Que l’on soit confiné ou bien calfeutré, en hiver ou en été, la Lune, en astrologie, nous invite de temps en temps à faire une régression, à travers la nourriture !
On peut mener une guerre avec soi-même, au sujet de la nourriture, ou bien effectuer un retour au berceau assumé. L’idéal est de procéder à une reconnexion avec soi-même pour prendre conscience de ses émotions.
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– « T’es pas une maman si tu sais pas tout réparer » (B. Watterson)-
Un déséquilibre dans le rapport que nous entretenons avec la nourriture peut devenir compulsif ; il est en effet lié à un stress. Ce stress s’auto-alimente si l’on fait intervenir constamment l’intellect. La petite voix intérieure dit : « je ne devrais pas, mais… ».
On calcule à quelle quantité on a droit, on fixe la limite à ne pas dépasser.
On évite de s’exposer à la tentation, parce qu’on a peur de perdre le contrôle, donc peur de son désir.
Toutes ces attitudes divisent intérieurement et, pour notre bien-être, il vaut mieux les abandonner : elles entretiennent la guerre interne.
Elles sont pourtant entretenues par la publicité, qui crée des besoins artificiels, et par les magazines féminins qui publient des articles sur les régimes amincissants au printemps … Si l’on ne coupe pas court à cette voix oppressive, on subit un conditionnement dont on ne peut sortir. Chaque individu est soumis à des stratégies publicitaires qui confisquent sa liberté, absorbent son énergie, pour l’inciter à réagir d’une certaine façon, et donner une réponse unique à l’ensemble de ses besoins : acheter, et consommer.
Ne plus se tourner vers la consommation, ce n’est pas « s’empêcher de … », mais se mettre à l’écoute de ses besoins réels, au lieu de les ignorer.
Pour ce qui est de la nourriture, si l’on aime (par exemple) le chocolat, on en mange, de façon à ne plus plaquer sur notre aliment préféré une notion d’interdit (propice à la tentation).
On choisit en ce cas du bon chocolat, au beurre de cacao ; c’est très bon pour la santé, contrairement aux sucreries industrielles, véritable poison.
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Sur le plan astrologique, c’est le principe Lune qui est impliqué. En effet, notre rapport à la nourriture est lié à notre relation à la mère, et à l’association qui a été créée entre la nourriture et les émotions.
Si la réponse aux pleurs du bébé ou aux chagrins d’un enfant est de la nourriture physique, l’adulte aura davantage tendance à compenser un mal-être avec des aliments.
La Lune nous ramène à cette relation première, au rapport à la mère. Elle symbolise à la fois le besoin, et la réponse à ce besoin, car elle a aussi un rôle nourrissant.
La Lune-Mère fait grandir les jeunes pousses. Elle leur donne un aliment physique, mais aussi affectif. Elle prend soin d’elles, pourvoit à leurs besoins et les entretient, les ménage et les protège, comme une poule couve ses œufs.
Si les gourmands aiment manger, c’est que les aliments leur rappellent le bien-être associé à l’ingestion, à l’absorption, et leur apportent un plaisir des sens. Le goût du sucre est lunaire, car il évoque une douceur, de même que les gâteaux faits maison qui sentent bon la vanille et le chocolat.
Mais les valeurs lunaires s’expriment aussi dans le lait, liquide nourrissant pour le petit enfant, ou bien encore dans tous les plats mitonnés et bien mijotés.
La Lune aime la vie à la maison et suggère une envie de régression, un retour aux origines, vers le passé, car avant, c’était mieux.
Le désir de manger et les excès de nourriture sont liés à cette envie de retrouver un sentiment de bien-être, de confort et de sécurité, de ressentir la chaleur, comme de bien dormir sous sa couette, ou de porter ses chaussons bien doux, enveloppé de coton ou de laine, de s’épanouir dans du molleton, de recevoir et de donner des câlins 🙂 .
C’est une façon de retourner au berceau …
La tendance à être trop gourmand, à grignoter, cache généralement une frustration. Elle peut provenir notamment de l’ennui. Si l’on ne développe pas ses propres potentiels, un vide s’installe, et on a alors besoin de se remplir inlassablement, pour combler un manque de relations significatives, un désœuvrement, une colère ou une tristesse.
L’excès de nourriture compense un manque, que l’on ne comprend pas, en raison d’une coupure avec soi-même, et notamment avec ses propres émotions.
Pour comprendre sa gourmandise, sa tendance à la boulimie et ses excès de nourriture, il faut prendre conscience des émotions négatives qui nous habitent, ne pas les fuir, ne pas les refouler.
Anne L jesuisjecree.com
Crédit photo : Pixabay