Si vous vivez loin de votre lieu de naissance, lisez cet article !

Lorsqu’on s’intéresse à l’astrologie -et à la connaissance de soi-, il faut connaître la relocalisation ! Cette technique permet de comprendre la signification de vos changements de lieu, au cours de votre vie …

En effet, les changements de lieu supposent un type d’expérience bien précis, sur le plan astrologique.

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En changeant de lieu, vous modifiez certaines données de votre thème natal …

De nombreuses personnes vivent loin de leur lieu de naissance. Elles sont nées dans une maternité éloignée du domicile parental, ou alors la famille a déménagé dans une region éloignée, ou bien le natif s’est expatrié … Les situations sont nombreuses !

Mais si l’on s’intéresse à l’astrologie, on ne peut pas ignorer une information très importante : le lieu où vous vivez a une influence; il modifie certaines données de votre thème de naissance. Toutes les données ne sont pas changées, notamment celles qui dépendent du Ciel à votre naissance, autrement dit, les positions des planètes dans les signes du Zodiaque, et les aspects entre les planètes. Cependant, la position des maisons est modifiée, car leur calcul dépend du lieu géographique (terrestre).

De façon claire, cela signifie que votre thème de naissance est bien-sûr toujours valable ; rassurez-vous, il n’est pas question de vous révéler que votre Ascendant Lion, ou que votre Vénus en maison IX, par exemple, sont des erreurs (Ouf!) En revanche, en raison de votre changement de lieu (de région, de pays), il est nécessaire d’établir aussi votre carte du Ciel en fonction de ce lieu. Vous découvrirez alors que les maisons ne sont plus placées au même endroit ; les quatre points cardinaux, avec votre Ascendant, changent de position, et certaines planètes sont placées dans des secteurs différents.

En fait, il s’agit de comparer, selon la symbolique astrologique (par un interprète précis) votre nouveau thème, afin de voir en quoi votre déménagement influence votre thème de naissance.

Comment relocalise-t-on un thème ?

Si vous vivez loin de votre lieu de naissance, si vous avez vécu quelque temps à l’étranger, ou si vous projetez de partir vivre dans une région éloignée du lieu où vous êtes né, vous pouvez faire relocaliser votre thème.

Prenons un exemple, pour quelqu’un qui est né le 15 janvier 1978, à Lyon, à 21H 00, et qui réside à New-York : il faut calculer sa nouvelle carte pour le 15 janvier 1978, à 21H 00, à New-York.

La nouvelle carte du ciel est votre thème natal relocalisé selon votre lieu de vie. En comparant le thème natal et le thème relocalisé, on peut dégager des différences, et les interpréter.

Une remarque : si vous vivez à quelques kilomètres de votre lieu de naissance, ou dans un région voisine, votre thème natal n’est pas foncièrement modifié. Il n’est pas nécessaire d’effectuer une relocalisation.

évolution danseNos changements de lieu ont-ils un sens plus profond ?

En relocalisant votre thème de naissance, vous pourrez découvrir le sens de votre changement de lieu de vie.

Vous pourrez découvrir en quoi votre changement de lieu influence votre comportement et votre vécu.


Attention, l’astrologie fournit des informations qui se situent bien au-delà de vos impressions personnelles sur l’endroit où vous vivez, car elle délivre des indices beaucoup plus profonds, liés à ce que nous venons tous expérimenter sur Terre, dans les relations avec les autres, ou bien en apprenant à développer certaines qualités, etc.

Les changements de lieu, comme les déménagements ou les voyages, que nous pensons motivés par toutes sortes de raisons familiales, professionnelles, par exemple, sont aussi, et surtout, liés à une volonté plus profonde : il s’agit de travailler sur un problème psychologique, ou d’expérimenter quelque chose de spécifique sur le plan spirituel, en relation avec notre chemin de vie, ou même de résoudre un karma.

Anne L jesuisjecree.com

L’ambition (avec le décryptage de la formule : « les gens qui ne sont rien »)

ladder-2194235_960_720Dans un monde qui valorise la performance, les termes « ambition » et « ambitieux » tendent à devenir positifs. Pourtant, le mot « ambition » désigne bien un excès : l’ambition est en fait le signe d’un conflit interne, et d’une souffrance psychologique. 

Cet article d’astrologie décrypte en outre la célèbre formule : « les gens qui ne sont rien », et propose de brefs commentaires sur le thème natal de Macron.

 

Vous avez dit « ambition » …

Vouloir « réussir dans la vie » est a priori un objectif sain, qui révèle un état d’esprit positif, et du dynamisme. C’est d’ailleurs ainsi que la notion d’ambition est comprise dans ses rares acceptions positives, fournies dans le dictionnaire (cntrl.fr) : l’ambition est synonyme de « vif désir » quand le mot est employé dans un sens valorisant. L’ambition serait une qualité, puisque l’ambitieux est une « personne qui manifeste dans l’action une force d’âme exceptionnelle », un certain courage, de l’ardeur et de la ténacité, donc.

Pourtant, l’ambition est avant tout une passion; sa première définition est  : le « désir immodéré de la domination et des honneurs ».

Elle a même fait l’objet d’études dans certaines pathologies psychiatriques, pour lesquelles elle  traduit   » les aspirations du vaniteux et de l’orgueilleux à la réalisation d’un projet flatteur ». Elle « accompagne la tendance euphorique dans certains états comme la manie aiguë et devient un élément dominant du délire (…) dans les psychoses avec mégalomanie (…) »  ( Porot 1960) .

On voit que l’ambition est liée à un désir de puissance, et suppose une tendance maniaque, obsessionnelle …

L’ambition est également désapprouvée moralement. Dans la théologie, c’est un « péché par lequel on recherche l’honneur d’une manière déréglée, soit qu’on ne le mérite pas, soit qu’on ne le rapporte pas à Dieu, mais uniquement à son avantage personnel.«  (Théol. cath. t. 1, 1 1909).

D’ailleurs, des traces de soufre demeurent dans le « coaching » destiné aux personnes ambitieuses. Sur le site cadre-dirigeant.com, on explique « comment être ambitieux sans se faire détester de ses collègues ». Autrement dit : comment donc éliminer tous ces mauvais regards ?  (La réponse est ici , sur jesuisjecree.com   🙂 )

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En astrologie

Dans la symbolique astrologique, le principe Mars est engagé dans l’ambition, en tant que désir, et comme affirmation de soi. De même, les valeurs saturniennes sont en rapport avec l’ambition, puisque Saturne se rapporte à l’ascension sociale. Enfin le Soleil, ego et conscience de soi, tient un rôle certain dans la recherche d’une « réussite dans la vie ».

Mais les principes planétaires ont tous (au moins) deux faces  : le désir de Mars est en réalité une compensation; c’est d’ailleurs pour cela que Mars, s’il est frustré, se transforme en colère.

Quant à Saturne, qui peut offrir une sagesse liée à l’expérience, il est avant tout un système de défense.

Enfin, le Soleil, l’ego, peut développer orgueil et vanité …

Les appréciations positives de l’ambition sont en fait basées sur des critères extérieurs, et elles font l’économie de la recherche intérieure, de la connaissance de soi.

 


L’ambition n’est-elle pas un besoin d’échapper à ce qui est ? Pourquoi avons-nous si peur de ce qui est ? (…)

Toute activité tendant à fuir ce qui est ne peut que provoquer la douleur et l’antagonisme. » (Jiddu Krishnamurti)-

presentation-3652554_960_720Psychologie de l’ambition

Au niveau individuel, l’ambition est en réalité le signe d’un conflit psychologique.

En effet, l’intensité de l’ambition qui anime une personne révèle dans quelle mesure son identité a été étouffée. L’individu démontre sa réussite, ses performances, en raison d’une coupure avec sa propre identité. Il a souvent besoin de les montrer socialement.

Comme il est inconscient de cette problématique psychologique, de cette coupure avec sa propre identité personnelle, il recherche une reconnaissance de la part des autres.

Certains parents veulent la réussite de leurs enfants, et « les poussent », mais sans respecter leur identité. On voit aussi, et de plus en plus, des adolescents qui rêvent de devenir célèbres. Les programmes de télévision donnent également à des personnes ordinaires des occasions de briller, en leur offrant une forme de reconnaissance. Dans ce cas, il s’agit moins d’ambition que de devenir connu de tous, mais le problème de fond est le même : dans tous ces exemples, des personnes recherchent une reconnaissance sociale. Combien de fois la vie de « business men » ou de « stars » a-t-elle révélé leur souffrance secrète, derrière des apparences flatteuses ?

L’ambitieux, en fait, est animé d’un manque, et souffre d’une dépendance. La raison en est que, dans son enfance, il n’a pas eu le statut d’une personne à part entière au sein de sa famille (même si, rappelons-le, les problématiques inscrites dans notre thème de naissance révèlent un programme qui est le nôtre). Ainsi, l’ambition est un comportement compensatoire à une difficulté de nature psychologique.

L’ambition, en tant que recherche d’honneur pour son « avantage personnel », et qu’on ne « rapporte pas à Dieu » montre en fait une blessure qui parasite l’énergie de l’ambitieux, et qui ne lui permet pas d’agir « mieux » qu’en cultivant son ambition. Il est occupé à compenser une faille psychologique (sans y arriver).

Pour trouver le bien-être qu’il recherche, il devrait renouer avec lui-même …

Les « gens qui ne sont rien »

– « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »

(E. Macron) –

En juillet 2017, à la Station F, un campus géant, dédié aux start-up et initié par Xavier Niel, lorsque Macron a parlé des « gens qui ne sont rien », par opposition à « ceux qui réussissent », beaucoup de personnes ont failli s’étrangler (ou l’étrangler !)

emmanuel macronAvec Mars dissonant en maison VII dans son thème natal, Macron présente au monde une personnalité martienne, qui se veut dynamique, défendant des valeurs libérales (au sens économique), agressive, et sans finesse.

