Le choix que l’humanité doit faire (Capricorne et Verseau)

Depuis 2020 (jusque 2024 au moins), plusieurs faits astraux sont liés au symbolisme astrologique du Capricorne et du Verseau. Ils correspondent au climat « révolutionnaire » actuel, période de changement radical, les énergies en jeu étant colossales.

2020, l’année des trois conjonctions

Deux grandes conjonctions planétaires se sont effectuées en Capricorne en 2020, Saturne et Pluton, puis Jupiter et Pluton. La troisième ayant marqué cette année de transition majeure est la conjonction Jupiter-Saturne en Verseau. Elle initie une nouvelle période marquée par l’élément « air », après une époque régie par la « terre », depuis le XVIIIème siècle. Ces événements signifient que nous abordons un âge qui devrait être marquée par moins de matérialisme (terre). Elle a déjà été commentée sur ce site, par exemple ICI.

Le carré Saturne-Uranus

Au cours de l’année 2020, le carré Saturne-Uranus qui s’est formé est également une dissonance entre les maîtres du Capricorne et du Verseau. Cet aspect a insisté pendant trois ans (2020-2023) sur le conflit entre les valeurs saturniennes du Capricorne, d’une part, et celles d’Uranus et du Verseau, d’autre part. Ainsi, nous avons dû opter entre la poursuite de schémas anciens et l’ouverture à une inspiration libératrice qui se développe à présent. Nous avons également choisi de nouvelles bases, de nouveaux repères pour le futur.

Le choix, pour l’essentiel, n’est pas intellectuel, contrairement à ce que l’on croit généralement dans les mouvances spiritualistes. Il est intérieur, et s’effectue en vivant nos expériences, quand nous sommes vrais, sans fard et sans les masques de l’ego. Ces choix ont pour enjeu, soit de rester dans la peur, résister au changement, conserver ses habitudes, soit de dépasser ces limitations. L’astrologie offrait de merveilleuses clés pour vivre en conscience ce grand choix proposé lors de la dissonance Saturne-Uranus. J’ai eu plaisir à les partager lors des « coachings » téléphoniques qui ont été proposés sur ce site de 2020 à 2023. Je remercie les personnes qui se sont lancées et m’ont demandé une séance d’accompagnement ; je me souviens avoir fait de très belles rencontres 🙂

Pluton en Verseau et ses rétrogradations

Actuellement, Pluton aborde le Verseau après un long passage en Capricorne. Ce transit majeur renvoie également au XVIIIème siècle, la dernière période historique durant laquelle l’astre a traversé le signe du Verseau.

Bien que Pluton soit entré en Verseau le 23 mars 2023, il oscille entre le Verseau et le Capricorne pendant un an et demi, en raison du phénomène de rétrogradation. Son entrée ferme dans la constellation du « Porteur d’eau » ne s’effectuera qu’en novembre 2024.

Par conséquent, au cours de cette période de 18 mois, nous effectuons également des choix cruciaux, entre l’ancien et le nouveau, entre la tradition et la modernité, surtout entre le matériel et le spirituel. A la fin de l’année 2024, il y aura une part d’irrévocable. Pluton en Verseau déploiera à partir de cette date ses significations en fonction du degré de conscience de l’Humanité, et de l’état de conscience de chacun (individuellement) dans une certaine mesure également.

Sur le plan collectif, nos errements mentaux se manifestent par les mensonges politiques et les manipulations. La révolution est menée par « une élite néfaste ». Ces errements se manifestent aussi à travers les leurres de la révolution virtuelle, de l’intelligence artificielle et du transhumanisme présentés comme le progrès (comment ne pas accepter le progrès ?!)

Le virtuel singe le monde spirituel, poussant l’humanité dans les abimes du matérialisme, de l’électrification et des ondes nocives, tout en niant et en occultant les réalités subtiles (du Verseau).

Pourtant, de nombreux initiés disent depuis longtemps que l’Humanité, après une phase d’involution (qui a duré des milliers d’années), doit opérer un retour vers les mondes spirituels. Elle doit donc se dégager de la matière et affiner son niveau de conscience. C’est d’ailleurs la voie que prend la Terre elle-même, selon certains mouvements de pensée. La Terre serait en voie d’éthérisation, basculant dans un plan de manifestation plus subtil.

Le « métavers », monde virtuel et artificiel en 3D, devant lequel une partie de la population se pâme, est une illustration parfaite du leurre que l’Humanité se donne à elle-même (en s’accrochant à ses peurs). La fascination de l’individu pour la vie de son « avatar » dans les limbes du virtuel, mode de vie dont les effets affaiblissants pour le corps et l’esprit ne tarderont pas à apparaître, imite certaines réalités spirituelles sur l’incarnation de l’âme, tout en les niant.

Que dire du transhumanisme, vu comme l’aboutissement du progrès humain, à travers des hommes « augmentés » technologiquement, acquérant des « super pouvoirs » : infantilisme, … bêtise ?

En cette période très spéciale, le développement de la conscience (par la connaissance de soi), de l’amour et des valeurs humaines, l’ouverture à ses propres perceptions intuitives, aux énergies spirituelles qui inondent la Terre, aux plans subtils, deviennent un enjeu vital. De surcroît, cette façon d’être et de vivre peut contribuer à résorber des problèmes « modernes » : mal-être, violence, pollution de l’environnement, déséquilibres sociaux et économiques, etc.

L’oscillation de Pluton entre le Capricorne et le Verseau nous interroge aussi sur l’autorité et la hiérarchie : qui décide pour nous-même ? A quelle condition la hiérarchie est-elle légitime ? Les conditions du contrat sont-elles respectées de part et d’autre ?

L’oscillation de Pluton entre le Capricorne et le Verseau nous interroge sur la liberté : qu’est-ce qu’être libre ? Faut-il faire quelque chose ou est-ce un état ?

