Des fruits de la nature et de ceux de l’être humain

L’été, les fruits abondent. Ces fruits colorés du monde végétal ont un sens symbolique, et renvoient notamment au cycle de la nature, à la vie humaine, et à la notion d’immortalité.

Le 21 juin, l’entrée du Soleil dans le signe du Cancer (symbole des sources), en astrologie, marque le solstice d’été. La lumière triomphe et la majorité des végétaux produisent leurs fruits.

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— « Chaque fleur se doit de faner pour son fruit (…)

celui-ci, s’il ne tombe et meurt, ne saurait assurer des floraisons nouvelles. » (A. Gide)–

Des fleurs aux fruits

Les fruits de l’été succèdent aux fleurs qui sont apparues au printemps. C’est le Feu solaire, et toutes les hiérarchies spirituelles qui travaillent à la transformation de la nature, qui accomplissent cette évolution.

Cependant, les myriades de fleurs du printemps ne deviennent pas toutes des fruits l’été venu… Ainsi, les potentialités ne deviennent pas toutes des réalités.

L’être humain expérimente la même chose dans sa vie ; toutes ses potentialités ne seront pas mûries et transformées en fruits.

Les fleurs fécondées deviendront des fruits, à condition que le gel ou que d’autres accidents n’interrompent pas le processus d’évolution de la vie végétale.


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Des fruits de qualité

Le fruit, qui est le résultat de nos activités, est parfois assimilé à un profit. Il consiste par exemple en de bons revenus, et en honneurs. Cependant, ces fruits, peu nourrissants, peuvent nous laisser une impression de vide, d’inaccomplissement, un mal-être, qui se répand socialement …

En effet, les fruits peuvent s’avérer aigres, trop verts, ou bien encore pourris.

Dans le monde actuel, on voit des fruits de la Nature, mûris au soleil, arrosés de pluie et bercés par le vent, ou des fruits cultivés, et soignés par des jardiniers pleins d’amour. On connaît aussi des ersatz de fruits, empoisonnés, porteurs de maladies, car ils ont été forcés avec des engrais chimiques, et arrosés de pesticides.

En effet, les fruits de nos recherches et de notre expérience sont plus nourrissants que l’argent et la gloire. Ils sont de nature sociale, technique, morale, culturelle, spirituelle. Ces fruits nourrissent la collectivité, et ils naissent d’une impulsion de partage, d’une volonté de servir. Quel est l’intérêt de techniques, par exemple, dont l’objectif ne serait pas de rendre service aux hommes et de leur apporter un bienfait, dans leur majorité ? Une question urgente pour notre époque.

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Du fruit aux graines : perpétuation et immortalité

René Guénon a comparé le symbole du fruit à celui de l’oeuf du monde, qui représente les origines. Non seulement les fruits forment les résultats, mais ils sont eux-mêmes les potentialités du futur… En effet, les fruits du monde végétal portent les graines nécessaires à la reproduction et à la perpétuation de la vie. Ainsi, les fruits de notre activité, de nos recherches, de nos efforts, sont aussi des graines du futur, pour nous-même et pour la collectivité.

Les fruits sont liés symboliquement à la quête d’immortalité ; celle-ci prend un sens spirituel, et représente notre évolution.

Sur le plan collectif, une continuité se perpétue également, à travers les oeuvres. Dane Rudhyar, esprit créateur, a observé comment les fruits se transforment en graines du futur. Pour lui, l’âge à partir duquel l’être humain devient capable d’une véritable créativité individuelle est 28 ans. Ses œuvres s’impriment alors sur l’esprit de la génération qui naît au même moment.

Ensuite, lorsque cette génération atteint à son tour les 28 ans, elle est en mesure de les comprendre et d’en apprécier la valeur. Le créateur a alors 60 ans environ.

Ainsi, pour Dane Rudhyar, l’âge de 60 ans peut être considéré comme celui où l’on peut le mieux comprendre l’importance de produire ses fruits.

Anne L jesuisjecree.com

Retrouver la sérénité

Les difficultés de la vie, les transits planétaires (en astrologie), tant de choses nous éloignent de la paix et de la sérénité auxquelles nous aspirons… à moins de décider de s’y abandonner !

Cet article expose des pensées de grands Maîtres et de penseurs au sujet de la sérénité, pour mieux comprendre ce qu’elle est, en quoi elle est essentielle, pour créer un équilibre puissant, quelles que soient les circonstances.

Discerner ce qui nous éloigne de la sérénité

On ne peut pas être serein quand les choses vont mal, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est justement lorsque les choses vont mal que la sérénité pourrait être recherchée, retrouvée … On dit que ce ne sont pas les situations qui sont anxiogènes , mais que nous sommes à l’origine de notre trouble, donc de notre malheur, par les pensées que nous cultivons, notamment : « La principale cause du malheur n’est jamais la situation, mais la pensée. Soyez conscient de vos pensées. Séparez-les de la situation, qui est toujours neutre. » (Eckart Tolle)

En fait, nous sommes enclins au bonheur, certes; ce penchant passe par le feu, les signes de cet élément, le Bélier, le Lion, le Sagittaire, et par le Soleil, Vénus, Jupiter.
Cependant, nous éprouvons aussi une attirance pour le malheur : nous sommes aimantés par d’obscurs désirs de douleur avec Saturne, Pluton et parfois Uranus …

Retrouver la sérénité nécessite sans doute de se libérer des inquiétudes et des préoccupations, de toutes les tensions que nous nous créons nous-même. Face à nos problèmes, les appréhensions sont aussi nuisibles qu’inutiles, dans tous les cas. Ce n’est pas moi, c’est Bouddha qui le dit : « Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s’inquiéter, mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien. »

Notre paix dépend en fait de notre capacité à abandonner la peur. Les Maximes de guidance, d’Ostad Elahi, définissent la sérénité précisément comme l’absence de peur : « Pour atteindre la sérénité, il ne faut craindre ni le chômage, ni la pauvreté, ni la mort. »

Si l’on pratique l’auto-observation, on constate que nos actes sont très souvent motivés par la peur. Pour accéder à la sérénité, il s’agit d’abandonner la lutte, le combat, c’est-à-dire l’action sous-tendue par la peur : « Une femme qui atteint la sérénité est une femme qui a abandonné le combat. » écrit Anne Sylvestre ; elle aurait pu dire la même chose d’un homme, cela s’entend.

Dans le même ordre d’idées, la quiétude suppose d’oublier toutes les prétentions à la domination, les luttes contre l’adversité, autres déclinaisons de la peur : Bouddha déclare que « toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux. »

Pour cela, il vaut mieux cesser de lutter si on ne peut pas changer une situation, notamment. Cette attitude ne doit pas être confondue avec la lâcheté ou la résignation, qui consiste à se soumettre passivement à la volonté d’autrui ou aux circonstances. La sérénité, elle, n’est pas une fuite, et n’exclut pas de poser l’acte adéquat, dans la situation que nous vivons.

C’est la même attitude de convoitise -comme celle qui motive la conquête- qui nous pousse à avoir des attentes. Elles sont des réactions aux frustrations qui ont eu prise sur nous, alors que nous avions perdu la sérénité. Or, ces attentes sont la preuve de notre mal-être et elles l’entretiennent.