Les défauts de Mars sont toujours très visibles pour autrui, et ce genre de propos révèle un aspect important de la psychologie de Macron : un clivage entre « réussir » et « n’être rien ». Ce clivage est justement le conflit intérieur de l’ambitieux, qui cultive une réussite sociale, faute d’identité propre. Il semble donc que Macron n’ait pas été reconnu en tant que personne étant enfant, et/ou qu’il a subi un conditionnement qui a détruit son identité. Ainsi, il projette inconsciemment sa propre problématique  psychologique, sur les « gens ordinaires », ou les « pauvres », en les nommant les « gens qui ne sont rien » …

En outre, la conjonction Soleil-Mercure de son thème natal présente un Mercure combuste, et en exil, puisqu’il est situé en Sagittaire. Ces éléments favorisent plutôt l’ego au détriment des facultés intellectuelles, d’où une tendance  à commettre de temps en temps de grosses bourdes dans la communication. Ce placement peut suggérer éventuellement des préjugés, car Mercure est dans le signe de la synthèse, le Sagittaire. L’ensemble appuie la possibilité d’un élitisme de mauvais aloi – par compensation, manifestement.

L’ambition dans nos vies

L’ambition concerne en premier lieu le champ social, la carrière, le domaine professionnel. Elle est souvent associée, dans nos sociétés, à l’avidité matérielle, la soif d’argent, sans tout à fait se confondre avec.

L’ambition peut cependant se manifester dans d’autres contextes : les engagements politiques, les militantismes, et tant du côté de ceux qui manifestent les valeurs de l’ambition (le libéralisme, par exemple), que du côté de ceux qui affichent un engagement contre ces valeurs, et s’activent pour la défense de l’opprimé, pour combattre les injustices ou l’inégalité.

L’ambition peut se manifester dans toutes les activités humaines, même celles à caractère privé, par exemple dans le choix d’un conjoint.

En fait, elle peut être présente dans toutes sortes d’objectifs de vie, et même dans le développement personnel, ou dans les démarches spirituelles.

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startup-593341_960_720Ambition et besoin d’accomplissement

 L’ambition n’est pas la même chose que le besoin d’accomplissement de soi. Chaque être humain recherche la satisfaction de ses besoins fondamentaux :  l’accomplissement personnel est un de ces besoins. C’est la recherche du bonheur, ou bien d’une sagesse, qui soient adaptés à sa propre personnalité et à son caractère.

Pour mener cette recherche, il est préférable de bien se connaître. L’étude du thème astral, qui révèle nos tendances conscientes et inconscientes, est d’ailleurs d’une formidable aide pour celui qui entreprend cette démarche.

En effet, la connaissance de soi, c’est non seulement celle de notre personnalité, mais aussi celle de nos conflits intérieurs. Nous découvrons ainsi ce qui relève du masque dans notre personnalité, et qui ne correspond pas à notre véritable identité.

En effet, notre ego s’est construit sur des mécanismes de défense pour compenser des manques et des blessures. Alors, si l’individu n’en a pas conscience, son accomplissement sera plus difficile.


– « Il existe une efficience basée sur l’amour, qui va bien plus loin, et qui est beaucoup plus grande que l’efficience de l’ambition. »

(Jiddu Krishnamurti)-

 Guérir l’ambition, en « la rapportant à Dieu »

 

artisan L’enseignement de Krishnamurti assimile aussi l’ambition à un conflit, qui se manifeste comme une compétition.

Renoncer à l’ambition suppose de ne pas nous comparer aux autres, ni d’envier qui que ce soit. C’est possible lorsque nous nous accordons du respect, lorsque nous sommes suffisamment sûrs de nous, et que nous sommes conscients de notre identité.

Krishnamurti explique que l’ambition et la compétition sont un instinct de pouvoir et un instinct destructeur.

Aspirer à l’accomplissement de soi, ce n’est pas nuire à quoi que ce soit, ni détruire autrui.

Il préconise de retrouver notre pouvoir de vivre de manière créative. En effet, la clé est de rechercher et de reconnaître toutes les contraintes qui sont à l’intérieur de nous-même, afin de les relâcher.

Le travail sur soi consiste à rechercher avec honnêteté (envers nous-même) si ce que nous faisons, c’est-à-dire notre métier, provient d’une envie qui est réellement la nôtre en tant qu’individu, ou si elle est le résultat d’une obligation, pour obéir à nos parents, ou bien par réaction à des pressions sociales, ou seulement pour gagner notre vie, ou encore dans le but d’être reconnu, etc.

En fait, à partir du moment où l’on « fait ce qu’on nous dit » dans un sens très large, il y a une « contradiction », et c’est cela le conflit.

La découverte de notre propre identité, c’est faire ce qu’on aime réellement. Cela implique de découvrir qui on est, et ce que l’on aime. Il est évident que l’astrologie est un formidable accompagnement, car le thème astral n’est pas en conflit avec ce que ressent la personne, et il révèle des éléments intéressants pour cerner la sphère professionnelle et sociale qui correspond au natif.

Enfin, il existe une autre clé : c’est d’aimer ce que l’on fait. Sans amour, rien de ce que l’on gagne n’a de sens. Krishnamurti dit que ce ne sont que « des cendres », alors que la magie opère lorsque l’amour s’exprime dans ce que l’on fait.  

Anne L jesuisjecree.com

crédit photo : Pixabay

Rétablir le silence …

 Quand Mercure rétrograde, ou quand il progresse dans son sens direct, ne nous privons pas du silence …

 

milkyway-891888_960_720Pour s’affirmer, ou prouver qu’il existe, l’ego veut disputer, argumenter, parler fort et faire du bruit, en se faisant remarquer par les autres.

Mais si l’ego parle beaucoup, il ne dit pas tout; il ment, il se ment à lui-même, pour se préserver, se masquer, et se tromper.

Au contraire, l’être se révèle dans le silence.

Selon les traditions, le silence a précédé la création, et à la fin des temps, il y aura le silence …

Se taire, s’abstenir de parler est considéré, souvent, comme une attitude sage. Pindare dit que le silence est « la plus haute sagesse de l’homme ». Toutefois, il ne faut pas confondre le silence et le mutisme. En effet, le mutisme est toujours une fermeture, alors que le silence est une ouverture.

Cette ouverture a été expérimentée notamment par des êtres engagés dans un cheminement spirituel, dans une voie de contemplation.

 En effet, le silence tient une place importante dans de nombreuses traditions spirituelles …


 – « Il y a des moments dans la vie où, pour certaines choses, nous n’avons pas besoin de preuves extérieures. Une petite voix à l’intérieur de nous nous dit : « Tu es sur la bonne voie, ne déplace pas ton pied à droite ou à gauche, mais reste sur ce chemin droit et étroit. »

(Mahatma Ghandi) –

Dans l’hindouisme, cette pratique se nomme la mauna, et Ghandi l’observait en pratiquant le silence un jour par semaine.

Les moines bénédictins, les Cisterciens et les Trappistes observent le silence, le recueillement. Quant aux Chartreux, ils font vœu de silence. En effet, le silence est une voie de pureté spirituelle, pour ne pas pécher par la langue, et pour entendre la voix de Dieu.

Le père Louis, de son nom civil Thomas Merton, peu connu en France, était un moine cistercien-trappiste engagé, qui a écrit de nombreux ouvrages de spiritualité. Il a observé un silence contemplatif, mais il lui a donné un sens militant : « Je fais du silence monastique une protestation contre les mensonges des hommes politiques, des propagandistes et des agitateurs … »

 Le silence est indissociable de la méditation dans le bouddhisme, et dans la tradition des moines zen. L’état contemplatif se situe au-delà de la pensée raisonneuse : « Le Zen dit que la nature de Bouddha commence là où les niveaux rationnels finissent. L’enseignement chrétien est identique. L’on doit y pratiquer une prière sans paroles et sans pensées afin de percevoir la présence divine. » (James Conner)


–   « Seuls ceux qui savent regarder un arbre, les étoiles, les eaux scintillantes d’un torrent, dans un état de complet abandon,

savent ce qu’est la beauté. Cet état de vision réelle est l’Amour. »

(Jiddu Krishnamurti) –

cool-2304975_960_720C’est dans le silence que surgit l’inspiration ; Le silence est essentiel dans le processus de création, quel que soit le domaine dans lequel on crée.

Le silence et la méditation ont des vertus curatives sur le corps et l’esprit, tant à une échelle individuelle que collective. C’est d’ailleurs pour cela que de nombreux moines, ou bien des mystiques méditent, prient et observent le silence pour l’ensemble des hommes.

– » L’amour n’est pas dans le champ de l’ego. Là où est l’amour, le moi n’est pas. « 

(Jiddu Krishnamurti) –

Le silence est bien connu des amoureux de la nature. En effet, la nature est LE lieu du silence. C’est parce que les bruits et les sons de la nature, le vent, l’eau, le chant des oiseaux, ne brisent pas le silence …

–  » La vérité naît lorsqu’il y a cessation complète de la pensée ;

et la pensée ne disparaît que lorsque le moi est absent.  »

(Jiddu Krishnamurti) – 


Le silence nous donne accès à un monde d’harmonie. Pour notre propre équilibre, pour l’harmonie universelle, nous pouvons penser à rétablir le silence intérieur … Le silence, qui suppose une absence de paroles, de pensées, ne se limite cependant pas à cette définition : pour trouver le silence, le secret est de ne rien rechercher, mais de se mettre simplement à l’écoute du silence intérieur.

– « Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence. »

(Euripide) –

Dans la symbolique astrologique, ce processus d’ouverture est neptunien. Le long transit de Neptune dans le signe des Poissons, son domicile, a lieu actuellement, et il ne peut que favoriser notre ouverture au Silence … Dans le silence, on s’ouvre à une immensité océanique, à l’espace. L’ego se dissout, et l’on ressent une paix, une légèreté.

La conscience habite alors le temple intérieur. Et si l’on parle tout en restant relié au silence intérieur, on parle moins, et mieux 😉 .

 Anne L jesuisjecree.com

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Les crises sont-elles négatives ? (à propos des positions et des transits planétaires difficiles)

Est-il anormal de traverser des crises personnelles -difficultés en tous genres, maladies, pertes, dépression ? Les crises sont-elles négatives ?

