Qu’apprenons-nous à travers nos relations ?

Les relations détiennent une grande importance à nos yeux, et nous souhaitons qu’elles soient harmonieuses. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas, et notre vie relationnelle est semée (çà et là) de discorde, de malentendus, d’incompréhension, de conflits, ou de passages à vide, de solitude. Et si nos relations étaient en fait un apprentissage de nature spirituelle ?

– « le but de la relation n’est pas d’avoir quelqu’un d’autre qui pourrait te compléter,

mais d’avoir quelqu’un d’autre avec qui tu pourrais partager ta complétude. » ( N.D. Walsch )-

À travers nos relations, et notamment nos relations amoureuses, nous expérimentons tout particulièrement deux processus opposés et indissociables, l’individualisation et l’identification. Nous devons trouver un équilibre entre les deux pour vivre en harmonie, comme il en a été question dans l’article De la fusion à la relation amoureuse.

Nos relations, les conflits, la solitude, expérimentés au cours de notre vie, nous permettent d’apprendre intérieurement, sur les plans psychologique, spirituel, sur ces deux processus. Nous avons diverses opportunités, en effet, de prendre conscience de l’erreur qui consiste à nous fondre en l’autre en niant notre individualité. A l’inverse, nous ne pouvons pas vivre en refusant tout partage.

En chacun de nous, il arrive qu’un des deux processus domine, et que l’autre pôle soit vécu comme une difficulté. Par exemple, certaines personnes ont du mal à se livrer, et à se laisser aller dans une relation amoureuse. Elles restent sur leurs gardes, et ont du mal à partager réellement, sur le plan affectif et émotionnel, avec leur partenaire. Volontairement ou non, elles restent seules, ou vivent des relations éloignées, distantes, ou accumulent des relations sans lendemain. C’est par exemple le cas de certains natifs de signes de terre (surtout Vierge, Capricorne), ou de Vénus en signe de terre, ou bien d’aspects dans le thème natal impliquant Vénus-Saturne, Vénus-Uranus. Les signes d’air (Balance, et surtout Gémeaux, Verseau) peuvent aussi fuir le monde des sentiments en vivant les relations sur le mode de l’intellect …

D’autres personnes, au contraire, ne supportent pas la solitude, et ont tendance à manifester une dépendance affective. Ce sont des personnes très sentimentales, qui s’attachent à leur partenaire, et parfois elles « tombent sur » un(e) partenaire, justement, qui profite de leur gentillesse, les trahit ou les abandonne… C’est le cas, surtout, pour les signes d’eau (Cancer, Scorpion, Poissons) et, pour tous les natifs (de tous les signes), c’est une expérience vécue à travers leur Vénus, leur Lune et leur Neptune natals.

Il n’est pas rare non plus, évidemment, de connaître ces deux types d’expériences apparemment opposés … On peut les expérimenter à l’intérieur d’une même relation qui oscille entre distance et profonde intimité – c’est le « ni avec toi, ni sans toi ». On peut aussi les expérimenter de façon successive au cours de la vie, en vivant une relation fondée sur une grande indépendance entre les deux partenaires, et en vivant ensuite une autre relation très fusionnelle.

La plupart des situations que nous vivons sur le plan relationnel sont en fait liées à ces deux tendances : fusion et différenciation, et celles-ci ont un sens spirituel.

– « Aimer c’est l’art d’être avec d’autres, méditer c’est l’art d’être en relation avec soi-même,

laissez l’amour et la méditation être vos deux ailes » (Osho Rajneesh)

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crédit photo : Pixabay

En effet, nous apprenons, sur le plan spirituel, et notamment en Europe, l’Amour individualisé. Autrement dit, les âmes incarnées apprennent à manifester l’Amour à travers une individualité …

Or, nous n’exprimons pas l’Amour individualisé, si nous sommes en recherche de fusion amoureuse, sans développer notre individualité. Et nous n’exprimons pas non plus l’Amour individualisé si nous fuyons le contact réel avec les autres; et dans ce cas, nous nous desséchons. Evidemment, ceci est valable aussi pour les relations, quelle que soit leur nature (familiale, amicale, etc.)

À travers nos relations et dans notre incarnation, nous apprenons à manifester l’Amour et la liberté, deux qualités qui doivent fusionner, pour manifester un amour dénué d’attachement, qui n’emprisonne pas, et qui n’attend rien. C’est un amour sans condition, un amour véritable …

En astrologie, on sait que la planète de l’amour et des relations est Vénus.

Neptune, qui est considéré comme l’octave supérieure de Vénus, se rapporte à l’Amour spirituel, christique, l’Amour universel et inconditionnel. Ce n’est pas l’amour limité à une personne, ni l’amour qui attend un retour.

-« Seules les pensées lumineuses et les sentiments d’amour désintéressé peuvent créer la beauté. »

(Omraam Mikhaël Aïvanhov)-

On sait comme la planète Neptune peut occasionner des déceptions et des situations floues, qui nous renvoient à nos propres erreurs dans notre façon de considérer nos relations, et notamment les relations amoureuses.

Certes, il est nécessaire d’être structuré pour ne pas se laisser emporter dans les sortilèges de Neptune, les illusions, la dépendance, ou pour ne point se désintégrer dans une crise, une dépression. Cependant, Neptune nous présente aussi, selon ses transits, un aspect incontrôlable, qui nous interroge, et il peut anéantir l’ego, et ses prétentions …

-« Je garde mon cœur et mon âme et mon esprit ouverts aux miracles »

(Patrick Swayze)-

Neptune, en fait, est notre guide privilégié -mais il n’est pas le seul- dans l’apprentissage de l’Amour individualisé. Nous pouvons apprendre à décrypter les messages que la vie nous livre selon la position de Neptune dans notre thème natal, et selon les transits neptuniens sur notre thème.

Les souffrances que nous rencontrons dans notre vie sentimentale sont liées à une approche erronée de l’amour, parce que nous voulons, bien souvent, la fusion sans avoir développé l’individualisation. Et, à l’inverse, parce que nous craignons de souffrir, nous cultivons parfois une fausse indépendance, ressemblant vaguement à l’individualisation. En réalité, nous nous protégeons en évitant les relations, ou en évitant les relations vraies, ce qui génère aussi en nous un mal-être … Les transits des planètes situées au-delà de Saturne, de la planète Neptune notamment, font craquer ces masques de l’ego, pour favoriser notre évolution, et l’expression de l’Amour individualisé.

Anne L jesuisjecree.com

Prières pour la France

En ces temps difficiles, dont quelques lecteurs auront peut-être pris la mesure, et parce que la conjoncture au-dessus de nos têtes est très appropriée en 2019, cet article rappelle la tradition de la prière pour la France, née des liens étroits qui unissent la France et l’Eglise. 

Quelques prières pour la France sont proposées dans cet article, en plus des traditionnels Notre Père, et Je vous salue Marie, très appropriés aussi …

Pour ma part, chaque jour, je prie et je prierai pour la France …

De façon générale, le pouvoir de la prière est sans bornes; mais actuellement, et en 2019, en raison de la conjoncture astrale, la prière est particulièrement propice pour infléchir la marche du monde, notamment en canalisant l’Amour christique sur la France.

Un état d’esprit méditatif, libéré des croyances diverses sur les événements, sur les ennemis, et un esprit de recueillement sont de mise.  La prière ne se substitue pas à la vigilance, à la recherche d’information active, à la réflexion, à l’action, ni au bon sens dans la vie de tous les jours, et dans les choix de toutes natures que nous sommes amenés à faire, pour le bien de tous comme de nous-mêmes.

 

La France est reliée de façon spirituelle, et nul ne peut défaire ce lien. Pour comprendre « la prière pour la France », un rappel de ses origines historiques s’impose …

La prière pour la France est une tradition très ancrée chez les catholiques, car la France porte le titre de “fille aînée de l’Eglise”, depuis le début de son histoire, en référence au baptême de Clovis, qui est aussi la naissance de la France. Tous les rois de France portèrent aussi le titre de “fils aînés de l’Eglise”, comme le royaume de France le porta, et comme la France moderne le porte encore.

Au cours du temps, de nombreux mystiques et des apparitions mariales ont régulièrement appelé à prier pour la France.

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La Cathédrale Notre-Dame, à Paris – crédit photo : Pixabay

D’ailleurs, la tradition veut aussi que les catholiques prient chaque année pour la France le 15 août , qui est le jour de l’Assomption, la montée au ciel de la Vierge Marie -son entrée dans la gloire de Dieu. Cette tradition est perpétuée depuis que le roi Louis XIII a fait le voeu de consacrer la France à la Sainte-Vierge, le 10 février 1638.

Ce roi, en effet,  n’a fait qu’accomplir une inspiration donnée par la Vierge, qui l’a demandé.

Il n’avait pas d’héritier et, neuf mois plus tard, la reine Anne d’Autriche donnait naissance à un fils, le futur Louis XIV …

Louis XIII promulgua l’édit officiel   : « Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de L’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale. »

Au XIX ème siècle, on récitait obligatoirement cette recommandation pour la France dans les églises après l’office :

« Seigneur, sauve la République, exauce-nous en ce jour où nous t’adressons nos invocations »

« Regarde avec bienveillance depuis ta demeure sainte, notre pays, la République française et bénis le peuple français. »

A la même époque, cette prière a été dite en 1870, lors de la guerre franco-prussienne :

« Au nom du Sacré-Cœur de Jésus et par l’intercession de Marie Immaculée, très humblement prosternés devant Votre Majesté, ô Dieu Tout-Puissant, nous Vous supplions de bien vouloir envoyer Saint Michel pour qu’il nous secoure dans notre détresse.
Daignez Vous souvenir, Seigneur, que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, Vous en avez fait l’instrument de vos miséricordes à notre égard. Nous ne saurions l’oublier. C’est pourquoi nous Vous conjurons de conserver à notre patrie, coupable mais si malheureuse, la protection dont Vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet Archange vainqueur.
C’est à vous que nous avons recours, ô Marie Immaculée, notre douce Médiatrice, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre. Nous vous en supplions très humblement, daignez encore intercéder pour nous
. »

 

La prière pour la France a eu tendance à tomber en désuétude au cours du XXème siècle, avec -dit-on- la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905, mais cette tradition renaît depuis quelques années …


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crédit photo : Pixabay

Cette prière pour la France est de la mystique française Marthe Robin :

« Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant Votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Église tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de Vos élus tressaillent à Votre appel, reconnaissant Votre voix, Votre commandement, Votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que Vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de Votre unique désir et de Votre unique volonté d’Amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer. Gloire soit au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

Coeur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous. Saints et saintes du Ciel, priez pour nous »

 

 

Cette autre prière pour la France a été inspirée lors de l’apparition de Versailles, le 8 septembre 1914 :

O Marie conçue sans péché, notre bonne Mère, qui avez voulu que nous vous invoquions sous le vocable, si consolant à nos coeurs, de REINE DE FRANCE, voyez prosternés à vos pieds vos sujets malheureux.

Ayez pitié de nous, soyez notre Avocate auprès de votre divin Fils, notre Roi Bien-Aimé.

Nous savons que nous L’avons grandement offensé, outragé même, que nous avons méprisé ses com­mandements, foulé aux pieds les saintes lois de son Eglise ; mais nous savons aussi, ô notre aima­ble Souveraine, que Vous êtes Toute-Puissante sur le Coeur de ce Roi d’Amour, qui ne demande Lui­-Même qu’à pardonner.

