Jouer, à condition d’avoir le potentiel financier pour gagner (Loto, EuroMillions)

Jouer aux jeux est excitant et dangereux. Cet article développe la face plus sombre des jeux de hasard. Les lecteurs découvriront aussi ce que l’astrologie peut leur apporter s’ils sont joueurs ! Cette découverte peut être un tournant radical pour connaître et prendre en main leur potentiel financier, au lieu de rêvasser vainement.

Il suffit d’aller voir le site internet de la plus grande société de jeux de hasard pour le constater : cette entreprise vend du rêve, en énumérant les heureux gagnants, mais en rappelant à tous les coins d’écran, que le jeu comporte des risques graves.

Parmi les personnes qui jouent aux jeux de hasard, certaines mènent une existence qui leur déplaît et rêvent d’une autre vie qui viendra peut-être, si elles gagnent … Cependant, ces personnes ne prennent pas leur vie (réelle) en main.

Elles ne tentent pas de réaliser leurs désirs dès maintenant. Elles ne rêvent peut-être pas vraiment d’être millionnaires, mais souhaitent mieux gagner leur vie. Or, cela est réalisable; elles pourraient essayer d’améliorer leur situation financière.

Un rapport à l’argent douloureux devrait pousser chacun à chercher la sérénité dans ce domaine, par la connaissance de soi. En effet, si les personnes qui jouent aux jeux de hasard vivent dans un état de dépendance, un gros gain risque d’avoir un effet désastreux. Dans cette hypothèse, il ne fera qu’augmenter jusqu’à l’aberration leur dépendance psychologique. Les exemples, aussi bien en France qu’à l’étranger, sont assez nombreux. Les gains au Loto poussent à la démesure et certains gagnants finissent ruinés et en proie à des addictions fortes (alcool, drogues).

En effet, l’argent n’est pas l’unique solution de tous les problèmes. De plus, il n’a pas de sens, si on le considère comme un but. L’argent reste un moyen de faire certaines choses, pour nous-même, pour les autres, ou dans la société, etc.

Certains de ceux qui gagnent de grosses sommes ont pu constater douloureusement que l’argent ne fait pas le bonheur. Avec la fortune, leur vie bascule tragiquement. Par exemple, un quadragénaire du sud de la France a obtenu un gain de 900 000 euros en 2001. Il a confié à un banquier 800 000 euros, en lui demandant de faire de bons placements pour lui. Le banquier a choisi de faire des placements en bourse, dans un premier temps rentables, mais sur une durée plus longue, les comptes ont été négatifs. Ayant vidé les comptes du client, il a au contraire contracté 600 000 euros de dettes. Le gagnant au Loto de 2001 est donc devenu une personne avec un endettement monstrueux. (source :communique-presse-jeu.com)

Selon une étude datant de 2010, citée par 20minutes.fr, l’argent n’apporterait pas de bienfaits au-delà de 4900 euros par mois. C’est une somme qui représenterait le bon équilibre. Il est vrai que les gros lots aux jeux de hasard paraissent démesurés, non seulement en raison des montants astronomiques, mais également parce que ces sommes d’argent arrivent d’un seul coup, sans aucune gradation. Les gagnants n’ont pas le temps de les « digérer », de les apprécier, d’apprendre à les gérer.

Pour les personnes qui jouent, le jeu trop souvent est un moyen de se distraire. En attendant, on évite d’aborder les vrais sujets, d’affronter les vrais problèmes, de se poser les bonnes questions. Pour preuve, on peut prendre l’exemple d’un gagnant au Loto (source : etreriche.com), qui explique qu’il a acheté une épicerie pour travailler quelques heures par jour, pour ne pas avoir à se justifier face à ses proches s’il reste toute la journée en pyjama à regarder des films. On voit que la personne, après avoir gagné, est dans un état d’apathie, peut-être comme avant son gain. L’argent ne comble pas le vide …

25 millions de personnes en France jouent aux jeux (au Loto et à l’EuroMillions) au moins une fois dans l’année. (source : Le Télégramme.com) Cela représente presque la moitié de la population, qui tente sa chance pour gagner une somme élevée à la loterie.

Parmi ces 25 millions de personnes, 220 deviennent millionnaires.

Dans une certaine mesure, on peut considérer que la fortune gagnée est un nouveau métier que ces personnes devront exercer. La gestion financière ne s’improvise pas.

