Retrouver la sérénité

Les difficultés de la vie, les transits planétaires (en astrologie), tant de choses nous éloignent de la paix et de la sérénité auxquelles nous aspirons… à moins de décider de s’y abandonner !

Cet article expose des pensées de grands Maîtres et de penseurs au sujet de la sérénité, pour mieux comprendre ce qu’elle est, en quoi elle est essentielle, pour créer un équilibre puissant, quelles que soient les circonstances.

Discerner ce qui nous éloigne de la sérénité

On ne peut pas être serein quand les choses vont mal, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est justement lorsque les choses vont mal que la sérénité pourrait être recherchée, retrouvée … On dit que ce ne sont pas les situations qui sont anxiogènes , mais que nous sommes à l’origine de notre trouble, donc de notre malheur, par les pensées que nous cultivons, notamment : « La principale cause du malheur n’est jamais la situation, mais la pensée. Soyez conscient de vos pensées. Séparez-les de la situation, qui est toujours neutre. » (Eckart Tolle)

En fait, nous sommes enclins au bonheur, certes; ce penchant passe par le feu, les signes de cet élément, le Bélier, le Lion, le Sagittaire, et par le Soleil, Vénus, Jupiter.
Cependant, nous éprouvons aussi une attirance pour le malheur : nous sommes aimantés par d’obscurs désirs de douleur avec Saturne, Pluton et parfois Uranus …

Retrouver la sérénité nécessite sans doute de se libérer des inquiétudes et des préoccupations, de toutes les tensions que nous nous créons nous-même. Face à nos problèmes, les appréhensions sont aussi nuisibles qu’inutiles, dans tous les cas. Ce n’est pas moi, c’est Bouddha qui le dit : « Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s’inquiéter, mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien. »

Notre paix dépend en fait de notre capacité à abandonner la peur. Les Maximes de guidance, d’Ostad Elahi, définissent la sérénité précisément comme l’absence de peur : « Pour atteindre la sérénité, il ne faut craindre ni le chômage, ni la pauvreté, ni la mort. »

Si l’on pratique l’auto-observation, on constate que nos actes sont très souvent motivés par la peur. Pour accéder à la sérénité, il s’agit d’abandonner la lutte, le combat, c’est-à-dire l’action sous-tendue par la peur : « Une femme qui atteint la sérénité est une femme qui a abandonné le combat. » écrit Anne Sylvestre ; elle aurait pu dire la même chose d’un homme, cela s’entend.

Dans le même ordre d’idées, la quiétude suppose d’oublier toutes les prétentions à la domination, les luttes contre l’adversité, autres déclinaisons de la peur : Bouddha déclare que « toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux. »

Pour cela, il vaut mieux cesser de lutter si on ne peut pas changer une situation, notamment. Cette attitude ne doit pas être confondue avec la lâcheté ou la résignation, qui consiste à se soumettre passivement à la volonté d’autrui ou aux circonstances. La sérénité, elle, n’est pas une fuite, et n’exclut pas de poser l’acte adéquat, dans la situation que nous vivons.

C’est la même attitude de convoitise -comme celle qui motive la conquête- qui nous pousse à avoir des attentes. Elles sont des réactions aux frustrations qui ont eu prise sur nous, alors que nous avions perdu la sérénité. Or, ces attentes sont la preuve de notre mal-être et elles l’entretiennent.

En astrologie, les signes de terre et d’eau peuvent avoir une difficulté à lâcher prise, car ils ont tendance à s’accrocher à leurs croyances, à leurs possessions (terre), ou à cultiver les émotions négatives (eau). Les signes d’air -Gémeaux, Balance, Verseau- prennent leurs distances par l’intellect et la pensée raisonneuse; les signes de feu font la même chose en choisissant l’action et en regardant vers le futur.
Il arrive aussi qu’on confonde le lâcher prise avec l’indifférence, l’insensibilité, l’oubli, l’égoïsme ou le je-m’en-fichisme. Or, le lâcher prise n’est pas un refus ni une fermeture.

Le rapport au temps : la sérénité au présent

La paix ne se trouve que dans le moment présent, qui est seul réel. Bouddha le dit : « Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. »

Le passé n’est plus, n’existe pas ; ainsi il est superflu de le cultiver dans notre esprit; nous pouvons l’abandonner, le laisser filer : « De même que le serpent se défait de sa peau, nous devons constamment nous défaire de notre passé. » (Bouddha). Dans le symbolisme de l’astrologie, c’est un processus plutonien qui est décrit ici, une régénération qui est nécessaire et permanente.

Si nous développons de la peur et des angoisses dans notre rapport au temps, c’est parce que nous craignons le changement (un sujet développé dans l’article « Les transits de Pluton ou mue plutonienne ») ; ainsi, Bouddha décrit comment nous pouvons nous relier sereinement au temps qui passe, et aux transformations qu’il suppose : « Accepte ce qui est, laisse aller ce qui était, et aie confiance en ce qui sera. Le changement n’est jamais douloureux. Seule la résistance au changement est douloureuse. »

Eckhart Tolle décrit d’ailleurs le présent comme un état de conscience, dans lequel toutes les difficultés disparaissent, et il décrit un état de simplicité dans lequel réside la dévotion réelle, d’une grande beauté : « Dès que vous honorez le moment présent, tous les malheurs et toutes les luttes se dissolvent et la vie commence à couler de joie et d’aisance. Lorsque vous êtes dans le moment présent, tout ce que vous faites devient imprégné d’un sens de la qualité, du soin et de l’amour -même de l’action la plus simple » …

Dans le présent, il n’y a plus de luttes, plus de peur ; il y a l’amour, et tout acte est juste. L’ego s’est comme dissous …

Ainsi, Eckhart Tolle préconise d’aimer le présent, de le vivre : « Quel que soit le moment présent, accepte-le comme si tu l’avais choisi. »

Pour être plus serein, on peut abandonner ses attentes sur le futur. Eckhart Tolle explique comme nous sommes à chaque instant dans l’attente de quelque chose d’autre, de mieux : «  La plupart des humains ne sont jamais présents dans le moment, car ils croient inconsciemment que l’instant suivant doit être plus important que celui-ci. Ainsi vous manquez toute votre vie. »

Dans cet état d’esprit ancré dans le présent, on n’a plus de doute sur les actes à entreprendre, « bonne est l’action qui n’amène aucun regret et dont le fruit est accueilli avec joie et sérénité. » (Bouddha)

Ancrer la sérénité dans sa vie

L’écrivain Blaise Cendrars (Une nuit dans la forêt) pense que la sérénité est le fruit d’un désespoir dans lequel persisterait l’amour, peut-être s’agit-il de l’abandon à une humilité « La sérénité ne peut être atteinte que par un esprit désespéré et, pour être désespéré, il faut avoir beaucoup vécu et aimer encore le monde. »

Il ne s’agit pas de devenir ascète ou de se replier sur soi. La sérénité suppose de s’intérioriser, de se recentrer. On change la qualité de sa présence au monde …

Jiddu Krishnamurti (Le Livre de la vie) décrit la création d’une intimité avec soi-même, un abandon que permet la création d’une pensée juste. Il évoque le fait d’écrire, un journal par exemple, pour pacifier sa pensée : « La méditation n’est pas seulement une constante prise de conscience de soi, mais un constant abandon du soi. C’est depuis la pensée juste qu’il y a la méditation, à partir de laquelle naît la tranquillité de la sagesse ; et c’est dans celle-ci que se réalise la sérénité la plus haute.