Obtenez-nous donc cette paix individuelle et nationale tant désirée de tous, pour la plus grande gloire de votre cher Fils. Ainsi soit-il. »

Enfin, cette prière pour la France est celle que le pape Jean-Paul II prononça à Lourdes en 1983 :

« Ici, sur cette terre de France, je confie, ô Mère de Dieu, à ton amour maternel les fils et les filles de ce peuple. Ils n’ont pas cessé de t’honorer, dans leurs traditions, dans l’art de leurs cathédrales, dans leurs pèlerinages, dans la piété populaire comme dans la dévotion des auteurs spirituels, sûrs de demeurer proches du Christ en te contemplant, en t’écoutant, en te priant. Beaucoup ont tenu à se consacrer à toi, y compris des rois, comme l’a fait Louis XIII au nom de son peuple.
O Marie, obtiens pour ces frères et sœurs de France les dons de l’Esprit Saint, afin de donner une nouvelle jeunesse, la jeunesse de la foi, à ces chrétiens et à leurs communautés, que je confie à ton Cœur Immaculé, à ton amour maternel.
 »

Anne L jesuisjecree.com

bibliographie : prions-pour-la-France.com, la-croix.com, priere-pour-la-france.com, wikipédia

Noël, la naissance de l’enfant divin en nous – Omraam Mickaël Aïvanhov [video]

Omraam Mickaël Aïvanhov nous explique que les quatre fêtes cardinales les plus importantes de l’année – Noël, la naissance du Christ, Pâques, la Résurrection, la fête de Saint-Jean en été, et la fête de Saint-Michel en automne- n’ont pas été choisies par hasard.

Ce sont des phénomènes cosmiques, qui s’expliquent sur le plan astrologique, et même kabbalistique : le Soleil, dans son parcours, passe par quatre points cardinaux et, de là, il se déverse des énergies pour toute l’Humanité, pour toute la Nature, et dans le Cosmos.

Les initiés ont constaté directement ces phénomènes par leurs moyens subtils (« riches »), et ils ont vu que si l’homme était attentif, réceptif, préparé pour recevoir ces effluves, ces courants … “oh ! quelle évolution, quel développement, quel épanouissement se seraient produits ! Et c’est pour cette raison que les initiés depuis l’Antiquité nous ont donné certains conseils : comment se prérarer, et comment recevoir ces courants et dans quel but.” (etc.)

Video des Editions Prosveta

crédit photo : Pixabay

La position des planètes dans notre thème astral est déterminée avant notre naissance

 Dans l’au-delà, dit Rudolf Steiner, l’âme forme son corps et les positions planétaires de son thème natal, afin de pouvoir manifester certaines énergies durant l’incarnation.

Pluton, Neptune, Uranus sont les trois premières sphères transitées par l’âme durant son voyage. Ainsi, chacune de ces planètes, selon le signe du Zodiaque qu’elle occupe au moment de notre naissance, permet de développer des qualités spécifiques durant notre vie sur Terre.

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Rayons de lumière dans une forêt – crédit photo : Pixabay

Dans Le Karma selon la conception anthroposophique de Rudolf Steiner*, Pascal Noël expose l’enseignement du philosophe occultiste sur les séjours de l’âme dans les sphères planétaires.

En effet, après la mort physique, l’âme connaît une expansion vers les sphères les plus élevées. Puis, lorsque le Moi envisage une nouvelle incarnation, il débute le cheminement inverse, par une concentration progressive jusqu’à la densité matérielle, en parcourant toutes les sphères planétaires dans l’autre sens.

Il va ainsi cheminer dans les différentes constellations pour bâtir son corps et son thème natal … Il y prépare en tout cas des énergies qui seront à développer au mieux sur la Terre.

Au début de ce retour à l’incarnation, il séjourne dans la sphère de Pluton, et recherche la bonne position de Pluton dans une constellation, pour y puiser des énergies spécifiques, nécessaires à son incarnation future.

L’élément (Feu, Terre, Air, Eau) auquel appartient le signe du Zodiaque est déterminant et indique des tendances que Pascal Noël a exposées (il en existe d’autres, et la signification transpersonnelle de ces planètes, qui n’est pas mentionnée ici, est également essentielle).

SPHERE DE PLUTON

En effet, la position de Pluton dans les constellations de Feu marquent l’être de l’instinct « d’agir », ce qui correspond surtout au signe du Bélier, ou de l’instinct « de se mettre en valeur » (surtout dans le signe du Lion), ou encore l’instinct « de faire des découvertes » (Sagittaire).

Pour information, ces tendances concernent la génération Pluton-Sagittaire, qui est née dans les années 1996-2008, ainsi que la génération Pluton-Lion, née entre 1939 et 1957. Attention, durant les années qui sont à la charnière de ces époques, les planètes transitent souvent entre deux signes du Zodiaque, ces périodes sont donc approximatives et données à titre indicatif.

Dans les signes de Terre, l’homme futur pourra bénéficier d’énergies lui permettant « d’exploiter ses dons pour s’enrichir matériellement » (surtout dans le Taureau), ou « de chercher à se rendre utile » (Vierge), ou d’ « exercer un pouvoir » (Capricorne).

Les enfants qui naissent actuellement (2008- 2024) appartiennent à la génération Pluton-Capricorne. Entre 1957 et 1972, également, c’est la génération Pluton-Vierge qui est concernée par ces influences.

Aux signes d’air correspondent les forces propices au « besoin de résoudre des énigmes » (Gémeaux), ou à « attirer à lui les partenaires dont il aura besoin pour réaliser son karma [Balance], ou pour réaliser ses projets » (Verseau).

La génération Pluton-Balance est née entre 1972 et 1984, et la génération Pluton-Gémeaux est née entre 1884 et 1914. Toutes deux sont liées aux tendances ci-dessus.

Les constellations d’Eau apportent les énergies nécessaires pour « se protéger des dangers du monde extérieur [Cancer, notamment] ou de soigner grâce à son magnétisme » (surtout pour le Scorpion et les Poissons, a priori).

Deux groupes sont marqués par ces tendances : les personnes nées entre 1984 et 1996, qui sont de la génération Pluton-Scorpion, et celles qui sont nées de 1914 à 1939, qui font partie de la génération Pluton-Cancer.

SPHERE DE NEPTUNE

Selon Rudolf Steiner, l’âme ensuite poursuivra sa redescente en séjournant dans les autres sphères planétaires, notamment celle de Neptune.

Avec Neptune dans les signes de Feu,  l’âme puise des énergies qui lui permettent « de se laisser guider par ses inspirations aussi bien dans ses actes [surtout en Bélier] que dans son expression personnelle [Lion] ou encore dans ses convictions ou ses idéaux. » (Sagittaire)

Ces données concernent les personnes nées entre 1970 à 1984, au moment où Neptune était en Sagittaire.

Dans les signes de Terre, l’homme puisera des forces qui lui permettront « d’être détaché de l’aspect matériel de l’incarnation, d’être ingénieux dans sa pratique ou encore d’accepter le sacrifice nécessaire à une ambition. »

De 1984 à 1996, Neptune se situait en Capricorne, et de 1928 à 1942, il était en Vierge. Les naissances lors de ces périodes sont donc liées aux tendances décrites ci-dessus.

En signes d’air, l’âme trouve des « forces de communication très subtiles qui lui octroieront de bonnes inspirations dans ses choix et ses projets et lui permettront de se détacher d’attentes utopiques ».

Deux groupes sont concernés, puisque Neptune était dans le signe du Verseau de 1996 à 2011, et de 1942 à 1955, il était en Balance.

Dans une constellation d’Eau, L’âme trouvera des énergies « où l’imagination sera prépondérante, ce qui lui donnera la perspicacité nécessaire à ses investigations spirituelles. »

Neptune est placé actuellement en Poissons, et y séjourne de 2011 à 2025. Les enfants qui naissent ont donc cette position planétaire dans leur thème astral. En outre, de fin 1955 à 1970, Neptune se situait en Scorpion. Ces deux groupes sont donc concernés potentiellement par les thématiques de l’imaginaire et de la spiritualité.

SPHERE D’URANUS

Ensuite l’âme se concentre davantage et atteint la sphère d’Uranus, où elle puise encore certaines forces.

Dans les constellations de Feu, Uranus « aidera l’être à s’affirmer sur le plan personnel durant son incarnation [plutôt en Bélier], d’exprimer une personnalité singulière [Lion], et d’élaborer un caractère universel à ses convictions. » (Sagittaire).

Dans les signes de Terre, l’homme futur pourra bénéficier d’un « don particulier pour le progrès économique [Taureau], grâce à sa manière de se rendre utile, ainsi que pour des progrès techniques [Vierge], en s’affranchissant d’une autorité ou de modèles obsolètes. » (Capricorne).

Aux signes d’air (Gémeaux, Balance, Verseau) correspondent les forces propices pour « participer à une évolution des mentalités grâce à sa participation personnelle, et une facilité de collaboration.» Cependant, le natif « gardera une vue très personnelle tout en participant à un éveil de l’humanité pour son progrès. »

Les constellations d’Eau lui apportent les énergies nécessaires pour « se libérer de conditionnements passés [Cancer, notamment] en lui suggérant un meilleur partage des richesses terrestres grâce à un sens développé de l’unité. C’est ainsi qu’il participera à l’évolution de la condition humaine.» (Scorpion et Poissons).

L’âme ensuite poursuit sa redescente en séjournant dans toutes les autres sphères planétaires. Pour Rudolf Steiner, il se passe généralement un long temps entre deux réincarnations -de l’ordre de 800 ou mille ans-, ce qui permet de déterminer toutes les configurations correspondant à l’incarnation future.

Anne L jesuis jecree.com

*Le Karma selon la conception anthroposophique de Rudolf Steiner, Pascal Noël, lulu.com

 

La vie de l’âme après la mort, et les séjours planétaires

 Rudolf Steiner et Edgar Cayce ont révélé leur vision de l’au-delà, évoquant les voyages de l’âme dans les sphères planétaires, la réincarnation et le karma. Chacun, à son époque, a cité des symboles de l’astrologie qui donnent des indications sur la vie de l’âme …

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crédit photo : Pixabay

 Durant la seconde moitié de l’année 1912, le philosophe occultiste Rudolf Steiner, fondateur de l’anthroposophie, fait des recherches occultes, afin de répondre à des questions qu’on lui pose sur l’au-delà. Elles déboucheront sur la publication du livre La vie entre la mort et une nouvelle naissance.

Rudolf Steiner y explique que l’entité humaine possède différents corps : le Moi spirituel, composé de l’élément feu;  le corps astral, en correspondance avec l’air, et la vie émotionnelle et affective -ce corps est aussi l’intermédiaire entre l’esprit et le corps physique; puis un corps éthérique, de nature « eau », qui maintient le corps physique en vie; et enfin, le corps physique, qui se compose de terre.

Ces corps, qui se dédoublent momentanément durant le sommeil, se séparent définitivement au moment de la mort : le Moi spirituel et le corps astral se détachent du corps physique et du corps éthérique, et rejoignent le Soleil, tandis que le corps physique est restitué à la Terre …

L’entité humaine alors monte et franchit spirituellement les sphères planétaires, la sphère lunaire correspondant à ce que nous nommons le purgatoire. C’est aussi durant ce parcours des sphères planétaires, sous la guidance des hiérarchies angéliques, que le karma est élaboré …

« Après la mort, nous devenons successivement les habitants de la Lune, de Mercure, de Vénus, du Soleil, de Mars, de Jupiter et de Saturne, puis du firmament stellaire, pour ensuite nous contracter et nous réincarner » (Rudolf Steiner, La vie entre la mort et une nouvelle naissance).