L’étude des thèmes natals d’ultra-riches (non des gagnants au Loto, mais de personnes nées dans des milieux fortunés la plupart du temps, et préparées à la richesse) montre bien qu’ils travaillent également : une fortune est un travail à part entière. L’image du milliardaire qui ne fait plus rien (sur une plage, entouré de cocotiers, sirotant un cocktail), véhiculée justement par les sociétés détentrices des jeux de hasard, est un leurre. Ainsi, la Française des Jeux accompagne les gagnants au Loto -de façon neutre et indépendante- pour les aider à gérer leur argent. Cet accompagnement consiste à leur apprendre à mettre en place « un projet de vie qui intègre leur gain ».

Cette prise en charge des gagnants aux jeux de hasard doit être un signal fort pour toute personne qui s’intéresse à l’argent  : l’élaboration du projet de vie est une chose que l’on peut faire même si l’on ne gagne pas à la loterie.

On peut se demander quelle vie on aimerait mener, quel sens on aimerait lui donner, et quels moyens pourraient être mis en œuvre pour parvenir à ce but.

Ce n’est pas toujours l’argent qui permet d’atteindre les objectifs … Ensuite, il faut être prêt à fournir quelques efforts pour arriver à réaliser ses projets. Il n’est plus question d' »argent facile », ce qui n’est pas plus mal. Surtout, il est nécessaire de toujours rester ouverts à l’apprentissage, de considérer que les expériences nous apprennent toutes quelque chose.

Si l’on s’intéresse à l’argent, au lieu de jouer aux jeux de hasard passivement, on peut (aussi) s’intéresser aux moyens de gagner plus d’argent, s’initier à la gestion financière, etc.

Par ailleurs, la probabilité de gagner le gros lot est vraiment très faible au Loto ; elle est d’1 chance sur 39 millions, et celle de toucher le jackpot à l’EuroMillions est presque idéale, puisqu’elle est d’1 chance sur 139 millions (source : Le Point.fr)

=> Par conséquent, dans l’idéal, on joue aux jeux de hasard, seulement si on a des chances assez importantes de gagner.

Certaines personnes ont des chances de gagner le gros lot; d’autres ont peu de chances de gagner ; c’est un fait. Les gagnants aux jeux d’argent ont toujours un thème natal, en astrologie, qui le signifie (selon les positions planétaires). Ces personnes ont un potentiel financier très marqué et très visible dans leur thème. De plus, le gain à la loterie est un changement radical de vie. Evidemment, ce potentiel financier, et cette rupture totale dans l’existence, se voient dans le thème de naissance -pour un astrologue expérimenté et précis dans sa lecture du thème, en tout cas. Les personnes qui ne décrocheront pas le gros lot n’ont absolument pas les mêmes configurations planétaires dans leur ciel de naissance. Alors pourquoi perdre son temps (et son argent) si la probabilité de gagner est quasi-nulle ?

Par ailleurs, bonne nouvelle : ce dont tout le monde dispose, c’est un potentiel financier, que l’on peut apprendre à développer. Ce potentiel est personnel et il ne se mesure pas en terme de probabilité de gagner à la loterie. Il s’exprime dans des termes qualitatifs, selon ses propres caractéristiques. Cela est plus intéressant et moins extrémiste que la loterie. L’argent a en fait une dimension humaine. Comme pour les autres domaines de la vie, il est important de bien se connaître soi-même, grâce à l’astrologie, pour gagner de l’argent.

Si ce sujet vous intéresse, posez une question (voir ce type de consultation ou d’étude en cliquant ICI ou ICI), ou bien visitez les offres d’astrologie financière ICI. Vous pouvez aussi écrire à Anne pour tout renseignement : anne@jesuisjecree.com

Si vous voulez plus de temps, inscrivez-vous à la liste sur la page d’accueil en précisant votre thématique préférée ICI.

Anne L jesuisjecree.com

crédits photos : Pixabay

Jupiter-Saturne : le gagnant et le perdant, deux tendances intérieures à harmoniser

Cet article d’astrologie propose une réflexion en accord avec les nombreux aspects formés par Jupiter et Saturne dans le ciel, du sextile de 2023-2024 au trigone de 2025-2026, en passant par le carré (en 2024-2025).

En effet, nos expériences peuvent donner lieu à des prises de conscience sur ces deux énergies.

