benny Hill, probablement en raison de croyances personnelles erronées, liées à des expériences de son enfance, a ressenti profondément qu’une union avec une femme ne lui permettrait pas de garder son autonomie pour se réaliser dans une carrière. En même temps, il aspirait à vivre une relation de couple, mais il a été repoussé sans ménagement, ce qui était l’expression de la part inconsciente qui l’habitait.

Dans cet article, seul un aspect planétaire du thème de Benny Hill a été commenté. Il est évident que, pour être complète, l’étude est à poursuivre en observant d’autres points du thème, qui expliqueront encore mieux la trajectoire amoureuse de Benny Hill. Cet article vise simplement à expliquer comment l’inconscient s’exprime dans les circonstances de notre vie.

Les lecteurs aspirant à mieux se connaître peuvent me contacter et me poser une question pour comprendre l’origine des blocages qui se manifestent dans leur vie, quel que soit le domaine : union, carrière, vie sociale, amitié, famille, etc. Le thème natal est très riche, et faire interpréter son thème astral une fois par un astrologue ne livre pas toutes les clés de compréhension sur soi. Il est nécessaire de poursuivre les investigations, afin de progresser sur son chemin de vie. De plus, les aspects planétaires correspondent à des schémas sur lesquels il est possible de « travailler ». Les études astrologiques sur jesuisjecree.com (Astrologie et développement personnel) proposent donc des clés pour en prendre conscience et s’en libérer.

Afin d’apporter des réponses significatives aux personnes qui le demandent, les études d’astrologie proposées sur ce site sont basées sur l’astrologie traditionnelle, enrichie de l’astrologie psychologique et de l’astrologie karmique (et spirituelle).

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Anne L jesuisjecree.com