 Il décrit ainsi un processus spirituel d’ascension, suivi d’une descente. En effet, lorsque le « minuit des mondes » est atteint, la monade spirituelle débute son retour vers l’incarnation, en traversant les sphères planétaires en sens inverse. Avec les hiérarchies célestes, elle prépare sa future incarnation et toutes les conditions de son existence sur Terre.

 Le mystique américain Edgar Cayce a fait des révélations semblables, évoquant lui aussi les séjours planétaires. La vie humaine est, selon Cayce, le résultat du karma et de la traversée des différents plans planétaires avant l’incarnation. Un daimôn, sorte d’ange gardien, a pour rôle de veiller sur l’individu, ainsi que sur l’accomplissement de son destin.

Pour Edgar Cayce, notre carte du ciel natale indique la structure du corps subtil, tel que les séjours dans les différents plans l’ont forgé. Ainsi, nos caractéristiques natales, indiquées par l’astrologie, ne proviennent pas simplement de la position des planètes au moment de notre naissance, mais de nos voyages dans les différentes sphères, et des énergies que nous y avons assimilées.

Le thème natal donne des indications sur ces séjours planétaires : Cayce évoque la dernière sphère avant l’incarnation : elle serait la planète la plus proche du Milieu-du-Ciel.

Par suite, les qualités que nous développons durant notre vie sont en rapport avec “l’apprentissage” que nous avons effectué lors des séjours planétaires. Pareillement, notre expérience terrestre, et tout ce que notre esprit a créé durant notre vie, nous attirent vers une certaine dimension planétaire plutôt qu’une autre après notre mort.

La continuité de la vie humaine est assurée à chaque réveil, le matin, par la mémoire : c’est exactement ainsi que l’on peut décrire l’homme qui va d’incarnation en incarnation … La mémoire a, en outre, une autre fonction : elle maintient un lien entre l’esprit et le corps physique, et ce lien, justement, est l’âme.

De son côté, Rudolf Steiner confirme que le thème astrologique renseigne sur le karma d’un individu et, à cet égard, il accorde une importance particulière au retour de Saturne, période durant laquelle cette planète revient à la place qu’elle occupait au moment de notre naissance, autour de 29 ans. Il dit que le premier cycle saturnien, avant 29 ans, a pour base notre conditionnement passé, aussi bien celui de la vie actuelle, que celui de nos incarnations précédentes. Lors de son retour, Saturne affranchirait le natif d’un ancien karma. Rudolf Steiner dit que l’effet de cette libération est cependant ambigu, car Saturne brise certaines chaînes antérieures mais, en même temps, le natif ressent un poids, parce qu’il prend conscience de tout le karma qu’il lui revient de délier encore … Par ailleurs, et toujours selon Rudolf Steiner, nous rencontrerions dans les années qui suivent, entre l’âge de 30 et 40 ans, des personnes qui ont été nos parents dans nos vies antérieures, ou des personnes qui seront nos parents dans une vie future !

Anne L jesuisjecree.com

 

sources : Rudolf Steiner, La vie entre la mort et une nouvelle naissance, Pascal Noel, Le karma selon la conception anthroposophique de Rudolf Steiner, Wikipédia.

 

Anne L jesuisjecree.com

Mécontentement spirituel et créativité – Jiddu Krishnamurti (2)

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crédit photo : Pixabay

Si l’individu véritable émerge de la matrice collective, c’est-à-dire culturelle, sociale, familiale, il devient réellement créatif.

Dans l’article précédent, les paroles de Krishnamurti décrivent cette créativité, née du mécontentement spirituel  : l’individu qui prend une initiative agit selon son « moi » essentiel.

Les trois principes de l’astrologie, Uranus, Neptune, Pluton, alors, sont actifs sur le plan individuel. Ils ne sont plus seulement des planètes « collectives » :

Uranus, l’octave supérieure de Mercure, régit la pensée, l’Idée, qui n’est pas une décision mentale, mais une inspiration.

Neptune, l’octave supérieure de Vénus, régit le sentiment, la foi, la conscience d’appartenir à un Tout.

Alors, le sentiment et la foi se joignent à la pensée …

Pluton, octave supérieure de Mars, régit l’action.

Un œil sur le thème de Krishnamurti lui-même, sur les trois planètes transsaturniennes, Uranus, Neptune et Pluton, nous éclaire sur sa créativité …

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Jiddu Krishnamurti, 12 mai 1895, Madanapalle, 00H30

Jiddu Krishnamurti a dans son thème natal un Uranus dans le signe du Scorpion, en maison IX. Dans le signe du Scorpion, Uranus est en exaltation ; il est particulièrement puissant et transformateur, d’autant plus qu’il est en aspect au Soleil. L’opposition Soleil-Uranus est d’ailleurs située sur l’axe de la transmission, III-IX.

En maison IX, Uranus bouleverse les conceptions philosophiques, les croyances et les traditions, même spiritualistes : dans l’enseignement de Krishnamurti, il n’est même plus question d’indépendance d’esprit; il s’agit en effet de « se libérer du connu », de façon radicale.

Krishnamurti innove aussi dans les cercles spiritualistes (symbolisés par le Scorpion), ainsi que dans la conception que l’on se fait de l’instructeur (maison IX).

L’histoire de Krishnamurti illustre en effet ce mécontentement et une créativité …

Alors que le futur philosophe est encore un jeune garçon, Annie Besant et Leadbeater, de la « Société Théosophique » reconnaissent en lui « le Grand Instructeur », le Messie qu’ils attendent.

Annie Besant obtient la garde légale du jeune garçon et de son frère. Les Théosophes l’enseignent alors secrètement, et fondent l’Ordre de l’Etoile d’Orient, structure ayant pour vocation de créer une religion universelle.

 Et justement, l’acte fondateur de Krishnamurti, lorsqu’il devient le chef de l’organisation, est de rompre la structure : il décide de dissoudre l’Ordre*. Il n’aura de cesse, ensuite, en tant que « maître uranien », éveilleur, de dire que la libération de l’être humain nécessite de se dégager de toute autorité, de toute religion, de tout athéisme, de toute idéologie, puis de se dégager du conditionnement collectif et ancestral que l’être humain connaît de l’intérieur :

« Mais ayant réalisé que nous ne pouvions dépendre d’aucune autorité extérieure, il reste l’immense difficulté à rejeter l’autorité intérieure de nos petites opinions, nos savoirs, nos idées et idéaux. »

Refusant lui-même d’être un guru (guide) à suivre, Krishnamurti voyagea à travers le monde (Uranus en maison IX) pour exposer ses idées …

Neptune et Pluton sont conjoints, dans son thème, en Gémeaux, en maison IV. Les Gémeaux sont  (aussi) le signe de la transmission, de l’enseignement.  Avec Pluton, un puissant renouvellement est associé à l’enseignement, et à la pensée elle-même : pour Krishnamurti, en effet,  la pensée est « vieille » ; elle appartient toujours au passé. Son enseignement vise à s’en dégager, au contraire. Avec Neptune en Gémeaux, la pensée diffusée par Krishnamurti est inspirée, spirituelle, et elle tend vers une dissolution : c’est plutôt une méditation parlée.

Neptune et Pluton sont en maison IV, et indiquent aussi un héritage spirituel : ils correspondent à la reconnaissance, par les Théosophes, du Maître attendu en la personne de Krishnamurti, et la mission qu’il lui ont attribuée, avec un Ordre pour le soutenir.

Sur le plan du vécu, ces deux astres sont à mettre en rapport, aussi, avec l’enfance difficile de Krishnamurti, car la maison IV concerne la famille et les racines : la mort de sa mère, sa vie difficile auprès de son père, son déracinement, puis la mort de son frère. En effet, Pluton est dans le signe du frère, les Gémeaux.

Avec Pluton dans le secteur IV, il y a une notion d’héritage psychologique et de transformation, à mettre en relation avec le décès du frère de Krishnamurti. Ce décès a, semble-t-il, influencé la dissolution de l’ordre de l’Etoile et le positionnement particulièrement libre du philosophe, puisqu’avant cette mort, Krishnamurti promettait de suivre les préceptes des Théosophes sans remise en question. Elle fut donc un déclencheur d’une créativité individuelle, transcendante …

Ces deux astres en maison IV sont liés à des épreuves, mais ils ont contribué à modifier la base profonde de l’être. Ils indiquent un détachement des racines terrestres et du passé. Ils soulignent dans ce thème la méditation et un Eveil spirituel.

Anne L jesuisjecree.com

* Le discours de Krishnamurti lors de la dissolution de l’Ordre :

LA DISSOLUTION DE L’ORDRE DE L’ETOILE

UNE DÉCLARATION DE J. KRISHNAMURTI

Ce matin, nous allons discuter la dissolution de l’Ordre de l’Etoile. Beaucoup vont être contents, d’autres en seront affligés. Mais il ne s’agit pas ici de joie ni de tristesse, puisque cette dissolution est inévitable, comme je vais vous le démontrer.

Peut-être vous souvenez-vous de cette histoire du diable et de son ami :

Ils marchaient dans la rue: et ils aperçurent un homme qui se baissait pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche.

L’ami dit au diable:

–  » Qu’est-ce que cet homme vient de ramasser ?  »

–  » Un petit bout de Vérité  » répondit le diable.

– « Mauvaise affaire pour vous !  » remarqua l’ami.

– « Pas du tout répliqua le diable, car je la lui laisserai l’organiser ! « .

La Vérité est un pays sans chemins, que l’on ne peut atteindre par aucune route, quelle qu’elle soit: aucune religion, aucune secte.

Tel est mon point de vue: et je le maintiens d’une façon absolue et inconditionnelle.

La Vérité, étant illimitée, inconditionnée, inapprochable par quelque sentier que ce soit, ne peut pas être organisée. On ne devrait donc pas créer d’organisations qui incitent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance.

Une croyance est une question purement individuelle, et vous ne pouvez ni ne devez l’organiser. Si on le fait, elle devient une religion, une secte, une chose cristallisée, morte, que l’on impose à d’autres.

C’est ce que tout le monde essaie de faire. La Vérité est ainsi rétrécie et transformée en un jouet pour ceux qui sont faibles, pour ceux dont le mécontentement n’est que momentané.

La Vérité ne peut pas être rabaissée au niveau de l’individu, mais c’est bien plutôt l’individu qui doit faire l’effort de s’élever jusqu’ à elle.

On ne peut pas amener dans la vallée le sommet de la montagne. Si on veut l’atteindre, il faut prendre par la vallée, grimper les pentes raides, sans craindre le danger des précipices. Il faut monter vers la Vérité: elle ne peut pas être abaissée vers vous, organisée pour vous.

Si c’est par son organisation qu’ une idée vous a intéressé, cela prouve que l’intérêt n’était ici qu’extérieur.

L’intérêt qui ne naît pas de l’amour de la Vérité pour elle-même est sans valeur. L’organisation devient un cadre: pour la commodité des membres qui s’y insèrent. Ils ne s’efforcent plus vers la Vérité, vers le sommet de la montagne, mais ils secreusent une niche confortable dans laquelle ils se placent, ou se font placer, pensant qu’ainsi l’organisation les conduira à la Vérité.

Voilà la première raison, pour laquelle, à mon point de vue, l’Ordre de l’Etoile doit être dissous.