L’oscillation de Pluton entre le Capricorne et le Verseau nous interroge sur notre sens collectif. La participation sociale consiste-t-elle à se connecter aux médias ou à dépasser les préoccupations nombrilistes ? Comment manifester son intérêt pour les autres personnes de la société, et pour les générations suivantes ? Le Verseau nous offre la possibilité de développer la conscience d’appartenir à l’humanité, et de la manifester de façon bien vivante.

Si les médias déploient le programme de mise sous contrôle des peuples à travers un narratif centré sur les crises : le terrorisme, les guerres, les pandémies, les restrictions, l’effondrement économique, le désastre climatique, nous pouvons participer à un autre mouvement collectif en dépassant les peurs, le besoin de confort psychologique, le statisme des habitudes.

Notre choix (toujours en fonction des énergies astrales) consiste, soit à donner passivement notre énergie au monde matérialiste et liberticide, voire suicidaire, qui a été préparé et qui se met en place, soit à nous en dégager pour développer notre identité véritable, notre créativité personnelle et unique. Nous pouvons développer une façon de vivre plus conforme à ce que nous sommes, pour générer un autre équilibre collectif, ce qui peut d’ailleurs passer par la redécouverte de savoirs ancestraux oubliés.

On attend, par exemple, le sextile Saturne-Uranus de 2025-2026 pour voir comment les choix de l’Humanité se mettent en place.

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Anne L jesuisjecree.com

La Toussaint et la Fête des morts

Les fêtes religieuses s’accordent avec les rythmes saisonniers. Ainsi, la Toussaint et la Fête des morts sont célébrées en automne, lorsque le Soleil traverse le signe du Scorpion suggérant le symbolisme de la mort.

–Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

(Victor Hugo, Les Contemplations) —

automneAu cœur de l’automne, lorsque l’humidité, la pluie, le froid s’accentuent et que, dans la nature, les arbres perdent leurs feuilles, que les plantes, les feuilles, épanouies durant l’été, sont en état de décomposition, c‘est le temps de la Toussaint et de la Fête des morts, dans la religion catholique.

  En astrologie traditionnelle, le Soleil transite dans le signe du Scorpion, un signe d’eau en rapport avec ce climat de décomposition, et avec cette étape de mort de la nature. C’est aussi le signe du Zodiaque associé aux eaux stagnantes, aux marais, aux eaux croupies …

Ces feuilles pourries et ces eaux dormantes, pourtant, forment l’humus et sont le ferment de toute vie, une vie future, une vie cachée, féconde, invisible …

La planète Pluton, en lien avec le Scorpion, symbolise aussi la mort qui préfigure une régénération, la corruption et l’assainissement, la transformation profonde et l’initiation.

 

saintLa Toussaint est célébrée le 1er novembre et la Fête des morts, le lendemain. La fête de tous les Saints a d’abord concerné, aux premiers siècles, les martyrs chrétiens. Aujourd’hui encore, les chrétiens sont persécutés dans le monde. On a une pensée pour eux, ainsi que pour les victimes de la Basilique de Nice.

La Toussaint, en fêtant les Saints, fête ceux qui ont mené une vie exemplaire, car ils étaient reliés au divin de leur vivant (c’est la définition même de leur sainteté). On peut dire, sans doute, qu’ils ont incarné une qualité spirituelle. Le glossaire du site Eglise catholique en France, écrit que « grâce au Christ, tous les hommes sont appelés à refléter la gloire de dieu, à être transfigurés en cette même image.  », et donne aussi comme définition « les saints ont vécu plus intensément l’exigence de l’amour évangélique. » (source : glossaire de eglisecatholique.fr)

Les prières aux Saints sont très puissantes. Les Saints sont intercesseurs de la grâce divine. Ils ont aussi un rôle de protection, comme Saints patrons, protecteurs de lieux et de groupes humains. Par exemple, les Saints patrons des banquiers sont Saint-Matthieu et Saint-Michel l’Archange -lié au travail sur soi à l’équinoxe d’automne, les Saints patrons des professeurs sont Saint-Jean Baptiste de La Salle et Sainte-Anne. Les Saints patrons des bouchers sont Saint-Nicolas et Saint-Aurélien. Les Saints patrons des informaticiens sont Isidore de Séville et Saint-Eloi (comme pour les imprimeurs, pour ce dernier).


 

Pour ceux qui veulent mieux connaître les Saints, on peut aussi en apprendre davantage sur eux, avec « LE SAINT DU JOUR ». Chaque jour, un Saint est présenté, et aujourd’hui, c’est :


 

chrysanthemums-4609628_960_720Le lendemain de la Toussaint, c’est la Fête des morts. On se souvient des morts, et on fleurit leurs tombes : ce n’est pas parce qu’ils sont morts qu’on les oublie. 

Les chrysanthèmes (littéralement, « les fleurs d’or ») symbolisent la Toussaint, en France, depuis la fin de la première guerre mondiale. En effet, un hommage aux morts de la grande Guerre avait été instauré, en fleurissant leurs tombes avec des chrysanthèmes.

 

Les autres fleurs de la Toussaint sont la bruyère, les glaïeuls, les cyclamens … Ce sont des fleurs de saison, des plantes qui fleurissent en automne, rappelant que l’été n’a pas l’exclusivité du fleurissement. Surtout, ce sont des plantes vivaces, qui ne sont pas éphémères mais refleurissent la saison suivante. Elles rappellent symboliquement la persistance du souvenir des vivants pour les défunts, mais aussi la survivance de l’âme.

 

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Investigations sans concession sur l’épidémie de coronavirus en France

Un article-choc sur l’épidémie de coronavirus en France, pour donner des nouvelles du front, commenter l’action des autorités, former des hypothèses sérieuses sur l’origine de l’épidémie, et des prévisions, selon le symbolisme de l’astrologie.