En astrologie, les signes de terre et d’eau peuvent avoir une difficulté à lâcher prise, car ils ont tendance à s’accrocher à leurs croyances, à leurs possessions (terre), ou à cultiver les émotions négatives (eau). Les signes d’air -Gémeaux, Balance, Verseau- prennent leurs distances par l’intellect et la pensée raisonneuse; les signes de feu font la même chose en choisissant l’action et en regardant vers le futur.
Il arrive aussi qu’on confonde le lâcher prise avec l’indifférence, l’insensibilité, l’oubli, l’égoïsme ou le je-m’en-fichisme. Or, le lâcher prise n’est pas un refus ni une fermeture.

Le rapport au temps : la sérénité au présent

La paix ne se trouve que dans le moment présent, qui est seul réel. Bouddha le dit : « Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. »

Le passé n’est plus, n’existe pas ; ainsi il est superflu de le cultiver dans notre esprit; nous pouvons l’abandonner, le laisser filer : « De même que le serpent se défait de sa peau, nous devons constamment nous défaire de notre passé. » (Bouddha). Dans le symbolisme de l’astrologie, c’est un processus plutonien qui est décrit ici, une régénération qui est nécessaire et permanente.

Si nous développons de la peur et des angoisses dans notre rapport au temps, c’est parce que nous craignons le changement (un sujet développé dans l’article « Les transits de Pluton ou mue plutonienne ») ; ainsi, Bouddha décrit comment nous pouvons nous relier sereinement au temps qui passe, et aux transformations qu’il suppose : « Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était, et aie confiance en ce qui sera. Le changement n’est jamais douloureux. Seule la résistance au changement est douloureuse. »

Eckhart Tolle décrit d’ailleurs le présent comme un état de conscience, dans lequel toutes les difficultés disparaissent, et il décrit un état de simplicité dans lequel réside la dévotion réelle, d’une grande beauté : « Dès que vous honorez le moment présent, tous les malheurs et toutes les luttes se dissolvent et la vie commence à couler de joie et d’aisance. Lorsque vous êtes dans le moment présent, tout ce que vous faites devient imprégné d’un sens de la qualité, du soin et de l’amour -même de l’action la plus simple » …

Dans le présent, il n’y a plus de luttes, plus de peur ; il y a l’amour, et tout acte est juste. L’ego s’est comme dissous …

Ainsi, Eckhart Tolle préconise d’aimer le présent, de le vivre : « Quel que soit le moment présent, accepte-le comme si tu l’avais choisi. »

Pour être plus serein, on peut abandonner ses attentes sur le futur. Eckhart Tolle explique comme nous sommes à chaque instant dans l’attente de quelque chose d’autre, de mieux : «  La plupart des humains ne sont jamais présents dans le moment, car ils croient inconsciemment que l’instant suivant doit être plus important que celui-ci. Ainsi vous manquez toute votre vie. »

Dans cet état d’esprit ancré dans le présent, on n’a plus de doute sur les actes à entreprendre, « bonne est l’action qui n’amène aucun regret et dont le fruit est accueilli avec joie et sérénité. » (Bouddha)

Ancrer la sérénité dans sa vie

L’écrivain Blaise Cendrars (Une nuit dans la forêt) pense que la sérénité est le fruit d’un désespoir dans lequel persisterait l’amour, peut-être s’agit-il de l’abandon à une humilité « La sérénité ne peut être atteinte que par un esprit désespéré et, pour être désespéré, il faut avoir beaucoup vécu et aimer encore le monde. »

Il ne s’agit pas de devenir ascète ou de se replier sur soi. La sérénité suppose de s’intérioriser, de se recentrer. On change la qualité de sa présence au monde …

Jiddu Krishnamurti (Le Livre de la vie) décrit la création d’une intimité avec soi-même, un abandon que permet la création d’une pensée juste. Il évoque le fait d’écrire, un journal par exemple, pour pacifier sa pensée : « La méditation n’est pas seulement une constante prise de conscience de soi, mais un constant abandon du soi. C’est depuis la pensée juste qu’il y a la méditation, à partir de laquelle naît la tranquillité de la sagesse ; et c’est dans celle-ci que se réalise la sérénité la plus haute.

Écrire ce que l’on pense et ressent, ses désirs et ses réactions, provoque une conscience intérieure, la coopération de l’inconscient avec le conscient, et donc, conduit à son tour vers l’intégration et la compréhension. »

Cette unification par la pensée intime est essentielle, pour Krishnamurti, car pour créer la sérénité et la paix, il s’agit, dans sa vie en général, dans ses actes, ses intentions, ses pensées, de ne pas être en contradiction avec soi-même :

« L’homme se soumet à un modèle, tombe dans une sorte de léthargie et évite soigneusement tout ce qui peut le remettre en question. Au fond, les gens cultivent l’amertume et le cynisme. D’un point de vue psychologique, rares sont ceux qui veulent la liberté. Certes, chacun aime être libre d’agir à sa guise – mais qu’en est-il de la liberté intérieure ? Celle-ci demande un long et patient travail d’exploration de soi. Détruire le vieux cocon exige une énergie phénoménale.

En vérité, la plupart des gens qui assistent à mes conférences sont surtout poussés par la curiosité. Combien d’entre eux entendent vraiment mener une vie juste et droite ? Combien sont prêts à faire l’expérience de ce que je leur transmets, à le mettre en pratique dans leur vie ?

Aujourd’hui, le matérialisme règne en maître. A l’instar du football en Europe, l’argent est devenu le nouveau dieu du panthéon indien.

La « bonté », le « bien » sont considérés comme des valeurs démodées.Qu’est-ce qu’être bon, pourtant, sinon être holistique – autrement dit, ne pas se mettre en contradiction avec soi-même.  » (Jiddu Krishnamurti, Ultimes paroles)

Pour Bouddha, la quête de sérénité est donc une quête pour la vie entière : « Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde. »

Sérénité et amour, relations

La sérénité n’est pas sans rapport avec nos échanges et nos relations ! Elle est indissociable de l’amour … Sans cette paix, il n’y a pas d’amour véritable : « On ne peut aimer que dans la sérénité, autrement, on s’égare. » (Marie-Claire Blais, L’ange de la solitude).

Pour créer la sérénité dans les relations avec les autres, Jiddu Krishnamurti suggère d’abandonner aussi la mémoire que nous avons du passé, nos pensées et opinions, en définitive il s’agit d’effacer cette image que nous avons des personnes autour de nous, afin de vivre des relations vivantes, dans le présent :

« Les êtres humains, en fait, sont-ils en relation les uns avec les autres ? Etre en relation veut dire être en contact. On peut avoir sexuellement, physiquement, des contacts, mais cela ne constitue pas une relation. Nous parlons de relations dans lesquelles n’interviennent pas d’images entre une personne et l’autre. Je ne sais pas si vous l’avez jamais essayé.

Faites-le. N’ayez aucune image de votre femme, de votre mari, de votre voisin, de qui que ce soit ; regardez simplement, voyez directement, sans images, sans symboles, sans la mémoire d’hier, sans ce qu’elle a dit de vous, ou ce que vous avez dit d’elle, sans les agacements réciproques, etc.

Lorsqu’on est dépouillé de tout cela, des relations vraies deviennent possibles, car alors tout y est neuf, rien n’appartient plus au passé mort. » (Jiddu Krishnamurti, Aux étudiants).