Écrire ce que l’on pense et ressent, ses désirs et ses réactions, provoque une conscience intérieure, la coopération de l’inconscient avec le conscient, et donc, conduit à son tour vers l’intégration et la compréhension. »

Cette unification par la pensée intime est essentielle, pour Krishnamurti, car pour créer la sérénité et la paix, il s’agit, dans sa vie en général, dans ses actes, ses intentions, ses pensées, de ne pas être en contradiction avec soi-même :

« L’homme se soumet à un modèle, tombe dans une sorte de léthargie et évite soigneusement tout ce qui peut le remettre en question. Au fond, les gens cultivent l’amertume et le cynisme. D’un point de vue psychologique, rares sont ceux qui veulent la liberté. Certes, chacun aime être libre d’agir à sa guise – mais qu’en est-il de la liberté intérieure ? Celle-ci demande un long et patient travail d’exploration de soi. Détruire le vieux cocon exige une énergie phénoménale.

En vérité, la plupart des gens qui assistent à mes conférences sont surtout poussés par la curiosité. Combien d’entre eux entendent vraiment mener une vie juste et droite ? Combien sont prêts à faire l’expérience de ce que je leur transmets, à le mettre en pratique dans leur vie ?

Aujourd’hui, le matérialisme règne en maître. A l’instar du football en Europe, l’argent est devenu le nouveau dieu du panthéon indien.

La « bonté », le « bien » sont considérés comme des valeurs démodées.Qu’est-ce qu’être bon, pourtant, sinon être holistique – autrement dit, ne pas se mettre en contradiction avec soi-même.  » (Jiddu Krishnamurti, Ultimes paroles)

Pour Bouddha, la quête de sérénité est donc une quête pour la vie entière : « Celui qui est le maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde. »

Sérénité et amour, relations

La sérénité n’est pas sans rapport avec nos échanges et nos relations ! Elle est indissociable de l’amour … Sans cette paix, il n’y a pas d’amour véritable : « On ne peut aimer que dans la sérénité, autrement, on s’égare. » (Marie-Claire Blais, L’ange de la solitude).

Pour créer la sérénité dans les relations avec les autres, Jiddu Krishnamurti suggère d’abandonner aussi la mémoire que nous avons du passé, nos pensées et opinions, en définitive il s’agit d’effacer cette image que nous avons des personnes autour de nous, afin de vivre des relations vivantes, dans le présent :

« Les êtres humains, en fait, sont-ils en relation les uns avec les autres ? Etre en relation veut dire être en contact. On peut avoir sexuellement, physiquement, des contacts, mais cela ne constitue pas une relation. Nous parlons de relations dans lesquelles n’interviennent pas d’images entre une personne et l’autre. Je ne sais pas si vous l’avez jamais essayé.

Faites-le. N’ayez aucune image de votre femme, de votre mari, de votre voisin, de qui que ce soit ; regardez simplement, voyez directement, sans images, sans symboles, sans la mémoire d’hier, sans ce qu’elle a dit de vous, ou ce que vous avez dit d’elle, sans les agacements réciproques, etc.

Lorsqu’on est dépouillé de tout cela, des relations vraies deviennent possibles, car alors tout y est neuf, rien n’appartient plus au passé mort. » (Jiddu Krishnamurti, Aux étudiants).

La sérénité est un guide

Enfin, la sérénité est aussi un fil, une inspiration à partir de laquelle nous pouvons nous repérer dans notre vie. Dans son infinie sagesse, Bouddha préconise de nous orienter en fonction de cet état de sérénité qui peut nous servir de guide sûr : « Ne te fie pas aveu­glé­ment aux paroles d’autrui, fût-il le Bouddha. Observe ce qui t’apporte personnellement le contentement, la lucidité et la paix : là est ton chemin. »

En cessant de nous opposer à la vie, nous découvrons que la paix se déploie et opère, ainsi que l’enseigne Eckhart Tolle : « Toujours dire « oui » au moment présent. Quoi de plus futile, de plus fou que de créer une résistance intérieure à ce qui est déjà ? Quoi de plus fou que de s’opposer à la vie elle-même, qui est maintenant et toujours maintenant ? Abandonnez-vous à ce qui est. Dites « oui » à la vie -et voyez comment la vie commence soudainement à travailler pour vous plutôt que contre vous. »

Anne L jesuisjecree.com

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Comment tourner la page ? (et le thème de Mika)

« Tourner la page », voici une expression qui fait référence à un cheminement, à une capacité de détachement et, à un niveau plus profond, au deuil, à nos changements de conscience potentiels.

Cet article d’astrologie propose quelques principes pour apprendre à tourner la page, quand le processus semble difficile, un sujet d’actualité, sous les influx du carré Saturne-Uranus (2020-2023) …

Un commentaire du thème du chanteur Mika apporte une illustration des périodes de grand changement, et de la façon dont chacun y réagit.

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Dans la vie, nous devons parfois changer de direction, dans nos projets, passer outre une erreur, ou bien traverser des passages étroits, et apprendre à laisser le passé derrière soi …

Il s’agit parfois d’un long processus, entravé, par exemple, par des dépendances, des attachements, de la rancune …

Accepter la remise en question

Pour pouvoir tourner la page, il faut savoir accepter des remises en question diverses, au sujet de nos croyances ou de nos prétentions.

En effet, les difficultés que nous rencontrons sont dues à nos comportements erronés.

Nous pouvons par exemple identifier, puis remettre en question, certaines de nos croyances personnelles, qui expliquent la nécessité d’une remise en question aujourd’hui. Si nous avons pensé, par exemple, que pour être heureux, il fallait obtenir l’approbation et la reconnaissance des autres, nous rencontrons des déboires dans notre vie, notamment au moment où nous ne sommes pas/plus à notre avantage dans le regard des autres. Cette croyance demande donc un réajustement, car la recherche de l’approbation et de la reconnaissance de la part d’autrui cache en réalité un manque d’estime de soi et une dépendance.

Il s’agit aussi de détecter ce qui relève de nos prétentions. Par exemple, si nous expérimentons une déception, c’est peut-être parce que nous avions conçu des attentes par rapport à la vie, par rapport à certaines personnes. En réalité, nous avions sans doute plaqué nos désirs personnels sur certaines choses (ou certaines personnes), sans prendre suffisamment en compte le réel, nos possibilités, les circonstances, les personnes. Il s’agit alors de remettre en question nos propres prétentions à « obtenir » ce que nous souhaitons, le « bonheur » (une certaine idée du bonheur), et aussi de nous interroger sur la nature de ce « bonheur », sur ses composantes et surtout sur ce qu’il est censé compenser.

Accepter le changement et l’impermanence

Nous avons naturellement tendance à résister au changement, et l’ego met en œuvre une foule de stratégies pour cela.

Pourtant, tout nous démontre que nous vivons dans un monde où tout change constamment. Les planètes, les étoiles et les galaxies voyagent à grande vitesse dans le cosmos, les cycles planétaires marquent le passage du temps et rythment les époques, qui sont définies parfois par des ruptures ou des cassures, sans retour possible. De même, nos vies sont une suite de changements profonds, comme la naissance, l’adolescence, le vieillissement, la mort. Nous sommes nous-même une suite de transformations. (Voir à ce sujet l’article Les transits de Pluton, ou la mue plutonienne). Les êtres autour de nous changent : notre beauté se fane, nos enfants grandissent, nos proches sont mortels, les choses que nous aimons disparaissent …

Pour vivre le changement, être le changement, il est nécessaire de se détacher de ses habitudes et de renoncer à ses identifications ; cela nécessite de les reconnaître.