 

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Les origines de l’épidémie

L’épidémie de coronavirus en France se développe rapidement. Selon des sources locales, dans la région la plus contaminée de France, le sud-est de l’Oise, l’épidémie a pour origine la base militaire  de Creil (armée de l’air).

Les médias posent la question de l’origine de la contagion, du « patient zéro », et écartent toute contamination (source : l’union.fr) venant des militaires, qui ont pourtant voyagé à Wuhan, en Chine, mais n’ont pas été confinés à leur retour.

Les médias détournent peut-être l’attention de la population vers une autre origine possible : les personnels du groupe ADP (anciennement Aéroport de Paris …), qui travaillent à Roissy, et vivent en grand nombre dans la région.

Si des cas de contamination  provenant de ces personnels d’ADP sont possibles, ils sont sans doute postérieurs à la contamination qui provient de la base militaire de Creil. Il faut savoir que, dès l’apparition du virus, les personnes qui vivent dans ce secteur de l’Oise ont appris, comme une information certaine, que le virus provenait de ce site militaire de Creil.

Une « source militaire », anonyme, confirme bien la version que je développe : Des propos qui font toutefois « bien rire » une source militaire. « Je ne peux pas garantir que cette épidémie vienne de l’Esterel, mais je trouve qu’ils se débarrassent très rapidement de cette piste sans aucune preuve. » (source : le parisien.fr)

Il n’est donc pas impossible du tout que ce site militaire soit à l’origine de l’épidémie, non seulement dans cette région, mais aussi à l’échelle de la France entière. Si l’on regarde la carte de France de la contamination, on note que la zone d’infection majeure (a priori plus ancienne) est le sud-est de l’Oise. (Les lecteurs pourront découvrir un peu plus bas mon investigation sur les rotations de l’armée à Wuhan, pour éclaircir cette question. )


Sans doute ne pourrons-nous jamais connaître la vérité de façon officielle, mais cette donnée nous amène (d’autant plus) à réfléchir sur :

– la responsabilité de l’armée, et celle des politiques qui ont laissé circuler sur le territoire français des militaires ayant évolué dans des zones à risque. On comprend dans ce cas, la nécessité de ne pas révéler ces faits.

Et plus « complotiste », si l’armée est impliquée :

l’épidémie a-t-elle été favorisée, provoquée ?

Une épidémie peut avoir un impact positif pour détourner l’attention d’une population, par exemple au sujet de réformes, ou face à un pouvoir politique contesté.

 Par ailleurs, il est évident qu’un virus se fabrique, et qu’à travers le monde, de nombreuses officines concoctent des poisons mortels. En outre, l’élite fait la démonstration de façon toujours plus ostensible de sa toute-puissance, de son mépris à l’égard du peuple (en France, notamment).  De nombreuses déclarations, en France et à l’étranger, proférées par des membres de cette « élite », évoquent « l’inutilité » de certaines tranches de la population, prônent un eugénisme décomplexé, ou bien encore elles expriment le désir de réduire la population, etc.

Par ailleurs, d’autres motivations à la propagation volontaire d’un virus sont également possibles : commercialisation de vaccins, création d’événements mondiaux pour favoriser l’instauration officielle d’un gouvernement mondial, etc.

 

corona-4881111_960_720Le coronavirus en France

Dans le thème astrologique de la France, la conjonction des trois planètes Saturne-Pluton-Jupiter de 2020, jusqu’à maintenant, a été reliée symboliquement à la fameuse réforme des retraites – le système de retraites étant dirigé vers des fonds de pension, c’est-à-dire vers l’univers plus qu’obscur de la finance internationale.

Cette conjonction (Saturne-Pluton, notamment), que j’ai rattachée symboliquement à l’épidémie mondiale du coronavirus Covid-19, dans l’article consacré à ce sujet, concerne maintenant l’épidémie qui se propage en France.

Son transit sur le thème de la France évoque des conséquences, comme la mortalité et un impact économique.

Précisons que cette conjonction peut évoquer une mortalité, sans que cela ne soit obligatoire, évidemment, mais il faut savoir que des guerres, des épidémies dévastatrices, des génocides ont eu lieu sous l’influence de cette conjonction. Elle est aussi liée à la possibilité d’un effondrement économique, et/ou politique.

Etude astrologique des rotations pour rapatrier les ressortissants français (moment suspecté de la contamination en France)

Poursuivons les investigations astrologiques. Le mensonge est devenu courant, éhonté; dans un contexte de perte de confiance dans les institutions, le recours au symbolisme astrologique peut être édifiant.

Selon mes recherches, trois « rotations » ont eu lieu pour le rapatriement de ressortissants français en Chine (Wuhan) par un escadron nommé « Esterel », stationné à Creil, les rapatriés ayant été accueillis par la ministre de la santé Buzyn. (source : defense.gouv.fr)

Les dates de ces rotations sont le 31 janvier, le 2 février et le 9 février 2020. A ces dates, Mars, qui représente l’armée, mais aussi le sang, transitait le Sagittaire (signe de l’étranger). Il transitait les secteurs VI et VII du thème de la France (les maladies, et le plan social), et formait un carré céleste avec Neptune en Poissons (une dissonance symbolisant virus, et contamination). C’est assez clair.

En outre, Neptune en Poissons (planète très lente) se positionne peu à peu, par transit, au carré de Saturne natal (20° Sagittaire), en maison VI.

Selon ces transits et le symbolisme de l’astrologie :

-il y a eu contamination à l’occasion de ce rapatriement de ressortissants français par l’armée.

-le carré Mars-Neptune peut exprimer une imprudence, une inconscience, mais n’exclut pas un acte intentionnel, d’ampleur plus ou moins importante (puisque les interprétations possibles sont : contamination, ou action clandestine).