La sérénité est un guide

Enfin, la sérénité est aussi un fil, une inspiration à partir de laquelle nous pouvons nous repérer dans notre vie. Dans son infinie sagesse, Bouddha préconise de nous orienter en fonction de cet état de sérénité qui peut nous servir de guide sûr : « Ne te fie pas aveu­glé­ment aux paroles d’autrui, fût-il le Bouddha. Observe ce qui t’apporte personnellement le contentement, la lucidité et la paix : là est ton chemin. »

En cessant de nous opposer à la vie, nous découvrons que la paix se déploie et opère, ainsi que l’enseigne Eckhart Tolle : « Toujours dire « oui » au moment présent. Quoi de plus futile, de plus fou que de créer une résistance intérieure à ce qui est déjà ? Quoi de plus fou que de s’opposer à la vie elle-même, qui est maintenant et toujours maintenant ? Abandonnez-vous à ce qui est. Dites « oui » à la vie -et voyez comment la vie commence soudainement à travailler pour vous plutôt que contre vous. »

Anne L jesuisjecree.com

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Le karma et le chemin de vie

Le thème natal, en astrologie, synthétise le karma, ce qui nous permet d’explorer certaines causes profondes, celles de notre venue sur Terre et de nos difficultés. L’étude karmique (voir les consultations -étude n°1) indique aussi le chemin évolutif …

Qu’est-ce que le karma ?

Le mot karma (en sanskrit) a pour traduction « action ». Il désigne la loi de cause à effet. Chaque acte, chaque pensée, chaque parole génèrent une conséquence : c’est le karma. Le karma est continuellement à l’oeuvre, et son action implique aussi bien le plan matériel que le plan astral.

On rattache généralement la notion de karma à celle de la réincarnation des âmes. Cependant, le karma est une notion plus générale qui s’applique en fait à chaque instant de notre vie.

Le karma n’est pas seulement personnel; il prend des dimensions variées : il existe des karma collectifs, concernant les peuples, les groupes, les familles – l’identification aux ancêtres familiaux peut être rapprochée de la notion de karma. S. Lazarev, dans Diagnostic karmique (2002), expliquait ses méthodes de guérison : il pratiquait des lectures karmiques dans « le champ » de ses patients (l’esprit, le subconscient, les corps subtils), afin de les guérir de certains maux. Sa vision du karma était résolument élargie, par exemple : « Non seulement les enfants héritent du karma des parents, mais les parents sont également tributaires, au niveau de leur champ, du comportement et des actes des enfants. »

Nos vies antérieures influencent notre vie actuelle, même si nous ne les gardons pas en mémoire. Dans Karma et réincarnation, P. Morando compare ce phénomène à l’oubli de notre vie actuelle ! Nous ne savons plus ce que nous avons fait l’année dernière, le même jour à la même heure, et nous ne savons plus comment nous avons appris à marcher (etc.) « Nous pouvons en déduire que le mécanisme est similaire en ce qui concerne nos vies successives. Nous conservons dans notre mémoire inconsciente la trace de tout notre vécu à travers nos incarnations passées. Cette trace, bien qu’inconsciente, est réelle et c’est pourquoi nous attirons dans notre vie présente, certains événements, certains êtres plutôt que d’autres, c’est pourquoi nous orientons notre vie dans telle direction et non telle autre. »

Karma et chemin de vie dans le thème astral

Le thème natal, en astrologie, souligne la nature du karma que chacun d’entre nous a accumulé dans ses vies antérieures. En effet, l’astrologie karmique repose sur la croyance en la réincarnation de l’âme, et généralement traite du karma personnel. On peut étendre l’interprétation karmique, et tenir compte des autres types de karma, collectifs notamment.

D’une vie à l’autre, il semble que nous ne reprenions qu’une partie du karma accumulé, afin de le transmuter. Ceci est préparé avec nos guides durant l’entre-deux vies, un sujet abordé dans les articles La vie de l’âme après la mort et les séjours planétaires, et La position des planètes dans notre thème astral est déterminée avant notre naissance.

Grâce au thème astrologique, on peut disposer de la synthèse du karma à l’oeuvre dans notre vie, mais aussi de nos acquis provenant de vies antérieures, et de l’évolution que nous devons accomplir sur notre chemin de vie actuel. Ainsi, nous pouvons davantage comprendre quelles situations de notre existence sont reliées à notre « test » karmique. Le thème donne aussi des pistes pour comprendre l’origine de la majorité de nos difficultés.

De nombreuses personnes ignorent cette dimension de l’existence et les possibilités qu’elles ont de cheminer dans la connaissance de soi, ce qui engendre parfois un sentiment de non sens, un désespoir, ou encore de l’agressivité -comme on ne comprend pas, ce sont les circonstances de la vie, ou les autres qui sont certainement responsables de nos malheurs.

L’étude karmique est toujours significative, même si l’on est sceptique quant à l’existence de la réincarnation. En effet, par expérience, on constate qu’elle trouve toujours une résonance chez le natif qui reconnaît des tendances personnelles qu’il a déjà perçues en lui-même, de façon subjective, des tendances à l’origine de ses difficultés et des tendances porteuses d’évolution.

L’origine du karma

Le karma est lié au jugement moral. D’après ses expériences, S. Lazarev a acquis la « compréhension de ce que l’origine de la maladie est liée à une atteinte aux lois éthiques ».

La croyance en un karma punitif est assez répandue aussi, mais c’est une vision plus infantile. Même si l’on peut buter sur de vrais problèmes au cours de notre vie, il n’y a pas de punition. Cette croyance satisfait en fait des besoins de vengeance. Pourtant, en y réfléchissant de plus près, la vengeance est le meilleur moyen d’accumuler beaucoup de karma : « Croire au karma-punition nous rassure mais nous culpabilise aussi, car nous sommes loin d’être parfaits. » (P. Morando, Karma et réincarnation)

Pour P. Morando, ce qui détermine le karma, c’est précisément le non respect de nos valeurs profondes : « ce n’est pas le fait en soi d’avoir mal agi, d’avoir nui à quelqu’un, qui peut créer le karma négatif. La notion de bien ou de mal est quelque chose de très relatif (…) La vraie raison d’un karma négatif réside bien souvent dans le fait que l’être a transgressé des croyances éducatives, des principes moraux profondément ancrés en lui, provoquant un grave conflit intérieur, conscient ou inconscient. »

Pour d’autres chercheurs, le karma est avant tout lié à tout ce que nous générons par habitude et par inconscience.

Le thème astrologique indique quel karma nous avons à régler, et dans quelle direction fournir des efforts pour corriger certaines de nos tendances peu évolutives.

Anne L jesuisjecree.com

Comment tourner la page ? (et le thème de Mika)

« Tourner la page », voici une expression qui fait référence à un cheminement, à une capacité de détachement et, à un niveau plus profond, au deuil, à nos changements de conscience potentiels.

Cet article d’astrologie propose quelques principes pour apprendre à tourner la page, quand le processus semble difficile, un sujet d’actualité, sous les influx du carré Saturne-Uranus (2020-2023) …

Un commentaire du thème du chanteur Mika apporte une illustration des périodes de grand changement, et de la façon dont chacun y réagit.

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Dans la vie, nous devons parfois changer de direction, dans nos projets, passer outre une erreur, ou bien traverser des passages étroits, et apprendre à laisser le passé derrière soi …

Il s’agit parfois d’un long processus, entravé, par exemple, par des dépendances, des attachements, de la rancune …

Accepter la remise en question

Pour pouvoir tourner la page, il faut savoir accepter des remises en question diverses, au sujet de nos croyances ou de nos prétentions.

En effet, les difficultés que nous rencontrons sont dues à nos comportements erronés.