Cet article réconciliera également les Saturniens dissonants et les Jupitériens adaptés … 🙂

Nous avons l’habitude d’opposer les gagnants et les perdants, comme s’il s’agissait de catégories séparées. Nous vivons dans une société qui les distingue nettement, comme deux types sociaux.

Celui qui occupe la place de président en France a dit qu’il y avait « ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien. » Evidemment, le propos est particulièrement caricatural ; cependant, les propos d’un président -aussi peu légitime paraisse-t-il encore aux yeux de certains- représentent forcément une idée et une problématique présentes dans la société.

Il peut également polariser les idées collectives dans un sens qui lui convient pour des raisons politiques- en tant que personne qui détient le pouvoir, et représente d’autres tenants du « pouvoir ».

Le symbolisme astrologique est aussi un support de réflexion, et dans le langage de l’astrologie, ces deux tendances -les gagnants et les perdants- ne sont pas séparées.

En effet, quand on étudie les thèmes de personnes qui représentent une forme de réussite (qu’on a une expérience dans ce domaine), on trouve des aspects jupitériens harmonieux, liés à la thématique de la réussite de la personne. Toutefois, et cela devient intéressant, on trouve également des aspects dissonants de Saturne, également en rapport avec les activités de la personne concernée …

A priori, les aspects facilitants impliquant Jupiter et les aspects durs avec Saturne représentent justement des tendances opposées, Jupiter souligne le succès, tandis que Saturne signe les échecs.
Et pourtant, l’expérience prouve que ce n’est pas systématique : les aspects dissonants de Saturne se manifestent aussi en réussites sociales (notamment) remarquables.

On parlera en ce cas d’une réussite basée sur une compensation psychologique. On en conclut que le natif a su dépasser un sentiment de manque personnel, pour parvenir à une réussite indéniable. Pour les personnes qui ont des aspects « positifs » de Jupiter, dans leur thème, on évoquera une réussite liée à une excellente confiance en soi, sans chercher à approfondir sur quelle base celle-ci se fonde …

Toutefois, les principes de Jupiter et Saturne fonctionnent toujours de concert en nous-même : l’expansion jupitérienne et la restriction saturnienne sont deux forces complémentaires. Nous ressentons intérieurement le sentiment d’être confiant et compétent, et nous ressentons également un sentiment de manque, d’incompétence ou d’impuissance. Il est tout à fait normal pour un être humain de ressentir ces deux sentiments.

Ces deux tendances sont dualisées, avec deux pôles opposés aux extrémités – ce phénomène est une constante dans notre monde de dualité, d’ailleurs. En tant qu’humains, nous nous identifions tour à tour à un pôle ou à un autre, en fonction de nos expériences. C’est un mode de pensée universel.

Selon le principe Jupiter, nous ressentons nos possibilités aussi loin que notre imagination les porte -nous sommes optimistes (voire naïfs, orgueilleux, irréalistes, etc.) Avec Saturne, nous percevons les limites de nos capacités, en raison du réel, des règles, des lois, ou de croyances limitantes.

Nos réalisations sont la manifestation d’un équilibre entre les deux dynamiques. Et contrairement à ce qu’on entend souvent, les deux tendances sont légitimes : il est légitime d’être confiant. Il est légitime de tenir compte de certaines lois.

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On peut dire -d’abord- que ceux qui réussissent, ce sont ceux qui font des expériences jugées remarquables, selon les critères d’une majorité de personnes dans une certaine société, à un moment donné. Autrement dit, la réussite est un jugement social subjectif.

Ensuite, les personnes qui réussissent ont pu développer une confiance suffisante pour réaliser un de leurs souhaits sans qu’intervienne une limitation qui invalide leur chance de succès.


Ainsi, les personnes qui atteignent une réussite personnelle, avec un aspect de Saturne dans leur thème, ont su travailler sur leur sentiment de manque et leur pessimisme naturels, pour réussir.

Les personnes qui aboutissent heureusement avec un aspect de Jupiter dans leur ciel de naissance ont davantage travaillé sur leur tendance à la facilité -leur manque de réalisme, leur confiance aveugle, leurs petites négligences, leur paresse. Elles sont également admirables car elles ont su se remettre en question pour évoluer.

Ce travail intérieur est facilité en cas de trigone et de sextile (de Saturne ou de Jupiter). Ce travail est plus ardu pour ceux qui ont dans leur thème un carré ou une opposition d’une de ces deux planètes ; en effet, ces aspects demandent davantage de remises en question, et celles-ci sont plus douloureuses. Ils n’interdisent cependant pas la réussite.

