De la fusion à la relation amoureuse

amour amour5Tomber amoureux, c’est un peu comme si l’on décidait de vivre exclusivement à travers Vénus, Jupiter et Neptune. On se fond dans l’autre, on s’identifie à l’autre, on partage tout avec l’autre … l’Autre. C’est le Paradis !

Au bout d’un certain temps, on découvre que l’autre, finalement, n’est pas l’homme ou la femme idéal. Parfois, cette étape est fatale à la relation, et il s’ensuit une rupture. L’on repartira alors chacun de son côté, en quête de l’âme-soeur, de la « bonne personne » …

Les débuts de la relation entre deux amoureux 

En fait, au début de la relation, on attribue à l’autre des qualités qu’il ne possède peut-être pas. Ce sont souvent les qualités de notre propre masculinité intérieure, ou de notre féminité intérieure projetées sur notre partenaire : notre Mars en Bélier se trouve personnifié dans cet homme audacieux et enthousiaste. Ou bien on rencontre, non une femme, mais une créature surnaturelle, une sirène, l’incarnation de notre Vénus en Poissons.

Ce n’est pas tout : au début de la relation, on a une attitude proche de celle du caméléon. On épouse certaines des idées de l’autre, qui ne sont peut-être pas vraiment les nôtres, au fond. On prend des attitudes qui lui plaisent. On joue, peu ou prou, un personnage … Roméo réagit favorablement lorsqu’on a une attitude joyeuse et dynamique ? On cultive cette partie de nous-même, joviale, et on fait abstraction de notre Lune natale en maison XII au carré de Saturne, beaucoup moins enjouée ! 

Un premier « problème » de couple ?

bullhorn-2026013_960_720Lors du premier problème de couple, ce sont souvent les autres planètes de notre thème natal, celles qu’on a délaissées parce qu’on est amoureux, comme Mars, Saturne et Uranus, qui veulent, tout simplement, faire reconnaître leur existence ! Ce sont les planètes de la différenciation. Autrement dit : il est temps de passer à un autre mode relationnel. C’est un signal à entendre quelle que soit la situation, que votre amoureux(se) devienne plus distant et vindicatif, ou que vous-même vous rebelliez … La signification est la même dans les deux cas  : parce que vous êtes aussi un individu (deux individus), il est temps de rétablir les frontières, des frontières opérationnelles, qui peuvent s’ouvrir … et aussi se fermer.

Dans l’idéal, au moment où le passage à une nouvelle dynamique relationnelle moins fusionnelle est nécessaire, on peut se détacher de son/sa bien aimé(e), se recentrer avant tout, et se reconnecter à ses affinités personnelles, s’occuper de ses propres projets, vaquer à ses activités préférées … On ne se sépare pas, mais on apprend à doser savamment ce qui appartient à la relation, qui est partagé intimement, et ce qui ne l’est pas, et qui demeure un territoire personnel.

Certains psychologues ont d’ailleurs dégagé trois étapes dans la construction d’un couple : la période fusionnelle, la période de différenciation, et le rapprochement sur le mode mature ou adulte.

Certains couples fusionnels ne parviennent pas à entrer dans ce mode de relation. Inséparables, ils pensent pareillement, prennent toujours leurs décisions ensemble, font la même chose ensemble. Pour mesurer le degré de dépendance qui existe dans une relation, on peut tester sa capacité à être séparés pendant un laps de temps, sans se téléphoner, et à vivre cette expérience sans souffrir.

Il existe aussi des relations basées sur des rôles, par exemple des relations de type « symbiose » : l’un des deux partenaires souffre, et l’autre est son infirmier (ou son infirmière), l’un est une victime, et l’autre le sauveur … Certaines relations durables, également, sont fondées sur un déséquilibre des forces : l’un des deux partenaires a pris le pouvoir et l’autre a accepté cet état de fait, en renonçant à ses propres aspirations et, en définitive, à lui-même.

Pour vivre une relation équilibrée et durable, finalement, il est préférable d’être honnête avec l’autre, et d’être honnête avec soi-même. C’est un vaste programme qui est, encore et toujours, la voie de l’observation de soi, et de la connaissance de soi ! En effet, pour être soi-même face à son partenaire, il est nécessaire de savoir qui l’on est. Par ailleurs, notre propre construction dépend de deux processus : l’identification et la différenciation. Nier l’un de ces deux mouvements crée toujours un déséquilibre, et ce n’est tout simplement pas possible.