Difficiles à vivre, les crises sont cependant des appels au changement, qui offrent, si on le veut bien, l’opportunité d’une réconciliation avec soi-même. Ce processus est confirmé par le symbolisme de l’astrologie, et par les crises traversées par Richard Bohringer, et Eben Alexander, un chirurgien américain, dont les thèmes sont brièvement commentés …

-”Le changement du monde n’est pas seulement création, progrès,

il est d’abord et toujours décomposition, crise.” ( A.Touraine) –

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La crise est une rupture d’équilibre, un moment difficile, marqué par un trouble. Elle se déclenche dans de nombreux domaines, économique, financier, moral  (etc.) Elle touche autant les individus que les collectivités. La crise est une période marquée par des problèmes qui semblent enchevêtrés; il n’y a pas de solution. On est confronté à une dégradation, à une perte tragique, à une situation inédite; on vit une plongée dans la dépression …

Les crises font partie intégrante du symbolisme de l’astrologie; ce sont des étapes à franchir. En effet, le Zodiaque des signes, et la roue des maisons sont des processus ponctués de crises.

Certains aspects planétaires de notre thème natal, notamment ceux qu’on qualifie de « difficiles », de « mauvais », ou de « tendus », comme les carrés, les oppositions et certaines conjonctions (etc.) correspondent aussi à des crises que nous traversons au cours de notre vie. En fait, toute position planétaire dans un signe et une maison est potentiellement liée à une telle expérience. Nos états changeants, nos crises petites et grandes répondent au ballet des transits planétaires qui sont continuels …

Qu’en conclure ? Que la crise est (presque) permanente, que la crise fait partie de la vie. Elle n’est donc pas anormale. Généralement, nous nommons « mauvais » ce qui est inconfortable ou désagréable. Ce qui pose problème, en fait, c’est la distance qui existe entre l’idée que nous nous faisons d’une situation « normale » ou « agréable », et … la réalité. Cette distance est de notre fait ; elle vient de notre rigidité face à la vie, que nous avons parfois la prétention de toujours diriger selon notre désir. Cette distance provient de notre division interne, de cet écart entre les choses telles qu’elles sont, et les choses telles qu’elles devraient être (selon notre point de vue).La seule chose à faire en cas de crise est de modifier notre propre regard, car la crise, en fait, ne se gère pas; elle se « subit », ou plutôt suggère un lâcher prise.

La crise (ce pourrait être sa définition), a lieu quand les ressources habituelles -nos ressources mentales, notamment- ne suffisent plus. Elles sont inefficaces parce que le processus qui a cours est au-delà des solutions toute faites, du prêt-à-penser, et des recettes données par les spécialistes ; alors autre chose peut prendre le relais, une forme d’intelligence différente, une intuition, une sensibilité …

Le symbolisme astrologique suggère que les moments de crise, au cours des cycles, ont lieu lors de phases de réorientation : ce sont de nouveaux départs, des changements d’orientation, des transformations de la conscience …

Tous ces passages d’une forme de conscience à une autre s’accomplissent à travers une crise qui induit un changement. Les crises modifient nos habitudes et brisent nos certitudes : ce sont des moments de blocage, des périodes de latence, un retour vers notre intériorité, vers l’inconscient, vers l’âme …

La nature, l’art, l’astrologie (etc.) permettent d’appréhender ces rythmes intimes, et de relativiser leurs “désagréments”. La crise n’obéit pas aux critères de la norme collective. La société, d’ailleurs, ne tient pas beaucoup compte des crises, qui sont pourtant des réalités humaines. La société, dérangée par la crise et les crises, exerce une pression, impose des contraintes, des règles de conduite, ou des impératifs d’efficacité (etc.). La société est le reflet de notre attitude mentale.

-« Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade. »

(Jiddu Krishnamurti) –

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Les crises nous annoncent une mutation. Ce sont des points de passage dans notre évolution personnelle, des moments charnières, qui induisent un changement intérieur, et préparent une autre période de notre vie, comparable à un passage initiatique, symbolisé par Pluton.

D’ailleurs, de façon générale, en astrologie, les aspects planétaires dissonants sont plus évolutifs que les aspects faciles. Un « bon » aspect planétaire fonctionne bien naturellement, et spontanément. Il est créateur, mais il n’induit pas d’évolution significative entre les deux principes impliqués. En revanche, en cas de position ou d’aspect planétaire “difficile”, des efforts sont à fournir pour résoudre les problèmes qui se posent à nous, et qui concernent la relation entre les deux planètes. Ainsi, les points délicats de notre thème, ou les transits planétaires difficiles peuvent permettre, au-delà des situations difficiles, une transformation personnelle et, si l’une des trois planètes trans-saturniennes (Uranus, Neptune, Pluton) est impliquée, peuvent correspondre à une ouverture du champ de notre conscience …

Le mot “crise” vient du latin crisis, employé dans le contexte de la maladie : la crise est donc principalement associée à un trouble de la santé, au moment où les symptômes se manifestent fortement. Cependant, en grec, krisis signifie “jugement, décision” : la crise semble être un moment conflictuel durant lequel un choix opère à l’intérieur

En effet, les crises renferment des potentialités. Elles entraînent des résultats divers, parfois mitigés et, souvent en même temps, une dégradation, ET un changement d’orientation significatif et « positif ».

– “Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes.”

(François-René de Chateaubriand) –

A quoi aboutissent les crises ?

La crise nous pousse à faire des changements ou des corrections que nous aurions dû faire depuis longtemps, auxquels nous avions pensé, mais que nous avions repoussés, oubliés, craints, etc.

Elle nous rappelle aussi des vérités essentielles, comme la valeur des choses simples, la valeur de la vie.

Une crise nous libère de tout ce qui est superflu en nous-même, du regard des autres (comme nous l’imaginons), du poids du conditionnement familial que nous avions intégré en nous-même. Elles remet en question toutes les « fausses » valeurs que nous avons adoptées, et qui ne sont pas celles de notre être essentiel, pour faire ce qui compte vraiment à nos yeux, et pour être nous-même.

Guérir physiquement ou moralement, ce n’est pas faire disparaître nos maux et nos blessures, mais c’est ne plus rester sous leur contrôle. On lâche prise de la peur, des résistances qui sont à l’origine de la douleur. En se délestant de notre attachement à ce qui est connu, on accède à une liberté. Aux confins de la crise, on découvre qu’aucune épreuve ne peut nous empêcher de vivre et d’aimer.

Les personnes qui se sont rapprochées d’un essentiel, d’une perception plus sensible de la vie, et qui ont développé les dons qui leur sont propres, ont bien souvent connu une crise, une maladie, un mal-être.

Si l’on adopte un point de vue spirituel, libéré des conformismes dans lesquels nous sommes habituellement enfermés, c’est un peu comme si la vie était venue frapper à leur porte, pour leur offrir une opportunité précieuse …


richard bohringer
Richard Bohringer, 16 janvier 1942, 18 H 00, Vichy

Richard Bohringer

L’acteur Richard Bohringer a traversé une crise majeure durant quatre ans. En 2014, il a dû interrompre les représentations qu’il donnait avec sa fille, et jusque 2018, il a affronté un cancer du système nerveux.

Le transit d’Uranus au carré de la conjonction Soleil-Lune en Capricorne en maison VI (le secteur de la santé) est à mettre en correspondance avec sa maladie.

Agé de 76 ans, il estime aujourd’hui que l’amour de ses proches, et le théâtre, qu’il a repris alors qu’il était encore faible, lui ont permis de retrouver des forces et de rebondir. Son attitude est assez conforme à son thème natal, dans lequel la planète Pluton est puissante, et située à l’Ascendant.

Richard Bohringer a développé son courage, et un esprit de gratitude : « L’accident m’a permis des mois et des mois, des nuits et des jours de gamberge. J’ai pris conscience que j’étais très heureux et j’avais été un peu ingrat avec la chance que j’avais, ça a remis les choses à leur place et ça m’a rendu satisfait de mon sort. »(gala.fr)


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Eben Alexander, 11 décembre 1953, Charlotte (heure inconnue)

Eben Alexander

Eben Alexander est un neurochirurgien américain qui a révélé dans son livre avoir effectué une expérience de mort imminente (EMI en anglais). Atteint d’une méningite bactérienne qui l’a plongé dans le coma durant sept jours, en état de mort cérébrale, en 2008, il a quitté son corps consciemment.

Esprit scientifique, posant un regard strictement matérialiste sur la vie humaine, il avait toujours nié les expériences de mort imminente avant d’en faire une. Il ne s’y intéressait pas le moins du monde, certain que les patients étaient victimes d’hallucinations.

Durant son expérience, il a rencontré sur un autre plan une soeur biologique dont il ignorait l’existence, décédée 10 ans plus tôt, ce qui lui a permis d’apprendre, aussi, qu’il était lui-même un enfant adopté (ce qu’il ignorait …)

Sa vision de la vie a complètement changé après son EMI, puisqu’ il parle à présent du “royaume spirituel”, et engage les scientifiques à ne pas se limiter aux connaissances apprises à l’école il y a 50 ans, puisque la physique quantique a fait depuis de grandes découvertes sur la conscience. L’ancien scientifique rationaliste, qui bornait sa vision du monde à celle de la matière, déclare maintenant : “Les EMI aboutissent généralement à la pleine réalisation que l’amour est la grande force de liaison dans l’univers. Nous sommes tous inconditionnellement aimés par Dieu/la Source et nos âmes sont éternelles.” (blogs.médiapart.fr)

Il recommande à tous de méditer pour “tisser des connexions avec la conscience”, en vertu du principe essentiel que l’amour est le principe de liaison dans tout l’univers …

On voit qu’en 2008, les astres lents étaient en phase de trigone à leurs positions respectives dans le thème natal d’Eben Alexander. Et surtout, le Noeud nord de la Lune et Neptune transitaient en Verseau, juste sur sa Lune natale, qui est contenue dans un grand trigone, avec Jupiter et une conjonction Mars-Neptune. De plus, avec le Soleil et Pluton, ces planètes forment un dessin planétaire nommé une « enveloppe », qui favorise les communications et, parfois, permet de transmettre un message …

Anne L jesuisjecree.com

Votre vie est-elle trop « saturnisée » ?