Il s’agit peut-être de notre travail, une belle promotion résultant d’années d’efforts, stable, mais aussi … terriblement ennuyeuse.

Il s’agit peut-être de l’importance que nous accordons à notre rôle social, ou bien encore de notre vie de couple…

Il s’agit peut-être d’un aspect de nous-même : notre « moi » volontaire et ambitieux (toujours au taquet, il ne connaît pas la léthargie ni la déprime).

Ou bien notre personnalité gentille et bien sage (qui s’attend à obtenir une récompense).

S’accepter

Pour tourner la page, il est essentiel d’accepter mentalement de vivre cette expérience, et d’accepter l’image qu’elle nous renvoie de nous-même. Il s’agit de s’accepter entièrement dans cette situation. Il s’agit de ressentir notre souffrance, notre colère, notre tristesse, notre chagrin. En effet, l’obstacle à une évolution serait de ne pas accepter la situation et à travers cela, le mal-être qui est le nôtre.

Cette étape de notre vie est un changement de conscience. On peut faire de la méditation et des prières pour accéder à un détachement, pour se recentrer dans le présent, pour se libérer, si nécessaire, du ressentiment ou de la rancune.

Ainsi, nous pourrons tourner la page, qui ne serait une décision superficielle, factice ou violente, mais le fruit mûr au terme d’un retour sur soi, auquel la vie nous a convié en réalité, et d’un changement de conscience.

Tourner la page suppose d’effectuer un voyage intérieur, de procéder à un renoncement et d’expérimenter une régénération.

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Il faut tourner la page
Changer de paysage
Le pied sur une berge
Vierge

Il faut tourner la page
Toucher l’autre rivage
Littoral inconnu
Nu

Et là, enlacer l’arbre
La colonne de marbre
Qui fuse dans le ciel
Tel

Que tu quittes la terre
Vers un point solitaire
Constellé de pluriel

Il faut tourner la page
Redevenir tout simple
Comme ces âmes saintes
Qui disent dans leurs yeux
Mieux

Que toutes les facondes
Des redresseurs de monde
Des faussaires de Dieu

Il faut tourner la page
Jeter le vieux cahier
Le vieux cahier des charges
Oh! Yeah!

Il faut faire silence
Traversé d’une lance
Qui fait saigner un sang
Blanc

Il faut tourner la page
Aborder le rivage
Où rien ne fait semblant

Saluer le mystère
Sourire
Et puis se taire

(Claude Nougaro)

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Le chanteur Mika

Malgré le décès de sa mère en janvier 2021, le chanteur Mika affiche dans les médias un entrain à toute épreuve. Des journaux « people » l’ont interrogé sur sa façon de vivre son deuil.

Celui-ci a déclaré qu’il voulait « métaboliser la peine autant que la joie », « chaque fois que la vie vous blesse, quand quelqu’un vous quitte ou décède, c’est un chapitre qui se ferme et un autre qui se présente » et il a conclu :  “Je ne veux pas être écrasé par la vie, le stress, la tristesse. Et je sais que c’est facile de l’être. Je veux répondre à la mort autant qu’à la vie avec la même férocité ( sources : femmeactuelle.fr, Télé7jours)

Dans le thème de Mika, on remarque évidemment une conjonction Saturne-Pluton ! Mika est né au début des années 80, et comme les personnes de son âge, son thème natal comporte la dernière conjonction entre ces deux planètes avant celle qui a eu lieu en 2020, et dont il a été question dans l’article consacré à ce sujet (La conjonction Saturne-Pluton qui s’en vient).

Mika, 18 août 1983, 00H05, Beyrouth

Mika est pudique, et il est lié à la rencontre des autres, à travers une forme de communion (la musique). Cependant, cet aspect natal tend à donner un caractère fort et Mika, derrière son sourire et son enthousiasme est plus « dur à cuire » qu’on ne l’imagine.

En 2020, Mika a connu la pandémie, les explosions de Beyrouth (dans son pays d’origine) et la fin de vie de sa mère atteinte d’un cancer.

En effet, la conjonction Saturne-Pluton de 2020 transitait au carré de sa conjonction natale, tandis que Neptune en Poissons forme un carré à sa position de naissance et à la Lune natale. Il s’agit d’un moment de crise important dans la vie de Mika, qui affecte le principe « mère », et le pays natal, tous deux symbolisés par la Lune, en astrologie.

C’est aussi un événement de nature karmique, d’après le thème astral de Mika. Les transits se poursuivent et les années qui viennent vont certainement correspondre, dans la vie de Mika, à un changement profond …

Anne L jesuisjecree.com

L’importance de l’ancrage

Incarnés dans un corps de matière, évoluant dans le monde physique, nous sommes censés être bien reliés à la Terre, et à tout ce qui compose cette sphère de vie matérielle. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas, loin s’en faut ! Cet article d’astrologie propose un point de vue sur la question et quelques pistes pour améliorer son ancrage à la terre.

L’ancrage en astrologie

En astrologie, les signes de l’ancrage sont les signes de terre ; il s’agit du Taureau, de la Vierge et du Capricorne. En effet, l’élément terre correspond au monde concret et aux qualités qui permettent de s’y relier. Un manque de terre, c’est-à-dire peu ou pas de planètes dans ces signes est l’indice d’un manque d’ancrage !

Le corps et l’ancrage

Selon le système des chakras, ces centres d’énergie subtile situés le long de notre colonne vertébrale, ce lien à la Terre dépend du premier chakra, nommé en sanscrit Muladhara. Nommé aussi le chakra racine, il est situé à la base de la colonne vertébrale.

Muladhara

La partie du corps qui nous relie à la Terre, de façon bien concrète, c’est la partie inférieure, notamment nos jambes et nos pieds. Des problèmes de santé localisés sur ces parties du corps, ou une tendance aux chutes, aux chevilles qui se tordent, par exemple, reflètent notre difficulté à nous ancrer dans la matière.

En astrologie médicale, le bas du corps est traditionnellement associé aux deux derniers signes sur la roue du Zodiaque : il s’agit du Verseau – qui est en correspondance avec les jambes et avec la circulation veineuse -, et des Poissons – auxquels sont reliés symboliquement les pieds. Dans notre thème natal, certaines dominantes et certaines dissonances dans l’un de ces deux signes du Zodiaque peuvent être rapprochées de la thématique des difficultés d’enracinement !

Peu enracinés …

Nous manquons d’enracinement et de lien à la terre, pour différentes raisons, comme notre mode de vie, par exemple, ou en fonction de notre niveau de conscience, ou encore à cause de différentes peurs, et parfois même de traumatismes profonds. Certains signes du Zodiaque, certaines dominantes de notre thème natal, peuvent être mis en correspondance avec cette tendance à être mal relié à la terre, un ensemble de symptômes que l’on pourrait résumer en une formule : peu enracinés, nous sommes absents du moment présent.