Malgré quoi, vous allez probablement fonder quelque autre Ordre ; vous continuerez à appartenir à d’autres organisations qui cherchent la Vérité. En ce qui me concerne je ne veux appartenir à aucune organisation. Il est bien entendu qu’il ne s’agit pas ici des organisations matérielles, mécaniques, qui sont utiles, et même indispensables comme par exemple, si je prends un train pour me mener à Londres, ou si j’emploie la poste ou le télégraphe.

Toutes ces choses ne sont que des machines, elles n’ont absolument rien à voir avec la spiritualité.

Je le répète, aucune organisation ne peut conduire les hommes à la vie spirituelle.

Si l’on crée une organisation dans ce but, elle devient très vite une béquille, une entrave qui mutile l’individu, et l’empêche de grandir, d’établir sa personnalité unique: laquelle réside dans la découverte, pour lui-même, de cette vérité, absolue, inconditionnée. Telle est la seconde raison pour laquelle j’ai décidé puisque je me trouve être le chef de l’Ordre, de le dissoudre. Personne n’a pesé sur ma décision.

Il n’y a rien là de tellement extraordinaire puisque je ne veux pas de disciples.

Dés le moment que l’on suit quelqu’un, on cesse de suivre la Vérité.

Je ne me préoccupe pas de savoir le cas que vous faites de ce que je dis. je veux faire une certaine chose dans le monde, et je la ferai avec une invariable fixité de concentration. je ne veux m’occuper que d’une seule chose essentielle: libérer l’homme.

Le libérer de toutes les cages, de toutes les craintes, et non pas au contraire fonder de religion, ni de secte, ni proposer de nouvelles théories philosophiques.

Vous allez naturellement me demander pourquoi je parcours le monde en parlant.

Je vais vous le dire.

Ce n’est pas pour être suivi, ce n’est point par le désir de me composer un groupe spécial de disciples choisis.

Les hommes aiment tellement à se distinguer de leurs semblables, fût-ce par les différences les plus ridicules, les plus mesquines, les plus absurdes!

Cette absurdité, je ne veux pas l’encourager. je n’ai pas de disciples, je n’ai pas d’apôtres: ni sur terre, ni dans le domaine de la spiritualité.

Ce n’est pas non plus le désir de l’argent ni de la vie confortable qui me mène. Si je voulais avoir une vie confortable, je n’irais pas dans des camps, ni dans des pays humides. je parle en toute franchise, car je désire que ces choses soient établies clairement une fois pour toutes. je ne veux pas continuer, d’année en année, des discussions enfantines.

Un journaliste qui m’interviewait trouvait extraordinaire de dissoudre une organisation composée de milliers et de milliers de membres.

Il disait: « Que ferez-vous ensuite? Comment vivrez-vous? Vous n’aurez plus personne pour vous suivre, on ne vous écoutera plus.

Eh bien! moi je vous dis: S’il n’y a que cinq personnes qui veuillent entendre, qui veuillent vivre, dont les visages soient tournés vers l’éternité ce sera suffisant. » A quoi cela sert-il d’avoir des milliers de personnes ne comprenant pas, définitivement embaumées dans leurs préjugés, ne voulant pas la chose neuve, originale, mais la voulant traduite, ramenée à la mesure de leur individualité stérile et stagnante?

Je vous parle avec une certaine violence, mais je vous prie de bien m’entendre, ce n’est pas par manque de compassion. Si vous allez consulter un chirurgien, n’est-ce pas une bonté de sa part de vous opérer, même s’il vous fait mal?

C’est ainsi que, si je vous parle sans détours, ce n’est point par manque d’amour, au contraire.

Comme je vous l’ai déjà dit, je n’ai qu’un but: rendre l’homme libre, l’inciter à la liberté, l’aider à s’affranchir de toutes les limitations, car cela seulement lui donnera le bonheur éternel, la réalisation inconditionnée du soi.

C’est précisément parce que je suis libre, inconditionné, intégral, parce que je suis la Vérité: non point partielle, ni relative, mais entière, la Vérité qui est éternelle, c’est pour cela que je désire que ceux qui cherchent à me comprendre soient libres. Et non pas qu’ils me suivent, non pas qu’ils fassent de moi une cage qui deviendrait une religion, une secte.

Ils devraient plutôt s’affranchir de toutes les craintes ; de la crainte des religions, de la crainte du salut, de la crainte de la spiritualité, de la crainte de l’amour, de la crainte de la mort, de la crainte même de la vie.

Comme un artiste qui peint un tableau parce que c’est son art qui est sa joie, son expression, sa gloire, son épanouissement, c’est ainsi que j’agis, et non pas pour obtenir quoi que ce soit de qui que ce soit.

Vous êtes habitués à l’autorité, ou à l’atmosphère de l’autorité: vous attendez d’elle de vous faire accéder à la vie spirituelle.

Vous croyez, vous espérez, qu’un autre, par des pouvoirs extraordinaires, un miracle, va vous transporter dans la région de la liberté éternelle, qui est le Bonheur. Toute votre conception de la vie est basée sur cette croyance.

Voici trois ans que vous m’écoutez sans que, à part quelques exceptions, aucun changement se soit produit en vous.

Analysez bien ce que je dis, avec un esprit critique, afin de comprendre pleinement, profondément.

Lorsque vous demandez à une autorité de vous mener à la vie spirituelle, vous êtes automatiquement obligé de construire une organisation autour de cette autorité. Et par le fait même de cette organisation, vous voilà prisonnier comme dans une cage.

Si je parle avec cette franchise, pensez bien que je ne le fais point par dureté, ni par un excès d’ardeur dans la poursuite de mon but, mais parce que je veux que vous me compreniez, car enfin c’est pour cela que vous êtes ici, et nous perdrions notre temps si je n’expliquais pas clairement, d’une façon décisive, mon point de vue.

Pendant dix-huit ans, vous avez tout préparé pour cet événement:

la Venue de l’instructeur du monde.

Pendant dix-huit ans, vous vous êtes organisés, vous avez attendu quelqu’un qui vienne apporter une nouvelle joie à votre esprit et à votre coeur, encourager et transformer votre existence, vous donner un autre entendement, vous élever à un plan supérieur de la vie, vous rendre libres enfin – et maintenant, voyez ce qui se passe! Considérez, raisonnez avec vous mêmes, cherchez si cette croyance vous a rendus différents – et je ne vous parle pas de cette différence, toute superficielle, qui consiste à porter des insignes: détail tout à fait mesquin et absurde.

Cette croyance a-t-elle balayé en vous toutes les choses non essentielles de la vie? Il n’y a ici qu’un critérium: de quelle façon êtes-vous plus libres, plus grands, plus dangereux à l’égard de toutes les sociétés basées sur tout ce qui est faux et non essentiel ?

En quoi les membres de cette organisation de l’Etoile se sont-ils transformés?

Comme je l’ai dit, vous avez tout préparé pour moi pendant dix-huit ans ; Il m’est égal que vous croyiez que je sois ou non l’Instructeur du Monde.

Cela est sans aucune importance.

Comme membres de l’Ordre de l’Etoile, vous avez donné votre sympathie et votre énergie parce que vous admettiez que Krishnamurti était l’instructeur du Monde, partiellement ou totalement, totalement pour ceux qui cherchent en toute bonne foi, et partiellement pour ceux que satisfont leurs propres demi vérités.

Donc, vous avez tout préparé pendant dix-huit ans: voyez cependant combien de difficultés se trouvent encore sur la voie de votre compréhension, combien de complications, combien de choses mesquines.

Vos préjuges, vos craintes, vos autorités, vos églises, anciennes et nouvelles, toutes ces choses, je le maintiens, sont des obstacles à la compréhension.

Je ne peux pas vous parler plus clairement. je ne veux pas que vous acceptiez mon opinion, mais que vous me compreniez.

Cette compréhension est nécessaire parce que votre croyance n’a pas suffi pour vous transformer, mais qu’elle vous a seulement compliqués, et parce que vous n’êtes pas désireux d’envisager les choses telles qu’elles sont. Vous voulez avoir des Dieux à vous: de nouveaux Dieux au lieu des anciens, de nouvelles religions au lieu des anciennes, de nouvelles formes au lieu des anciennes, tous également sans valeur, tous des barrières, des limitations, des béquilles.

Car vous en êtes là.

Au lieu des anciennes différences spirituelles, vous en avez de nouvelles, de nouvelles formes d’adoration, au lieu des anciennes.

Vous dépendez tous, pour votre vie spirituelle, de quelqu’un d’autre, pour votre bonheur de quelqu’un d’autre, et, bien que vous ayez tout préparé pour moi pendant dix-huit ans, lorsque je viens vous dire qu’il faut rejeter tout cela et chercher en vous mêmes l’illumination, la gloire, la purification, l’incorruptibilité du soi, pas un de vous n’accepte de le faire.

Ou du moins très peu, très peu.

Dans ces conditions, quel besoin d’organisation?

Que ferais-je d’une suite de gens insincères, hypocrites, moi l’incorporation de la Vérité? Encore une fois, je ne veux rien dire de dur ou de peu charitable, mais nous en sommes à un point où il faut regarder les choses en face.

J’ai dit, l’année dernière, que je n’acceptais aucun compromis. Bien peu alors m’ont compris. Cette année, je ne laisse subsister aucun doute. Je ne sais pas combien de milliers de personnes à travers le monde – des membres de l’Ordre – ont tout préparé pour moi pendant dix huit ans, et maintenant ils ne veulent pas écouter, sans réserves, ce que je dis.

Alors, à quoi bon une organisation?

je le répète, mon dessein est de faire des hommes inconditionnellement libres, car je maintiens que la vie spirituelle consiste uniquement dans l’incorruptibilité du soi, qui est éternel; qu elle est l’harmonie entre la raison et l’amour. Cela, c’est la Vérité absolue, inconditionnée, la Vérité qui est la Vie elle-même. je veux donc délivrer l’homme, et qu’il se réjouisse comme un oiseau dans le ciel clair, sans fardeau, indépendant, extatique au milieu de cette liberté. Et moi, pour qui vous avez tout préparé pendant ces dix-huit ans, je vous dis qu’il faut vous affranchir de toutes ces choses, de toutes vos complications, de tout vos empêtrements.

Et pour cela, vous n’avez nul besoin d’une organisation basée sur une croyance d’ordre spirituel.

A quoi bon une organisation pour cinq ou dix personnes dans le monde, pour cinq ou dix personnes qui comprennent, qui luttent, qui ont rejeté toutes les mesquineries? Et quant aux faibles, aucune organisation ne peut les aider à trouver la Vérité, il faut qu’ils la trouvent en eux: elle n’est ni loin ni près ; elle est éternellement là.

Encore une fois, aucune organisation ne peut nous rendre libres. Rien, ni personne, du dehors, n’en est capable: vous n’y parviendrez ni par un culte officiel, ni par l’immolation de vous-mêmes pour une cause quelconque, ni par l’accomplissement d’aucune oeuvre.

Vous employez une machine à écrire pour votre correspondance, mais il ne vous vient pas à l’esprit de la mettre sur un autel pour l’adorer.

Eh bien; c’est cela que vous faites lorsqu’une organisation devient par elle-même votre principal intérêt.

–  » Combien de membres contient votre ordre? « 

Voilà la première question que me posent les reporters.

–  » Combien de personnes vous suivent ? Par leur nombre, nous jugerons si ce que vous dites est vrai ou faux. « 

Je ne sais pas combien ils sont ; je ne m’occupe pas de cela.

Comme je l’ai dit, s’il y avait un seul homme délivré, ce serait assez.

Vous gardez l’idée que seules certaines personnes détiennent la clef du Royaume du Bonheur.

Mais personne ne la détient.