Saturne est un principe de restriction, absolument nécessaire pour vivre l’incarnation, pour avoir une colonne vertébrale et des structures, ou pour dégonfler Jupiter avant qu’il ne pète …

Cependant, si Saturne a pris le pas sur les autres principes planétaires, ou si son expression est déviée, voici le paysage :

monotonieVous faites la même chose à la même heure tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, chaque année.

Vous pensez la même chose à chaque fois que vous vivez telle ou telle situation, invariablement.

Vous achetez toujours les mêmes choses, de la même couleur, au même prix.

Vous avez raison. Vous détenez la vérité.

Vous employez des expressions comme : « Il faut », « Je dois », ou bien même : « Tu dois », « Vous devez », « Tu devrais », « Ils devraient » …

Votre vie est douce et sucrée comme un pot de fiel.

Vous n’y êtes pour rien, réellement, il faut se rendre à l’évidence : tout va mal. Le monde est triste, et puis on ne peut plus faire confiance à personne.

Votre sérénité réside dans une solitude bienfaisante, solidement barricadé derrière vos murs, isolé du monde grâce à une bonne distance teintée d’orgueil.

Vous êtes bon, alors qu’il y en a d’autres … hum … hum…

Vous êtes moral, puisque vous jugez et condamnez les autres.

Vous vous souvenez de vos échecs, de vos erreurs et, dans la vie, vous songez avant tout à votre devoir et aux fautes que vous avez commises …

Vous travaillez dur, comme vos parents travaillaient dur, et vous maudissez ceux qui se la coulent douce.

Vous avez renoncé à tout espoir dans un domaine (amour, travail, etc.) ,à la suite d’un échec ou d’un événement très difficile de votre vie.

Les mots que vous prononcez souvent : « impossible », « difficile », « dur », « trop tard », « c’est fini », « foutu ».

Vous pensez qu’un plaisir, c’est interdit, ou qu’un plaisir, ça se mérite.

Quand quelque chose se passe mal, vous n’êtes pas étonné ; c’est toujours comme cela ! Que les choses aillent bien, c’est cela qui serait étonnant.

Soyons honnête : qui d’entre nous ne se reconnaîtra pas dans telle ou telle description ? Alors, voici dix exercices simples pour se « désaturniser » :

jaune soleil poisETRE POSITIF

1) Notez sur votre petit carnet tout ce qui va bien dans votre vie. Passez en revue les besoins vitaux, la santé, l’argent, le travail, l’amour, les amis, la famille.

2) Pratiquez la gratitude : chaque jour, notez trois choses positives et toutes simples que vous avez vécues, et remerciez ! Remerciez la vie, remerciez votre ami, les gens, Dieu, remerciez tout court. La gratitude crée l’abondance dans votre vie.

jaune soleil13) Appréciez les choses simples : un rayon de soleil, un paysage, un parfum, une jolie mélodie, un bon repas, un bain chaud, danser.

4) Repérez vos pensées négatives, vos généralisations, votre tendance à ne voir les choses qu’en deux couleurs : ou noir, ou blanc. Ne vous en offusquez pas, mais cessez de vous identifier à cette petite voix interne, pour vous élever vers la pleine conscience. Modifiez vos pensées, en les nuançant.

5) Dans une situation pénible, ou lors d’un conflit avec quelqu’un, prenez le temps de formuler les bons côtés de la situation ou de la personne. Notez 1, 2 ou 3 avantages que vous procure la situation difficile que vous vivez. Si une personne vous horripile, notez 1, 2, 3 qualités que vous lui reconnaissez malgré tout. A partir d’une dure épreuve passée, et avec le recul, notez en quoi cette expérience vous a fait évoluer par la suite.

jaune soleil2SE DECONDITIONNER

1) Décidez de modifier trois de vos habitudes ou des automatismes dans votre vie quotidienne : la première chose que vous faites quand vous vous levez le matin, le plat que vous commandez au restaurant, ou le chemin que vous prenez en rentrant du travail.

2) Promenez-vous et laissez-vous inspirer par le moment présent. Prenez une décision : téléphoner à un ami, acheter des gâteaux et un bouquet de fleurs, pour ce soir, … Cet exercice est encore meilleur quand on le pratique juste après avoir subi une contrariété.

3) Faites un achat inhabituel : plutôt qu’un énième pantalon noir avec une coupe qui vous va comme un gant, décidez de flâner pour aller à la rencontre de votre nouveau vêtement, celui qui vous procurera une joie, un coup de foudre ! Cette robe si féminine, par exemple !

jaune soleil34) Le maître spirituel Gurdjieff disait : « STOP ! » à ses élèves et quoi qu’ils fissent, ceux-ci s’immobilisaient dans leur action et s’auto-observaient en conscience. Comme Gurdjieff avec ses élèves, pratiquez de temps en temps le « rappel de soi », pour prendre conscience de votre corps, pour vous désidentifier de vos pensées, de vos actions, de votre personnage. Gurdjieff disait que la vie ordinaire des êtres humains est un très profond sommeil.

5) Dans une situation bien précise, dites ou faites EXACTEMENT le contraire de ce que vous dites ou faites habituellement. Choisissez la réaction opposée. Appréciez ensuite ce que cette expérience vous apprend … ( exercice à éviter quand on conduit sa voiture, tout de même !)

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Egoïste !

Y a-t-il des signes du Zodiaque qui sont réputés pour être égoïstes ? Le symbolisme astrologique est assez nuancé sur ce genre de question.

Les signes égoïstes, et ceux qui ne le sont pas 🙂

Des tendances égocentriques peuvent se manifester dans les signes du Bélier et du Lion. Le Bélier, en effet, s’exprime avant tout de façon personnelle, de même que le Lion, qui est le signe du Soleil, donc de l’ego. Les signes de Terre, également, par la concentration qu’ils expriment, peuvent manifester un égoïsme, assez proche de l’avidité pour le signe du Taureau, ou d’un sens de la parcimonie caractéristique de la Vierge, ou bien une tendance à l’avarice, pour le Capricorne.

Les signes a priori plus altruistes sont la Balance, le Verseau et les Poissons. Toutefois, le sens du partage de la Balance, la solidarité du Verseau, et l’abnégation des Poissons reposent, parfois, sur diverses formes d’attachement et de dépendance, au même titre que l’égoïsme. Alors il convient d’éviter de formuler des jugements de valeur sur nos douze signes du Zodiaque.

L’égoïsme est aussi un jugement proféré contre une personne qui ne satisfait pas les désirs d’une autre personne (d’un autre égoïste). En effet, l’égoïste, c’est toujours l’autre, qui ne pense pas aux autres, qui demande toujours qu’on lui rende service, ou qui refuse d’en rendre …

La réalité, c’est que nous exprimons les qualités des douze signes du Zodiaque selon notre niveau de conscience, et, quoi qu’il en soit, avec notre ego.

– « L ‘égoïsme ne consiste pas à vivre comme on en a envie,

mais à demander aux autres de vivre comme on a soi-même envie de vivre. »

(Oscar Wilde)-

egoisteLiberté, Egalité, Egoïsme

L’égoïsme se définit en fait comme un « attachement excessif à soi-même, qui fait que l’on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnels ». Selon le symbolisme astrologique, nous agissons par nous-même et pour nous-même, à travers le principe Mars. Dans cette perspective martienne, nous pouvons avoir tendance, pour diverses raisons, à occulter les intérêts des autres, ou l’intérêt commun …

Des chercheurs ont montré que la tendance à l’égoïsme est accentuée quand on se sent moins dépendant des autres : dans une société moderne, qui procure le confort, les individus tendent à devenir égoïstes. Dans l’étude qui avait été menée, les chercheurs avaient noté que les personnes jouissant d’une plus grande aisance matérielle, d’un plus grand pouvoir, se préoccupaient moins des autres dans les gestes de la vie quotidienne, et avaient un comportement égoïste (sur la route, notamment).

L’égoïsme, en effet, est associé au sentiment d’être libre. Mais en mettant en valeur le « moi » singulier, on peut aussi lui donner trop d’importance. L’égoïsme est rattaché, dans la société, à la recherche du plaisir, à la jouissance matérielle, qui sont privilégiées au détriment du partage avec les autres, de l’amitié, de l’amour. On oublie la prise en considération de la collectivité, de la société, ou du monde entier.

Il existe en outre un égoïsme de groupe, familial, social, qui consiste à privilégier les intérêts du groupe auquel on appartient au mépris de ceux des autres individus ou des autres groupes. Dans la société actuelle, ce type de comportement est présent. De ce fait, les valeurs Verseau de solidarité, de fraternité ne s’expriment pas (souvent) dans les groupes, qui forment plutôt des clans, des lobbies et des groupes d’influence, qui n’expriment aucun altruisme. Au contraire, chaque groupe tire la couverture à soi. Cet égoïsme de groupe est même une arme contre les autres, une façon de leur mener une guerre psychologique …

-« Donner de l’amour, les lâches ne peuvent pas.

C’est la prérogative des humains courageux. » (Gandhi) –

L’égoïsme passé à la loupe

La conscience d’être un individu n’est pas un défaut, ni penser à soi et à ses intérêts. Savoir se faire respecter et avoir des frontières personnelles suffisantes, en amour, comme dans toutes les relations, est sain. C’est la notion d’ « attachement », d’ « excès » qui suggère une distorsion dans le comportement, et qui peut être nommé de l’« égoïsme ».

L’égoïste, trop centré sur lui-même, pense que seuls ses propres problèmes ont de l’importance. Il ne se préoccupe pas des problèmes des autres.

En fait, il ne ressent aucune joie à partager avec les autres et préfère jouir de son amour pour lui-même. L’égoïsme, dans certains cas, peut aussi être associé à une avidité, à un besoin de prendre aux autres. Il est lié, d’après la psychologie, à un sentiment profond de manque, et à une impossibilité, pour l’individu, de ressentir sa propre valeur.