Anne L jesuisjecree.com

Crédit photos : Pixabay

Les lignes de Nazca

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credit photo : Pixabay

Les lignes de Nazca sont-elles un aqueduc, un gigantesque calendrier astronomique, une piste d’atterrissage pour vaisseaux extraterrestres ? On n’a pas élucidé tout leur mystère … Cet article propose aussi un pronostic, fondé sur l’astrologie, concernant de nouvelles avancées dans les recherches sur les lignes de Nazca (à surveiller donc) …

Les lignes de Nazca, au sud du Pérou, se trouvent dans le désert de Nazca, à 400 km de Lima. Elles s’étendent sur une ligne de 50 km entre les villes de Nazca et de Palpa.

Ces quelque 800 figures gigantesques, tracées par enlèvement de la couche supérieure du sol, forment des lignes, des spirales, des ellipses, et représentent parfois des animaux tels le condor, l’araignée, le jaguar, le colibri, l’orque, le héron, le pélican, la baleine, mais aussi d’autres éléments comme l’arbre, les mains, et une forme humaine -ou humanoïde : le cosmonaute …

Ces figures ont été créées par les peuples pré-incaïques Paracas et Nazca il y a plus de 2000 ans. La civilisation Nazca a en effet disparu entre 100 avant J-C et 400 après J-C.

 Les figures sont de différentes tailles : l’araignée mesure 45 mètres, par exemple, et le condor atteint 135 mètres. Elles sont tracées d’une seule ligne malgré un relief avec ravins et collines. Si elles ont été si bien conservées, c’est en raison du sol sans végétation, et contenant du gypse,  et du climat sec; en effet, il ne pleut dans cette région qu’un quart d’heure par an !

Les lignes de Nazca sont mentionnées en 1553 dans la Chronique du Pérou du conquistador Pedro Cieza de Leon, qui les prend pour des traces de piste. Elles sont de nouveau remarquées en 1927 par l’archéologue péruvien Toribio Mejia Xesspe. Mais c’est surtout en 1939 que les lignes de Nazca suscitent un regain d’intérêt, de la part de l’anthropologue américain, Paul Kosok.

On découvre encore aujourd’hui de nouveaux géoglyphes et on s’interroge sur le sens et le but de ces dessins. On se demande aussi pourquoi ils ont été faits aussi grands puisqu’ils ne pouvaient jamais être vus en entier par un observateur situé sur la Terre …

Les théories

Parmi les théories, il y a celle du réseau d’aqueduc, puisque certains sillons semblent coïncider avec la présence d‘eau souterraine. Cette théorie n’explique pas les dessins d’animaux, à moins qu’il ne s’agisse d’ornements artistiques. Cette thèse aqueducienne prévaut actuellement, car les dessins, disent les chercheurs « faisaient partie intégrante d’un système hydraulique très sophistiqué qui facilitait de façon considérable l’approvisionnement en eau potable* ».

Cependant, il existe d’autres théories. En effet, les lignes de Nazca formeraient un calendrier astronomique,  car les lignes pointent vers certaines étoiles, certaines constellations, et correspondent à des dates du calendrier agraire, celles des semailles, des récoltes, etc. Les dessins d’animaux représenteraient alors le cosmos au moyen d’un Zodiaque, et les autres figures géométriques seraient des éléments de visée astronomique. L’archéologue allemande Maria Reiche, qui a consacré toute sa vie à cette recherche, a expliqué que l’instrument de visée est orienté entre un point et la position du lever ou du coucher d’un astre à une date donnée.

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Selon Maria Reiche, l’araignée représenterait la constellation d’Orion. Les lignes aboutissant à cette figure suivent la déclinaison de trois étoiles de la ceinture d’Orion. (crédit photo : Pixabay)

Les lignes seraient enchevêtrées parce que chacune correspond à un point de l’horizon pour lequel on voulait déterminer une signification astronomique, ainsi qu’une date … Des dates précises ont ainsi été mises en évidence, comme le lever et le coucher du soleil lors des solstices et des équinoxes. La théorie de Maria Reiche explique l’importante quantité de lignes, par le fait que les mesures et les visées ont été corrigées en fonction de la précession des équinoxes (en effet, la direction de l’axe terrestre varie et entraîne le déplacement des pôles suivant un cycle de 26.000 ans. Il en résulte un apparent déplacement des étoiles et des planètes dans le ciel, ce qui expliquerait la nécessité de réactualiser la carte.)

