Cet article astrologique souligne le climat spécial qui entoure la fête des mères, en 2024. Il s’adresse à tous.
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Le 26 mai, jour de la fête des mères en 2024, la Lune (symbolisant la mère) transite le signe du Capricorne.
Il s’agit d’une Lune en exil. Cela est dû au fait que le signe du Capricorne est à l’opposé du signe maîtrisé par la Lune, le Cancer. Globalement, la Lune en Capricorne se situe dans un contexte peu propice au développement de ses qualités. Les valeurs féminines et maternelles de la Lune sont aux antipodes du Capricorne, signe de maturité, peu émotif, qui se détache des émotions et de la vulnérabilité, caractéristiques des valeurs lunaires.
Le jour de la fête des mères, en 2024, suppose donc une frustration concernant les besoins émotionnels de chacun, ressentie par des enfants, par exemple, ou par des mères.
Pour différentes raisons, ce transit lunaire fait ressortir un sentiment de devoir, une sécheresse, à moins que cette fête des mères ne soit celle des « mauvaises mères ». Ces « mauvaises mères » le sont, soit parce qu’elles se ressentent telles, soit parce que leurs enfants ou d’autres personnes les jugent telles.
Ce peut être aussi une fête pour les mères qui sont loin de leur enfant, ou une fête pour des enfants éloignés de leur mère. En définitive, cette fête des mères s’intéresse spécialement aux mères et aux enfants qui souffrent plus ou moins …
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Ce n’est pas tout …
Quoi qu’il en soit, le transit de la Lune en Capricorne a des implications astrologiques intéressantes, le 26 mai 2024 et dans les vingt-quatre heures qui suivent cette date. En effet, la Lune en Capricorne effectuera de nombreux aspects avec les planètes en transit en Taureau, entre autres.
Ce climat spécial commence par un trigone Lune-Mercure, dès le début de l’après-midi, puis le soir du 26 mai. Une forme de communication s’établit entre les mères et les enfants, même entre ceux qui sont plus ou moins éloignés, plus ou moins souffrants.
Si l’on est concerné par ces situations, on peut se mettre à l’écoute du petit signe de sa mère, ou bien du petit signe de son enfant. C’est le moment de dire les mots qui sont au fond de soi, aussi.
Le soir du 26 mai et la nuit du 26 au 27, la Lune forme un sextile avec Saturne, un aspect qui évoque le sens des responsabilités, dans les rapports mère-enfant notamment.
Un carré Lune-Mars, également, fait ressortir une colère, une agressivité, un besoin de s’opposer à sa mère. Pour la mère, c’est cette envie de mordre son enfant, pour qu’il s ‘éloigne et devienne autonome -un acte que font de nombreux animaux pour que leurs bébés les quittent et surtout deviennent adultes.
Ensuite, la Lune se relie au grand triangle mineur Pluton-Neptune-Uranus. (Des livrets sont proposés à ce propos dans la boutique ICI et LA.)
Le lendemain, le 27 mai, la Lune sera donc en trigone d’Uranus en Taureau. Il s’agit d’un autre transit positif qui représente un courant à la fois affectif, nourricier et désintéressé …
Le soir du 27, un sextile Lune-Neptune diffuse un fluide d’amour maternel, d’une nature éthérée, spiritualisée. Un trigone Lune-Jupiter, presque au même moment, évoque une bouffée de satisfaction qui sera de nature foncièrement maternelle, comme un sentiment d’abondance …
Enfin, le soir du 27 mai, et durant la nuit du 27 au 28, une conjonction Lune-Pluton en Verseau évoque un principe maternel associé à un intense pouvoir de transformation et de remise en question.
Il n’est pas nécessaire de dire que ces vingt-quatre heures dans la vie d’une femme*, d’un homme ou d’un enfant, sont d’une grande intensité évolutive. Celle-ci mérite d’être soulignée. Ainsi, cette fête des mères acquiert une dimension supérieure.
Bonne fêtes à toutes les mères, même à celles qui ne le sont pas. Cet article est aussi écrit en pensant à la maman d’Emile.
Anne L jesuisjecree.com
crédit photos : Pixabay
*clin d’oeil à Stefan Zweig en passant