Nous pouvons par exemple identifier, puis remettre en question, certaines de nos croyances personnelles, qui expliquent la nécessité d’une remise en question aujourd’hui. Si nous avons pensé, par exemple, que pour être heureux, il fallait obtenir l’approbation et la reconnaissance des autres, nous rencontrons des déboires dans notre vie, notamment au moment où nous ne sommes pas/plus à notre avantage dans le regard des autres. Cette croyance demande donc un réajustement, car la recherche de l’approbation et de la reconnaissance de la part d’autrui cache en réalité un manque d’estime de soi et une dépendance.

Il s’agit aussi de détecter ce qui relève de nos prétentions. Par exemple, si nous expérimentons une déception, c’est peut-être parce que nous avions conçu des attentes par rapport à la vie, par rapport à certaines personnes. En réalité, nous avions sans doute plaqué nos désirs personnels sur certaines choses (ou certaines personnes), sans prendre suffisamment en compte le réel, nos possibilités, les circonstances, les personnes. Il s’agit alors de remettre en question nos propres prétentions à « obtenir » ce que nous souhaitons, le « bonheur » (une certaine idée du bonheur), et aussi de nous interroger sur la nature de ce « bonheur », sur ses composantes et surtout sur ce qu’il est censé compenser.

Accepter le changement et l’impermanence

Nous avons naturellement tendance à résister au changement, et l’ego met en œuvre une foule de stratégies pour cela.

Pourtant, tout nous démontre que nous vivons dans un monde où tout change constamment. Les planètes, les étoiles et les galaxies voyagent à grande vitesse dans le cosmos, les cycles planétaires marquent le passage du temps et rythment les époques, qui sont définies parfois par des ruptures ou des cassures, sans retour possible. De même, nos vies sont une suite de changements profonds, comme la naissance, l’adolescence, le vieillissement, la mort. Nous sommes nous-même une suite de transformations. (Voir à ce sujet l’article Les transits de Pluton, ou la mue plutonienne). Les êtres autour de nous changent : notre beauté se fane, nos enfants grandissent, nos proches sont mortels, les choses que nous aimons disparaissent …

Pour vivre le changement, être le changement, il est nécessaire de se détacher de ses habitudes et de renoncer à ses identifications ; cela nécessite de les reconnaître.

Il s’agit peut-être de notre travail, une belle promotion résultant d’années d’efforts, stable, mais aussi … terriblement ennuyeuse.

Il s’agit peut-être de l’importance que nous accordons à notre rôle social, ou bien encore de notre vie de couple…

Il s’agit peut-être d’un aspect de nous-même : notre « moi » volontaire et ambitieux (toujours au taquet, il ne connaît pas la léthargie ni la déprime).

Ou bien notre personnalité gentille et bien sage (qui s’attend à obtenir une récompense).

S’accepter

Pour tourner la page, il est essentiel d’accepter mentalement de vivre cette expérience, et d’accepter l’image qu’elle nous renvoie de nous-même. Il s’agit de s’accepter entièrement dans cette situation. Il s’agit de ressentir notre souffrance, notre colère, notre tristesse, notre chagrin. En effet, l’obstacle à une évolution serait de ne pas accepter la situation et à travers cela, le mal-être qui est le nôtre.

Cette étape de notre vie est un changement de conscience. On peut faire de la méditation et des prières pour accéder à un détachement, pour se recentrer dans le présent, pour se libérer, si nécessaire, du ressentiment ou de la rancune.

Ainsi, nous pourrons tourner la page, qui ne serait une décision superficielle, factice ou violente, mais le fruit mûr au terme d’un retour sur soi, auquel la vie nous a convié en réalité, et d’un changement de conscience.

Tourner la page suppose d’effectuer un voyage intérieur, de procéder à un renoncement et d’expérimenter une régénération.

*

Il faut tourner la page
Changer de paysage
Le pied sur une berge
Vierge

Il faut tourner la page
Toucher l’autre rivage
Littoral inconnu
Nu

Et là, enlacer l’arbre
La colonne de marbre
Qui fuse dans le ciel
Tel

Que tu quittes la terre
Vers un point solitaire
Constellé de pluriel

Il faut tourner la page
Redevenir tout simple
Comme ces âmes saintes
Qui disent dans leurs yeux
Mieux

Que toutes les facondes
Des redresseurs de monde
Des faussaires de Dieu

Il faut tourner la page
Jeter le vieux cahier
Le vieux cahier des charges
Oh! Yeah!

Il faut faire silence
Traversé d’une lance
Qui fait saigner un sang
Blanc

Il faut tourner la page
Aborder le rivage
Où rien ne fait semblant

Saluer le mystère
Sourire
Et puis se taire

(Claude Nougaro)

*

Le chanteur Mika

Malgré le décès de sa mère en janvier 2021, le chanteur Mika affiche dans les médias un entrain à toute épreuve. Des journaux « people » l’ont interrogé sur sa façon de vivre son deuil.

Celui-ci a déclaré qu’il voulait « métaboliser la peine autant que la joie », « chaque fois que la vie vous blesse, quand quelqu’un vous quitte ou décède, c’est un chapitre qui se ferme et un autre qui se présente » et il a conclu :  “Je ne veux pas être écrasé par la vie, le stress, la tristesse. Et je sais que c’est facile de l’être. Je veux répondre à la mort autant qu’à la vie avec la même férocité ( sources : femmeactuelle.fr, Télé7jours)

Dans le thème de Mika, on remarque évidemment une conjonction Saturne-Pluton ! Mika est né au début des années 80, et comme les personnes de son âge, son thème natal comporte la dernière conjonction entre ces deux planètes avant celle qui a eu lieu en 2020, et dont il a été question dans l’article consacré à ce sujet (La conjonction Saturne-Pluton qui s’en vient).

Mika, 18 août 1983, 00H05, Beyrouth

Mika est pudique, et il est lié à la rencontre des autres, à travers une forme de communion (la musique). Cependant, cet aspect natal tend à donner un caractère fort et Mika, derrière son sourire et son enthousiasme est plus « dur à cuire » qu’on ne l’imagine.

En 2020, Mika a connu la pandémie, les explosions de Beyrouth (dans son pays d’origine) et la fin de vie de sa mère atteinte d’un cancer.

En effet, la conjonction Saturne-Pluton de 2020 transitait au carré de sa conjonction natale, tandis que Neptune en Poissons forme un carré à sa position de naissance et à la Lune natale. Il s’agit d’un moment de crise important dans la vie de Mika, qui affecte le principe « mère », et le pays natal, tous deux symbolisés par la Lune, en astrologie.

C’est aussi un événement de nature karmique, d’après le thème astral de Mika. Les transits se poursuivent et les années qui viennent vont certainement correspondre, dans la vie de Mika, à un changement profond …

Anne L jesuisjecree.com

L’importance de l’ancrage

Incarnés dans un corps de matière, évoluant dans le monde physique, nous sommes censés être bien reliés à la Terre, et à tout ce qui compose cette sphère de vie matérielle. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas, loin s’en faut ! Cet article d’astrologie propose un point de vue sur la question et quelques pistes pour améliorer son ancrage à la terre.

L’ancrage en astrologie

En astrologie, les signes de l’ancrage sont les signes de terre ; il s’agit du Taureau, de la Vierge et du Capricorne. En effet, l’élément terre correspond au monde concret et aux qualités qui permettent de s’y relier. Un manque de terre, c’est-à-dire peu ou pas de planètes dans ces signes est l’indice d’un manque d’ancrage !

Le corps et l’ancrage

Selon le système des chakras, ces centres d’énergie subtile situés le long de notre colonne vertébrale, ce lien à la Terre dépend du premier chakra, nommé en sanscrit Muladhara. Nommé aussi le chakra racine, il est situé à la base de la colonne vertébrale.

