Macron n’aime pas la culture française, ni sa langue -et elle le lui rend bien ! Cet article d’astrologie commente les aléas orthographiques de Macron en visite à Colombey.
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– « LE COMMANDANT : Monsieur, je ne suis ni querelleur, ni ferrailleur, mais je n’aime pas à laisser traîner
sur les livres d’auberge de pareilles appréciations à côté de mon nom…
PERRICHON : Mais vous avez écrit le premier une note … plus que vive !
LE COMMANDANT : Moi ? Je me suis borné à constater que Mer de Glace ne prenait pas d’E
à la fin : voyez le dictionnaire …
PERRICHON : Eh ! Monsieur ! Vous n’êtes pas chargé de corriger mes …prétendues fautes d’orthographe !
De quoi vous mêlez-vous ? (Ils se lèvent.)
LE COMMANDANT : Pardon … pour moi, la langue française est une compatriote aimée … une dame
de bonne maison, élégante, mais un peu cruelle… Vous le savez mieux que personne. »
(Le Voyage de Monsieur Perrichon, Eugène Labiche)–
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Pour les cinquante ans de la mort du général de Gaulle, Macron a fait un voyage à Colombey-les-Deux-Eglises, en couple. Il s’agit d’un « pélerinage » conforme à la nouvelle posture gouvernementale, plus respec-tueuse des anciens et de l’histoire, une « com » sans doute inspirée par de fins stratèges tel Sarkozy, qui gouverne conseille le président, et Castex, et Darmanin-son-poulain (etc.), sans doute pour préparer les élections de 2022 (pour organiser l’amnésie des électeurs).
— « Ni vu ni connu, j’t’embrouille. » (expression populaire) —
Cependant, sur le livre d’or de la Boisserie, musée et ancienne maison familiale de Gaulle, à l’instar de Monsieur Perrichon, il a écrit « les traces qui nous permettrons ». Or, le pronom « nous » n’est pas le sujet du verbe, mais le complément d’objet indirect. Une faute d’inattention, du niveau élémentaire (CP-CM2), de là à penser qu’en fait, le mondialisme est l’idéologie des incultes, il n’y a qu’un pas (que je franchis allègrement !)
Apparemment, le premier à avoir relevé cette pépite est François Asselineau, marqué par le signe de la Vierge (et Gaulliste), suggérant chez le natif, un souci du détail qui le rend apte à relever les imperfections et à les corriger. Son tweet en atteste : « Macron a tenté de s’accaparer frauduleusement l’héritage politique et moral de De Gaulle. Mais en faisant une énorme faute sur le Livre d’Or qu’il a signé à Colombey. »
Sur France bleu.fr, les journalistes commentent « la fote » aujourd’hui avec une diplomatie complaisante : « permettront » « aurait été plus heureux », écrivent-ils ! Ceux du Point, même lèche-bottes, parlent d’une « faute bien sûr excusable » pour « Emmanuel Macron, homme cultivé au demeurant » …
Que ne lui pardonnerait-on pas, n’est-ce pas, messieurs les journalistes ?
Le 9 novembre, jour du petit incident orthographique (ô combien symbolique !), Mercure en Balance transitait au carré de l’axe Ascendant-Descendant du thème de Macron, suggérant une difficulté liée à une communication.
La Lune, ce jour-là, traversait la maison VII, et réveillait Saturne, au carré de l’axe Fond-du-ciel – Milieu-du-ciel, un transit suggérant une possible difficulté dans la bonne marche des ambitions et dans les objectifs de carrière. La main du Général (Saturne, les anciens) aurait-elle fait vaciller celle de Macron, pour dénoncer l’hypocrisie, l’imposture ? C’est possible.
Le Soleil à 17° du Scorpion se trouvait encore dans l’orbe de son opposition à Uranus céleste, sur l’axe III-IX de Macron, l’axe de la communication et de la connaissance. Cette opposition transitait l’opposition Lune-Uranus natale, qui fut naguère associée à des propos désobligeants de Macron sur des personnes du peuple dites « illettrées ». Les voilà brillamment vengées par le duo Soleil-Uranus qui met en pleine lumière les petites erreurs d’appréciation de Macron, liées à sa propre histoire.
Dans son thème, Mercure rétrograde est conjoint au Soleil, et combuste. En outre, il se trouve dans le signe du Sagittaire, lieu de son exil. Cette position n’est pas favorable aux fonctions de Mercure, sans doute plus doué pour la « pensée complexe ».
En définitive, la trace mémorable laissée par Macron à cette occasion, prestigieuse s’il en est, est … une faute d’orthographe.
Anne L jesuisjecree.com