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Cet article rappelle que les « winners » et les « loosers » ne sont pas deux catégories séparées. Il s’agit plutôt de deux tendances présentes en nous-mêmes. Nous nous identifions à l’une ou à l’autre, en fonction des circonstances.

Pour parvenir à une réussite quelconque, il est nécessaire de développer des qualités associées à deux principes complémentaires, Jupiter et Saturne, en prenant conscience de nos tendances peu évolutives, et de les corriger. En trouvant l’équilibre entre les potentiels à explorer et le sens des limites, nous pouvons aboutir à de belles réalisations.

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Le sextile Jupiter-Saturne de 2023-2024 a permis de créer un équilibre raisonnable entre les deux énergies.

Le carré de 2024-2025 commence dès juillet août 2024. Il permettra de prendre conscience de certaines tensions entre ces deux principes.

Ensuite, forts des leçons assimilées précédemment, nous pourrons manifester une nouvelle harmonie entre eux, dès 2025-2026, pendant le trigone Jupiter-Saturne.

Anne L jesuisjecree.com

Faut-il « attirer » l’abondance ?

On parle souvent « d’attirer » l’abondance. Certes, un sentiment de manque ne favorise pas l’abondance dans notre vie. Toutefois, il semble erroné d’attirer l’abondance de l’extérieur de nous-même ; en effet, l’argent et les biens matériels ne sauraient combler le manque. Cet article fait appel au symbolisme de l’astrologie et à la pensée de grands maîtres spirituels, pour mieux comprendre la source de l’abondance. Ainsi, notre rapport à l’argent peut être clarifié …

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Le symbole de l’abondance en astrologie : un mythe spiritualisant

En astrologie, la planète qui symbolise l’abondance est Jupiter. Cette planète, en fonction de sa position dans notre thème natal, souligne toujours un secteur où règne une abondance … Zeus, l’équivalent de Jupiter dans la mythologie grecque, durant sa tendre enfance, est allaité par la chèvre Amalthée, tandis que des abeilles le nourrissent de miel. Des cornes d’Amalthée coule l’ambroisie, la nourriture des dieux qui rend immortel … Ce détail donne un sens spirituel au mythe, qui évoque une évolution intérieure.

Selon certaines versions, un jour, Amalthée casse accidentellement une de ses cornes, puis la ramasse et la remplit de fruits, de lait et de miel. Elle devient la corne d’abondance, qui symbolise une source inépuisable de bienfaits ; car elle ne se vide jamais.

La corne d’abondance est liée à différentes qualités, dont la prudence qui est donc à la racine de l’abondance.

En astrologie, il est possible de rapprocher la chèvre Amalthée du signe du Capricorne, qui peut représenter cette qualité de prudence -a priori contraire à l’abondance. Cependant, cette tendance à opposer abondance et retenue est une erreur. Les lecteurs pourront lire un article dont le sujet est proche de cette idée : « Equilibre confiance/responsabilité (Jupiter/Saturne) » en cliquant ICI.

Jan Brueghel,

L’abondance, un état indépendant du degré de richesse matérielle

Pour les maîtres spirituels, l’abondance et le manque d’abondance sont des états d’esprit.

Les maîtres expliquent que c’est la méditation qui peut nous placer dans l’abondance.

Ce qui crée le manque d’abondance, c’est l’état d’esprit mental.

Pour « attirer l’abondance », ou pour « vivre dans l’abondance », il faut cesser de créer une distance entre soi et l’abondance. Il est nécessaire de prendre conscience que l’abondance est un sentiment intérieur, et qu’elle est en nous-même. Nous ne pouvons pas la créer avec des biens de consommation ou avec de l’argent.

S’ils n’arrivent pas à ressentir le sentiment d’abondance, les pauvres ressentent la peur de manquer (d’argent), et les riches ressentent la peur de perdre (leur argent).

On sait pourtant qu’il existe des personnes qui ont peu d’argent et peu de confort, et qui sont parfaitement heureuses et sereines. Parfois, on découvre même que des personnes qui ne connaissent pas le confort moderne sont bien plus heureuses que celles qui « ont tout » (traduisez : qui ont une grande quantité d’objets matériels.)