Personne n’en a l’autorité.

Cette clef se trouve dans votre propre moi, et c’est seulement dans le développement, dans la purification et dans l’incorruptibilité de ce moi, que réside le Royaume de l’Eternité.

Ainsi vous verrez combien est absurde tout cet édifice que vous avez construit en cherchant une aide extérieure, et faisant ainsi dépendre des autres ce confort, ce bonheur, et cette force que vous ne pouvez trouver qu’en vous mêmes.

Donc à quoi bon une organisation ?

Vous êtes habitués à ce que l’on vous dise combien vous êtes avancés, quel est votre degré spirituel.

Que c’est puéril !

Sinon vous, qui donc peut vous dire si vous êtes beau ou laid intérieurement ?

Si vous êtes incorruptible?

Allons, ce n’est pas sérieux.

A quoi bon une organisation?

Mais ceux qui vraiment désirent comprendre, qui s’efforcent de trouver ce qui est éternel, sans commencement ni fin, ceux-là marcheront ensemble avec une plus grande ardeur, une plus grande intensité, et seront un danger pour tout ce qui n’est pas essentiel, pour les irréalités, pour les ombres.

Et ils se concentreront. Ils deviendront la flamme, parce qu’ils auront compris.

C’est ce corps qu’il nous faut créer, et tel est mon dessein. A cause de cette vraie compréhension, il y aura la vraie amitié.

A cause de cette amitié, que vous ne semblez pas connaître, il y aura la vraie coopération de la part de chacun.

Et cela, non pas à cause d’une autorité, ni à cause d’un salut, ni à cause d’une immolation pour un idéal, mais parce que vous aurez vraiment compris, et que, par conséquent, vous serez capable de vivre dans l’éternel.

C’est là une plus grande chose que tous les plaisirs, que tous les sacrifices.

Voilà donc quelques-unes des raisons qui m’ont fait prendre cette décision, après deux années d’un examen attentif.

Ce n’est pas à la suite d’une impulsion momentanée. je n’ai été persuadé par personne, je ne me laisse pas persuader en de telles circonstances.

Pendant deux ans je n’ai pensé qu’à cela, avec soin, avec patience, et j’ai décidé de dissoudre l’Ordre, puisque je me trouve en être le Chef.

Vous pouvez former de nouvelles organisations et attendre quelqu’un d’autre ; je ne m’en occuperai pas, je ne veux pas créer de nouvelles cages, ni de nouvelles décorations pour ces cages.

Mon seul souci est de délivrer les hommes, de les rendre libres, libres d’une façon inconditionnelle, absolue…

Le « mécontentement divin » (1)

Le mécontentement divin est de nature spirituelle. Nous atteignons un point d’ « insatisfaction », une soif que seule la Vérité pourra étancher … Souvent dévié ou étouffé, le mécontentement est une aspiration profonde qui entre en résonnance, en astrologie, avec les principes planétaires d’Uranus, de Neptune, de Pluton. Dans un thème natal, les aspects, et notamment les conjonctions, les carrés et les oppositions de l’une de ces trois planètes à une planète individuelle, ou bien à l’Ascendant, parlent du mécontentement divin.

« La colère de Dieu se révèle du ciel

contre toute impiété et toute injustice des hommes

qui retiennent injustement la vérité captive (…) » (La Bible, Romains)

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Nous pouvons en effet atteindre une réussite et un bonheur selon les critères sociaux, les valeurs familiales, culturelles, et pourtant surgit ou persiste le « mécontentement divin ». Tout le monde est potentiellement concerné par ce mécontentement. Toutefois, sur le plan astrologique, on pourra insister plus particulièrement sur le vécu des natifs ayant un Soleil en Scorpion, en Verseau ou en Poissons. En effet, dans ces signes gouvernés par les planètes transsaturniennes Pluton, Uranus et Neptune, l’adaptation aux standards familiaux, sociaux est souvent plus difficile. Ces natifs peuvent connaître plus que d’autres un mal-être diffus, plus ou moins perceptible, des crises diverses, ou même paraître en échec, là où d’autres personnes évoluent sans difficulté.

Sur le plan social, les plus adaptés incarnent la réussite et la force. Toutefois, sur le plan de l’évolution spirituelle, ces valeurs n’ont pas cours, et la « difficulté », l’ « inadaptation » sont plutôt un signe de mécontentement divin …

Le mécontentement n’est pas une hargne ou une colère. La colère conforte notre ego qui s’oppose à un adversaire, comme l’a explicité Krishnamurti* : « Nous cherchons par tous les moyens à affirmer notre personnalité, et la colère, comme la haine, est un des moyens les plus faciles. » « La colère que font naître la déception, la jalousie, le besoin de blesser, procure un soulagement agréable dans la mesure où elle est une justification de soi. Nous condamnons les autres, et cette condamnation nous justifie à nos yeux. »

Au contraire, Krishnamurti* incite au mécontentement qui est un fil de l’évolution : « N’ayez pas peur du mécontentement, mais nourrissez-le jusqu’à ce que l’étincelle devienne une flamme et que vous soyez perpétuellement mécontent de tout – de votre travail, de votre famille, de la traditionnelle course à l’argent, à la situation, au pouvoir – de sorte que vous vous mettiez vraiment à penser, à découvrir. »;  « Or, voyez-vous, sans cette flamme du mécontentement, vous n’aurez jamais l’initiative qui est le commencement de la créativité. Pour découvrir la vérité, vous devez être en révolte contre l’ordre établi. »

A certains moments, nous perdons certainement le contact avec notre âme. Il y a alors crise et mal-être, mais ceci peut être créateur, si nous nous intériorisons au lieu de chercher le divertissement à l’extérieur. Ce piège, Kishnamurti le souligne : « Quand vous êtes mécontent, vous allumez la radio, vous allez voir un gourou, vous récitez la puja, vous vous inscrivez à un club, vous buvez, vous courez les femmes – tout est bon pour étouffer la flamme. »  David Pond*, se référant au sage Yogananda, dit que la plupart de nos souffrances viennent de la séparation d’avec Dieu. « Le désir est orienté sur la connexion divine, mais nous croyons souvent que quelque chose d’autre manque dans notre vie. Il s’agit là de mécontentement divin, c’est-à-dire d’une fausse quête qui nous amène à chercher quelque chose que notre vie moderne ne peut nous procurer. La prochaine fois que vous serez déprimé, songez à ce principe du mécontentement divin et essayez de voir si la quête de votre source spirituelle ne représenterait pas la solution. »

Ceux qui sont engagés dans une voie spirituelle connaissent le mécontentement divin. Michael Roads* assure pourtant qu’il est une sorte d’exigence, et un aiguillon :

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« Le mécontentement divin est une expérience que beaucoup de gens rencontrent sur leur chemin spirituel. Certains chercheurs changent de chemin, n’aimant pas la sensation, croyant que cela indique qu’ils sont sur la mauvaise voie. Il n’en est pas nécessairement ainsi. Ce que j’appelle le mécontentement divin est l’expérience de n’accepter rien moins que la Vérité. Le Soi ne va jamais se sentir satisfait par la controverse spirituelle, seuls l’Amour/Vérité vont nourrir l’âme. Le mécontentement divin ne signifie pas que vous deviez changer votre chemin, cela veut dire que vous progressez bien. Nourrissez-vous d’énergie positive en … choisissant l’Amour en conscience ! »

 

En astrologie, les planètes transsaturniennes Uranus, Neptune, Pluton indiquent dans notre thème un secteur de crise, mais nous offrent des opportunités de transcendance. Nous pouvons également -en fonction des transits de ces planètes- vivre un état critique ou des bouleversements qui sont une certaine manifestation du mécontentement divin. Selon les critères de la personnalité, ce sont des périodes difficiles, avec peut-être des échecs. Cependant, il s’agit aussi de phases de transition. Un processus d’évolution, de croissance est enclenché dans la personnalité. Les crises dans la société ne sont pas autre chose d’ailleurs : des phases de transformation …

Pour Alexander Ruperti, Uranus est la planète du « mécontentement divin ». Peut-être peut-on y voir une référence mythologique quand Ouranos, trouvant ses enfants trop laids, les rejette … Il est le symbole de l’Idée, de l’archétype, parfait et immatériel. Uranus en transit -et dans son lieu natal-, quelles que soient les circonstances vécues, recherche un changement intérieur profond, un dépassement de nos sécurités et de nos limitations, et un changement dans notre rapport au monde.

De même, Neptune en aspect avec une planète personnelle, comme le Soleil, la Lune, Mercure, Vénus, Mars, surtout la conjonction, le carré, ou l’opposition, est souvent présent dans les thèmes de spiritualistes, a remarqué Stephen Arroyo*. Les aspects dits négatifs évoquent en effet des difficultés, une quête inassouvie, et la recherche d’un idéal hors de notre portée. C’est le mécontentement divin, car nous sommes en état de crise, et connectés avec des énergies invisibles, immatérielles. Stephen Arroyo préconise de ne pas chercher à l’extérieur, de ne pas chercher la perfection. Il s’agit de « se couper des images de la perfection », qui sont encore une autre forme de fuite, une distraction : en s’intériorisant, on peut contacter la créativité pour vivre l’idéal, lui donner une réalité.

Pluton, à travers des changements parfois bouleversants et drastiques, implique une profonde régénération. Il fait renoncer à ce qui est superflu à l’être essentiel. On retire de ces crises une forme de conscience, une vérité.

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Le mécontentement, dit Krishnamurti, est à l’origine de l’initiative authentique et de la créativité : « Avez-vous idée de ce qu’est l’initiative ? Vous prenez l’initiative lorsque vous mettez en route, que vous démarrez quelque chose sans qu’on vous y incite ; le geste n’est pas forcément très grand ni très spectaculaire – cela peut venir par la suite – mais l’étincelle d’initiative est là quand vous plantez un arbre par vos propres moyens, quand vous êtes spontanément bon, que vous souriez à un homme qui porte une lourde charge, quand vous ôtez une pierre du sentier, ou que vous flattez un animal en chemin. C’est le modeste début de la formidable initiative que vous devez prendre si vous voulez connaître cette chose extraordinaire qu’on appelle la créativité. La créativité prend sa source dans l’initiative, qui ne naît qu’en présence d’un mécontentement profond. »

« Si vous pouvez être en révolte tandis que vous êtes jeunes, et en vieillissant nourrir votre mécontentement de toute la vitalité de la joie et d’une immense affection, alors cette flamme du mécontentement aura une portée extraordinaire, car elle bâtira, elle créera, elle fera naître des choses nouvelles. Mais il faut pour cela que vous receviez une éducation adéquate, qui n’est pas celle qui vous prépare simplement à décrocher un emploi ou à gravir l’échelle du succès, mais une éducation qui vous aide à penser et qui vous donne de l’espace – pas sous forme d’une chambre plus vaste ou d’un toit plus haut, mais un espace où votre esprit puisse croître sans être entravé par une quelconque croyance ni une quelconque peur. »

Anne L jesuisjecree.com

*Commentaires sur la vie, Krishnamurti

Le sens du bonheur, Krishnamurti

Les chakras pour débutants : un guide pour équilibrer l’énergie de vos chakras, David Pond

Paroles de sagesse d’un mystique moderne, Michael Roads

Astrologie, Karma et transformation, Stephen Arroyo

Les apparitions de Fatima

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Le pape et deux millions de pèlerins commémorent le 13 mai 2017, sous un haut dispositif de sécurité, le centenaire des apparitions de Fatima …

C’est aussi l’occasion d’effectuer un retour sur les apparitions de 1917, sur le secret de Fatima et, grâce à l’astrologie, sur un phénomène surnaturel, un miracle, qui eut lieu dans le ciel du 13 octobre de la même année.