Les indices du manque d’ancrage et les symboles de l’astrologie

  • D’abord, nous manquons d’ancrage si nous vivons dans notre tête, si nous pensons la vie plutôt que de vivre les expériences directement, si nous passons notre temps à réfléchir, analyser, douter… Cette attitude est évidemment typiquement mercurienne. Les signes mercuriens, la Vierge surtout, et les Gémeaux, entrent parfaitement dans cette catégorie ‘mentale’. On peut aussi ajouter les autres signes d’air (Balance et Verseau), et la planète Saturne qui peut jouer un rôle important dans ce processus.
  • La prépondérance des émotions est également contraire à l’enracinement, et cela est du ressort des signes d’eau, le Cancer, le Scorpion et les Poissons. Les émotions s’amoncellent en inquiétude, en angoisses, puis forment la déprime, comme les nuages s’accumulent puis barrent le ciel qui devient gris et chargé.
  • Le manque d’ancrage est aussi associé à l’incapacité à lâcher prise, une difficulté particulièrement développée chez les signes fixes, le Taureau, le Lion, le Scorpion. Le manque d’ancrage est aussi le vecteur de l’hypocondrie, que la Vierge connaît bien.
  • Un piètre lien à la Terre/terre est également décelable dans la tendance à vivre dans ses rêves, dans l’imaginaire, ce qui est une habitude courante chez les lunaires, les personnes dont le thème a pour dominante la Lune, et les natifs marquées par le signe du Cancer. Autres rêveurs : les Poissons, ainsi que le Verseau, signe d’air qui peut aussi … planer dans ses projets, dans l’avenir (par exemple).
  • Dans l’ensemble, le manque d’intérêt pour les choses concrètes et quotidiennes est le signe d’un manque d’ancrage, et il peut être notamment marqué chez les signes d’eau, Cancer, Scorpion, Poissons, et chez les signes d’air, Gémeaux, Balance, Verseau.
  • Les signes d’eau, de feu, et d’air, peuvent, au nom d’une quête spirituelle, développer un désintérêt et une attitude négligente pour la vie matérielle, pour les obligations et pour les corvées du quotidien. C’est un manque d’enracinement au prétexte d’une voie spirituelle. Les signes les plus enclins à avoir cette attitude seraient plutôt le Sagittaire et les Poissons, ou une dominante de Jupiter et de Neptune. Il n’y a pourtant pas d’opposition entre le matériel et le spirituel. Le symbolisme de l’astrologie, qui est structuré en axes (de signes ou de maisons), démontre que les deux pôles opposés sont en réalité toujours complémentaires. Comment la spiritualité des Poissons peut-elle se développer sans le processus de purification de la Vierge, signe de terre, par exemple ?
  • Le manque d’enracinement se révèle aussi dans nos problèmes d’argent, des valeurs liées à l’axe Taureau-Scorpion et aux maisons II-VIII dissonantes, dans notre peur de manquer et notre sentiment d’insécurité.
  • La difficulté à concrétiser nos projets, une expérience universelle, est rattachée à la maison XI et au Verseau, si nous cultivons l’utopie ! Le principe Mars est aussi concerné car un manque de confiance en soi, peut expliquer cette difficulté, directement liée à un ancrage insuffisant. Et évidemment, notre difficulté à réaliser nos souhaits est souvent liée à un manque de terre, à un manque de réalisme, de ténacité, de sens pratique

Bienfaits de l’ancrage à la Terre

Un enracinement faible engendre un mal-être. Ainsi, l’ancrage permet de se prémunir contre de mauvaises influences, contre la négativité. Il permet de mieux s’épanouir dans notre vie, de façon générale. En outre, il donne le discernement nécessaire pour faire des choix bénéfiques, en tous domaines, pour se nourrir, pour entrer en interaction avec le monde. L’ancrage permet de déceler ce qui est faux et artificiel. Ne parlait-on pas autrefois du « bon sens paysan », celui des gens proches de la terre ?

Que faire pour se relier à la terre ?

Pour favoriser notre enracinement, on peut faire des promenades régulières dans la nature, et marcher à pieds nus, manger des aliments frais, sains et naturels, développer le toucher et les activités manuelles (jardinage, ménage, sculpture, modelage, par exemple) et des activités physiques, corporelles (marche, sport, soins du corps, massages, etc.). On peut aussi méditer pour laisser s’évaporer les pensées et se reconnecter au moment présent.

De plus, certaines fleurs de Bach, certaines huiles essentielles (appliquées sur le bas du corps, notamment) sont spécialement préconisées selon les difficultés spécifiques que nous rencontrons, toutes liées à un enracinement insuffisant. En lithothérapie, les pierres de couleur rouge sont bénéfiques pour le chakra racine. Il existe encore beaucoup d’autres thérapies douces de différentes natures pour favoriser l’ancrage à la terre; on peut également citer le yoga ou le magnétisme.

Et pour aller plus loin dans la connaissance de soi par l’astrologie …

Dans le thème natal, de nombreux indices donnent des informations sur les chakras du natif, et notamment sur leur structure, leur état. C’est un exemple d’étude astrologique que l’on peut me commander dans les consultations.

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Mars : les masques de l’agressivité

La rétrogradation de Mars est un moment privilégié pour prendre conscience de certaines expressions déviées du principe Mars. En effet, l’énergie de Mars est comparable à un carburant ou un feu, comme l’explique l’article Mars, ou comment jouer avec le feu. C’est une énergie neutre, mais elle est délicate à manier, et engendre notamment toutes les formes de violence et même, sur le plan collectif, les guerres.

On connaît l’agressivité de Mars qui est souvent comprise comme une agressivité envers autrui. Pourtant cette agressivité peut aussi être dirigée contre soi-même. Elle peut aussi prendre mille formes, dont certaines ne sont pas très connues. Cet article en expose quelques-unes, pour nous aider à mieux connaître cette énergie qui brûle en nous.…

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impatienceL’impatience, la difficulté à attendre avant d’agir, l’incapacité à différer la satisfaction de notre désir, à se contraindre pour supporter la frustration est une expression agressive majeure liée à Mars, qu’une société de consommation, qui accentue l’égocentrisme, favorise.

En conséquence, l’irritation est également à mettre sur le compte d’un Mars mal employé, de même que les ronchonnements, et le mauvais caractère.

Une attitude de plainte est également une expression violente et, dans le même registre, plus surprenant, la position de victime chronique, qui est une façon détournée d’exercer une violence sur l’autre, par la manipulation et la culpabilisation.

La colère est évidemment une expression déviée du principe Mars, que celle-ci soit rouge, noire, ou simplement froide, et sous sa forme chronique, elle devient de la haine.

La violence, expression déviée du principe Mars, s’exprime aussi à travers la réprobation, qui est un jugement et une condamnation, ou même la critique, l’autocritique – sauf si on en use correctement, comme qualité de discernement.

Il en est de même pour le sarcasme, ou la moquerie, la raillerie, qui sont toutes des formes d’agressivité à travers la parole, en lien avec Mars et Mercure.

L’esprit de contradiction est une autre façon d’agresser en s’opposant à ce qui se fait ou à ce qui est dit, une opposition systématique à autrui.

La bouderie, y compris par un simple silence, est aussi une forme de violence liée à une expression déviée du principe Mars, par la diminution de la communication et souvent l’expression d’une mauvaise humeur, qui se rapproche du contrôle et de la manipulation d’autrui.

De même, la tendance à la rumination, qui donne sous des formes plus intensives, la rancune et même la vengeance, sont des expressions négatives du principe Mars, souvent associées, en astrologie, aux signes fixes -notamment le Taureau et le Scorpion.

La dépression est au fond une profonde colère. C’est une forme d’agressivité qui nous ronge à l’intérieur.

Sous ses formes perverses, l’agressivité se manifeste en cruauté, où se mêle un plaisir procuré par la violence. On retrouve des tendances proches dans le sadisme.

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Le sabotage, qui est une détérioration volontaire, le fait de compromettre un projet est un acte de violence, associée à un usage perverti du principe Mars. Il peut être commis de façon inconsciente, et il en est de même dans le cas de l’auto-sabotage, lorsque certains aspects de nous-même oeuvrent pour nous faire échouer.