Dans son enfance, disent les psychologues, il a pu être un enfant adoré par ses parents, qui s’est construit en pensant qu’il était vraiment plus important que les autres. Dans d’autres cas, l’égoïsme peut aussi être de type défensif : si ses parents l’ont forcé à donner ou à produire, alors l’individu se sent, plus tard, agressé par les demandes qu’on lui fait.

Tout jeune, l’enfant ne connaît que ses propres besoins ; il doit assurer sa survie. Puis, peu à peu, il apprend l’autonomie ; il s’ouvre au monde. Cet apprentissage s’effectue correctement avec de l’amour et par le développement d’une confiance en soi. À cette condition, l’individu apprend à aimer en retour. Si cet apprentissage a été difficile, l’individu peut conserver ses attitudes de jeune enfant dépendant, et avoir l’impression d’être le centre, ne se préoccupant que de lui-même, en prenant et en demandant aux autres, sans jamais les comprendre, ni donner.

 

– « L’égoïsme n’est pas l’amour de soi,

mais une passion désordonnée de soi. » (Aristote)

Les thèmes de personnalités suspectées d’égoïsme

Le mot « égoïste » a été employé à propos de ces trois hommes célèbres; il s’agit de l’auteur dramatique Sacha Guitry (1885-1957), du philosophe Michel de Montaigne (1533-1592), et du perchiste Renaud Lavillenie (1986). Leurs thèmes natals en diront un peu plus à ce sujet …

sacha guitry
Sacha Guitry

Sacha Guitry

Le surnom de Sacha Guitry était « Monsieur Moâ », nous disent Alain Paucard et André Bernard dans leur ouvrage (Sacha Guitry). Cette réputation d’être égoïste, narcissique et cabotin, ajoutent -ils, vient presque toujours d’altruistes : « des gens intolérants, fanatiques, désoeuvrés, incapables de trouver du plaisir dans leur propre compagnie et qui ne trouvent de salut qu’en répondant autour d’eux la contagion de leur altruisme (…) en empêchant [les solitaires] de jouir de leur vie intérieure, en les embrigadant dans leurs bonnes oeuvres, la politique, la pétanque, le bridge, les ragots, la sociabilité. » ( 🙂 )

Dans le thème de Sacha Guitry, on remarque un Ascendant dans le signe de la Vierge, assez sélectif et éventuellement solitaire. Dans la maison I,  apparentée à l’Ascendant, au « moi », est placé Uranus : Sacha Guitry se sent différent des autres et cultive sa singularité. Cette position planétaire n’incite pas du tout à se fondre dans la masse, au contraire.

Par ailleurs, le Soleil est conjoint à Mars et il est en opposition à Jupiter, ce qui suggère la possibilité de quelques accès d’égocentrisme (avec Mars), et un ego volontiers imposant (avec Jupiter).

Montaigne
Michel de Montaigne

Michel de Montaigne

Certains ont accusé Montaigne d’être égoïste. Il a déclaré en effet que « sa véritable profession, dans cette vie, était de vivre mollement, et plutôt lâchement qu’affaireusement. »

Montaigne s’est retiré de la vie publique, a vécu dans son château pour écrire ses Essais, ouvrage dans lequel il parle de lui-même. Cependant, à travers lui-même, c’est de l’humanité tout entière que le philosophe parle.

La conjonction Soleil -Neptune en Poissons, dans son thème, illustre bien une vie menée « lâchement » plutôt qu’« affaireusement ». En effet, cet aspect indique une forme de relâchement, une rêverie, une indétermination.

Par ailleurs, la présence de Saturne et d’Uranus dans la maison I (encore) renforce l’intérêt pour soi-même, car la maison I, qui est l’Ascendant, correspond au « moi ». Dans le cas de Montaigne, on remarque qu’il est centré sur lui-même, ce qui explique son caractère introspectif. Par ailleurs, Saturne peut évoquer un repli sur soi, et Uranus signale que le natif se sent foncièrement différent des autres.

Ainsi, Montaigne illustre une forme d’individualisme, assez peu courant à son époque, et la recherche de la connaissance de soi qui peut, dans une certaine mesure, être perçu comme un égoïsme. On voit que le goût de la solitude et l’égoïsme se touchent.

renaud lavillenie
Renaud Lavillenie

Renaud Lavillenie

Le grand champion (de saut à la perche) Renaud Lavillenie est -dit-on, dans les milieux autorisés- assez égoïste. Il a déclaré dans une interview au Monde : « La part d’égoïsme est nécessaire pour réussir. Si l’on ne pense pas à soi, on n’est pas apte à prendre certaines décisions difficiles. Une carrière d’athlète dure 15 ans au maximum. Il n’y a pas de place pour les erreurs et la perte de temps».

On voit dans le thème de ce grand sportif une répartition planétaire particulière. Une majorité de planètes sont situées dans l’hémisphère Est (à gauche), et notamment dans les maisons I, II et III. Ces maisons concernent nos motivations exclusivement personnelles. Renaud Lavillenie, dans la vie, agit par lui-même et pour lui-même.

Par ailleurs, Pluton, maître de l’Ascendant (la maison I) est situé en maison I, ce qui accentue, le centrage sur soi et l’affirmation personnelle, notamment pour conserver et exercer un pouvoir sur soi (Pluton), et peut-être sur les autres. 🙂 

On remarque d’ailleurs la force de travail du sportif dans cette position planétaire, et grâce à son attitude concentrée. Ce genre de thème montre aussi quelqu’un, après tout, qui compte avant tout sur lui-même …

Vénus, également, maître de la maison VII,  est située en maison I : le natif attire,  ramène vers lui-même l’énergie qui provient de l’extérieur et des autres.


Déjouer le piège de l’égoïsme …

– « Les anges viendront avec les prophètes et vous donneront ce qui vous appartient.

Donnez-leur ce que vous tenez, et dites-vous ceci : quand viendront-ils recevoir ce qui leur appartient ? »

(Jésus-Christ, St-Thomas) –

L’égoïste s’expose, plus qu’une autre personne, à la solitude et la dépression. Il peut prendre conscience de sa tendance à prendre aux autres sans donner, de son isolement, de sa recherche excessive d’auto-protection, ou de son égocentrisme à travers ses expériences, et rectifier son comportement. Il est vrai toutefois que dans une société de consommation et de distraction, les prises de conscience sont parfois difficiles, car les moyens de compensation et de fuite sont nombreux (et les marchands s’en réjouissent).

L’égoïste peut apprendre à donner, plutôt que toujours demander et prendre. En outre, il peut apprendre à donner gratuitement, c’est-à-dire sans rien attendre en retour, ce qui a un effet libérateur.

 Mathieu Ricard dans Plaidoyer pour l’altruisme explique qu’il s’agit d’accéder au détachement, d’élargir et d’approfondir le sens que l’on a de soi-même. L’égoïsme en effet est lié à une conception étroite de soi-même, celle d’un « moi » séparé des autres et du monde extérieur, ce qui est une vision limitée (et provisoire) de l’être humain. Toutes les sagesses spirituelles, le bouddhisme notamment, l’ont dit. Tout l’enseignement du Christ est explicite à ce sujet aussi.

Nous pouvons faire une découverte essentielle : les attitudes altruistes et la compassion apportent une joie et une plénitude à celui qui les exprime. Elles sont un remède aux souffrances des autres, mais aussi à notre propre souffrance, aux maux qui souvent rongent l’homme moderne …

Cependant, exercer une pression sur soi pour dépasser l’égoïsme n’est pas une solution, et ne sert qu’à ajouter un masque altruiste aux autres masques de l’égo. Krishnamurti dit que l’ego « peut varier d’un moment à l’autre, mais il reste toujours le moi, cette activité séparatrice et centrée sur soi, qui espère devenir un jour ce qu’elle n’est pas. »

Krishnamurti, dans ses méditations, suggère simplement de vivre totalement l’instant présent, de l’accepter totalement, et de cesser de se protéger contre la vie … 🙂

– « Ce qui vous appartient viendra à vous. » –


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L’abus de pouvoir

Cet article propose un voyage en pays sombre, celui de l’abus de pouvoir. Sombre, mais instructif car il permet de mieux comprendre où se niche l’abus de pouvoir, depuis les relations du quotidien jusqu’aux totalitarismes en politique. On y découvre le mécanisme de l’abus de pouvoir dans ses formes les plus perverses, pour s’en prémunir, et pour comprendre ce qui se joue dans les relations d’emprise. Du point de vue de l’astrologie, une étude du thème natal de Mao Zedong (Tsé-toung) illustre la problématique de l’abus de pouvoir caractérisé.

-« Pour connaître un mortel, donne-lui du pouvoir. »

(Pittacos)-

pouvLa notion de pouvoir est très large : elle désigne la possibilité, pour un être humain, de faire quelque chose. Notre pouvoir a des limites : le réel, l’interdépendance entre les êtres, les règles sociales, la morale.

On parle d’abus de pouvoir lorsqu’il est exercé de façon exagérée, et qu’on franchit ces limites. Les Grecs nommait « hybris », ou « hubris », cette démesure inspirée par l’orgueil, qui pousse les mortels à rivaliser avec les dieux, et à commettre des violations de toutes natures, des vols, des agressions, des meurtres. Celles-ci étaient considérées comme des crimes. L’hybris est LA faute fondamentale pour la civilisation grecque.

Toutes les relations peuvent être concernées par les abus de pouvoir, au sein de la famille, ou au travail, dans la vie sociale, et la politique, etc.

En fait, chacun d’entre nous commet des abus de pouvoir, en exerçant une domination sur les autres, en voulant leur imposer ses vues. L’abus de pouvoir est indissociable de l’ego: les conflits entre des ego aux volontés et aux désirs incompatibles sont inévitables.

La notion de pouvoir personnel ne peut être dépassée qu’en envisageant les choses au-delà de son propre ego, en accordant de l’importance à l’intérêt général, à la bonne marche de la société, ou à l’éthique et, notamment au respect de l’autre, de sa liberté, de sa dignité, par exemple …

La capacité à s’identifier à l’autre, à se dire qu’il est un autre « moi », qui a les mêmes droits que « moi », est essentielle, car l’empathie exclut de faire du mal.