Le 13 mai 1917, à Fatima, village situé au centre du Portugal, vers midi, trois enfants bergers voient une apparition de la Vierge.

La Vierge demande alors aux enfants de revenir au même endroit le mois suivant, et il s’ensuivra une série d’apparitions le 13 de chaque mois, jusqu’en octobre 1917. En outre, notons que ces apparitions mariales avaient été précédées de celles d’un ange, trois visions en 1915, et trois visions en 1916.

Les trois enfants, âgés de 7 à 10 ans, sont Francisco et Jacinta Marto, frère et soeur, et leur cousine Lucia Dos Santos. Les deux premiers enfants sont décédés prématurément de la grippe espagnole en 1919 et 1920, et sont canonisés cette année. Leur cousine Lucia est devenue religieuse au carmel de Coïmbra, et elle est décédée en 2005.

Lors de sa troisième apparition, la Vierge a délivré un message aux trois jeunes bergers, en demandant qu’il ne soit pas divulgué immédiatement : c’est le fameux « secret de Fatima ». Les deux premières parties de ce secret seront révélées en 1941 par Lucia dans ses mémoires : la Vierge, après avoir donné aux enfants une vision de l’enfer, a demandé la dévotion « au Coeur immaculé de Marie ». Elle a demandé aussi que la Russie soit consacrée « au Coeur immaculé de Marie », et annoncé une guerre plus grande que celle en cours. La part prophétique du message se vérifie puisqu’en Russie, cette année-là, se déroule la Révolution d’octobre qui instaure le régime communiste. De même l’Europe, alors plongée dans la Première Guerre mondiale, connaîtra durant ce même siècle la Seconde Guerre mondiale.

Pendant des années, sœur Lucia insiste auprès de la hiérarchie de l’Eglise pour que la « consécration du monde au cœur immaculé de Marie, avec une mention spéciale pour la Russie », telle que la Vierge l’a demandée soit faite. Une prière de consécration est prononcée par Pie XII le 8 décembre 1942. Cependant, Lucia poursuit sa demande, car elle n’a pas été faite « avec tous les évêques du monde » comme la Vierge l’a demandé. Le 25 mars 1984, Jean-Paul II organise une cérémonie conforme aux demandes de la Vierge. Lucia en atteste dans une lettre du 8 novembre 1989 : « Oui, cela a été fait, comme Notre-Dame l’avait demandé, le 25 mars 1984 ». Enfin, « l’acte solennel et universel de consécration » a été accompli.

On ne peut que remarquer, et proposer à la réflexion du lecteur, que cinq ans après cette prière universelle -par un pape polonais-, intervient la chute du régime de l’U.R.S.S., ce qui est troublant.

Lucia indiquait en effet une possibilité d’intercession, de grâce de la Vierge : «  La troisième partie du Secret, que vous êtes inquiet de comprendre, est une révélation symbolique, qui se réfère à cette partie du Message, conditionnée par notre réponse ou notre non réponse à ce que le Message lui-même nous demande  : «  Si on écoute mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix  ; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, etc.  » Étant donné que nous n’avons pas tenu compte de cet appel du Message, nous constatons qu’il s’est réalisé, la Russie a inondé le monde de ses erreurs. Et si nous ne voyons pas encore, comme un fait accompli, la fin de cette prophétie, nous voyons que nous y allons à grands pas.  »

La troisième partie du secret de Fatima ne sera révélée qu’en 2000 par Jean-Paul II, et il est persuadé qu’elle le concerne : « un évêque vêtu de blanc » tombe sous les armes. En effet, on tente d’assassiner le pape le 13 mai 1981, jour anniversaire de la première apparition de la Vierge (!), mais le Saint-Père survit. II considère que sa vie a été sauvée par la grâce de Marie ; il y avait eu, selon lui, « une main maternelle pour guider la trajectoire du projectile ».

Aujourd’hui encore, d’aucuns affirment qu’une partie du troisième secret de Fatima n’aurait jamais été révélée par l’Église … Je passe sur toutes les théories politico-religieuses qui sont venues se greffer au fil du temps sur le mystère des apparitions de Fatima.

De façon anecdotique mais révélatrice, le 2 mai 1981, un pirate de l’air qui a détourné un avion d’une compagnie irlandaise doit atterrir au Touquet et demande au GIGN, pour libérer la centaine de passagers, que le Vatican révèle le troisième secret de Fatima ! C’est dire si le sujet passionne.

Les tenants du secret retenu par le Vatican espèrent que le procès en béatification de Lucia permettra de le révéler, car ce secret concernerait l’avenir au XXIème siècle.

Chronologie des apparitions de Fatima

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crédit photo : Pixabay

– Le dimanche 13 mai 1917, vers midi, « une dame toute vêtue de blanc » apparaît aux trois petits bergers. Elle s’adresse notamment à Lucie, et leur demande à tous les trois de revenir le mois suivant, à la même heure. Elle ajoute : « Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre ».

– Le mercredi 13 juin 1917, les enfants, avec une cinquantaine de curieux (qui ne verront pas la Vierge, contrairement aux trois enfants), récitent le chapelet lorsque l’apparition se présente à nouveau. Elle insiste sur l’importance de la prière, et recommande la dévotion au « Coeur Immaculé de Marie ». Elle annonce à Lucie la mort prochaine de ses cousins. Elle lui demande d’apprendre à lire et à écrire afin de mieux rapporter sa parole auprès des hommes.

– Le vendredi 13 juillet 1917, environ 4 000 personnes assistent à l’événement, mais ne voient rien eux-mêmes. La Vierge s’adresse à Lucie : « Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix du monde ». Elle confie le fameux secret de Fatima aux enfants.

– Le lundi 13 août 1917, 18 000 personnes sont au rendez-vous, en l’absence des enfants. La foule voit quelques phénomènes déjà vus lors des précédentes apparitions, rien de plus. Les trois enfants ne sont pas là, car l’administrateur du canton, anticlérical, les a fait enfermer pour trouble à l’ordre public (!). Il les menace, en vain, pour connaître les secrets révélés par Marie, puis doit les relâcher. Le dimanche 19 août, la Vierge apparaît aux trois enfants, leur demande de prier pour les pécheurs et leur promet un miracle « afin que tous croient ».

– Le jeudi 13 septembre 1917, 30 000 fidèles sont présents, implorant la guérison des malades. C’est à ce moment-là que l’apparition de la Vierge annonce pour le mois suivant, la « venue du Seigneur, de Notre dame du Mont-Carmel et de Saint Joseph avec l’Enfant Jésus ».

– Le samedi 13 octobre 1917, il pleut, et 50 000 personnes récitent le chapelet. Vers midi (heure solaire), l’apparition se présente à Lucie comme étant Notre-Dame du Rosaire, et lui demande de faire bâtir une chapelle. Elle annonce la fin proche de la guerre, et demande aussi la conversion des pécheurs. Le miracle annoncé a lieu : Notre-Dame du Rosaire s’élève vers le ciel, la pluie s’arrête et le soleil revient soudain dans un ciel bleu. Les témoins le voient alors se mettre à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de lumière de différentes couleurs. Le soleil paraît même s’approcher de la terre, ce qui inquiète la foule. Puis après dix minutes, tout redevient normal. Certains parleront d’une « danse du soleil ».

Un œil sur le Ciel de cet événement, à défaut de l’expliquer, peut compléter notre succincte recherche.

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Apparition de Fatima du 13 octobre 1917, 13H30

La « danse du soleil »

Sur la carte du Ciel de cette manifestation solaire pour le moins stupéfiante, vue par la foule le 13 octobre 1917, très logiquement, le Soleil est culminant (comme tous les midis), en maison X : le Soleil qui, spirituellement, est symbole de divinité, est au zénith. De plus, dans cette maison, la manifestation miraculeuse -extérieure- est vue par tous, et collectivement. Notons que le Soleil est maître de la maison VIII, maison occulte associée à des plans invisibles, qui sont portés au visible (maison X). Le trigone Soleil-Uranus est éveilleur, et il indique une clairvoyance. De plus, les deux astres qui sont maîtres de l’axe II-VIII, confirment la concrétisation d’énergies immatérielles.

On remarque aussi Pluton rétrograde au Noeud Sud de la Lune, qui fait référence à un karma collectif en cette période de mutation, de grands bouleversements, non dénuée d’énergies sombres, profondes et inconscientes. Pluton fait aussi référence à un processus de transformation et à de possibles fonctions surnaturelles.

La maison VIII qui, comme je l’ai dit, représente des d’énergies aussi bien inconscientes que liées aux plans invisibles et à l’occulte, est justement habitée d’une conjonction Neptune-Saturne-Mars qui renforce la lourdeur karmique. Uranus s’oppose au trio en maison VIII.

D’une part, distinguons Saturne et Neptune, dont le grand cycle est de trente-six ans. Chaque conjonction entre ces deux astres marque un nouveau paradigme dans les mouvements communautaires, par la concrétisation d’idéaux.

En 1917, la conjonction Saturne-Neptune est à mettre en rapport avec la Révolution russe; elle annnonce l’ère communiste et ses deux blocs antagonistes en guerre froide. Deux cycles plus tard, une nouvelle conjonction Saturne-Neptune en 1989, marque la fin du communisme. On peut relier la conjonction Saturne-Neptune, aussi, aux apparitions mariales, qui sont une concrétisation (Saturne) sur le plan matériel d’énergies spirituelles (Neptune), « afin que tous croient ».

D’autre part, la présence de Mars et d’Uranus symbolisent la guerre et la révolution, leur violence. L’opposition Uranus-Saturne indiquent le renversement d’un ordre établi. Uranus et Neptune signent aussi bien la composante « utopiste » de la Révolution russe, que l’aspect insaisissable pour l’esprit logique et rationnel de l’événement du 13 octobre à Fatima.

Anne L jesuisjecree.com

sources : vatican-va, la-croix.com, wikipédia

« Solitude : douce absence de regards »

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« Solitude : douce absence de regards »

Cette citation de l’écrivain Milan Kundera montre combien le sentiment de solitude est ambivalent. Quel chagrin, ou quelle sérénité de n’avoir aucun regard posé sur soi !

Il y aurait tant à développer sur le thème de la solitude que la réflexion dépasse largement le cadre de cet article : signifie-t-elle simplement absence de relations ? On peut se sentir seul tout en étant entouré … La solitude est-elle choisie, ou subie, et dans quelle mesure ? Il est très difficile de dire si l’on choisit la solitude ou si, au fond, on s’en accommode ! La solitude peut-elle, parfois, constituer une expérience, pour une part, enrichissante bien qu’on ne l’ait pas choisie ? Peut-on, d’ailleurs, se passer de moments de solitude pour se ressourcer, ou pour créer ?

Peut-être les « âmes seules » ont-elles à vivre, à travers la solitude, des expériences spécifiques comme, par exemple, un « travail » profond sur la relation, ou un détachement pour dépasser des peurs et des dépendances … C’est l’astrologie, certainement, qui répond à ce genre de questionnement, sur le sens de nos expériences et de notre chemin de vie.

Par ailleurs, le sentiment de solitude est sans doute inhérent à l’incarnation, tout comme le sentiment (mental et illusoire) d’être séparé, dont parlent les philosophies non dualistes … La peur d’être seul, qui est très fréquente aussi, si elle est à la racine de nos relations avec les autres, non seulement attire à nous des expériences problématiques, mais représente sur le plan spirituel, également, un nœud qui nous entrave.