Dans la même veine, les petits et grands accidents sont des violences perpétrées contre nous-même par des instances inconscientes, qu’il nous faut apprendre à connaître. Se tordre la cheville ou avoir un accident de voiture, ce sont donc les expressions violentes d’un Mars refoulé, qui nous brûle intérieurement.

En cas d’agression, un individu abuse de sa violence pour en dominer un autre (ou même le tuer, dans les cas les plus extrêmes). Face à lui, un individu ne s’affirme pas et se soumet; celui-ci peut également être engagé dans un processus d’autodestruction.

Ainsi, une agression est la rencontre entre une personne ou un groupe qui ne respecte pas « l’autre », et une personne ou un groupe qui ne se respecte pas lui-même … De la même façon que la violence est un abus, le laxisme, le laisser-aller et le fait d’être « trop gentil » sont des comportements qui ne manifestent pas un accord avec soi-même. Ils ont donc comme conséquence la violence.

Ceci est aussi valable sur le plan collectif, dans la société et les choix politiques.

 

Anne L jesuisjecree.com

 

Travail sur soi et méditation à l’équinoxe d’automne

Les équinoxes et les solstices ont un sens symbolique et spirituel. L’équinoxe d’automne, au cours de l’année, renvoie notamment à la notion de maturité. Cet article propose quelques clés de compréhension philosophiques et spirituelles pour accompagner cette grande fête cosmique …

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vintage-4167444_960_720Dans l’ensemble, l’équinoxe d’automne attire moins notre attention que l’équinoxe du printemps, plein de promesses… Il est beaucoup moins lumineux que le solstice d’été, grande fête de la Nature, et moins célébré que le solstice d’hiver, et Noël … Le symbolisme de ce moment de l’année est pourtant très riche, et on peut l’accompagner en conscience.

Dans le cours de l’année, l’équinoxe de printemps apparaît comme l’impulsion, le premier élan. C’est au solstice d’été que les projets arrivent à leur pleine réalisation, comme les fruits à maturité. Le moment correspondant à l’équinoxe d’automne est celui qui arrive après les moissons, alors que les récoltes ont été engrangées, en lien avec le signe de la Vierge, en astrologie. Alors, à l’équinoxe, nous effectuons le bilan, dans notre vie, dans nos projets, par exemple, mais aussi en ce qui concerne nos actes, ou notre attitude. A l’équinoxe d’automne, nous sommes mûrs pour modifier notre approche de la vie, notre comportement,  pour changer de perspective, car ce n’est plus le temps de l’action spontanée, extériorisée, ni de l’inconscience.

Après l’été, saison durant laquelle les forces de jour sont à leur maximum, l’équinoxe d’automne est aussi un moment où la luminosité diminue dans la Nature. Céderons-nous à la tristesse ? Saurons-nous voir, créer une autre Lumière ?

Dans la Nature, toutes les énergies sont descendantes ; nous nous dirigeons vers les ténèbres et la mort …

angel-5368408_960_720L’équinoxe d’automne nous invite à prendre conscience de notre propre ombre. Il est symboliquement rattaché à la figure de Saint-Michel, qui tient la balance au jugement dernier, et à la pesée des âmes,  dans diverses religions, en lien avec le signe de la Balance, en astrologie.  L’archange Michel est aussi représenté terrassant le dragon : il s’agit de vaincre notre nature inférieure, pour devenir humain. Notre animalité peut être maîtrisée, apprivoisée …

L’équinoxe d’automne est aussi une invitation à la mort, à son acceptation, en lien avec le signe du Scorpion. Mais la mort est une étape de l’initiation, elle est spirituelle. Nous comprenons peu à peu qu’en tant que négation de toute vie, elle n’existe pas. Le cycle de la vie est éternel, et implique une transformation constante, comme dans le cycle des saisons, avec les équinoxes, les solstices, et sur la roue du Zodiaque …

A L’équinoxe d’automne, les énergies sont ramenées vers soi ; c’est un moment d’intériorisation et d’introspection. Les énergies spirituelles se déversent sur la Terre pendant plusieurs jours, une semaine environ, du 19 au 26 septembre. Alors, nous pouvons renouer avec un esprit de contemplation, de la Nature, du Ciel, des animaux, ou avec la prière, la méditation, en rétablissant le silence, au lever du Soleil, pour accomplir un acte de dévotion relié à cette grande fête spirituelle.

Anne L jesuisjecree.com

Appréhender autrement nos défauts et les points négatifs de notre thème natal

Cet article propose d’opter pour une approche différente de nos propres défauts, et de comprendre autrement les données litigieuses présentes dans notre thème natal, qu’il s’agisse de positions planétaires désavantageuses, d’aspects difficiles, par exemple.

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 Impulsivité, manque de confiance en soi, pessimisme chronique, dépendance, autorité excessive, besoin de contrôle … nos défauts, qui sont en fait des comportements inadaptés, peuvent altérer notre vie et nos relations avec les autres.

Pour les corriger, nous avons tendance à éviter de les manifester, à les réprimer, ou bien même, nous luttons contre ces tendances négatives.

Ces stratégies, menées au niveau de l’ego, posent problème car, la plupart du temps, prétendant corriger nos travers, nous ne faisons que les masquer. C’est le propre de l’ego de refuser le changement et les remises en question véritables; il préfère jouer un rôle, changer de masque pendant un moment …

D’autre part, si nous nous battons contre nos propres défauts, nous ne les atténuons pas; au contraire, nous les renforçons !

Supposons qu’une personne soit très dépensière. Si elle y pense beaucoup et cherche à un moment donné, à contrôler cette tendance fâcheuse par une répression, il y a de fortes chances pour qu’un peu plus tard, survienne un effet rebond : elle  évite d’abord de s’exposer à la tentation et renonce à dilapider son argent pendant quelque temps puis, un beau jour, prise de faiblesse, elle risque de faire des achats monstrueux, comme pour rattraper le temps passé à se priver, et compenser le manque accumulé !

C’est la même chose si l’on a un souci de dépendance à la nourriture, un tempérament irritable, une manie du contrôle, etc. On risque de reprendre à un moment donné son comportement inadapté, en dépit des efforts que l’on a consentis.

En effet, opposer un contrôle strict à un défaut, surtout quand on traite de compulsions, c’est se mettre en conflit avec soi-même, et cela ne peut rien résoudre.

Il existe une autre façon d’aborder ses comportements inappropriés : elle consiste à changer de regard sur ses propres défauts.

Il ne s’agit pas de conforter l’ego et de justifier ses mauvaises habitudes, mais de cesser de porter un regard trop négatif sur elles. En effet, on le sait, la désapprobation entretient un conflit interne.

Or, nos défauts sont souvent, justement, des conflits que nous entretenons en nous opposant intérieurement à une partie de nous-même.

Plutôt que de les censurer, nous pouvons apprendre à reconnaître honnêtement nos comportements inadaptés, et à le faire sans développer de sentiment de culpabilité.

Ensuite, il est important de prendre le temps de rechercher ce qui se cache derrière notre « défaut » (les guillemets montrent le changement de regard …)

Derrière un défaut, il y a généralement un besoin inassouvi. Par exemple, derrière telle ou telle compulsion se cache un besoin d’intimité, de sécurité, de douceur, d’affection, etc.

Notre tâche consiste ensuite à développer nous-même ce qui nourrit le besoin caché derrière la manifestation inadaptée.

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Dans notre thème natal aussi, les positions planétaires renferment des tendances contradictoires ou “négatives”.