Muladhara

La partie du corps qui nous relie à la Terre, de façon bien concrète, c’est la partie inférieure, notamment nos jambes et nos pieds. Des problèmes de santé localisés sur ces parties du corps, ou une tendance aux chutes, aux chevilles qui se tordent, par exemple, reflètent notre difficulté à nous ancrer dans la matière.

En astrologie médicale, le bas du corps est traditionnellement associé aux deux derniers signes sur la roue du Zodiaque : il s’agit du Verseau – qui est en correspondance avec les jambes et avec la circulation veineuse -, et des Poissons – auxquels sont reliés symboliquement les pieds. Dans notre thème natal, certaines dominantes et certaines dissonances dans l’un de ces deux signes du Zodiaque peuvent être rapprochées de la thématique des difficultés d’enracinement !

Peu enracinés …

Nous manquons d’enracinement et de lien à la terre, pour différentes raisons, comme notre mode de vie, par exemple, ou en fonction de notre niveau de conscience, ou encore à cause de différentes peurs, et parfois même de traumatismes profonds. Certains signes du Zodiaque, certaines dominantes de notre thème natal, peuvent être mis en correspondance avec cette tendance à être mal relié à la terre, un ensemble de symptômes que l’on pourrait résumer en une formule : peu enracinés, nous sommes absents du moment présent.

Les indices du manque d’ancrage et les symboles de l’astrologie

  • D’abord, nous manquons d’ancrage si nous vivons dans notre tête, si nous pensons la vie plutôt que de vivre les expériences directement, si nous passons notre temps à réfléchir, analyser, douter… Cette attitude est évidemment typiquement mercurienne. Les signes mercuriens, la Vierge surtout, et les Gémeaux, entrent parfaitement dans cette catégorie ‘mentale’. On peut aussi ajouter les autres signes d’air (Balance et Verseau), et la planète Saturne qui peut jouer un rôle important dans ce processus.
  • La prépondérance des émotions est également contraire à l’enracinement, et cela est du ressort des signes d’eau, le Cancer, le Scorpion et les Poissons. Les émotions s’amoncellent en inquiétude, en angoisses, puis forment la déprime, comme les nuages s’accumulent puis barrent le ciel qui devient gris et chargé.
  • Le manque d’ancrage est aussi associé à l’incapacité à lâcher prise, une difficulté particulièrement développée chez les signes fixes, le Taureau, le Lion, le Scorpion. Le manque d’ancrage est aussi le vecteur de l’hypocondrie, que la Vierge connaît bien.
  • Un piètre lien à la Terre/terre est également décelable dans la tendance à vivre dans ses rêves, dans l’imaginaire, ce qui est une habitude courante chez les lunaires, les personnes dont le thème a pour dominante la Lune, et les natifs marquées par le signe du Cancer. Autres rêveurs : les Poissons, ainsi que le Verseau, signe d’air qui peut aussi … planer dans ses projets, dans l’avenir (par exemple).
  • Dans l’ensemble, le manque d’intérêt pour les choses concrètes et quotidiennes est le signe d’un manque d’ancrage, et il peut être notamment marqué chez les signes d’eau, Cancer, Scorpion, Poissons, et chez les signes d’air, Gémeaux, Balance, Verseau.
  • Les signes d’eau, de feu, et d’air, peuvent, au nom d’une quête spirituelle, développer un désintérêt et une attitude négligente pour la vie matérielle, pour les obligations et pour les corvées du quotidien. C’est un manque d’enracinement au prétexte d’une voie spirituelle. Les signes les plus enclins à avoir cette attitude seraient plutôt le Sagittaire et les Poissons, ou une dominante de Jupiter et de Neptune. Il n’y a pourtant pas d’opposition entre le matériel et le spirituel. Le symbolisme de l’astrologie, qui est structuré en axes (de signes ou de maisons), démontre que les deux pôles opposés sont en réalité toujours complémentaires. Comment la spiritualité des Poissons peut-elle se développer sans le processus de purification de la Vierge, signe de terre, par exemple ?
  • Le manque d’enracinement se révèle aussi dans nos problèmes d’argent, des valeurs liées à l’axe Taureau-Scorpion et aux maisons II-VIII dissonantes, dans notre peur de manquer et notre sentiment d’insécurité.
  • La difficulté à concrétiser nos projets, une expérience universelle, est rattachée à la maison XI et au Verseau, si nous cultivons l’utopie ! Le principe Mars est aussi concerné car un manque de confiance en soi, peut expliquer cette difficulté, directement liée à un ancrage insuffisant. Et évidemment, notre difficulté à réaliser nos souhaits est souvent liée à un manque de terre, à un manque de réalisme, de ténacité, de sens pratique

Bienfaits de l’ancrage à la Terre

Un enracinement faible engendre un mal-être. Ainsi, l’ancrage permet de se prémunir contre de mauvaises influences, contre la négativité. Il permet de mieux s’épanouir dans notre vie, de façon générale. En outre, il donne le discernement nécessaire pour faire des choix bénéfiques, en tous domaines, pour se nourrir, pour entrer en interaction avec le monde. L’ancrage permet de déceler ce qui est faux et artificiel. Ne parlait-on pas autrefois du « bon sens paysan », celui des gens proches de la terre ?

Que faire pour se relier à la terre ?

Pour favoriser notre enracinement, on peut faire des promenades régulières dans la nature, et marcher à pieds nus, manger des aliments frais, sains et naturels, développer le toucher et les activités manuelles (jardinage, ménage, sculpture, modelage, par exemple) et des activités physiques, corporelles (marche, sport, soins du corps, massages, etc.). On peut aussi méditer pour laisser s’évaporer les pensées et se reconnecter au moment présent.

De plus, certaines fleurs de Bach, certaines huiles essentielles (appliquées sur le bas du corps, notamment) sont spécialement préconisées selon les difficultés spécifiques que nous rencontrons, toutes liées à un enracinement insuffisant. En lithothérapie, les pierres de couleur rouge sont bénéfiques pour le chakra racine. Il existe encore beaucoup d’autres thérapies douces de différentes natures pour favoriser l’ancrage à la terre; on peut également citer le yoga ou le magnétisme.

Et pour aller plus loin dans la connaissance de soi par l’astrologie …

Dans le thème natal, de nombreux indices donnent des informations sur les chakras du natif, et notamment sur leur structure, leur état. C’est un exemple d’étude astrologique que l’on peut me commander dans les consultations.

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Les leçons de l’Ascendant

Au-delà de la description de l’Ascendant et des traits de caractère auxquels il correspond en astrologie, l’Ascendant désigne la personnalité dominante qui a été choisie par l’âme pour vivre au mieux cette incarnation. L’Ascendant a parfois été comparé à un filtre, à travers lequel l’individu abordera le monde.

L’Ascendant représente toujours des qualités que l’individu doit développer au cours de sa vie, dans un but d’évolution.

Ainsi, chaque Ascendant est porteur d’une leçon que le natif doit apprendre en cultivant certaines qualités tout au long de sa vie. En voici quelques-unes …

Les natifs de n’importe quel signe du Zodiaque ayant un Ascendant dans le Bélier doivent développer leur autonomie au cours de leur vie. Ils doivent être capables de se débrouiller seuls et de se déterminer à partir d’eux-mêmes, donc de faire des choix nets, et de prendre des décisions. Au cours de leur existence, ils devront avoir un rôle de chef ou d’entrepreneur. Souvent, il leur faudra prendre les devant, sans attendre que les autres fassent le premier pas.