En France, cinq millions de personnes vivent dans la solitude, soit 10% de la population, selon une étude récente du Crédoc. Détail remarquable : on note une hausse d’un million de personnes seules par rapport à 2010 : c’est beaucoup ! Ce phénomène dénote une fragilisation et une forme d’exclusion de bon nombre d’hommes et de femmes, et aussi un trouble qui affecte le lien dans notre société.

Dans l’étude du Crédoc, la solitude en France est mesurée par une quasi-absence de liens familiaux, professionnels, amicaux, affinitaires et de voisinage. Souvent, un lien subsiste à travers un seul de ces cinq réseaux, notamment par le voisinage ou bien la famille. Le phénomène de solitude semble rattaché à des facteurs comme le chômage ou l’isolement des personnes âgées.

En astrologie, ces situations sociales sont plutôt liées à la maison XII qui représente, dans notre thème natal, les expériences d’isolement et d’enfermement. Certains contacts de Saturne à une planète individuelle favorisent aussi une forme de solitude, que ce soit à un jeune âge ou à l’âge saturnien, la vieillesse, qui correspond à un faisceau d’expériences, dont la solitude peut faire partie.

Mais cette étude, vue de plus près, révèle certains aspects de l’isolement qui semblent plus inattendus : en fait, la plupart des personnes qui vivent cette situation d’isolement ont un emploi stable – et une majorité, même, un C.D.I. !

Dans ce cas, c’est le lien social, et notamment au travail, qui apparaît inexistant, suggérant un « métro-boulot-dodo » sans contacts réels avec l’entourage. Ou encore des conditions de travail qui limitent les occasions de créer des liens, par isolement géographique ou bien par une sorte de déshumanisation : hiérarchie, « management » sur le mode primates, paperasse administrative, travail devant machines et ordinateurs, etc. Ces problématiques relèveraient plutôt de la maison VI, qui est le secteur des contraintes, du quotidien routinier, du travail, des collègues ou des employés.

Autre petit détail important dans cette étude : parmi ces isolés, 16% ne se sentent jamais seuls, alors que sur l’ensemble des Français, ce sont 12% qui n’éprouvent jamais ce sentiment !

Alors, il s’agirait pour une part, de solitudes choisies, et plutôt appréciées, parce qu’ « il vaut mieux être seul que mal accompagné ». Ou bien cette réponse au sondage vient-elle d’ individus qui développent des résistances, inconsciemment, pour ne pas ressentir la douleur de la solitude ? Ce processus de refoulement, en langage astrologique, est saturnien.

Cette donnée statistique soulève aussi la différence qu’il faut effectuer entre la solitude réelle, objective, et le sentiment de solitude, qui habite n’importe quel individu, quelle que soit sa situation. Un psychiatre, G. Macqueron, donne dans son livre Psychologie de la solitude, une analyse intéressante pour l’expliquer : « Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d’insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. » Les individus, s’ils sont en difficulté, « ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s’ils demandent de l’aide aux autres, ils vont déranger ». D’où un sentiment d’impuissance et de solitude qui s’auto-alimente … (20 minutes.fr)

Enfin, on remarque aujourd’hui une augmentation sensible de la solitude chez les jeunes. La vie moderne, l’usage des outils technologiques pour jouer et communiquer de façon virtuelle, les isolent souvent. Ce « mode de vie » (parfois addictif), en remplaçant souvent un intérêt pour la culture, l’étude, la propension à l’introspection, ou le contact avec le concret et la nature (etc.) ne favorise pas la socialisation, le développement affectif, ou l’intimité avec des amis. Au Japon, se développe le phénomène des hikikomori, des cas plus extrêmes que celui des geeks et des « no-life » : ces jeunes vivent repliés chez eux, reclus au domicile familial, et n’interagissent plus du tout avec le monde extérieur. Internet tient lieu de fenêtre sur le monde … Ce phénomène tend à s’observer aussi, et de plus en plus, dans d’autres pays occidentaux.

Il ne faut pas oublier que l’isolement est parfois un signe de détresse, d’un mal de vivre, liés à des troubles psychologiques comme différents complexes ou la dépression …

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La solitude et le symbolisme astrologique

Il y a certainement mille formes de solitude, et elle est souvent une étape passagère, durant laquelle un « travail » s’effectue sur un plan subjectif.

Dans un thème astrologique, la planète qui symbolise le lien est Vénus.

Après la maison XII et la planète Saturne, les indices favorisant la solitude sont nombreux, et reflètent les innombrables problématiques que les êtres humains peuvent connaître. Cela nous montre aussi l’extraordinaire complexité de l’art astrologique, dont les correspondances symboliques excluent toute traduction littérale et simpliste.

Entamons la réflexion avec quelques données.

Les signes d’eau et de terre peuvent, un peu plus que les autres signes, expérimenter la solitude. Ce sont des signes de polarité féminine, plus intériorisés que les signes masculins.

La sensibilité des signes d’eau peut les fragiliser de temps à autre, et les pousser à s’enfermer physiquement ou psychiquement : le Cancer va chercher refuge chez soi, dans son imaginaire ou dans le passé. Le Scorpion est également très sensible et, de plus, étant assez individualiste, il va rejeter le groupe. Les Poissons fuient, et comme le Cancer, rêvent d’un ailleurs, ou se créent un « paradis artificiel ». Ce signe est le dernier et il évoque toujours une forme de dissolution, vécue de façon mystique ou par des voies plus dénaturées. D’ailleurs, les signes d’eau, dans leur ensemble, sont aussi, en fait, ceux qui favorisent le vie intérieure et spirituelle, sujet qui est abordé à la fin de cet article …

Parmi les signes de terre, la Vierge et le Capricorne peuvent être assez inhibés. La Vierge est, comme le Scorpion, de nature introspective, et très sélective dans tous ses choix. Pour le Capricorne, ce sont souvent des résistances internes qui peuvent induire une solitude, et il a souvent un mode de vie, voire un plan de vie, élaboré pour fonctionner -et longtemps- avec un « blindage ».

Evidemment, les signes d’air et de feu (de polarité masculine) ont aussi leurs petites stratégies : l’air se distancie de ses émotions, et le feu ne croit qu’aux vertus de l’action !

Enfin, les valeurs uraniennes, avec la planète Uranus et le signe du Verseau, peuvent épisodiquement accentuer un sentiment de solitude. L’isolement est vécu avec le sentiment d’être différent, et d’avoir des aspirations pour l’universel (comme le signe des Poissons). Les Uraniens peuvent choisir la solitude, par esprit d’indépendance. Parfois, leurs projets, ou un engagement dans un groupe quelconque, ou pour une idée, voire pour l’humanité tout entière, les éloignent de la vie dans ses aspects concrets, en compagnie d’un … humain ordinaire 🙂 .

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Marre d’être différent ?

 

Affinons encore la compréhension des solitudes :

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Florence Arthaud, 28 octobre 1957, 19H35, Boulogne-Billancourt

Florence Arthaud

Le tempérament des navigateurs solitaires …

Sur la carte du Ciel de naissance de Florence Arthaud, grande navigatrice brutalement décédée l’an dernier, on remarque la conjonction Soleil-Neptune en Scorpion en maison VI. Le contact serré Soleil-Neptune indique son attrait pour l’océan (Neptune-Poséidon, dieux des eaux, des mers, des océans). Dans le Scorpion et la maison VI (maison de la santé), il y a une atmosphère de crise, sans doute des épisodes de dépression et, ce n’est pas un secret, d’alcoolisme. Neptune est en effet en relation avec le psychisme. Un contact entre le Soleil et Neptune implique une fuite, et la fameuse recherche de « paradis artificiels ». Soleil-Neptune indiquent aussi l’évasion géographique que les grandes traversées permettaient d’expérimenter.

Ce placement Soleil-Neptune en maison VI me suggère aussi que la native éprouve une difficulté à s’adapter au quotidien, à sa routine, et aux contraintes du travail. Naviguer, c’est échapper à certains de ces aspects de la vie où elle se sent à l’étroit, comme Neptune (la fusion au Tout, l’infini) dans la maison VI (les limitations) …

Le carré Soleil-Uranus ajoute une touche d’anti-conformisme, une différence qui ne fait pas suivre le troupeau.

Vénus est en sextile de Mars et de Jupiter, ce qui apporte des satisfactions affectives. Cependant, une large conjonction Vénus-Saturne encadre le Descendant (ou maison VII, du conjoint et de la vie sociale) : c’est une touche restrictive à l’épanouissement sentimental, ou aux contacts sociaux; la native est encline à « choisir » la solitude.

 

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Charles Baudelaire, 9 avril 1821, 15H00, Paris.

Charles Baudelaire

Dans le thème du poète Charles Baudelaire, c’est encore le Soleil qui est aux prises avec un astre en conjonction : Saturne.

La conjonction Soleil-Saturne montre une influence paternelle importante et douloureuse, par privation ou par dureté (l’un n’excluant pas l’autre !) ; le père de Baudelaire meurt alors qu’il est très jeune. Plus tard, il vivra une relation négative avec son beau-père. Celui-ci s’oppose à sa vocation de poète, tandis que sa mère le soutient (Lune en maison XI). La conjonction Soleil-Saturne indique un individu solitaire et une tendance à l’introversion. Saturne donne à l’expression solaire une gravité, une douleur (le spleen) et une profondeur qui limitent beaucoup la spontanéité, la sociabilité. Baudelaire est un peu misanthrope (ou, du moins, mal à l’aise face au monde collectif), et méprise à peu près tous les courants artistiques ou politiques de son époque.

Le carré du Soleil à la Lune en Cancer indique un conflit entre les valeurs féminines et masculines : la sensibilité et l’autorité sont désaccordées, et la personnalité est marquée par une lutte. L’oeuvre de Baudelaire est d’ailleurs peu appréciée, voire honnie de son vivant.

La poursuite de son recueil Les Fleurs du mal pour « outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs » illustre encore comme le poète (ou l’artiste à la recherche du Beau idéal) est incompris par « le vulgaire » (terme employé dans le poème « L’Albatros » qui décrit la condition du poète dans la société). On peut aussi percevoir l’ambivalence de Saturne, fonctionnant par compensation : le poète, comme le « prince des nuées » au plus haut dans le Ciel, est placé au plus bas parmi les hommes.

La vie de Baudelaire illustre le mythe romantique de l’artiste qui vit et crée dans la souffrance. L’isolement dénoté par la conjonction Soleil-Saturne forme des conditions à la fois très frustrantes et propices à la création : une sorte de bulle permet à l’individualité de se démarquer, de se ramener vers soi, de s’approfondir et de créer.

L’Ascendant Vierge accentue le tempérament inhibé, exigeant, insatisfait, raffiné, à la recherche d’une perfection.

Baudelaire apprécie le génie de Balzac, admire et traduit Edgar A. Poe en français, et il sera plus tard la référence d’Arthur Rimbaud …

 

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Michel de Montaigne, 28 février 1533, 11H30 (calendrier julien), Château de St Michel de Montaigne (Dordogne)

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Malgré son heure de naissance vague, « entre onze heures et midi », étudions la carte du Ciel de Montaigne.