L’argent peut provoquer des tensions intérieures, corrompre notre esprit et gâcher notre bien-être. Jean de la Fontaine a très bien expliqué cela dans sa fable « Le savetier et le financier », qui présente un modeste savetier vivant dans la joie, face à un financier toujours soucieux. Le savetier finit par rendre le trésor que le financier lui a donné pour pouvoir continuer à vivre heureux.

L’effort spirituel qui favorise l’abondance

Jiddu Krishnamurti explique que la pensée est le temps pendant lequel opère le mouvement (intérieur) entre ce qui est et ce qui devrait être. C’est la pensée qui crée le sentiment de manque.

La pensée est une division intérieure entre deux pôles. On peut la nommer également l’état d’esprit mental. On peut aussi dire que c’est l’ego qui crée cette division. Peu importent les mots employés ; le principe de division, en nous-même crée une perception d’être séparé des choses.

Pour cette raison, les maîtres spirituels ont préconisé d’arrêter la pensée, ou de dissoudre l’état d’esprit mental, en méditant. La méditation interrompt le flux de pensées, et nous permet d’être présent à nous-même. Ainsi, un état d’esprit sans division intérieure émerge. On peut comparer cet état à ce qu’on ressent pendant une promenade silencieuse dans la nature, par exemple.

Dans la vie, un certain confort est nécessaire ; et l’on peut chercher à gagner plus d’argent si on le souhaite, en s’intéressant aux secrets des personnes riches. Cependant, l’abondance ne pourra pas croître avec nos revenus, car elle est une qualité de l’esprit.

Omraam Mikhaël Aïvanhov, comme d’autres chrétiens, dit aussi qu’il faut donner pour s’enrichir : « Débarrassez-vous de cette déplorable habitude de prendre, toujours prendre… Faites des efforts pour penser à donner. Essayez au moins de regarder les autres avec amour, de leur sourire, d’arracher de votre cœur quelques particules bénéfiques pour les projeter vers eux. À ce moment-là, c’est vous qui allez vous sentir riches et heureux.
Les humains ont toujours peur de perdre quelque chose, de s’appauvrir, ils ne comprennent pas que c’est justement par cette attitude fermée qu’ils s’appauvrissent. Pour s’enrichir, il faut donner. Oui, en prenant on s’appauvrit, et en donnant on s’enrichit, parce qu’on déclenche en soi des forces inconnues qui somnolaient, qui stagnaient quelque part dans les profondeurs ; en voulant les projeter, elles commencent à circuler, à jaillir, et on se sent alors tellement enrichi qu’on est étonné, on se dit : « Mais comment cela se fait-il ? J’ai donné, j’ai donné, et je suis plus riche ? » Eh oui, c’est cela la nouvelle vie. »

En effet, nous avons tous ressenti cette sensation de libération intérieure et de bien-être quand nous faisons un pas pour nous ouvrir à quelqu’un avec qui nous étions en froid, par exemple.

Jiddu Krishnamurti ne dit pas autre chose : « Entre deux solutions, opte toujours pour la plus généreuse. »

L’abondance, c’est donc s’éveiller et cesser de prendre, pour se mettre à donner véritablement, sans calcul ni attente particulière.

Ce qui est intérieur ne peut pas être perdu

De plus, Omraam Mikhaël Aïvanhov explique qu’il n’est pas possible de perdre ce qui fait partie de nous …

« Vous ne pouvez pas perdre ce que vous possédez réellement ; vous ne pouvez perdre que ce qui ne vous appartient pas, c’est-à-dire ce qui ne fait pas encore partie de vous.
Un moment vous avez la foi et ensuite vous doutez… Un moment vous êtes dans la lumière et un moment après vous êtes dans l’obscurité… Un moment vous aimez et ensuite vous perdez votre amour… C’est que ni la foi, ni la lumière, ni l’amour ne vous appartiennent. Il faut que vous deveniez vous-même la foi, la lumière, l’amour. Comme Jésus qui disait : « Je suis la lumière du monde. » Il s’identifiait à la lumière. Il n’a pas dit que la lumière était en lui ou avec lui, mais qu’il était la lumière. Il y a dans cette formule toute une science à méditer. »

L’abondance est en nous, que l’on soit pauvre ou que l’on soit riche. Dans l’idéal, nos situations financières n’entament pas ce que nous sommes -la pauvreté et la richesse n’ont pas d’incidence sur ce que nous sommes à l’intérieur. Nous sommes complet, quoi qu’il arrive. C’est cet état que nous recherchons.

Anne L jesuisjecree.com

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