Les personnes ayant l’Ascendant en Taureau doivent manifester un rapport sain au plan matériel, s’ancrer dans la matière, travailler le côté pratique des choses et évoluer dans le concret. Ils doivent apprendre à gagner de l’argent et à produire de la richesse. Ils doivent développer un rapport sensuel au monde, avec les cinq sens, donc les plaisirs, et éventuellement cultiver un art. En toutes choses, ils doivent s’inscrire dans la durée.

Les natifs avec un Ascendant Gémeaux doivent, au cours de leur vie, exercer leur grande curiosité et leurs rapports avec leur entourage. Ils travailleront leurs qualités intellectuelles et leur capacité de communication, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. Ils devront maîtriser leur mental tout en développant leur réflexion personnelle. Leur rôle sera de transmettre au mieux des informations et d’être des intermédiaires.

Les natifs ayant l’Ascendant Cancer doivent développer leur sensibilité tout en maîtrisant leurs émotions. Ils doivent avoir un rôle parental, soit concrètement, soit symboliquement, en s’occupant et en prenant soin d’autrui. La famille et la vie au foyer seront les cadres parfaits pour effectuer leurs apprentissages dans la vie. Ils devront aussi développer leur lien au passé, ainsi que leur imagination.

Les natifs ayant un Ascendant Lion doivent exprimer ce qu’ils sont, développer leur créativité personnelle, et rayonner d’une façon saine au sein de leur entourage, en véhiculant par exemple des qualités positives et des valeurs nobles. Ils doivent exprimer leurs sentiments et leur affectivité, et les partager avec les autres.

Les natifs avec un Ascendant dans le signe de la Vierge doivent développer leurs qualités mentales, tout en les maîtrisant, afin d’acquérir des qualités d’analyse, une précision, et une faculté de discrimination intellectuelle. Ils doivent également cultiver l’humilité, afin de toujours rester dans la simplicité. Il leur faudra toujours améliorer et perfectionner, et accomplir toute chose dans un esprit de service.

Les natifs ayant un Ascendant Balance doivent développer toutes les qualités exprimant l’équilibre et l’harmonie. Ils doivent trouver la justesse en toutes choses, et notamment dans leurs rapports avec les autres. Pour cela, ils devront démontrer leur capacité à prendre en compte l’autre et à trouver une parfaite conciliation, respectant la justice. Ils devront aussi manifester leur sens du beau et leurs qualités artistiques.

Les natifs avec un Ascendant Scorpion devront développer leur capacité à remettre en question ce qui doit l’être, et notamment à se transformer eux-mêmes. Ils évolueront toujours à travers une régénération, ce qui impliquera souvent de traverser une étape de mort symbolique, car il faudra apprendre à lâcher leur emprise sur les choses. Ils apprendront aussi à travers l’exercice du pouvoir, quel qu’il soit.

Les natifs ayant un Ascendant dans le signe du Sagittaire doivent trouver un sens à la vie et aux choses, et pour cela ils doivent toujours développer leurs connaissances, ouvrir leur esprit, par exemple à travers les voyages, ou bien en élargissant leur culture et en cultivant des idéaux. Ils doivent exprimer un optimisme et un esprit d’aventure, tout en maîtrisant leurs excès.

Les natifs ayant un Ascendant dans le signe du Capricorne doivent développer leur sens des responsabilités, ainsi que des qualités de maîtrise et de maturité. Ils doivent toujours faire preuve de discipline et de persévérance, tout envisager dans la durée et sur le long terme, tout en travaillant sur eux-mêmes, notamment sur leurs tendances à être triste ou pessimiste.

Les natifs ayant un Ascendant dans le signe du Verseau doivent développer leur indépendance en toutes choses, leur originalité, et leur sens de la liberté. Ils doivent s’impliquer dans des causes, manifester leur sens de la fraternité et de la solidarité avec les autres, notamment dans des groupes. Ils doivent connaître un éveil spirituel et le favoriser chez leurs frères humains.

Les natifs ayant un Ascendant dans le signe des Poissons doivent développer une approche spirituelle, un mysticisme, ainsi que leurs qualités intuitives et créatrices. En toute situation, ils doivent privilégier un dévouement et un oubli de soi, en s’engageant auprès des autres et en effectuant un don. Ils doivent aussi développer le lâcher prise.

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La Toussaint et la Fête des morts

Les fêtes religieuses s’accordent avec les rythmes saisonniers. Ainsi, la Toussaint et la Fête des morts sont célébrées en automne, lorsque le Soleil traverse le signe du Scorpion suggérant le symbolisme de la mort.

–Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

(Victor Hugo, Les Contemplations) —

automneAu cœur de l’automne, lorsque l’humidité, la pluie, le froid s’accentuent et que, dans la nature, les arbres perdent leurs feuilles, que les plantes, les feuilles, épanouies durant l’été, sont en état de décomposition, c‘est le temps de la Toussaint et de la Fête des morts, dans la religion catholique.

  En astrologie traditionnelle, le Soleil transite dans le signe du Scorpion, un signe d’eau en rapport avec ce climat de décomposition, et avec cette étape de mort de la nature. C’est aussi le signe du Zodiaque associé aux eaux stagnantes, aux marais, aux eaux croupies …

Ces feuilles pourries et ces eaux dormantes, pourtant, forment l’humus et sont le ferment de toute vie, une vie future, une vie cachée, féconde, invisible …

La planète Pluton, en lien avec le Scorpion, symbolise aussi la mort qui préfigure une régénération, la corruption et l’assainissement, la transformation profonde et l’initiation.

 

saintLa Toussaint est célébrée le 1er novembre et la Fête des morts, le lendemain. La fête de tous les Saints a d’abord concerné, aux premiers siècles, les martyrs chrétiens. Aujourd’hui encore, les chrétiens sont persécutés dans le monde. On a une pensée pour eux, ainsi que pour les victimes de la Basilique de Nice.

La Toussaint, en fêtant les Saints, fête ceux qui ont mené une vie exemplaire, car ils étaient reliés au divin de leur vivant (c’est la définition même de leur sainteté). On peut dire, sans doute, qu’ils ont incarné une qualité spirituelle. Le glossaire du site Eglise catholique en France, écrit que « grâce au Christ, tous les hommes sont appelés à refléter la gloire de dieu, à être transfigurés en cette même image.  », et donne aussi comme définition « les saints ont vécu plus intensément l’exigence de l’amour évangélique. » (source : glossaire de eglisecatholique.fr)

Les prières aux Saints sont très puissantes. Les Saints sont intercesseurs de la grâce divine. Ils ont aussi un rôle de protection, comme Saints patrons, protecteurs de lieux et de groupes humains. Par exemple, les Saints patrons des banquiers sont Saint-Matthieu et Saint-Michel l’Archange -lié au travail sur soi à l’équinoxe d’automne, les Saints patrons des professeurs sont Saint-Jean Baptiste de La Salle et Sainte-Anne. Les Saints patrons des bouchers sont Saint-Nicolas et Saint-Aurélien. Les Saints patrons des informaticiens sont Isidore de Séville et Saint-Eloi (comme pour les imprimeurs, pour ce dernier).


 

Pour ceux qui veulent mieux connaître les Saints, on peut aussi en apprendre davantage sur eux, avec « LE SAINT DU JOUR ». Chaque jour, un Saint est présenté, et aujourd’hui, c’est :


 

chrysanthemums-4609628_960_720Le lendemain de la Toussaint, c’est la Fête des morts. On se souvient des morts, et on fleurit leurs tombes : ce n’est pas parce qu’ils sont morts qu’on les oublie. 