Nous pouvons  très bien avoir conscience des comportements auxquels ces positions astrales correspondent en nous-même. Cependant, par une étude approfondie, nous pouvons aussi mieux les comprendre, mieux les connaître, et prendre conscience des potentialités qui sont inscrites dans ces positions planétaires.

Les positions planétaires désavantageuses et les “mauvais aspects” expriment souvent un besoin d’évolution, qui s’effectuera tout au long de notre vie. Ainsi, le natif tirera profit d’une meilleure connaissance du sens de ces aspects, qui démontrent un comportement inadapté, et correspondent souvent à un ensemble de “problèmes”  dans sa vie. Il découvrira que ces positions planétaires révèlent aussi des aspirations, et une formidable opportunité de changement, de créativité -potentiellement plus riche et plus individualisée que celle que renferment les “bons aspects”.

L’astrologie ne donne pas un mode d’emploi complet -ce n’est pas son rôle-, mais elle explique le sens des expériences vécues, leurs raisons profondes, confirmant les intuitions du natif, bien souvent, et l’aidant à retrouver son propre centre …

Ce genre de démarche concerne les personnes qui connaissent assez bien l’astrologie et leur thème natal, ou bien celles qui sont confrontées à un problème spécifique dans leur vie, et qui y sont donc sensibilisées. Elle peut être effectuée en posant une question ciblée (étude n°1), ou bien en demandant un coaching. … Pour en savoir plus, cliquez.

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La Lune, le rapport à la nourriture et les besoins de douceur(s)

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Que l’on soit confiné ou bien calfeutré, en hiver ou en été, la Lune, en astrologie, nous invite de temps en temps à faire une régression, à travers la nourriture !

On peut mener une guerre avec soi-même,  au sujet de la nourriture, ou bien effectuer un retour au berceau assumé. L’idéal est de procéder à une reconnexion avec soi-même pour prendre conscience de ses émotions.

 

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– « T’es pas une maman si tu sais pas tout réparer » (B. Watterson)-

 

 

candy-4062174_960_720Un déséquilibre dans le rapport que nous entretenons avec la nourriture peut devenir compulsif ; il est en effet lié à un stress. Ce stress s’auto-alimente si l’on fait intervenir constamment l’intellect. La petite voix intérieure dit : « je ne devrais pas, mais… ».

On calcule à quelle quantité on a droit, on fixe la limite à ne pas dépasser.

On évite de s’exposer à la tentation, parce qu’on a peur de perdre le contrôle, donc peur de son désir.

caramel-4157088_960_720Toutes ces attitudes divisent intérieurement et, pour notre bien-être, il vaut mieux les abandonner : elles entretiennent la guerre interne.

Elles sont pourtant entretenues par la publicité, qui crée des besoins artificiels, et par les magazines féminins qui publient des articles sur les régimes amincissants au printemps … Si l’on ne coupe pas court à cette voix oppressive, on subit un conditionnement dont on ne peut sortir. Chaque individu est soumis à des stratégies publicitaires qui confisquent sa liberté, absorbent son énergie, pour l’inciter à réagir d’une certaine façon, et donner une réponse unique à l’ensemble de ses besoins : acheter, et consommer.

chocolate-2911127_960_720Ne plus se tourner vers la consommation, ce n’est pas « s’empêcher de … », mais se mettre à l’écoute de ses besoins réels, au lieu de les ignorer.

Pour ce qui est de la nourriture, si l’on aime (par exemple) le chocolat, on en mange, de façon à ne plus plaquer sur notre aliment préféré une notion d’interdit (propice à la tentation).

On choisit en ce cas du bon chocolat, au beurre de cacao ; c’est très bon pour la santé, contrairement aux sucreries industrielles, véritable poison.

 

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fille image vintageSur le plan astrologique, c’est le principe Lune qui est impliqué. En effet, notre rapport à la nourriture est lié à notre relation à la mère, et à l’association qui a été créée entre la nourriture et les émotions.

Si la réponse aux pleurs du bébé ou aux chagrins d’un enfant est de la nourriture physique, l’adulte aura davantage tendance à compenser un mal-être avec des aliments.

 

moon-4546977_960_720La Lune nous ramène à cette relation première, au rapport à la mère. Elle symbolise à la fois le besoin, et la réponse à ce besoin, car elle a aussi un rôle nourrissant.

La Lune-Mère fait grandir les jeunes pousses. Elle leur donne un aliment physique, mais aussi affectif. Elle prend soin d’elles, pourvoit à leurs besoins et les entretient, les ménage et les protège, comme une poule couve ses œufs.

Si les gourmands aiment manger, c’est que les aliments leur rappellent le bien-être associé à l’ingestion, à l’absorption, et leur apportent un plaisir des sens. Le goût du sucre est lunaire, car il évoque une douceur, de même que les gâteaux faits maison qui sentent bon la vanille et le chocolat.

bed-2932284_960_720Mais les valeurs lunaires s’expriment aussi dans le lait, liquide nourrissant pour le petit enfant, ou bien encore dans tous les plats mitonnés et bien mijotés.

La Lune aime la vie à la maison et suggère une envie de régression, un retour aux origines, vers le passé, car avant, c’était mieux.

Le désir de manger et les excès de nourriture sont liés à cette envie de retrouver un sentiment de bien-être, de confort et de sécurité, de ressentir la chaleur,  comme de bien dormir sous sa couette, ou de porter ses chaussons bien doux, enveloppé de coton ou de laine, de s’épanouir dans du molleton, de recevoir et de donner des câlins 🙂 .

nouveau né sommeilC’est une façon de retourner au berceau …

La tendance à être trop gourmand, à grignoter, cache généralement une frustration. Elle peut provenir notamment de l’ennui. Si l’on ne développe pas ses propres potentiels, un vide s’installe, et on a alors besoin de se remplir inlassablement, pour combler un manque de relations significatives, un désœuvrement, une colère ou une tristesse.

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L’excès de nourriture compense un manque, que l’on ne comprend pas, en raison d’une coupure avec soi-même, et notamment avec ses propres émotions.

Pour comprendre sa gourmandise, sa tendance à la boulimie et ses excès de nourriture, il faut prendre conscience des émotions négatives qui nous habitent, ne pas les fuir, ne pas les refouler.

 

 

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L’Amour, principe de cohésion de Tout

gthiDans la tradition orphique, à l’origine du monde, il y a la Nuit et le Vide. La Nuit enfante un Oeuf, d’où sort l’Amour. Les deux moitiés de la coquille brisée donnent la Terre et le Ciel.

Sur le plan cosmique, encore, l’être explose en de multiples êtres, et l’amour est la force qui dirige le retour à l’unité, la réintégration de l’univers. Ce mouvement de retour suppose « le passage de l’unité inconsciente du chaos primitif à l’unité consciente de l’ordre définitif ».

L’Amour est en fait ce qui assure la cohésion de l’Univers.

Le moi de l’individu suit le même processus que l’univers : l’amour est la recherche d’un centre unificateur, qui synthétise ses virtualités.


gthuL’amour entre deux êtres les élève à un degré supérieur, à condition que cet amour soit réellement union.

Si l’amour est détourné, égoïste, il devient possessivité, appropriation, et consiste à détruire la valeur de l’autre, pour l’asservir.

L’union peut aussi être limitée à un seul niveau, généralement au niveau des corps, de la sexualité. Ce n’est pas un don total. Au lieu d’enrichir les deux êtres, il les divise intérieurement.