– Le carré Saturne-Neptune montre aussi la contamination, et suggère une défaillance (voire une malversation) politique, Saturne étant le symbole du monde politique.

Malheureusement, ce transit dissonant de Neptune carré à Saturne natal favorise également une épidémie importante en France, car Saturne est en secteur VI (les maladies). Ce transit, qui évoque bien une épidémie, confirme le climat généré par la conjonction Saturne-Pluton. On peut donc être assez pessimiste sur la suite des événements sur le plan sanitaire.

Si la vérité fait son chemin à propos de la source de contamination en France (?), ce transit Neptune-Saturne indique que des responsables politiques pourront être mis en cause, notamment au ministère de la santé.

Je pense qu’on cache à la population l’origine de l’épidémie, pour diverses raisons : incompétence et fautes diverses, mais rien n’exclut un acte délibéré.

Une gestion de la crise qui pose question

En ce qui concerne la gestion de la crise sanitaire et les trois stades, commentons :

au stade 1, déjà dépassé à l’heure actuelle, les autorités doivent éviter l’entrée du virus sur le territoire. L’idée des autorités françaises a été alors de … ne pas faire grand chose, de ne surtout pas fermer les frontières, de ne pas éviter drastiquement certains déplacements.

 C’est à ce stade de la gestion de l’épidémie que la ministre de la santé a démissionné, pour se présenter à la mairie de Paris, parce qu’elle « en avait envie ».

Une certaine légèreté caractérise l’attitude du gouvernement, comme au moment de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, une usine classée Seveso, hautement dangereuse. Son absence d’égards pour la population inquiète et des mesures quasi-inexistantes interrogent; le procès contre l’entreprise qui a mis en danger la population n’a donné lieu qu’à une condamnation symbolique.

au stade 2, les autorités doivent circonscrire la maladie. Les mesures prises concernent les écoles, fermées dans les zones les plus touchées, mais le reste de la population, dans ces régions à haut risque, est resté livré à lui-même, travaille comme d’habitude, au contact du virus. Les consignes des autorités sont d’éternuer dans son coude, et de se laver les mains souvent. Les masques sont interdits aux personnes sur qui la maladie n’a pas été détectée (!) En Chine, la population est confinée chez elle, et le port du masque est évidemment obligatoire. La diffusion de ce virus est aérienne, et nous « baignons » dedans … En outre, un éternuement a une zone de propagation de plusieurs mètres. Le gouvernement n’a pas manqué, en revanche, d’interdire les rassemblements en plein air (comme les manifestations contre la réforme des retraites, ou les Gilets jaunes, par exemple).

au stade 3, le virus circule sur tout le territoire, et le gouvernement prévoit actuellement que ce stade sera atteint dans deux semaines au maximum…

La population est aussi soumise à un conditionnement mental pervers, puisque les médias alarment beaucoup les citoyens,  exacerbant la peur, tandis que les autorités se montrent très paresseuses pour prendre des dispositions sérieuses et limiter l’épidémie. Comme pour le terrorisme, celui-ci est combattu et, en même temps, favorisé.

Pour conclure

Résumons :  selon le symbolisme astrologique, qui est clair à ce sujet, c’est au moment où les voyages ont été effectués par l’armée (escadron « Esterel »), pour rapatrier les ressortissants français de Wuhan en Chine, qu’une contamination importante au coronavirus s’est produite en France. Le secteur du sud de l’Oise -où se trouve la base militaire de Creil- apparaît bien comme le foyer possible de l’épidémie. L’information sur cette origine militaire a été connue au niveau local, mais elle ne filtre pas dans les médias au niveau national. Même si l’on comprend la nécessité de faire des vérifications scientifiques pour identifier le « patient zéro » au niveau national, il est frappant de voir qu’en réalité, on écarte l’hyptothèse d’une contamination au cours de cette opération de rapatriement, comme le confirment certaines voix (dans l’armée, notamment), anonymement. Précisons qu’à la suite de cette opération, les ressortissants français rapatriés ont été confinés, mais les militaires n’ont été ni testés, ni confinés.

Si les médias alarment beaucoup sur cette épidémie, les autorités sont peu réactives et se contentent de constater une épidémie « inéluctable », ce qui est une attitude propre à susciter la peur. Les mesures sont assez indigentes, et insuffisantes pour la circonscrire. En outre, la ministre de la santé a quitté sa fonction au cours de cette crise du coronavirus, ce qui pose question. Les transits planétaires (étudiés sur le thème de la France uniquement) peuvent permettre d’espérer une mise en cause liée à cette affaire.

On peut donc s’interroger sur le manque de transparence des autorités (politiques, notamment), associée à une inefficacité pour endiguer l’épidémie. On suspecte très fortement des fautes, au niveau de l’armée et sur le plan politique. Ces fautes peuvent être liées à une incompétence (politique, notammment), mais on peut aussi, raisonnablement, suspecter un acte délibéré, pour diverses raisons : le contexte social en France, une ingénierie sociale basée sur la peur associée à certains objectifs, financiers (vaccins), mais aussi « politiques », mettant en danger la santé de la population, l’oligarchie ayant déjà eu l’occasion d’exprimer le souhait de réduire la population, et d’instaurer « un autre ordre de valeurs » à l’échelle mondiale. Le symbolisme astrologique ne permet pas non plus d’exclure une malversation …

Anne L jesuisjecree.com

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Les crises sont-elles négatives ? (à propos des positions et des transits planétaires difficiles)

Est-il anormal de traverser des crises personnelles -difficultés en tous genres, maladies, pertes, dépression ? Les crises sont-elles négatives ?