Les Grecs anciens cultivaient la tempérance et la modération, des idéaux qui les éloignaient de l’hybris.

En outre, le seul véritable moyen de dépasser la notion du pouvoir tel que nous l’entendons est l’éveil spirituel : le pouvoir s’établit à un autre niveau,  jaillit d’une autre source …

-« Efforcez-vous de faire surgir le pouvoir de la foi. »

(Nichiren)-

famDans l’éducation des enfants, il arrive que les parents commettent des abus de pouvoir, en faisant du chantage à leurs petits, en imposant leur vision des choses, par exemple en imposant une orientation professionnelle, ou en maintenant leur enfant, même adulte, dans la dépendance. Il arrive aussi que l’enfant abuse de son pouvoir sur un parent faible, en usant d’accès de colère afin d’obtenir ce qu’il souhaite. Le parent qui cède toujours au bon vouloir de son enfant capricieux en fait un enfant-roi.

Nous contenons nos pulsions, nos envies les plus primitives parce que nos parents nous ont interdit de nous livrer à nos penchants les plus violents. Le problème est que cette répression est parfois excessive. A l’inverse, si cette répression parentale n’a pas été effectuée, la tendance à commettre des abus de pouvoir s’ensuivra, évidemment.

L’abus de pouvoir est lié à la relation que nous entretenons avec nous-même, au rapport entre le Parent et l’Enfant intérieurs. En effet, nous commettons des abus de pouvoir sur nous-même, notamment lorsque nous nous livrons à une autocritique tyrannique. Dans la relation que nous entretenons avec nos proches, notre conjoint, et les personnes qui dépendent de nous, nous pouvons reproduire cette attitude et vouloir les contrôler en permanence. Si le Parent intérieur est faible et débordé par l’Enfant non adapté, l’individu exercera aussi son pouvoir personnel : il dictera sa propre loi, celle de ses désirs. Se sentant tout-puissant, il imposera sa volonté aux autres, sans les respecter. A l’extrême, ces individus se retrouvent dans des affaires de harcèlement.

-« Ceux qui trouvent que le pouvoir est amusant confondent

« pouvoir » et « abus de pouvoir ». »

(André Malraux)-

confLe champ de la séduction et des relations sexuelles est aussi un terrain propice aux abus de pouvoir. Ceux-ci peuvent être graves, et touchent à diverses formes de violences et d’emprise malsaine. Dans la relation de couple, l’abus de pouvoir est fréquent, quand il s’agit d’obtenir, ou d’offrir un avantage matériel ou psychologique en échange de relations sexuelles.

Il existe beaucoup de formes d’abus de pouvoir, parfois plus implicites, exercées par la manipulation, dans tous les types de relations : ce sont par exemple les bouderies et les scènes. Le boudeur ou celui qui “fait une crise” mène une sorte de guerre psychologique contre l’autre, de façon à lui imposer son bon vouloir.

Dans le monde du travail, les mêmes rôles se retrouvent, avec les petits-chefs, les ambitieux avides de pouvoir, les victimes qui végètent dans des situations frustrantes ou, cas plus grave, le harcèlement.

L’argent est aussi un instrument de pouvoir. Il permet parfois de satisfaire tous ses désirs, ou de donner libre cours à toutes sortes de pulsions. Il permet même d’outrepasser les droits humains, de bafouer la liberté des autres, d’acheter les consciences …

Enfin, la politique est certainement le milieu où se retrouvent les individus les plus avides de pouvoir, et où se fomentent des abus, évidents dans les dictatures, les génocides.

-« Ne donne pas l’épée au fou, ni le pouvoir à l’injuste. »

(dicton grec)-

colOn peut percevoir l’abus de pouvoir de façon évidente dans le cas de maltraitance physique, par exemple. Cependant, il existe aussi d’autres formes d’emprise, qui sont tout à fait invisibles et que l’on peut difficilement mettre en évidence, prouver, tant les stratégies sont floues et retorses. L’abus de pouvoir peut devenir une emprise totalitaire, dans les relations entre personnes, ou en politique. Les spécialistes comparent l’emprise à un meurtre, perpétré sur le plan psychique.

L’agresseur, en effet, commence toujours par être aimable, par séduire, mais son objectif profond est de détruire l’autre. Il dissimule ses intentions, et fait souvent alterner des moments de calme, durant lesquels il use de son pouvoir de séduction, et des moments d’offensive impitoyable.

Le pervers mène une guerre psychologique, et envahit l’espace psychique de sa (ses) victime(s). Il utilise sans vergogne le mensonge, et parvient à faire douter sa victime, en usant notamment de la culpabilisation. La rhétorique du pervers sert ses intérêts, et consiste à toujours donner une justification à ses abus. Il use de chantage et fait pression sur ses victimes. L’une des stratégies les plus caractéristiques du pervers est d’inverser la situation : il se présente comme un individu bon, qui est victime; ainsi il accuse sa victime …

Les pervers peuvent aussi s’associer, se regrouper pour former des réseaux mus par les mêmes intérêts.

Une autre caractéristique de l’emprise totalitaire est de nier le réel, pour lui préférer des idées toutes faites, simplistes, des amalgames, et de proposer pour résoudre les problèmes de fausses solutions. Ainsi, le bon sens, la réflexion, l’esprit critique sont les ennemis de la dictature, et ceux qui perçoivent l’abus, et le dénoncent, sont disqualifiés, jugés fous ou paranoïaques (etc.)

Les autres se taisent et se soumettent devant les dirigeants dont l’autorité représente symboliquement celle du Parent tout puissant. Parfois, on observe même un empressement de la part de la victime, et des victimes potentielles, à se soumettre : les spécialistes expliquent que cela vient du fait que cette relation perverse prend ses origines dans la relation mère-enfant dans les premières années de la vie, une relation marquée par la dépendance.

-« Tout pouvoir excessif s’écroule sous son poids. »

(proverbe latin)-

soufPour les grands abuseurs, l’autre n’est pas considéré comme une personne à part entière, comme un être humain, mais comme un instrument dont on peut se servir. Le pervers, non seulement n’éprouve aucune empathie pour l’autre mais, de plus, il ressent une jouissance à l’asservir ou à le détruire. L’abuseur porte en lui-même une faille narcissique dont il n’a pas du tout conscience, et la relation qu’il entretient avec sa victime lui permet de la compenser, de se grandir en faisant vivre à l’autre son propre mal.

Mais si les abus de pouvoir sont possibles, c’est toujours parce qu’ils ont été rendus possibles. La victime d’un abus de pouvoir entre en relation avec son agresseur; il y a une sorte de complémentarité entre les deux personnalités. La victime éprouve un malaise dans cette relation, mais elle ne parvient pas à en sortir. En ne mettant pas fin à la situation, la victime se place dans une forme de complicité tout à fait inconsciente avec son agresseur. Elle s’enferme généralement dans cette relation par souci de plaire, d’être aimé, par peur de l’abandon, ou sous le poids d’un sentiment de faute, par exemple. L’agresseur la manipule souvent par la culpabilité. Elle tombe dans un piège et consent à une forme d’emprisonnement psychologique. La personnalité qui abuse de son pouvoir exerce une emprise, et vit psychologiquement à ses dépends, s’en nourrit exactement comme un parasite. On parle aussi de « vampirisme ».

La victime peut aussi, faute d’une estime de soi suffisante, avoir le sentiment d’être importante dans le cadre de cette relation avec son agresseur. Elle peut s’avilir elle-même dans cette relation, en acceptant de perdre le respect de soi-même, et sa dignité morale.

-« Le pouvoir périt par son abus. »

(dicton latin)-

rejetDans une situation d’abus de pouvoir, une forme de complicité s’instaure aussi grâce au silence des gens qui sont témoins de l’abus. Ces complices vont jusqu’à exprimer leur adhésion aux actes commis. Dans un groupe social, l’élément déterminant est la peur.

En psychologie, des chercheurs ont mis en évidence, lors d’une prise d’otages, le “syndrome de Stockholm”, qui décrit le mécanisme de l’asservissement observé chez certains otages. En effet, dans une situation extrême comme celle-ci, certains individus, pour sauver leur peau, développent un mécanisme de défense inconscient, qui les amène à entrer en sympathie avec leur agresseur. On a appelé ce processus, bien avant la mise en évidence du syndrome de Stockholm, l’ “identification à l’agresseur”. Les otages avaient, de plus, développé une hostilité à l’égard des forces de l’ordre qui venaient les sauver.

Dans l’identification à l’agresseur, les victimes endossent la culpabilité que ne ressent pas l’agresseur. Elles s’efforcent de voir sa souffrance et veulent la réparer.  Accepter qu’elles n’y peuvent rien, et sortir de leur rôle les obligerait à renoncer à leur idéal, et à leur toute-puissance. Une psychanalyse ferait ressortir que leur agresseur est une image d’un parent qui les a blessés … et dans les tréfonds de leur inconscient, ces personnes éprouvent pour ce parent agresseur une rage meurtrière.

Dans le rapport parent-enfant, l’attitude observée dans le syndrome de Stockholm correspond à la situation de l’enfant maltraité qui se dit que son parent a raison de le traiter ainsi, parce qu’il est méchant et le mérite.

Cette attitude amène des victimes ou les victimes potentielles du terrorisme à justifier, sous un prétexte idéologique, les atrocités qui sont commises. De même, dans les environnements collectifs, au travail par exemple, des collègues témoins d’un abus de pouvoir s’amusent de l’attitude du harceleur, et de ce qu’il fait subir à la victime. Ils s’identifient à celui qui est fort, au meneur, ou bien au groupe entier, non à la victime.

En se comportant de cette façon, l’individu se sort de sa position de victime (ou de victime potentielle), qui est extrêmement douloureuse et humiliante, destructrice sur le plan narcissique. L’amitié pour l’agresseur, ou la vénération du tyran dans une dictature par exemple, permet de résoudre (par la simplification propre à l’ego) le conflit intérieur associé à la situation. C’est ce type de schéma qui a animé certains « collabos », en France, lors de l’Occupation allemande durant la seconde guerre mondiale.

Ce silence et cet aveuglement permettent justement à l’abus de pouvoir de s’enclencher et de se mettre en place.