L’amour suppose d’enrichir l’autre par un don réciproque et généreux. Ainsi, devient-il « meilleur que lui-même » et, en même temps, « davantage lui-même » …


telescope-2826470_960_720En astrologie et dans de nombreuses disciplines ésotériques, ou non, nous parlons des « symboles ». Le mot « symbole » vient du grec sumbolon, qui est dérivé du verbe sumballesthaï, signifiant « mettre ensemble ».


Le symbole, ou plutôt l’actualisation du symbole,  est Amour.  En effet, le symbole est la réunion de deux parties séparées de la connaissance, mais aussi de l’être.

Le symbole (Un), perverti, détourné, devient « dia-bole » (deux). Le sym-bolique, devient « dia-bolique » : il divise au lieu d’unir.


AmoureuxL’Amoureux est la sixième carte du Tarot, le chiffre 6 étant aussi associé symboliquement à Vénus, planète de l’Amour. L’Amoureux symbolise l’épreuve du choix, comme la Balance, le signe du Zodiaque gouverné par Vénus.

L’amoureux, au centre de la carte, est entouré de deux personnages féminins, qui symbolisent son hésitation. Le choix est en effet un antagonisme, et cette carte symbolise aussi le désir de le surmonter par l’union. Au-dessus de l’amoureux, le Soleil et l’ange qui tient la flèche, symbole de lumière spirituelle, montrent la direction pour accéder au bonheur. Il s’agit de « trouver le juste milieu », ou plutôt de réaliser une unification, par la Conscience (Soleil), et l’Amour, ré-union.


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Pourquoi faisons-nous de mauvaises rencontres ?

La conjonction Saturne-Pluton , actuellement formée dans le ciel, réunit deux astres liés à « l’ombre ». Pour nous aider à aborder et à comprendre le côté obscur, cet article d’astrologie aborde un sujet sensible, dans l’air du temps, celui des mauvaises rencontres -ou de la difficulté à faire les bonnes rencontres.arctic-tern-2357123_960_720

 

Nous le savons, personne n’est à l’abri de ce genre d’expérience. Que ce soit au travail, dans nos relations avec notre supérieur hiérachique, un collègue, dans une relation amicale, amoureuse, dans tous types de rapports humains, nous avons tous fait de mauvaises rencontres. Ces relations ont donné lieu à un conflit quelconque, et nous ont laissé un mauvais souvenir.

Parfois, nous accumulons simplement des rencontres qui ne sont pas les bonnes, en amour, en amitié, dans la sphère professionnelle, aussi.

On peut collectionner des rencontres sentimentales décevantes, avoir l’impression d’être abonné aux personnes fuyantes, ou qui ne veulent pas s’engager pour diverses raisons.

Sous l’angle de l’évolution, les rencontres sont toujours une invitation à la connaissance de soi. Alors …

Pourquoi attirons-nous des relations (peu ou prou) négatives ?

shark-4724989_960_720Les « mémoires » inconscientes

Il existe une multitude de raisons et de cas différents mais, pour comprendre le principe des rencontres, il faut savoir que des souvenirs d’expériences plus ou moins douloureuses sont nichés dans notre inconscient. Si nous attirons une personne qui ne nous convient pas, ou qui a un comportement négatif, il est certain que ce n’est pas par hasard, mais parce que nous portons en nous-même quelque chose, une « mémoire », qui répond à ce que cette personne manifeste (et à ce qu’elle porte en elle-même, sa « mémoire » à elle).

Ces mémoires pourraient aussi appartenir à des vies antérieures, et être plus anciennes, si l’on adopte le point de vue de la réincarnation.

Elles sont bien, dans tous les cas, présentes en nous-même, et proviennent du passé. Ainsi, les mauvaises rencontres contribuent à nous faire prendre conscience des aspects de nous-mêmes que nous avions refoulés.

Les sentiments négatifs enfouis dans notre inconscient

Lorsque nous étions petits, par exemple, et dès nos premières expériences comme nourrisson, nous avions une perception de nos parents, ou plutôt un ensemble de perceptions. Ces perceptions ne sont pas toutes positives, loin de là, et sont même parfois très négatives. Des expériences difficiles, voire traumatisantes, des colères, de la rage et de la haine sont encloses en chacun de nous, mais nous les avons fait basculer dans l’inconscient, parce qu’elles étaient trop douloureuses, ou trop inacceptables. Alors, nous pouvons les projeter inconsciemment lors d’une mauvaise rencontre.

En grandissant, l’être humain doit apprendre à faire des deuils affectifs très importants, accepter ses parents comme de simples êtres humains imparfaits, avec des défauts et des qualités. C’est un long chemin.

 

La fixation à une image positive (ou l’idéalisation)

fly-4708534_960_720Parfois, nous faisons une « mauvaise rencontre », par exemple en amour, en raison d’une fixation à une image positive et idéalisée de nos parents, qu’il s’agisse de notre père ou de notre mère.

En effet, il nous arrive de nous lier avec une personne qui ne nous convient pas, avec qui nous ne parvenons pas à bâtir une relation saine, parce qu’inconsciemment, nous voulons obtenir la confirmation qu’aucun(e) partenaire ne sera jamais aussi beau, belle, que notre parent idéalisé.

Nous pouvons toute notre vie rester en lien avec notre image parentale idéalisée, et refuser (sans le savoir) de nouer une relation avec un(e) partenaire -tout en souffrant de cette situation, parce que nous ignorons que nous sommes dans un état de dépendance. Dans ce genre de rencontre, qui est parfois associée à une relation idéalisée et décevante, il s’agit d’une dépendance envers l’image du parent adoré.

Il n’est pas nécessaire d’avoir eu une excellente relation avec notre père ou notre mère pour qu’il y ait cette idéalisation du parent. Au contraire, l’absence d’un parent, que cette absence soit physique, ou qu’elle soit psychique, provoque d’autant plus d’idéalisation et de dépendance que la relation a donné lieu à une frustration chez l’enfant.

La perception que nous avons de nos parents est la nôtre. Elle nous appartient, qu’elle soit proche, ou non, de ce que nos parents étaient réellement, ou de la façon dont ils se considéraient eux-mêmes, n’est pas important. Deux enfants élevés par les mêmes parents, n’ont pas exactement la même perception d’eux. Chacun retient certains aspects, plutôt que d’autres. De plus, chaque enfant est né dans des circonstances familiales différentes, et occupe sa propre place. Ces images parentales correspondent au programme inscrit dans notre thème de naissance.

En astrologie psychologique, l’approche symbolique tend aussi à concevoir le « Père » et la « Mère » comme des archétypes, et nos perceptions de nos parents en sont des représentations plus concrètes mais, en tout cas, ces images sont en nous-mêmes. Elles sont d’ailleurs nécessaires à chacun d’entre nous, pour nous construire, non sans blessures et sans renoncements à effectuer

Se libérer

Si l’on fait une rencontre assez conflictuelle, le dialogue est parfois possible avec notre partenaire -amour, ami, collègue ou chef. Entre personnes qui sont en mesure à ce moment-là de leur vie de communiquer, de grands progrès peuvent être effectués dans la relation, et sur le plan intérieur.

Cependant, quand on prend conscience que la relation est négative, ou dans des cas graves, il faut rompre la relation.

Quand une rencontre se termine mal, il est préférable, lorsqu’on se sent prêt, d’effectuer un travail sur soi, pour comprendre que la personne nous renvoie à un vécu antérieur, et à une image que nous portons en nous-même. Dans le cas d’une rencontre extrêmement « toxique », il est nécessaire de consulter un thérapeute.

Lorsqu’on a compris ce qui se joue si on va de déception en déception, en amour par exemple, notre « travail » consiste souvent à prendre conscience de notre fixation à une image idéalisée, et à nous libérer progressivement, au cours de notre vie, de cette puissante dépendance.