Difficiles à vivre, les crises sont cependant des appels au changement, qui offrent, si on le veut bien, l’opportunité d’une réconciliation avec soi-même. Ce processus est confirmé par le symbolisme de l’astrologie, et par les crises traversées par Richard Bohringer, et Eben Alexander, un chirurgien américain, dont les thèmes sont brièvement commentés …

-”Le changement du monde n’est pas seulement création, progrès,

il est d’abord et toujours décomposition, crise.” ( A.Touraine) –

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La crise est une rupture d’équilibre, un moment difficile, marqué par un trouble. Elle se déclenche dans de nombreux domaines, économique, financier, moral  (etc.) Elle touche autant les individus que les collectivités. La crise est une période marquée par des problèmes qui semblent enchevêtrés; il n’y a pas de solution. On est confronté à une dégradation, à une perte tragique, à une situation inédite; on vit une plongée dans la dépression …

Les crises font partie intégrante du symbolisme de l’astrologie; ce sont des étapes à franchir. En effet, le Zodiaque des signes, et la roue des maisons sont des processus ponctués de crises.

Certains aspects planétaires de notre thème natal, notamment ceux qu’on qualifie de « difficiles », de « mauvais », ou de « tendus », comme les carrés, les oppositions et certaines conjonctions (etc.) correspondent aussi à des crises que nous traversons au cours de notre vie. En fait, toute position planétaire dans un signe et une maison est potentiellement liée à une telle expérience. Nos états changeants, nos crises petites et grandes répondent au ballet des transits planétaires qui sont continuels …

Qu’en conclure ? Que la crise est (presque) permanente, que la crise fait partie de la vie. Elle n’est donc pas anormale. Généralement, nous nommons « mauvais » ce qui est inconfortable ou désagréable. Ce qui pose problème, en fait, c’est la distance qui existe entre l’idée que nous nous faisons d’une situation « normale » ou « agréable », et … la réalité. Cette distance est de notre fait ; elle vient de notre rigidité face à la vie, que nous avons parfois la prétention de toujours diriger selon notre désir. Cette distance provient de notre division interne, de cet écart entre les choses telles qu’elles sont, et les choses telles qu’elles devraient être (selon notre point de vue).La seule chose à faire en cas de crise est de modifier notre propre regard, car la crise, en fait, ne se gère pas; elle se « subit », ou plutôt suggère un lâcher prise.

La crise (ce pourrait être sa définition), a lieu quand les ressources habituelles -nos ressources mentales, notamment- ne suffisent plus. Elles sont inefficaces parce que le processus qui a cours est au-delà des solutions toute faites, du prêt-à-penser, et des recettes données par les spécialistes ; alors autre chose peut prendre le relais, une forme d’intelligence différente, une intuition, une sensibilité …

Le symbolisme astrologique suggère que les moments de crise, au cours des cycles, ont lieu lors de phases de réorientation : ce sont de nouveaux départs, des changements d’orientation, des transformations de la conscience …

Tous ces passages d’une forme de conscience à une autre s’accomplissent à travers une crise qui induit un changement. Les crises modifient nos habitudes et brisent nos certitudes : ce sont des moments de blocage, des périodes de latence, un retour vers notre intériorité, vers l’inconscient, vers l’âme …

La nature, l’art, l’astrologie (etc.) permettent d’appréhender ces rythmes intimes, et de relativiser leurs “désagréments”. La crise n’obéit pas aux critères de la norme collective. La société, d’ailleurs, ne tient pas beaucoup compte des crises, qui sont pourtant des réalités humaines. La société, dérangée par la crise et les crises, exerce une pression, impose des contraintes, des règles de conduite, ou des impératifs d’efficacité (etc.). La société est le reflet de notre attitude mentale.

-« Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade. »

(Jiddu Krishnamurti) –

 ◊

Les crises nous annoncent une mutation. Ce sont des points de passage dans notre évolution personnelle, des moments charnières, qui induisent un changement intérieur, et préparent une autre période de notre vie, comparable à un passage initiatique, symbolisé par Pluton.

D’ailleurs, de façon générale, en astrologie, les aspects planétaires dissonants sont plus évolutifs que les aspects faciles. Un « bon » aspect planétaire fonctionne bien naturellement, et spontanément. Il est créateur, mais il n’induit pas d’évolution significative entre les deux principes impliqués. En revanche, en cas de position ou d’aspect planétaire “difficile”, des efforts sont à fournir pour résoudre les problèmes qui se posent à nous, et qui concernent la relation entre les deux planètes. Ainsi, les points délicats de notre thème, ou les transits planétaires difficiles peuvent permettre, au-delà des situations difficiles, une transformation personnelle et, si l’une des trois planètes trans-saturniennes (Uranus, Neptune, Pluton) est impliquée, peuvent correspondre à une ouverture du champ de notre conscience …

Le mot “crise” vient du latin crisis, employé dans le contexte de la maladie : la crise est donc principalement associée à un trouble de la santé, au moment où les symptômes se manifestent fortement. Cependant, en grec, krisis signifie “jugement, décision” : la crise semble être un moment conflictuel durant lequel un choix opère à l’intérieur

En effet, les crises renferment des potentialités. Elles entraînent des résultats divers, parfois mitigés et, souvent en même temps, une dégradation, ET un changement d’orientation significatif et « positif ».

– “Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes.”

(François-René de Chateaubriand) –

A quoi aboutissent les crises ?

La crise nous pousse à faire des changements ou des corrections que nous aurions dû faire depuis longtemps, auxquels nous avions pensé, mais que nous avions repoussés, oubliés, craints, etc.

Elle nous rappelle aussi des vérités essentielles, comme la valeur des choses simples, la valeur de la vie.

Une crise nous libère de tout ce qui est superflu en nous-même, du regard des autres (comme nous l’imaginons), du poids du conditionnement familial que nous avions intégré en nous-même. Elles remet en question toutes les « fausses » valeurs que nous avons adoptées, et qui ne sont pas celles de notre être essentiel, pour faire ce qui compte vraiment à nos yeux, et pour être nous-même.