Ce phénomène est le même dans diverses formes de tyrannie a priori plus anodines : le besoin d’appartenir à un groupe pousse à abandonner son identité par crainte de l’autorité.

– « Etre irréprochable, ce n’est pas se conformer a une morale sociale, mais être libéré de l’envie, de l’avidité et de la recherche du pouvoir, qui sont des causes d’inimitié. On ne s’en libère pas par une action volontaire, mais en en étant conscient, du fait qu’on se connaît. » 

(Jiddu Krishnamurti)-


 

mao tse toun
Mao Zedong

Mao Zedong, dit Mao Tsé-Toung

Dans le thème du fondateur de la République populaire de Chine, devenu son « dirigeant suprême », le signe du Capricorne domine, puisque le Soleil et l’Ascendant s’y trouvent. De plus, Saturne, maître du Capricorne, est placé à proximité du Milieu-du-Ciel, ce qui le met en valeur. Le Capricorne est un signe politique. En outre, sur le plan du caractère, il indique maîtrise de soi, froide ambition et une extrême persévérance à long terme.

Dans ce thème, Saturne en maison IX en Balance indique la voie à la société tout entière. Il n’est pas question de s’en détourner, car ce placement favorise le rigorisme idéologique et l’intolérance.

La bonne représentation des signes fixes (Lion, Scorpion, Taureau et Verseau) dans l’ensemble du thème accentue la concentration et la détermination du Capricorne et de Saturne.

Sous ces influences, Mao Tsé-Toung règne seul au-dessus du commun des mortels. Malgré la diversité des fonctions qu’il a occupées en politique, il s’est hissé et s’est maintenu à la place de numéro un du régime chinois toute sa vie.

Mercure en Sagittaire, en maison XI, accentue l’autoritarisme de la pensée, le dogme étant diffusé à grand renfort de propagande : c’est le « Petit Livre rouge », qui contient “Les Plus Hautes Instructions” du leader. Celui-ci est distribué à l’armée, puis à chaque citoyen.

Mao Tsé-Toung commence par imposer le collectivisme et la dictature du parti unique à la population, puis inspire une politique économique nommée “le Grand Bond en avant”, qui a provoqué la famine et la mort de 45 millions de personnes.

Mars en Scorpion en maison XI indique une lutte âpre pour être le leader, et rend possible une puissante violence, ainsi qu’une tendance à comploter et à se venger.  Entre 1966 et 1969, Mao, qui a été évincé,  monte les étudiants chinois contre le parti pour récupérer le pouvoir. Instigateur des violences de ces “gardes rouges” au cours de la Révolution culturelle, Mao Tsé-Toung, ensuite, se débarrassera d’eux, et les persécutera après les avoir utilisés …  Le rôle révolutionnaire, la capacité à mobiliser et à entraîner les foules sont également signifiés par la présence d’Uranus en Scorpion, dans la maison X.

Après avoir éliminé tous ceux qui pouvaient être des rivaux, Mao Tsé-Toung met en place un état totalitaire.

Le duo Neptune-Pluton en Gémeaux, en maison V, signe les idéaux (communistes), associés au pouvoir, ces énergies étant très exaltées dans cette maison. La position des deux planètes les plus lentes, et dont les influences sont de dimension collective, dans la maison V, indique une démesure -liée d’ailleurs à une blessure narcissique. Comme il a été expliqué dans cet article, les abus de pouvoir trouvent leur origine dans ces failles psychologiques.

Avec la Lune en Lion qui lui prête main-forte, cette conjonction Neptune-Pluton signe le culte de la personnalité. A des fins de « communication », comme on dit aujourd’hui, l’image est employée, notamment : le portrait de Mao est diffusé jusqu’à la nausée. Durant la « Révolution culturelle », par exemple, deux milliards deux cent millions d’exemplaires de son visage sont diffusés à travers le pays. La dictature implique un véritable lavage de cerveau, tant par la propagande qu’à travers des plans qui mobilisent et « rééduquent » les masses.

Mao Tsé-Toung meurt en 1976 sans avoir désigné son successeur …

-« Chaque communiste doit assimiler cette vérité :

le pouvoir est au bout du fusil. »

(Mao Tsé-Toung)-


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Le Zodiaque et les 12 masques de l’ego

 Voici un article désagréable pour l’ego, mais qui peut favoriser la prise de conscience de ces masques qui nous collent à la peau, afin de ne plus nous y identifier. Les 12 masques sont décrits, selon les signes astrologiques.

Le thème d’un comédien célèbre, en fin d’article, révèle les jeux de l’ego à l’œuvre dans sa vie.

En effet, l’ego, cette construction qui n’est pas notre véritable identité, recherche une gratification, veut se maintenir coûte que coûte, et refuse la remise en question. Dans ce but, l’ego use de stratégies diverses. On peut dire de façon imagée qu’il s’empare des signes astrologiques et des principes planétaires, pour les manipuler. Ces réflexes d’autoprotection sont 12 façons de fuir la connaissance de soi, pour continuer à s’identifier à ses personnages, et empoisonner sa vie.

 

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Les quatre éléments

Les éléments (eau, air, feu, terre) fournissent des indications générales pour définir la stratégie de l’ego.

En effet, les signes d’eau (Cancer, Scorpion et Poissons) sont ceux qui, littéralement, prennent la fuite.

Les signes d’air (Gémeaux, Balance, Verseau) affectent la distance, jouent l’indifférence.

Les signes de feu (Bélier, Lion, Sagittaire) donnent la priorité à l’action, et attaquent l’autre, à l’extérieur.

Les signes de terre (Taureau, Vierge, Capricorne) s’appuient sur leurs croyances, gravées dans le marbre.

Il est évident que nous employons tous une combinaison de ces diverses stratégies pour fuir les prises de conscience sur nous-même, à des degrés divers, selon notre thème natal.

Le signe dans lequel se situe notre Soleil au moment de notre naissance, mais aussi celui de notre Ascendant, ainsi que les signes accentués dans notre thème natal, et les planètes dominantes, montrent comment nous évitons la connaissance de soi et les prises de conscience, pour ne jamais faire la paix en soi-même, pour ne jamais connaître une vie plus harmonieuse avec les autres.

 

Les signes d’eau fuient, tout en développant des sentiments négatifs   :

Le Cancer fait de la résistance passive, rentre dans sa coquille, fuit dans un monde imaginaire.

Le Scorpion manipule, souvent inconsciemment, manigance une vengeance, quand il ne s’autodétruit pas.

Les Poissons restent passifs, insaisissables, absents, tout en cultivant des images de sacrifice masochiste.

Les signe d’air fuient en usant de l’intellect :

Les Gémeaux intellectualisent, font semblant, rusent, se dédoublent.

La Balance travaille à la paix sociale et en peaufine les apparences. Elle se rend séduisante.

Le Verseau se distingue, se révolte, et s’occupe de grandes causes.

Les signes et les planètes de feu fuient en se tournant vers l’extérieur pour exercer une domination :

Le Bélier agit, attaque ou riposte.

Le Lion s’indigne, se glorifie et use de son autorité.

Le Sagittaire se vante, et donne des leçons autour de lui.

Les signes de terre fuient en durcissant la cuirasse :

Le Taureau se cramponne à ses acquis, à ses certitudes, et à l’avoir sous toutes ses formes.

La Vierge intellectualise, raisonne et analyse la situation en y appliquant son esprit critique.

Le Capricorne s’isole, construit des remparts pour se protéger, domine le monde de sa tour d’ivoire.

Un comédien mystère

Cette carte du Ciel est celle d’un acteur populaire et mythique, dont le nom est révélé à la fin de cet article. Les quelques facteurs dominants de son thème révèlent comment l’ego se gratifie et s’auto-protège. On observe notamment, chez cet Ascendant Gémeaux (virtuose du dédoublement),  un contraste entre la personnalité de base, complexe et tourmentée, et les moyens d’expression que ce grand acteur comique a développés dans sa carrière.

louis de funèsLe Soleil en Lion signe le don des planches. L’ego a tendance à vouloir être vu, admiré, et monopolise l’attention sur lui.

La présence de Jupiter à proximité du Milieu-du-Ciel renforce cette disposition de satisfaction orgueilleuse (et indique une réussite importante dans le cinéma, car il est en Verseau). Ce succès insolent est lié à une personnalité qui en impose et se met en avant.

L’Ascendant Gémeaux met en relief un tempérament nerveux, et une tendance à aborder la vie à travers le filtre mental. C’est un bon placement pour se dédoubler et jouer la comédie … 🙂

La présence de Saturne et de Pluton à l’Ascendant est en contradiction avec les éléments précédents. Les témoignages de ceux qui ont connu ce comédien évoquent un homme qui n’était pas drôle à la ville.

La personnalité, lorsqu’elle n’est pas sous les projecteurs (Soleil en Lion, Jupiter), est renfermée, et même sombre, le caractère est ombrageux. L’ego, qui souffre d’inhibitions, a créé un système de protection bien étanche. Il y a un manque de spontanéité et de générosité dans l’expression personnelle, une tendance au pessimisme, et un comportement trop rigide. La personnalité lutte en fait contre des peurs, des hantises, et compense en usant de jeux de pouvoir dans ses relations.

 

 

Il s’agit du grand et très apprécié … Louis de Funès.

Nous portons tous différents masques selon les circonstances, en utilisant les caractéristiques des différents signes et des planètes de notre thème natal. Il est possible de vivre ces principes (éléments, signes, planètes) selon un niveau de conscience plus élevé, car chaque principe est aussi une qualité spirituelle. 

 

 

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Anne L jesuisjecree.com

Vacances : la remise en forme des signes d’eau

Le Soleil, dans le système solaire, est la source de vie. Dans votre thème astrologique, il est le centre vital. Il indique entre autres comment vous pouvez au mieux vous recharger sur le plan énergétique, pour vous sentir en forme physiquement,  et sur tous les autres plans, émotionnel, affectif, mental, etc.

Le Soleil, maître du signe du Lion, est aussi lié à l’été et aux vacances … Cette saison est un moment fort pour se ressourcer !