Les chrysanthèmes (littéralement, « les fleurs d’or ») symbolisent la Toussaint, en France, depuis la fin de la première guerre mondiale. En effet, un hommage aux morts de la grande Guerre avait été instauré, en fleurissant leurs tombes avec des chrysanthèmes.

 

Les autres fleurs de la Toussaint sont la bruyère, les glaïeuls, les cyclamens … Ce sont des fleurs de saison, des plantes qui fleurissent en automne, rappelant que l’été n’a pas l’exclusivité du fleurissement. Surtout, ce sont des plantes vivaces, qui ne sont pas éphémères mais refleurissent la saison suivante. Elles rappellent symboliquement la persistance du souvenir des vivants pour les défunts, mais aussi la survivance de l’âme.

 

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La synastrie, en astrologie

La synastrie compte certainement parmi les plus intéressantes analyses que l’astrologie propose. Tous les astrologues ne font pas de synastries ; en ce qui me concerne, j’ai particulièrement développé ce sujet passionnant depuis de longues années. Il nous permet de mieux comprendre les relations de toutes natures : le couple, les relations entre membres de la même famille, les amis, les rapports au travail, etc.

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relationship-2750369_960_720Qu’est-ce qu’une synastrie ?

La synastrie est la comparaison de deux thèmes natals. On peut voir quelle relation deux personnes entretiennent, grâce à une observation minutieuse des deux cartes du Ciel de leur naissance que l’on superpose, pour définir l’impact de chacune sur l’autre.

La synastrie a un intérêt dans toutes sortes de relations. On peut faire une comparaison de thèmes pour une relation amoureuse, amicale, pour un lien familial, pour une relation professionnelle, ou bien même pour deux rivaux, deux adversaires.

 Une synastrie entre un individu et un groupe, ou entre un individu et une quelconque entité, peut aussi être effectuée, à condition de pouvoir obtenir sa carte du Ciel. Par exemple, sur ce site, la synastrie entre Macron et celui de la France (cinquième république) a révélé un karma entre Macron et le peuple français (voir ici : Le karma de Macron (1) : un karma avec le peuple !)

 Que révèle la synastrie ?

D’abord, la synastrie révèle ce que les personnes doivent faire ensemble; elles sont liées à un certain type de relation plutôt qu’un autre : une relation affective, ou un lien amical, une relation thérapeutique, d’aide et de service (c’est très fréquent), ou une coopération socio-professionnelle, etc. Souvent, dans une relation, plusieurs champs relationnels sont indiqués. Par exemple, deux personnes peuvent être réunies par un lien amoureux, associé à une relation de service.

n b familleDe façon très précise, la synastrie détermine aussi les points d’entente et les points de conflit entre les deux personnes. Ainsi, elle donne un aperçu très exact de ce que génèrent les interactions entre ces deux personnes. Elle permet donc de comprendre si les deux personnes s’entendent bien ou non.

Surtout, c’est une analyse qualitative d’une grande finesse : elle nous permet de cerner la nature précise des affinités, et la nature précise des incompréhensions entre les deux partenaires. De plus, on peut déterminer l’origine de ces tensions et décrire les schémas psychologiques qui sont à l’oeuvre, ce qui est une information extrêmement précieuse.

Un atout connaissance et compréhension, grâce à l’astrologie

Ces points harmonieux et dissonants sont manifestement des champs d’énergie, et ceux-ci sont indépendants du temps. Ainsi, au début d’une relation sentimentale, par exemple, on expérimente généralement les points qui génèrent de l’attirance, sans avoir conscience des points de mésentente. La synastrie permet donc de déceler des pans de la relation que les deux personnes n’ont pas encore expérimentés -ou dont elles n’ont pas encore voulu prendre conscience.

La synastrie explique donc la relation dans son intégralité, avec ses aspects harmonieux et litigieux, sans rien cacher. La synastrie d’une relation perçue comme positive peut donc révéler des points de mésentente ignorés -une situation fréquente en amour et dans les relations familiales. A l’inverse, la synastrie d’une relation perçue comme négative comporte toujours des points positifs, ce qui nous rappelle que nos ennemis contribuent à notre évolution …

colLa synastrie est aussi enrichie par les connaissances de l’interprète. Des notions de psychologie sont indispensables pour effectuer ce genre d’étude astrologique, comme la connaissance des projections inconscientes, de l’aspect miroir des relations, entre autres.

Il ne faut pas non plus omettre leur dimension spirituelle, qui suppose un but évolutif dans toutes les relations.

Quel est l’intérêt de la synastrie ?

La synastrie est très éclairante pour comprendre ses relations et pour se comprendre soi-même. Elle permet de synthétiser le lien, l’entente entre les personnes, le but de leur rencontre, etc. Elle permet aussi d’obtenir des clés pour faire évoluer la relation de manière créative, pour rétablir un dialogue entre deux personnes, ou bien pour faire le point avant de prendre une décision relationnelle importante.

Dans certains cas, la synastrie permet aussi de comprendre une relation a posteriori. Une synastrie effectuée après la fin d’une relation permet d’élaborer du sens, et parfois d’effectuer un deuil.

La synastrie renseigne en outre sur la dimension karmique de la relation, qui est également lisible en comparant les thèmes (ou par certains indices au moment de leur rencontre, si la relation n’est pas familiale). On peut donc savoir pour quelles raisons deux personnes ont été réunies, pour quel but évolutif et quel karma commun elles ont à régler.

Dans les consultations, une étude astrologique nommée « Astro-relations » (étude n°7) propose une synastrie complète. Elle détaille la relation entre deux personnes – planètes, secteurs, signes, éléments, dimension karmique.

analysis-680572_960_720Cependant, sur ce site, on peut aussi poser une question relationnelle plus ciblée. Ce genre d’étude relationnelle s’appuie sur la comparaison des thèmes natals de deux personnes, mais elle est effectuée sans passer en revue de façon systématique tous les éléments de la synastrie. Elle correspond à une approche plus sélective, en fonction de la question posée.

Elle permet tout de même d’obtenir une analyse très approfondie, et sera en outre moins onéreuse qu’une synastrie complète (voir étude n°1, sur la page des consultations).

Ce à quoi la synastrie ne pourra répondre …

Enfin, tout n’est pas possible avec la synastrie. Voici les limites !

En premier lieu, l’astrologie ne permet pas de présager d’une relation qui n’existe pas. Faire faire une synastrie entre soi et une personne dont on rêve, sans être entré en relation avec cette personne, est inutile. En effet, une synastrie harmonieuse ne signifie pas que nous allons entrer en relation avec la personne en question. Nous croisons chaque jour des gens dont le thème natal s’harmonise merveilleusement bien avec le nôtre, et pourtant elles ne deviennent pas nos partenaires. Le rapprochement entre deux personnes procède d’autres critères, d’autres finalités, ce qui nous rappelle le mystère des relations, des « connexions » …

En second lieu, il faut savoir que l’astrologie ne permet pas d’anticiper la durée d’une relation sentimentale, par exemple. Il semble que les personnes restent ensemble le temps nécessaire pour effectuer un « travail » évolutif, pour régler une question d’ordre psychologique, affectif, karmique. Cela peut s’effectuer en une semaine, en un an, ou en une vie. Les relations se nouent en fonction de schémas psychologiques de nature inconsciente, et en fonction du karma. Ce qui est certain, c’est qu’elles ont toujours un but évolutif sur le plan spirituel. 