Guérir physiquement ou moralement, ce n’est pas faire disparaître nos maux et nos blessures, mais c’est ne plus rester sous leur contrôle. On lâche prise de la peur, des résistances qui sont à l’origine de la douleur. En se délestant de notre attachement à ce qui est connu, on accède à une liberté. Aux confins de la crise, on découvre qu’aucune épreuve ne peut nous empêcher de vivre et d’aimer.

Les personnes qui se sont rapprochées d’un essentiel, d’une perception plus sensible de la vie, et qui ont développé les dons qui leur sont propres, ont bien souvent connu une crise, une maladie, un mal-être.

Si l’on adopte un point de vue spirituel, libéré des conformismes dans lesquels nous sommes habituellement enfermés, c’est un peu comme si la vie était venue frapper à leur porte, pour leur offrir une opportunité précieuse …


richard bohringer
Richard Bohringer, 16 janvier 1942, 18 H 00, Vichy

Richard Bohringer

L’acteur Richard Bohringer a traversé une crise majeure durant quatre ans. En 2014, il a dû interrompre les représentations qu’il donnait avec sa fille, et jusque 2018, il a affronté un cancer du système nerveux.

Le transit d’Uranus au carré de la conjonction Soleil-Lune en Capricorne en maison VI (le secteur de la santé) est à mettre en correspondance avec sa maladie.

Agé de 76 ans, il estime aujourd’hui que l’amour de ses proches, et le théâtre, qu’il a repris alors qu’il était encore faible, lui ont permis de retrouver des forces et de rebondir. Son attitude est assez conforme à son thème natal, dans lequel la planète Pluton est puissante, et située à l’Ascendant.

Richard Bohringer a développé son courage, et un esprit de gratitude : « L’accident m’a permis des mois et des mois, des nuits et des jours de gamberge. J’ai pris conscience que j’étais très heureux et j’avais été un peu ingrat avec la chance que j’avais, ça a remis les choses à leur place et ça m’a rendu satisfait de mon sort. »(gala.fr)


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Eben Alexander, 11 décembre 1953, Charlotte (heure inconnue)

Eben Alexander

Eben Alexander est un neurochirurgien américain qui a révélé dans son livre avoir effectué une expérience de mort imminente (EMI en anglais). Atteint d’une méningite bactérienne qui l’a plongé dans le coma durant sept jours, en état de mort cérébrale, en 2008, il a quitté son corps consciemment.

Esprit scientifique, posant un regard strictement matérialiste sur la vie humaine, il avait toujours nié les expériences de mort imminente avant d’en faire une. Il ne s’y intéressait pas le moins du monde, certain que les patients étaient victimes d’hallucinations.

Durant son expérience, il a rencontré sur un autre plan une soeur biologique dont il ignorait l’existence, décédée 10 ans plus tôt, ce qui lui a permis d’apprendre, aussi, qu’il était lui-même un enfant adopté (ce qu’il ignorait …)

Sa vision de la vie a complètement changé après son EMI, puisqu’ il parle à présent du “royaume spirituel”, et engage les scientifiques à ne pas se limiter aux connaissances apprises à l’école il y a 50 ans, puisque la physique quantique a fait depuis de grandes découvertes sur la conscience. L’ancien scientifique rationaliste, qui bornait sa vision du monde à celle de la matière, déclare maintenant : “Les EMI aboutissent généralement à la pleine réalisation que l’amour est la grande force de liaison dans l’univers. Nous sommes tous inconditionnellement aimés par Dieu/la Source et nos âmes sont éternelles.” (blogs.médiapart.fr)

Il recommande à tous de méditer pour “tisser des connexions avec la conscience”, en vertu du principe essentiel que l’amour est le principe de liaison dans tout l’univers …

On voit qu’en 2008, les astres lents étaient en phase de trigone à leurs positions respectives dans le thème natal d’Eben Alexander. Et surtout, le Noeud nord de la Lune et Neptune transitaient en Verseau, juste sur sa Lune natale, qui est contenue dans un grand trigone, avec Jupiter et une conjonction Mars-Neptune. De plus, avec le Soleil et Pluton, ces planètes forment un dessin planétaire nommé une « enveloppe », qui favorise les communications et, parfois, permet de transmettre un message …

Anne L jesuisjecree.com

Egoïste !

Y a-t-il des signes du Zodiaque qui sont réputés pour être égoïstes ? Le symbolisme astrologique est assez nuancé sur ce genre de question.

Les signes égoïstes, et ceux qui ne le sont pas 🙂

Des tendances égocentriques peuvent se manifester dans les signes du Bélier et du Lion. Le Bélier, en effet, s’exprime avant tout de façon personnelle, de même que le Lion, qui est le signe du Soleil, donc de l’ego. Les signes de Terre, également, par la concentration qu’ils expriment, peuvent manifester un égoïsme, assez proche de l’avidité pour le signe du Taureau, ou d’un sens de la parcimonie caractéristique de la Vierge, ou bien une tendance à l’avarice, pour le Capricorne.

Les signes a priori plus altruistes sont la Balance, le Verseau et les Poissons. Toutefois, le sens du partage de la Balance, la solidarité du Verseau, et l’abnégation des Poissons reposent, parfois, sur diverses formes d’attachement et de dépendance, au même titre que l’égoïsme. Alors il convient d’éviter de formuler des jugements de valeur sur nos douze signes du Zodiaque.