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crédit photo : Pixabay

Le Cancer, le Scorpion et les Poissons, qui sont les signes d’eau pourront se régénérer en été en allant au bord de l’eau ou dans l’eau, en dénichant des sources, en pataugeant au bord des rivières, en plongeant dans l’océan. En ville, ils pourront aller à la piscine, ou jouer avec les jets d’eau et les éclaboussures. L’air marin est bénéfique aux signes d’eau, et toutes les activités en rapport avec cet élément sont bénéfiques : la natation, les sports nautiques.

Ils pourront se reminéraliser en mangeant du poisson, des fruits de mer, ou des algues. Ils se remettent en forme en allant en thalassothérapie, ou pourront se faire une beauté, se refaire une santé avec des cataplasmes, des masques et autres bains de boue marine …

Le plan affectif et psychologique est essentiel pour les signes d’eau. Ils aiment la fusion, alors des vacances intimes auprès de ceux qu’ils aiment -la famille, le conjoint, les enfants, les amis proches- sont régénérantes. L’activité n’est pas vraiment ce qui importe pour certains natifs de ces trois signes… Pour eux, ce qui est primordial, c’est de vibrer, de développer leurs sens, de ressentir des émotions et des sentiments !

Ils apprécient aussi les spectacles, les concerts et les festivals de musique et, pour les plus secrets d’entre eux, écouter de la musique dans leur maison de campagne.

Toutes les situations contemplatives et méditatives correspondent aux signes d’eau. Leur être se déploie par exemple en se fondant dans un beau paysage naturel …

Des vacances à thème sur l’histoire, l’archéologie, ou encore la découverte de lieux étranges (comme les sites chargés de mystère ou les châteaux hantés) ne sont pas pour leur déplaire. Certains préféreront faire une retraite spirituelle, ou marcher sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.

La maison dans laquelle se situe votre Soleil natal donne d’autres indications précieuses pour bien vous ressourcer.

Si votre Soleil se situe dans la maison I, V ou IX, qui sont toutes les trois des maisons de feu, vous êtes sous l’influence conjuguée de l’eau et du feu. Le feu dynamise l’eau (à gros bouillon). Vous êtes plutôt instinctif, et vous adorez ce qui vous fait plaisir dans l’instant. Vous êtes aussi émotif et vous éprouvez des joies spontanées. Les sports et les activités aquatiques vous conviennent particulièrement. Pour des vacances réussies, privilégiez l’évasion et les émotions fortes. Le développement de votre créativité en tous domaines, dans les arts par exemple, est aussi conseillé. Vous pouvez vous reporter à l’article sur la remise en forme des signes de feu qui vous concerne aussi dans une certaine mesure.

Si votre Soleil est situé en maisons II, VI, ou X, les maisons de terre, vous êtes sous l’influence conjuguée de l’eau et de la terre. La terre donne le sens des réalités à l’eau. Vous appréciez des vacances assez bien organisées, et vous ne détestez pas la simplicité. Vous aimez aussi prendre soin de votre santé et de votre bien-être pendant les vacances, d’autant plus que votre vie professionnelle occupe une certaine place dans votre vie, et que vous avez besoin de repos. Votre besoin de sécurité étant assez puissant, des vacances saines et tranquilles vous régénèrent. Les disciplines qui associent le corps et l’esprit, comme le yoga, vous conviennent bien. Vous pouvez vous reporter à l’article sur la remise en forme des signes de terre qui vous concerne aussi dans une certaine mesure.

Si votre Soleil se situe en maisons III, VII, XI, les maisons d’air, vous êtes sous la double influence de l’eau et de l’air : vous aimez bien ce qui n’est pas trop structuré ni trop organisé. Des vacances qui vous permettent de donner libre cours à vos réflexions et à vos méditations vous sont très bénéfiques. Vous appréciez aussi les échanges avec les autres. Cultiver votre vie de couple, ou bien vos liens avec des amis vous ressource. Comme vous êtes assez inspiré, vous tirerez une satisfaction aussi du développement de vos talents pendant les vacances : écriture, poésie, arts. Vous pouvez vous reporter à l’article sur la remise en forme des signes d’air qui vous concerne aussi dans une certaine mesure.

Si votre Soleil est placé en maisons IV, VIII ou XII, les maisons d’eau, vous êtes sous la double influence de l’eau. L’affectivité est essentielle et vous avez besoin de partager des sensations et des sentiments avec votre conjoint, votre famille, vos amis. Des vacances tranquilles et intimes vous conviennent bien, parce que vous avez besoin de sécurité. Un retour sur les lieux du passé vous plaît (ou vous nourrit intérieurement), et vous aurez peut-être l’idée de passer des vacances là où vous alliez quand vous étiez enfant … Le contact avec la nature, et une vie équilibrée vous régénèrent. Votre équilibre émotionnel est primordial, car vous êtes assez fragile et vous percevez intuitivement les tensions invisibles qui règnent entre les êtres. Cultivez l’harmonie et le lâcher prise…

Anne L jesuisjecree.com

Vacances : la remise en forme des signes de terre

Le Soleil, dans le système solaire, est la source de toute vie. Dans votre thème astrologique, il est le centre vital. Il indique comment vous pouvez au mieux vous recharger sur le plan énergétique, pour vous sentir en forme physiquement, et sur tous les autres plans : émotionnel, affectif, mental, psychologique, spirituel, etc.

Le Soleil, maître du signe du Lion, est aussi lié à l’été et aux vacances, un moment fort pour se ressourcer.

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crédit photo : Pixabay

Le Taureau, la Vierge et le Capricorne, qui sont les signes de terre, pourront se régénérer en été en allant dans la nature, en forêt ou à la campagne, notamment. S’ils vont au bord de la mer, ils pourront marcher pieds nus sur la plage pour se recharger en énergie tellurique.

L’ancrage est important pour les signes de terre, en privilégiant le contact avec la nature plutôt que les considérations matérielles de la vie, comme l’argent, le travail, et les objectifs. Ils pourront aussi se relier à leur élément par le toucher, comme par exemple les massages, et les activités à travers lesquelles on malaxe, on pétrit : la cuisine, la poterie, ou même la pâte à modeler.

Une bonne organisation du déroulement des vacances est un facteur de bien-être pour les signes de terre. L’improvisation, et les projets hasardeux ne sont pas de nature à les épanouir. Chaque chose en son temps, et chaque chose à sa place; une bonne planification, un peu d’ordre sont la clé pour passer des vacances réussies. Ils savent, et ils n’ont pas tort, que « comme on fait son lit, on se couche » ! Ainsi, ils auront pensé à emporter en vacances quelques menus objets fort utiles en temps voulu. Ils apprécieront les compliments pour leur prévoyance, puisque les signes de terre adorent être reconnus pour leurs qualités de terre.

Les signes de terre doivent se détendre, car profiter vraiment des vacances est aussi l’expression d’une forme de sagesse ! L’idéal est donc de réussir à oublier le travail, à sortir de la routine, des tracas, et de tout ce qui est facteur d’anxiété ou d’ennui, pouvant gâter le plaisir des vacances.

Les signes de terre sont aussi reliés au plan physique, au corps et à la sensualité. Les vacances sont le moment idéal pour profiter de tous les plaisirs terrestres et des joies de l’amour…

La maison dans laquelle se situe votre Soleil natal est essentielle, car elle donne d’autres indications précieuses pour bien vous ressourcer.

Si votre Soleil se situe dans la maison I, V ou IX, qui sont toutes les trois des maisons de feu, vous êtes sous l’influence conjuguée de la terre et du feu. Le feu apporte du dynamisme et de l’inspiration à la terre, ce qui vous permet de vous affirmer et de vous exprimer à travers vos qualités de « terre » : votre sens des réalités, votre capacité d’organisation, votre profondeur face aux expériences de la vie constituent une richesse pour organiser des vacances. Vous êtes certainement résistant physiquement et psychologiquement. A vous la course à pied, l’endurance, les activités qui demandent un effort prolongé. Vous pouvez vous reporter à l’article sur la remise en forme des signes de feu qui vous concerne aussi dans une certaine mesure.

Si votre Soleil est situé en maisons II, VI, ou X, les maisons de terre, vous êtes doublement sous l’influence de la terre. Vous éprouvez parfois une difficulté à sortir de vos habitudes. Il vous est peut-être difficile de vous détendre, car vous êtes un travailleur acharné. Vous ressentez parfois les vacances et les loisirs comme du temps perdu, car vous aimez consacrer votre temps à des choses utiles. Profitez quand-même de votre temps libre, d’autant que la campagne et la montagne vous sont particulièrement bénéfiques. Vous aimez la simplicité et la sensualité; prendre soin de votre santé et de votre bien-être est une saine occupation pour les vacances. Vous n’en serez que plus efficace au retour …

Si votre Soleil se situe en maisons III, VII, XI, les maisons d’air, vous êtes sous la double influence de la terre et de l’air : l’air apporte sa légèreté à la terre, et vous rend plus communicatif et mobile que le traditionnel signe de terre tel qu’on le décrit en astrologie. La découverte intellectuelle et les contacts avec les autres prennent de l’importance. Les randonnées en groupe, et les excursions vous conviennent bien. Il est possible, d’ailleurs, que vous en soyez l’organisateur ! Vous pouvez vous reporter à l’article sur la remise en forme des signes d’air qui vous concerne aussi dans une certaine mesure.

Si votre Soleil est placé en maisons IV, VIII ou XII, les maisons d’eau, vous êtes sous l’influence conjuguée de la terre et de l’eau. Vous êtes assez calme et secret, et vous aimez les vacances tranquilles. L’activité physique n’est pas une priorité (à moins que d’autres planètes de votre thème ne contredisent cette tendance). Vous aimez vous sentir en sécurité, et vous recherchez des vacances sereines et reposantes, auprès de vos proches avec qui vous aimez partager des sentiments et ressentir des émotions. Les disciplines qui associent le corps et l’esprit, comme le yoga, vous conviennent bien aussi. Vous pouvez vous reporter à l’article sur la remise en forme des signes d’eau qui vous concerne aussi dans une certaine mesure.

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