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Mars : les masques de l’agressivité

La rétrogradation de Mars est un moment privilégié pour prendre conscience de certaines expressions déviées du principe Mars. En effet, l’énergie de Mars est comparable à un carburant ou un feu, comme l’explique l’article Mars, ou comment jouer avec le feu. C’est une énergie neutre, mais elle est délicate à manier, et engendre notamment toutes les formes de violence et même, sur le plan collectif, les guerres.

On connaît l’agressivité de Mars qui est souvent comprise comme une agressivité envers autrui. Pourtant cette agressivité peut aussi être dirigée contre soi-même. Elle peut aussi prendre mille formes, dont certaines ne sont pas très connues. Cet article en expose quelques-unes, pour nous aider à mieux connaître cette énergie qui brûle en nous.…

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impatienceL’impatience, la difficulté à attendre avant d’agir, l’incapacité à différer la satisfaction de notre désir, à se contraindre pour supporter la frustration est une expression agressive majeure liée à Mars, qu’une société de consommation, qui accentue l’égocentrisme, favorise.

En conséquence, l’irritation est également à mettre sur le compte d’un Mars mal employé, de même que les ronchonnements, et le mauvais caractère.

Une attitude de plainte est également une expression violente et, dans le même registre, plus surprenant, la position de victime chronique, qui est une façon détournée d’exercer une violence sur l’autre, par la manipulation et la culpabilisation.

La colère est évidemment une expression déviée du principe Mars, que celle-ci soit rouge, noire, ou simplement froide, et sous sa forme chronique, elle devient de la haine.

La violence, expression déviée du principe Mars, s’exprime aussi à travers la réprobation, qui est un jugement et une condamnation, ou même la critique, l’autocritique – sauf si on en use correctement, comme qualité de discernement.

Il en est de même pour le sarcasme, ou la moquerie, la raillerie, qui sont toutes des formes d’agressivité à travers la parole, en lien avec Mars et Mercure.

L’esprit de contradiction est une autre façon d’agresser en s’opposant à ce qui se fait ou à ce qui est dit, une opposition systématique à autrui.

La bouderie, y compris par un simple silence, est aussi une forme de violence liée à une expression déviée du principe Mars, par la diminution de la communication et souvent l’expression d’une mauvaise humeur, qui se rapproche du contrôle et de la manipulation d’autrui.

De même, la tendance à la rumination, qui donne sous des formes plus intensives, la rancune et même la vengeance, sont des expressions négatives du principe Mars, souvent associées, en astrologie, aux signes fixes -notamment le Taureau et le Scorpion.

La dépression est au fond une profonde colère. C’est une forme d’agressivité qui nous ronge à l’intérieur.

Sous ses formes perverses, l’agressivité se manifeste en cruauté, où se mêle un plaisir procuré par la violence. On retrouve des tendances proches dans le sadisme.

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Le sabotage, qui est une détérioration volontaire, le fait de compromettre un projet est un acte de violence, associée à un usage perverti du principe Mars. Il peut être commis de façon inconsciente, et il en est de même dans le cas de l’auto-sabotage, lorsque certains aspects de nous-même oeuvrent pour nous faire échouer.

Dans la même veine, les petits et grands accidents sont des violences perpétrées contre nous-même par des instances inconscientes, qu’il nous faut apprendre à connaître. Se tordre la cheville ou avoir un accident de voiture, ce sont donc les expressions violentes d’un Mars refoulé, qui nous brûle intérieurement.

En cas d’agression, un individu abuse de sa violence pour en dominer un autre (ou même le tuer, dans les cas les plus extrêmes). Face à lui, un individu ne s’affirme pas et se soumet; celui-ci peut également être engagé dans un processus d’autodestruction.

Ainsi, une agression est la rencontre entre une personne ou un groupe qui ne respecte pas « l’autre », et une personne ou un groupe qui ne se respecte pas lui-même … De la même façon que la violence est un abus, le laxisme, le laisser-aller et le fait d’être « trop gentil » sont des comportements qui ne manifestent pas un accord avec soi-même. Ils ont donc comme conséquence la violence.

Ceci est aussi valable sur le plan collectif, dans la société et les choix politiques.

 

Anne L jesuisjecree.com

 

Travail sur soi et méditation à l’équinoxe d’automne

Les équinoxes et les solstices ont un sens symbolique et spirituel. L’équinoxe d’automne, au cours de l’année, renvoie notamment à la notion de maturité. Cet article propose quelques clés de compréhension philosophiques et spirituelles pour accompagner cette grande fête cosmique …

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vintage-4167444_960_720Dans l’ensemble, l’équinoxe d’automne attire moins notre attention que l’équinoxe du printemps, plein de promesses… Il est beaucoup moins lumineux que le solstice d’été, grande fête de la Nature, et moins célébré que le solstice d’hiver, et Noël … Le symbolisme de ce moment de l’année est pourtant très riche, et on peut l’accompagner en conscience.

Dans le cours de l’année, l’équinoxe de printemps apparaît comme l’impulsion, le premier élan. C’est au solstice d’été que les projets arrivent à leur pleine réalisation, comme les fruits à maturité. Le moment correspondant à l’équinoxe d’automne est celui qui arrive après les moissons, alors que les récoltes ont été engrangées, en lien avec le signe de la Vierge, en astrologie. Alors, à l’équinoxe, nous effectuons le bilan, dans notre vie, dans nos projets, par exemple, mais aussi en ce qui concerne nos actes, ou notre attitude. A l’équinoxe d’automne, nous sommes mûrs pour modifier notre approche de la vie, notre comportement,  pour changer de perspective, car ce n’est plus le temps de l’action spontanée, extériorisée, ni de l’inconscience.

Après l’été, saison durant laquelle les forces de jour sont à leur maximum, l’équinoxe d’automne est aussi un moment où la luminosité diminue dans la Nature. Céderons-nous à la tristesse ? Saurons-nous voir, créer une autre Lumière ?

Dans la Nature, toutes les énergies sont descendantes ; nous nous dirigeons vers les ténèbres et la mort …

angel-5368408_960_720L’équinoxe d’automne nous invite à prendre conscience de notre propre ombre. Il est symboliquement rattaché à la figure de Saint-Michel, qui tient la balance au jugement dernier, et à la pesée des âmes,  dans diverses religions, en lien avec le signe de la Balance, en astrologie.  L’archange Michel est aussi représenté terrassant le dragon : il s’agit de vaincre notre nature inférieure, pour devenir humain. Notre animalité peut être maîtrisée, apprivoisée …

L’équinoxe d’automne est aussi une invitation à la mort, à son acceptation, en lien avec le signe du Scorpion. Mais la mort est une étape de l’initiation, elle est spirituelle. Nous comprenons peu à peu qu’en tant que négation de toute vie, elle n’existe pas. Le cycle de la vie est éternel, et implique une transformation constante, comme dans le cycle des saisons, avec les équinoxes, les solstices, et sur la roue du Zodiaque …

A L’équinoxe d’automne, les énergies sont ramenées vers soi ; c’est un moment d’intériorisation et d’introspection. Les énergies spirituelles se déversent sur la Terre pendant plusieurs jours, une semaine environ, du 19 au 26 septembre. Alors, nous pouvons renouer avec un esprit de contemplation, de la Nature, du Ciel, des animaux, ou avec la prière, la méditation, en rétablissant le silence, au lever du Soleil, pour accomplir un acte de dévotion relié à cette grande fête spirituelle.

Anne L jesuisjecree.com