L’égoïsme est aussi un jugement proféré contre une personne qui ne satisfait pas les désirs d’une autre personne (d’un autre égoïste). En effet, l’égoïste, c’est toujours l’autre, qui ne pense pas aux autres, qui demande toujours qu’on lui rende service, ou qui refuse d’en rendre …

La réalité, c’est que nous exprimons les qualités des douze signes du Zodiaque selon notre niveau de conscience, et, quoi qu’il en soit, avec notre ego.

– « L ‘égoïsme ne consiste pas à vivre comme on en a envie,

mais à demander aux autres de vivre comme on a soi-même envie de vivre. »

(Oscar Wilde)-

egoisteLiberté, Egalité, Egoïsme

L’égoïsme se définit en fait comme un « attachement excessif à soi-même, qui fait que l’on recherche exclusivement son plaisir et son intérêt personnels ». Selon le symbolisme astrologique, nous agissons par nous-même et pour nous-même, à travers le principe Mars. Dans cette perspective martienne, nous pouvons avoir tendance, pour diverses raisons, à occulter les intérêts des autres, ou l’intérêt commun …

Des chercheurs ont montré que la tendance à l’égoïsme est accentuée quand on se sent moins dépendant des autres : dans une société moderne, qui procure le confort, les individus tendent à devenir égoïstes. Dans l’étude qui avait été menée, les chercheurs avaient noté que les personnes jouissant d’une plus grande aisance matérielle, d’un plus grand pouvoir, se préoccupaient moins des autres dans les gestes de la vie quotidienne, et avaient un comportement égoïste (sur la route, notamment).

L’égoïsme, en effet, est associé au sentiment d’être libre. Mais en mettant en valeur le « moi » singulier, on peut aussi lui donner trop d’importance. L’égoïsme est rattaché, dans la société, à la recherche du plaisir, à la jouissance matérielle, qui sont privilégiées au détriment du partage avec les autres, de l’amitié, de l’amour. On oublie la prise en considération de la collectivité, de la société, ou du monde entier.

Il existe en outre un égoïsme de groupe, familial, social, qui consiste à privilégier les intérêts du groupe auquel on appartient au mépris de ceux des autres individus ou des autres groupes. Dans la société actuelle, ce type de comportement est présent. De ce fait, les valeurs Verseau de solidarité, de fraternité ne s’expriment pas (souvent) dans les groupes, qui forment plutôt des clans, des lobbies et des groupes d’influence, qui n’expriment aucun altruisme. Au contraire, chaque groupe tire la couverture à soi. Cet égoïsme de groupe est même une arme contre les autres, une façon de leur mener une guerre psychologique …

-« Donner de l’amour, les lâches ne peuvent pas.

C’est la prérogative des humains courageux. » (Gandhi) –

L’égoïsme passé à la loupe

La conscience d’être un individu n’est pas un défaut, ni penser à soi et à ses intérêts. Savoir se faire respecter et avoir des frontières personnelles suffisantes, en amour, comme dans toutes les relations, est sain. C’est la notion d’ « attachement », d’ « excès » qui suggère une distorsion dans le comportement, et qui peut être nommé de l’« égoïsme ».

L’égoïste, trop centré sur lui-même, pense que seuls ses propres problèmes ont de l’importance. Il ne se préoccupe pas des problèmes des autres.

En fait, il ne ressent aucune joie à partager avec les autres et préfère jouir de son amour pour lui-même. L’égoïsme, dans certains cas, peut aussi être associé à une avidité, à un besoin de prendre aux autres. Il est lié, d’après la psychologie, à un sentiment profond de manque, et à une impossibilité, pour l’individu, de ressentir sa propre valeur.

Dans son enfance, disent les psychologues, il a pu être un enfant adoré par ses parents, qui s’est construit en pensant qu’il était vraiment plus important que les autres. Dans d’autres cas, l’égoïsme peut aussi être de type défensif : si ses parents l’ont forcé à donner ou à produire, alors l’individu se sent, plus tard, agressé par les demandes qu’on lui fait.

Tout jeune, l’enfant ne connaît que ses propres besoins ; il doit assurer sa survie. Puis, peu à peu, il apprend l’autonomie ; il s’ouvre au monde. Cet apprentissage s’effectue correctement avec de l’amour et par le développement d’une confiance en soi. À cette condition, l’individu apprend à aimer en retour. Si cet apprentissage a été difficile, l’individu peut conserver ses attitudes de jeune enfant dépendant, et avoir l’impression d’être le centre, ne se préoccupant que de lui-même, en prenant et en demandant aux autres, sans jamais les comprendre, ni donner.

 

– « L’égoïsme n’est pas l’amour de soi,

mais une passion désordonnée de soi. » (Aristote)

Les thèmes de personnalités suspectées d’égoïsme

Le mot « égoïste » a été employé à propos de ces trois hommes célèbres; il s’agit de l’auteur dramatique Sacha Guitry (1885-1957), du philosophe Michel de Montaigne (1533-1592), et du perchiste Renaud Lavillenie (1986). Leurs thèmes natals en diront un peu plus à ce sujet …

sacha guitry
Sacha Guitry

Sacha Guitry

Le surnom de Sacha Guitry était « Monsieur Moâ », nous disent Alain Paucard et André Bernard dans leur ouvrage (Sacha Guitry). Cette réputation d’être égoïste, narcissique et cabotin, ajoutent -ils, vient presque toujours d’altruistes : « des gens intolérants, fanatiques, désoeuvrés, incapables de trouver du plaisir dans leur propre compagnie et qui ne trouvent de salut qu’en répondant autour d’eux la contagion de leur altruisme (…) en empêchant [les solitaires] de jouir de leur vie intérieure, en les embrigadant dans leurs bonnes oeuvres, la politique, la pétanque, le bridge, les ragots, la sociabilité. » ( 🙂 )

Dans le thème de Sacha Guitry, on remarque un Ascendant dans le signe de la Vierge, assez sélectif et éventuellement solitaire. Dans la maison I,  apparentée à l’Ascendant, au « moi », est placé Uranus : Sacha Guitry se sent différent des autres et cultive sa singularité. Cette position planétaire n’incite pas du tout à se fondre dans la masse, au contraire.