On a aussi émis l’idée qu’il s’agirait d’un site rituel, les figures reproduisant des dessins d’amimaux retrouvés près de sites préhistoriques d’art rupestre. Les chamanes en effet « volent » lors de leurs voyages hors du corps, ce qui expliquerait le fait que les dessins sont visibles du ciel. Le sens rituel du site est par ailleurs appuyé par le fait que la vallée de Nazca était jadis une région fertile, les pratiques rituelles étant associées à la fertilité agricole. Les dessins peuvent alors être considérés comme un espace rituel, avec des autels et des chemins dédiés aux processions.

On a aussi suggéré que le lieu pouvait être une aire dédiée au travail des tisserands, pour tisser selon une technique caractéristique de ce peuple, d’un seul tenant, comme l’ont prouvé des habits funéraires retrouvés dans la région.

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Le colibri (crédit photo : Pixabay)

Une autre théorie, ufologique, dans les années 60, suggère qu’il s’agit soit de pistes d’atterrissage pour des vaisseaux extraterrestres, soit d’un message réalisé par les Nazca à l’attention des visiteurs du ciel. Cette théorie, présentée par Erich von Däniken dans son Chariots of the Gods (1968), suscite au moment de sa publication un engouement important, qui fait affluer de nombreuses personnes, dont des touristes pas très respectueux du lieu. Depuis, le site est davantage protégé, et fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994.

Toutes ces théories sont intéressantes et, certainement, peuvent se rejoindre, fusionner. Le fait que des lignes soient visibles exclusivement du ciel doit tout de même rester une question centrale. Une théorie qui n’en apporterait pas d’explication reste certainement insatisfaisante. Manifestement, un signe ou un hommage était lancé vers le ciel et les dieux !

Aux recherches scientifiques aux conclusions un peu austères, qui nous laissent sur notre faim parfois, s’opposent des théories plus sensationnelles, voire des canulars. Plus récemment, en 2017, en effet, on aurait trouvé une momie humanoïde dans le désert de Nazca : « La momie semble plutôt bien conservée. Les ossements sont apparents et si la créature ressemble beaucoup aux individus de notre espèce, elle semble aussi plus petite et elle est en outre pourvue d’un crâne assez long partant vers l’arrière. On remarque également que ses pieds et ses mains comptent seulement trois doigts. » (fredzone.org). En fait, la photographie, avec l’aspect très plâtreux de la momie, laisse fortement dubitatif … 🙂

 

Essai de pronostic astrologique

Sur le plan astrologique, on peut remarquer que les recherches sur le site de Nazca sont rythmées selon le cycle de Jupiter, de douze années. Au XXème siècle, les années correspondant à un regain d’intérêt et à des recherches significatives pour les géoglyphes – 1927, 1939 -, Jupiter passe du signe des Poissons au signe du Bélier.

La scientifique Maria Reiche, qui s’est installée au Pérou pour vouer une grande partie de sa vie à cette recherche, est née le 15 mai 1903 et, dans son thème natal, Jupiter se trouve justement en Poissons. Elle arrive au Pérou en 1932, à l’âge de 29 ans, période du retour de Saturne, et d’opposition de Jupiter (en Vierge, donc). C’est une période où le destin de la native se scelle. Elle devient l’assistante de Paul Kosok en 1939 : Jupiter passe des Poissons au Bélier cette année-là, et c’est le retour de Jupiter pour la native, ce qui indique pour elle un nouveau cycle jupitérien. 

Même la théorie ufologique de 1968 correspond au passage de Jupiter en Vierge et en Balance, signes opposés aux Poissons et au Bélier, sur le même axe !

Dans cette optique, un renouveau, des avancées significatives étaient possibles en 2015-2016, puisque Jupiter traversait les signes Vierge et Balance: c’est la théorie de l’aqueduc (et la momie …) qui ont été mises en évidence.

 Alors, on pourra assister, peut-être, à un nouveau pas significatif dans la compréhension du mystère des lignes de Nazca, en 2022, année du passage de Jupiter en Poissons et en Bélier … A suivre.

Anne L jesuisje cree.com

sources des informations : wikipédia, sputniknews.com, chez-alice.fr