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Mieux connaître la chance, la « bonne étoile »

La chance est-elle un heureux hasard, un karma positif, le résultat de notre formation psychologique, de notre attitude ? Quoi qu’il en soit, les lignes de chance sont inscrites dans notre thème natal …

– « La chance d’avoir du talent ne suffit pas ;

il faut encore avoir le talent d’avoir de la chance. » (Hector Berlioz) –

chance désLe hasard et la chance

Le mot « chance » vient du latin « cadentia », qui signifie « tombant ». Ce mot était employé pour parler de la chute des osselets. En ancien français, on retrouve au XIIIème siècle, « la caanche », pour évoquer la chute des dés.

Ainsi, la chance désigne la manière dont les dés vont tomber, la façon dont les événements vont tourner. Comme pour la fortune, symbolisée en astrologie par la Part du même nom, il est possible qu’ils tombent bien, ou non ! Dans tous les cas , on voit que la fortune et la chance tiennent … du hasard (apparemment). On n’a donc plus rien à faire, qu’à se souhaiter « bonne chance ! »

-« Une chance c’est le cadeau du pardon. »

(Grégoire Delacourt)-

Une conception du karma tend aussi à percevoir la chance comme une récompense pour de bonnes actions antérieures. Quoi qu’il en soit, la chance peut être vue, avant tout, comme le reflet naturel d’une harmonie, ou d’une réconciliation …


En fait, l’éducation qui nous a été donnée durant notre enfance, notre façon de percevoir nos éducateurs, ont une influence sur notre façon de nous percevoir nous-même ensuite, chanceux ou non.

Ainsi, certaines personnes se sentent « nées sous une bonne étoile ». D’autres n’ont « pas d’chance ».

De fait, l’astrologie est une donnée supplémentaire et passionnante pour déterminer notre « bonne étoile ». Notre thème natal présente des secteurs dans lesquels ce que nous nommons « la chance » va se développer au cours de notre vie, soit ponctuellement, soit tout au long de notre existence, comme un acquis constant et favorable -dont parfois nous n’avons pas conscience, tant cela nous paraît évident. C’est le cas des aspects de trigone dans notre thème natal, qui nous procurent une chance passive, dont nous bénéficions souvent comme si elle était normale …

D’autres secteurs seront plus problématiques, des secteurs dans lesquels les choses n’iront pas de soi (et là, nous allons le remarquer ! ). Astrologiquement, les aspects de carré, par exemple, sont à mettre en rapport avec ces « difficultés ».

En astrologie, Jupiter est sans doute l’astre porteur de chance, même si ce n’est pas sa seule attribution, et qu’il ne donne pas systématiquement des bienfaits. Néanmoins, des chercheurs en astrologie ont souligné que la chance octroyée par Jupiter est intrinsèquement liée à l’attitude confiante que nous cultivons !

Là où se trouve Saturne dans notre thème natal, nous sommes au contraire plus pessimiste, et nous attirons parfois des expériences difficiles …

Certes, les données essentielles de notre chance sont inscrites dans notre thème natal, et on peut les identifier, à condition de mesurer, de soupeser la chance, de définir avec précision les couleurs et les modalités qu’elle recouvre pour chacun.

Les transits planétaires offrent aussi des potentialités de chance, car certains points de notre thème sont plus réceptifs à l’abondance …

-« la chance, c’est toujours ce qu’on croit qu’on n’a pas. »

(Patrice Leconte)-

chance trèfleCertains chercheurs, des psychologues notamment, disent que la chance n’est en fait qu’une représentation. La réalité effective de la chance dépend avant tout de nos croyances, et de notre façon de concevoir l’origine de nos succès.

Certains perçoivent le pouvoir à l’intérieur d’eux-mêmes, tandis que d’autres le voient à l’extérieur. Ces deux tendances sont d’ailleurs liées -aussi- aux dominantes de notre thème natal … Les premiers sont plus rationnels et, en général, plus actifs. Ils provoquent les événements. Les seconds ont une attitude plus passive, attentiste, ou cultivent une attitude superstitieuse, irrationnelle. Ils croient en une force magique, qui tient des autres et du hasard; ils croient en un don des anges ou de Dieu.

En général, nous sommes chanceux selon le réseau complexe de nos tendances personnelles : la chance se présente dans certains domaines, tandis que sur d’autres plans, nous expérimentons des blocages. Notre attitude fondamentale est liée au programme contenu dans notre thème natal, qui détermine les grands axes de notre chance, et notre « destin » …


-« Si vous avez un rêve, donnez-lui une chance de se réaliser. » (Richard Devos) –

Ainsi, les personnes qui n’ont pas de chance se programment pour ne pas en avoir.

En effet, les croyances et les discours négatifs sont auto-prédictifs, comme la pensée positive. Si, au plus profond de nous-même, nous ne pensons pas mériter mieux dans certains domaines, nous adoptons un comportement en conformité avec cette croyance : nous ne sommes pas bienveillants envers nous-même, et nous faisons de mauvais choix, ou plutôt de bons choix pour continuer à être ce que nous croyons, malchanceux … Nous prenons des risques insensés, et nous échouons. Ou bien, nous ne tentons rien, pour ne pas nous donner d’occasions de réussir, ou bien nous choisissons le mauvais partenaire, etc.

Le principe Saturne, surtout, est associé à cette tendance, même si d’autres données astrales entrent en jeu pour expliquer ce type de comportement.

Ces comportements d’auto-sabotage sont souvent liés à une faible estime de soi, ou à des tendances autodestructrices, qui sont inconscientes…

-« La chance est comme une femme.

Plus on la supplie, moins elle vous regarde. » (Chantal Renaud)-

chance féeEn ce sens, nos « malchances » sont aussi des cadeaux ( 🙂 ). Elles nous permettent de mieux nous connaître : là où nous n’avons pas de chance, il y a probablement, selon les psychologues, une faille dans l’estime de soi, ou un nœud psychologique, dont on peut prendre conscience.

-« Chaque crise est une chance. » (Victoria Principal)-

Parfois, ce sont tout simplement les circonstances du moment, un contexte passager qui expliquent la malchance. Nous « échouons » parce que le moment n’est pas favorable, parce que certaines conditions ne sont pas réunies. D’autres occasions, souvent bien plus satisfaisantes, se présenteront par la suite.

Il nous faut souvent de la patience, car certaines réalisations, au cours de notre vie, demandent du temps … Certains souhaits, des rêves et des projets de vie, se réalisent parfois 10 ou 20 ans après avoir été conçus dans notre esprit !

 

-« La chance doit rendre humble. »

(Christine Latour)-

Savoir reconnaître la chance est aussi une qualité, un art que l’on peut apprendre … Bien souvent, dans la vie quotidienne, de nombreuses opportunités se présentent à nous, et nous ne les voyons pas toujours. Pour les voir, une attention et une perception innovante de la vie peuvent être adoptées :  Il s’agit d’exercer notre regard pour percevoir toutes les « petites » chances qui s’offrent à nous subtilement. A ce propos, quelques clés sont données dans l’article Votre vie est-elle trop « saturnisée » ?

-« L’adversité contient toujours le ferment d’une nouvelle chance. »

(W. Clement Stone) –

Il arrive aussi que la chance vienne après une période sombre et désespérante, durant laquelle nous avions l’impression qu’aucune issue n’existait. Accepter l’échec est en ce cas une leçon d’humilité qui précède le moment où la roue tourne …

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