Le Soleil en Poissons et l’Ascendant Cancer rendent enclin, si nécessaire, à fuir et à se retirer dans son propre univers. La maison I, du « moi », est mise en valeur par deux astres lents, Saturne et Uranus. Montaigne se sent distinct de l’autre, et son intérêt se tourne volontiers vers lui-même. L’écriture de son oeuvre Les Essais en témoigne magistralement : « Je veux qu’on m’y voie dans ma façon d’être simple, naturelle et ordinaire, sans recherche ni artifice : car c’est moi que je peins.(…) Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre (…) »

Montaigne entreprend son ouvrage en 1572 et le retravaille constamment jusqu’à sa mort en 1592. Avec Saturne et Uranus, deux astres au symbolisme très différent, la découverte de soi est complexifiée. Saturne en maison I montre une introversion, la nature réfléchie et profonde, introspective, qui perfectionne sans cesse sa pensée (en Cancer, il montre aussi un complexe lié aux parents, à la mère).

Uranus en maison I exalte encore la conscience de ses différences, de ce qui est unique en lui-même, de sa liberté : « Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même. ». Pourtant cette position farouchement indépendante conduit à la tolérance : « Je ne partage point cette erreur commune de juger d’un autre d’après ce que je suis. Je crois aisément qu’il y a des qualités différentes des miennes (…) Je conçois et crois bonnes mille manières de vivre opposées ; au contraire du commun des hommes, j’admets en nous plus facilement la différence que la ressemblance. »

La recherche est philosophique et a une visée universelle (Uranus) : « Chaque homme porte la forme entière, de l’humaine condition. » La solitude relative de Montaigne correspond à un goût pour l’introspection, la réflexion, la recherche d’une sagesse. Elle est une méthode philosophique.

Montaigne représente bien l’homme qui, dans sa solitude, peut élaborer le meilleur et l’offrir à ses semblables. Cette appréciation de Nietzsche en témoigne (citation que je suis ravie d’avoir retrouvée, point de vue admirablement exprimé, et que je partage) :

« Je ne connais qu’un seul écrivain que, pour l’honnêteté, je place aussi haut, sinon plus, que Schopenhauer, c’est Montaigne. En vérité, qu’un tel homme ait écrit, vraiment la joie de vivre sur cette terre en a été augmentée. » (Nietzsche, Considérations inactuelles, III)

Solitude et vie spirituelle

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La solitude est âpre et peut aussi être créatrice, enrichissante ou libératrice, ce dont nous avons besoin sur le plan intérieur.

Elle favorise la connaissance de soi, la vie spirituelle et le mysticisme, qui sont loin d’être absents de nos sociétés, malgré les apparences. L’aspiration à « autre chose », elle, est quasiment universelle, même si l’on n’en parle pas dans les études sociologiques, ni dans les médias, qui représentent plutôt la voix de l’extériorité, de la troisième dimension 🙂 . D’ailleurs, la solitude spirituelle est souvent le lot des personnes engagées dans un processus d’éveil, car elles ne trouvent pas facilement de compagnons d’âme, et perçoivent qu’un fossé se creuse entre elle-même et le collectif.

Le mot « moine » se traduit étymologiquement par « homme seul », un état profondément spirituel dans plusieurs religions. En général, le cheminement intérieur du moine le conduit au vide de soi pour se relier à Dieu …

 

L’homme seul ne s’ennuie pas forcément; en fait, il ne fuit pas son vide intérieur.

Dans la philosophie bouddhiste, par exemple, le vide est vacuité. La vacuité n’est pas le néant, mais la conscience de la nature illusoire des phénomènes. Cette compréhension de l’illusion se fonde sur l’observation que toute chose n’existe que par rapport à une autre … L’absolu est vacuité. Elle délivre de la souffrance, et elle est réalisée par l’éveil.

L’approche de ce concept de vacuité accorde un point de vue distancié sur nous-même, les autres, les événements, puisque la vacuité est la réalité ultime : c’est l’être des « choses », des apparences.

La méditation, ou bien simplement une façon d’être, une attitude méditatives, calment l’agitation mentale, les pensées incessantes et les émotions négatives. Cela aussi est une « douce absence de regards », une forme de solitude parfaite, avec un mental au repos …

Cet état n’exclut pas les relations; au contraire, il les facilite. Un certain retour vers soi, apparenté à la solitude, nous harmonise, pacifie notre rapport au monde et nos échanges avec les autres.

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Anne L jesuisjecree.com

crédit photo : Pixabay (pour toutes les illustrations de cette page)

Amma ou l’amour inconditionnel

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Amma (image du site sundaymorning-leblog.blogspot.fr)

Mata Amritanandamayi, appelée Amma (« Mère »), est un maître spirituel, parfois considéré comme une sainte ou un avatar, au même titre que Ma Anandamoyi ou Sathya Sai Baba, par exemple. On l’a aussi surnommée la « Multinationale des câlins ».

Elle est née dans le sud de l’Inde, dans la région du Kérala, il y a 63 ans. De culture hindoue par sa naissance, elle dit que sa seule religion, c’est l’Amour. Elle parcourt le monde et lors de grandes réunions, elle étreint dans ses bras, sur son coeur, ceux qui sont venus à elle, un à un. Depuis tant d’années, ce sont des millions de personnes de toutes confessions qu’Amma a accueillies : on les estimait à 32 millions en 2014 !

Les débuts d’Amma dans la vie sont difficiles, puisque durant son enfance, ses parents ne comprennent pas les élans mystiques et dévotionnels de la petite fille, prénommée Soudhamani. Elle subit de durs traitements.

A treize ans, elle connaît la samadhi (extase), et à vingt-deux ans, en 1975, elle atteint la moksha (libération).

Elle est obligée de quitter la maison familiale, rejetée par sa famille et son village, et vit alors dehors …

C’est à partir de 1978 que les relations avec sa famille et son père se pacifient. Elle devient « Mata Amritanandamayi », qui se traduit : « Mère de la Béatitude immortelle ». Quelques disciples commencent à l’entourer.

Elle fonde en 1981 deux organisations à but non lucratif et un ashram.

Elle débute en 1987 son tour du monde et devient un guru (guide) mondialement connu.

Pendant de huit à plus de vingt heures d’affilée, elle est en contact avec ses dévots, leur parle, écoute leurs problèmes et leur donne le darshan, moment de transmission et de communion entre un maître et ses disciples dans la religion hindoue.

Elle accomplit aussi, à travers son immense réseau d’activités caritatives, de nombreuses actions humanitaires pour les enfants, les femmes, la santé, l’éducation, les victimes de catastrophes naturelles, etc.

Les principes de transcendance en astrologie

Les êtres comme Amma, qui sont éveillés, ne vivent plus les limitations de la personnalité. Dans la société, ils ne cherchent pas à se conformer aux structures collectives : par exemple, Amma étreint tous ceux qui lui rendent visite, alors que cela ne fait pas du tout partie des usages de la culture dans laquelle elle est née. De même, Amma forme des femmes prêtres, ce qui est la remise en pratique d’une ancienne tradition. Elle le fait sans peur, ni esprit de provocation, pour exprimer l’amour à travers sa marque de fabrique.

Dans le symbolisme astrologique, cet état libéré correspond au dépassement des limites saturniennes. Saturne est la 7ème et dernière planète traditionnelle (les planètes connues depuis l’Antiquité), après les Luminaires (le Soleil et la Lune) et dans l’ordre de leur éloignement du Soleil :

Soleil-Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne

Ces planètes appartiennent au monde visible et sont en relation avec la personnalité, la vie humaine au sein des structures collectives, et le monde connu.

Au-delà de Saturne, les planètes sont dites transsaturniennes. On les appelle aussi « planètes invisibles » parce qu’on ne peut les voir à l’oeil nu. Elles ont été découvertes plus tardivement, entre les XVIIIème et XXème siècles. Ce sont, symboliquement des principes de transcendance, des énergies au-delà des limites du connu de la conscience ordinaire. Elles symbolisent l’élévation du niveau de conscience. Ce sont, dans l’ordre de leur éloignement (croissant) du Soleil :

Uranus, Neptune, Pluton

Uranus, l’éveilleur, est principe d’individualisation. Il symbolise notamment le mental supérieur. On peut aussi le rattacher au dépassement du karma d’ignorance (par référence aux trois types de karma énoncés dans le Bouddhisme).

Neptune est principe d’amour spirituel, de compassion. Il symbolise la transcendance du plan sentimental. On peut le rattacher au dépassement du karma d’attachement.

Pluton est un principe de transformation, de régénération par mort et renaissance. Il symbolise la transcendance de la violence. On peut le rattacher au dépassement du karma d’agressivité (même s’il agit aussi à travers la notion de dépossession, liée au karma d’attachement).

Lune/Neptune dans le thème de naissance d’Amma

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Amma, 27 septembre 1953, Parayakadavu, 9H10

On voit bien que la manifestation d’Amma, le don inconditionnel, est liée au principe neptunien dans sa plus haute expression : l’amour spirituel. Elle se manifeste aussi comme Energie féminine et maternelle : la Lune.

On remarque en effet sur la carte du Ciel de naissance d’Amma que la Lune en Taureau en maison VII forme un aspect de biquintile (en bleu ciel) avec Neptune en Balance en maison XII … La Lune en Taureau est dignifiée, ce qui la valorise. Dans ce signe, l’énergie lunaire est fécondité, et vibre de façon charnelle, nourrissante : les câlins sont une des manifestations de cette Lune, placée dans la maison VII, de l’autre !

Neptune est en Balance, signe qui, comme le Taureau, est gouverné par Vénus – la planète de l’amour.

Neptune, principe de transcendance, vient éveiller le plan des sentiments et élargir les relations (y compris sociales, avec une certaine idée de la « multinationale » – symbole Balance).

Le principe neptunien se manifeste (entre autres) par un contact physique et maternel (Lune en Taureau).

Neptune en maison XII est dans sa maison de prédilection, de la vie intérieure et spirituelle.

Amma nous éveille ou nous réveille à l’Energie féminine universelle, aspect féminin de la divinité, rencontrée lors de ses expériences mystiques, avant sa réalisation de l’Absolu sans forme et sans attribut : « Souriante, la Mère divine devint une masse de lumière et Se fondit en moi. Mon mental s’épanouit, baignant dans la lumière multicolore du Divin… »

En même temps, sur la carte du Ciel de naissance d’Amma, on voit que la répartition des planètes, toutes situées dans l’hémisphère sud, montre une vie tournée vers le monde et l’universel.

 

anahata
Représentation d’Anahata, le 4ème chakra, ou chakra du cœur – crédit photo : Pixabay

Nous vibrons à cette énergie d’Amour universel que les grands maîtres manifestent, mais nous butons souvent sur quelque écueil, comme, par exemple le quotidien, les contraintes, l’impression de ne pas adhérer au système, l’impression que les autres, autour, ne sont pas assez ouverts, conscients, (etc.) 🙂 pour que cet amour puisse se manifester au quotidien. Et souvent, un problème dans notre vie semble être un obstacle majeur à l’expression libre de notre amour ou de notre joie.

Ce sont les conditions que nous mettons à la manifestation de l’amour : nous serons (futur) dans l’amour quand … ou seulement si …

Et comme, en général, un problème en chasse un autre, nous ajournons …

C’est aussi la stratégie de notre mental pour continuer à régner.

Ce qui est toujours extrêmement lumineux lorsqu’on s’informe sur des êtres comme Amma, c’est qu’ils abordent la vie avec humilité et confiance. Ils donnent sans s’appauvrir, agissent sans peur de manquer ou de perdre, sans jamais se fermer ou se durcir à la suite des épreuves. Le visage d’Amma reste détendu, malgré les heures de câlins ! Le don aux autres ne la « vide » pas de son énergie et son sourire rayonne continuellement.

Anne L jesuisjecree.com