Par ailleurs, le Soleil est conjoint à Mars et il est en opposition à Jupiter, ce qui suggère la possibilité de quelques accès d’égocentrisme (avec Mars), et un ego volontiers imposant (avec Jupiter).

Montaigne
Michel de Montaigne

Michel de Montaigne

Certains ont accusé Montaigne d’être égoïste. Il a déclaré en effet que « sa véritable profession, dans cette vie, était de vivre mollement, et plutôt lâchement qu’affaireusement. »

Montaigne s’est retiré de la vie publique, a vécu dans son château pour écrire ses Essais, ouvrage dans lequel il parle de lui-même. Cependant, à travers lui-même, c’est de l’humanité tout entière que le philosophe parle.

La conjonction Soleil -Neptune en Poissons, dans son thème, illustre bien une vie menée « lâchement » plutôt qu’« affaireusement ». En effet, cet aspect indique une forme de relâchement, une rêverie, une indétermination.

Par ailleurs, la présence de Saturne et d’Uranus dans la maison I (encore) renforce l’intérêt pour soi-même, car la maison I, qui est l’Ascendant, correspond au « moi ». Dans le cas de Montaigne, on remarque qu’il est centré sur lui-même, ce qui explique son caractère introspectif. Par ailleurs, Saturne peut évoquer un repli sur soi, et Uranus signale que le natif se sent foncièrement différent des autres.

Ainsi, Montaigne illustre une forme d’individualisme, assez peu courant à son époque, et la recherche de la connaissance de soi qui peut, dans une certaine mesure, être perçu comme un égoïsme. On voit que le goût de la solitude et l’égoïsme se touchent.

renaud lavillenie
Renaud Lavillenie

Renaud Lavillenie

Le grand champion (de saut à la perche) Renaud Lavillenie est -dit-on, dans les milieux autorisés- assez égoïste. Il a déclaré dans une interview au Monde : « La part d’égoïsme est nécessaire pour réussir. Si l’on ne pense pas à soi, on n’est pas apte à prendre certaines décisions difficiles. Une carrière d’athlète dure 15 ans au maximum. Il n’y a pas de place pour les erreurs et la perte de temps».

On voit dans le thème de ce grand sportif une répartition planétaire particulière. Une majorité de planètes sont situées dans l’hémisphère Est (à gauche), et notamment dans les maisons I, II et III. Ces maisons concernent nos motivations exclusivement personnelles. Renaud Lavillenie, dans la vie, agit par lui-même et pour lui-même.

Par ailleurs, Pluton, maître de l’Ascendant (la maison I) est situé en maison I, ce qui accentue, le centrage sur soi et l’affirmation personnelle, notamment pour conserver et exercer un pouvoir sur soi (Pluton), et peut-être sur les autres. 🙂 

On remarque d’ailleurs la force de travail du sportif dans cette position planétaire, et grâce à son attitude concentrée. Ce genre de thème montre aussi quelqu’un, après tout, qui compte avant tout sur lui-même …

Vénus, également, maître de la maison VII,  est située en maison I : le natif attire,  ramène vers lui-même l’énergie qui provient de l’extérieur et des autres.


Déjouer le piège de l’égoïsme …

– « Les anges viendront avec les prophètes et vous donneront ce qui vous appartient.

Donnez-leur ce que vous tenez, et dites-vous ceci : quand viendront-ils recevoir ce qui leur appartient ? »

(Jésus-Christ, St-Thomas) –

L’égoïste s’expose, plus qu’une autre personne, à la solitude et la dépression. Il peut prendre conscience de sa tendance à prendre aux autres sans donner, de son isolement, de sa recherche excessive d’auto-protection, ou de son égocentrisme à travers ses expériences, et rectifier son comportement. Il est vrai toutefois que dans une société de consommation et de distraction, les prises de conscience sont parfois difficiles, car les moyens de compensation et de fuite sont nombreux (et les marchands s’en réjouissent).

L’égoïste peut apprendre à donner, plutôt que toujours demander et prendre. En outre, il peut apprendre à donner gratuitement, c’est-à-dire sans rien attendre en retour, ce qui a un effet libérateur.

 Mathieu Ricard dans Plaidoyer pour l’altruisme explique qu’il s’agit d’accéder au détachement, d’élargir et d’approfondir le sens que l’on a de soi-même. L’égoïsme en effet est lié à une conception étroite de soi-même, celle d’un « moi » séparé des autres et du monde extérieur, ce qui est une vision limitée (et provisoire) de l’être humain. Toutes les sagesses spirituelles, le bouddhisme notamment, l’ont dit. Tout l’enseignement du Christ est explicite à ce sujet aussi.

Nous pouvons faire une découverte essentielle : les attitudes altruistes et la compassion apportent une joie et une plénitude à celui qui les exprime. Elles sont un remède aux souffrances des autres, mais aussi à notre propre souffrance, aux maux qui souvent rongent l’homme moderne …

Cependant, exercer une pression sur soi pour dépasser l’égoïsme n’est pas une solution, et ne sert qu’à ajouter un masque altruiste aux autres masques de l’égo. Krishnamurti dit que l’ego « peut varier d’un moment à l’autre, mais il reste toujours le moi, cette activité séparatrice et centrée sur soi, qui espère devenir un jour ce qu’elle n’est pas. »

Krishnamurti, dans ses méditations, suggère simplement de vivre totalement l’instant présent, de l’accepter totalement, et de cesser de se protéger contre la vie … 🙂

– « Ce qui vous appartient viendra à vous. » –


Anne L jesuisjecree.com

crédit photo : Pixabay